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Toujours aussi chouette et passionnant.

Le début de ce roman me fait penser au film PS : I Love You que j’avais adoré, c’est mon petit côté romantique et chamalow ;-)

Malgré le drame qui frappe le héros avec le décès de sa jeune épouse, il va reprendre goût à la vie et à l’amour grâce à une promesse faite à son épouse sur son lit de mort d'écrire 33 lettres, qui va le mener à « enquêter » sur certains signes et qui le ramènera à la vie.

Même si pour moi ce roman est cousu de fil de blanc j’ai passé un bon moment et c’est tout à fait le genre de livre que j’aime lire en vacances.

C’est un roman bien écrit par @nicolas_barreau_author, fluide on s’attache aux personnages et il y a tout un lot d’émotions et nous montre que la vie peut être dure mais elle peut aussi révéler de jolies surprises si on est ouvert et qu’on est prêt.

C’est pas un coup de coeur mais une lecture sympa découverte pas hasard à la médiathèque de ma commune

C'est une histoire très originale que je n'ai jamais lue avant. C'est une magnifique histoire d'amour où l'espace et le temps n'ont aucune importance, il traverse les siècles pour lier les âmes sœurs.

On se laisse plonger dans la vie d'Adèle qui a voyagé à travers les décennies et qui tombe en plein milieu du XXIe siècle chez Samuel, un artiste assez solitaire et mystérieux. C'est très drôle de voir le gros décalage qu'elle vit par rapport à son ancienne vie.

Je me suis laisser prendre par le suspense et j’ai essayé de découvrir ce qui se passait, aux cotés de Samuel et Adèle.

J’ai lu ce livre d’une traite et j’ai trouvé ça très agréable d’avoir une lecture inhabituelle.

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Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d’Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l’atelier d’un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre.
Une ode à la musique, au violoncelle, à l’amour, à l’enseignement et un rejet virulent de la guerre, de l’endoctrinement, de la dictature, de l'oppression.
A lire en écoutant Bach, laissez-vous tenter :
https://www.youtube.com/watch?v=XqPGnyWk9zc

C'est toujours un plaisir de retrouver Mao et la cité impériale malgré ses côtés sombres (mutilations de serviteurs, goûts malsains des empereurs, folies cachées pour mieux conserver le pouvoir, règlements de comptes entre concubines...) tempéré par les dessins plutôt mignon, comme le faste de l'endroit cache ses laideurs. L'esprit déductif de Mao la place bien au-dessus de ses contemporains mais sa position reste précaire.
Dans ce tome, quelques révélations sur le mystérieux Jinshi sont révélées et le tome suivant semble prometteur en ce qui le concerne.

Une expérience de lecture qui sonne faux. Si on admet que le thème est d'actualité il est abordé de façon succincte. Si l'ambiance générale rappelle des nouvelles fantastiques à la Maupassant, les dialogues mélangent langage soutenu et une pseudo imitation d'un langage adolescent. Le résultat est globalement malaisant et entrave la lecture. On sent une timide poussée de romance poindre le bout de son nez entre les deux protagonistes sans jamais dépasser une profonde admiration pourtant décrite en des termes ambiguës.

Un excellent petit polar que ce roman de Gilles Vincent! Une dame charge Sébastien Touraine, détective privé et ancien flic, de faire toute la lumière sur le décès de son frère, survenu il y a bien des années, à son retour d'Algérie.
Là où le bât blesse, c'est qu'elle est retrouvée peu de temps après en fâcheuse posture ainsi que trois anciens d'Algerie. Touraine et la commissaire Aïcha Saadi devront collaborer pour résoudre cette énigme.
Ce roman m'a beaucoup fait penser à la trilogie marseillaise de Jean-Claude Izzo. Parce que l'action se déroule dans la région marseillaise mais aussi parce qu'on sent une tendresse et une humanité, qui n'est pas sans évoquer le regretté créateur de Fabio Montale, à travers la plume de l'auteur.

Plongé dans la banlieu de Glasgow des années 1990. Je sors de cette lecture abasourdi, rincé. Un roman coup de poing magistral plein de rage et d'espoir. Une tension palpable à chaque page. Des personnages vivants auxquels on s'attache, pour qui on tremble. Une très très belle découverte.

“La Meute”, le dernier thriller d’Olivier Bal, explore les méandres de l’intégrisme et des manipulations de masses, capturant les peurs contemporaines de notre société. Avec une construction narrative maîtrisée et une conclusion explosive, ce roman consolide la réputation de Bal comme maître du suspense.

Points forts du livre:

• Thématique actuelle et brûlante: Le roman offre une réflexion intense sur les tensions sociétales actuelles.
• Puzzle narratif captivant: Chaque chapitre apporte une clé essentielle, montant progressivement en tension jusqu’à un dénouement renversant.
• Fin imprévisible: Le final est conçu pour surprendre, retournant les attentes et laissant un impact durable.

“La Meute” est un choix parfait pour les amateurs de thrillers psychologiques profonds et de récits policiers qui provoquent autant qu’ils divertissent. Un voyage fascinant dans les aspects sombres de la psyché humaine et des dynamiques sociales, ce livre est idéal pour ceux qui cherchent à être captivés jusqu’à la dernière page.

« Quiconque tuerait le colonel Protheroe, déclara le pasteur en brandissant un couteau à découper au-dessus d’une pièce de bœuf des plus coriaces, rendrait au monde un fier service ! » Quelle remarque imprudente et déplacée de la part d’un homme d’étoffe. Cette dernière revient le hanter quelques heures plus tard seulement, lorsque le colonel est retrouvé baignant dans une mare de sang, dans le bureau du presbytère. Néanmoins comme le signale Miss Marple, la victime était si antipathique que les suspects ne manquent pas dans le village paisible de St. Mary Mead. Sous prétexte de jardiner et d’observer les oiseaux à la jumelle, Miss Marple surveille son monde. Elle a presque toujours raison, et c’est pourquoi tout le monde s’en méfie…

Le défi #ReadChristie2024 est pour moi l’occasion de découvrir l’œuvre d’Agatha Christie bien plus largement que de me contenter des enquêtes menées par mon détective préféré, Hercule Poirot. Pour ce nouveau trimestre dédié aux années 1930, la décennie la plus prolifique de la Reine du Crime, je n’ai donc pas hésité à m’inspirer de la sélection officielle pour lire « L’affaire Protheroe », le premier des treize romans dans lesquels apparaît Miss Marple.

Cette vieille demoiselle aux cheveux blancs et aux manières affables et distinguées est une fine observatrice de la nature humaine. Si elle participe aux commérages peu charitables et bien cruels de St. Mary Mead, ces derniers lui permettent bien souvent de révéler la vérité et c’est encore le cas dans cette intrigue. J’apprécie beaucoup Miss Jane Marple et encore plus l’environnement dans lequel elle développe son talent de détective amatrice mais regrette qu’elle soit un personnage aussi secondaire. J’ai l’impression que c’est toujours le cas, un peu comme mon échec à résoudre une enquête d’Agatha Christie. J’étais certaine d’être sur la bonne piste ce coup-ci mais le dénouement m’a encore une fois surprise, pour mon plus grand plaisir évidemment.

Claire et Anne Berest ont découvert assez tard qu'elles étaient les arrière petites-filles de Francis Picabia et de son épouse Gabriële Buffet, à la vie tellement libre pour une femme née à la fin du XIXème siècle ! 

Gabriële Buffet a fait des études de musique souhaitant devenir non pas interprète, ce qui était déjà osé, mais compositrice, de musique 'moderne' qui plus est. 

Souhaitant étudier à Berlin, contre l'avis de ses parents, elle travaille un été pour réunir les fonds nécessaires et y part pour étudier seule femme compositrice dans une assemblée de jeunes hommes tous férus de modernité, assonances et dissonances, nouveautés ... jouant le soir dans des orchestres, et nouant de solides amitiés

De retour à Paris pour les vacances d'été, elle rencontre un ami de son frère Jean : Francis Picabia, peintre à la mode impressionniste qui vit très bien de son art au point de s'acheter régulièrement de nouvelles automobiles rutilantes. 

Et justement il enlève son ami et sa sœur, part avec eux sillonner la France ... 

Gabriële ne retournera pas à Berlin, elle aidera Picabia à accouche de nouveaux styles, sera à ses côtés - ou le fuira - lorsqu'il sombrera dans l'opium et ses dérivés, l'accompagnera à New York pendant la première guerre mondiale, alors que leur ami Apollinaire s'engage dans l'armée. 

Ils formeront un ménage à trois avec le jeune Marcel Duchamp, que Gabriële aidera aussi à oser son art. 

 Gabriële et Picabia auront quatre enfants, qui n'intéresseront jamais leur père et que Gabriële confiera à sa mère ou à des internats quand elle devra être aux côtés de son 'seul' enfant : Francis Picabia ! 

Le quatrième de ces enfants se suicidera très jeune, c'est le grand père des autrices. 

Comme dans La carte postale, les autrices dépassent la chronique familiale pour offrir un regard inédit sur la vie culturelle du début du XXème siècle: celui d'une femme libre, indépendante ... et pourtant tellement au service de son homme ... ou plutôt de son art ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

La gloire de mon père c’est ce genre de livre un peu bonbon qu’on prend sans trop se poser de questions, on le referme sans en avoir davantage, mais qui nous a fait prendre un plaisir fou. Tout en bienveillance et en douceur, Marcel Pagnol nous narre cette enfance d’un petit garçon qui veut devenir grand, qui admire son père et veut suivre ses traces coûte que coûte, quitte à goûter à cette désobéissance candide que peuvent avoir les enfants qui ne rêvent que d’aventure.

Ce roman est bourré d’authenticité et nous laisse le terminer avec un petit pincement au coeur, avec la certitude qu’on aurait aimé en avoir un peu plus, juste un tout petit peu plus. Il y a de ces livres qui n’ont pas nécessairement besoin de pirouettes narratives pour qu’on accroche, qui se contentent d’une simplicité rafraîchissante et bienvenue. Qui nous plonge aussi dans la nostalgie de cet âge où la moindre aspérité devient l’objet de mille questions et expérimentations, où l’on présente déjà en nous une relative cruauté (qui n’a pas marché volontairement sur des fourmis étant petit ?), tant de petits détails consignés dans ce roman par Marcel Pagnol, avec beaucoup de justesse et tendresse.

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C'est toujours sympathique de retrouver Sauveur et fils.
Les thématiques sont toujours très actuelles et, à mon goût, traitées avec bon sens.
On sent notre héros un peu malmené dans ce tome, il doit se réinvestir dans sa vie privée. Ça le rend d'autant plus attachant, comme tous les personnages d'ailleurs.

J'ai passé un très beau moment à lire ce roman. On rit, on pleure, on voyage, on vit du rêve. J'aime bien l'écriture de l'autrice qui est toute simple mais très agréable à lire et j'aime beaucoup son humour aussi. Les personnages sont bien représentés, on a l'impression de bien les connaitre. Il mériterait même une suite!Bref je vous le conseille!

Très belle histoier ou Kate qui est orpheline retourne dans la province de sa mère afin de retrouver ses racines.
Ce n'est pas facile mais elle y arrive et en plus à cause d'un viol elle a un petit garçon et trouve en plus un époux.
J'ai vraiment eu plaisir à lire ce roman
Auteur à suivre

Dans cette histoire, nous suivons Lor, sortie de prison dans le but de la faire participer aux épreuves qui permettent de sélectionner la future reine soleil.
C'est une lecture fluide, facile à écouter, avec 2 très bons acteurs pour les voix, qui illustrent bien les alternances de points de vue. L'histoire est assez simple et pas hyper originale (le côté cendrillon, souillon sortie du caniveau pour devenir une princesse avec belle robe), l'univers est peu développé mais ça viendra sûrement par la suite. Les épreuves rythment le récit, on ne s'ennuie pas, c'est très sympa.
Mais ça m'a laissé sur ma faim. Je n'ai pas retrouvé le côté Hunger games dont j'avais entendu parler pour ce livre Le mystère concernant l'identité de l'héroïne est maintenu tout le long, on nous fait croire à l'ignorance de Lor au point de la penser naïve, pour au final sortir les révélations du chapeau à la fin. Même s'il n'y a pas de grosse surprise, j'aurais aimé que tout ça soit mieux amené.
Bref, une lecture sympa mais qui ne m'a pas totalement convaincue.

Elwood Curtis est un jeune garçon de Tallahassee (Floride) Sa grand-mère Harriet l’élève seule, depuis que sa fille et son compagnon (les parents d’Elwood) ont préféré fuir leur responsabilité pour une meilleure existence … La vie n’est pas facile en 1960 dans cet état américain quand on n’a pas le teint blanc … Harriet en sait quelque chose : elle a perdu son père et son mari pour cette raison.

La grand-mère emmène souvent Elwood avec elle, lorsqu’elle se rend sur les lieux de son travail (l’hôtel Richmond) un endroit que l’adolescent aime beaucoup. Mais ce qui lui plait par dessus tout depuis Noël, c’est écouter les discours de son idole : Martin Luther King ! Elwood Curtis est jeune noir paisible, sans histoires, qui accumule les A à l’école et semble promis à un avenir plus serein … Qui grandit à l’abri – semble-t-il – du danger …

Malheureusement, dans l’Amérique raciste des années soixante, les citoyens noirs sont régulièrement accusés de tous les maux. Leur principal crime étant la couleur de leur peau. Et depuis peu, d’oser vouloir réussir socialement … C’est ainsi qu’Elwood se retrouvera (à tort) enfermé dans un terrible établissement (la Nickel Academy) où mieux vaut se rendre totalement invisible pour en sortir vivant … Une sorte de maison de redressement où l’on peut se faire tabasser par le personnel, autant que par les jeunes détenus blancs … Sa rencontre avec un certain Turner lui sera tout d’abord profitable, puis très rapidement d’un réel « réconfort », dans cet environnement d’une brutalité sans nom …

Un directeur et des surveillants tordus, des pensionnaires désespérés et un épilogue plutôt inattendu. Prix Pullitzer 2020, ce récit est un bien triste témoignage de la bêtise humaine !L’écriture est sobre mais ô combien percutante. Ça fait froid dans le dos !

Touchant et très intéressant.
Le va et bien entre le récit filial d’une part et les écrits, connaissances et ami.e.s de l’autrice d’autre part, m’ont un peu gênée aboutissant parfois à une fragmentation du récit.
J’ai pris le parti de « picorer » les passages et de ne pas lire page après page. Merci

J'ai adoré cette lecture !
Tout d’abord, les tropes abordés dans ce livre sont juste géniaux : Colocataire, Brother’s best friend.
L’histoire peut sembler se reposer sur un schéma classique mais grâce aux personnages et à leurs histoires, cela rend le livre unique, les sujets abordés sont fait avec soin et les émotions rendent le tout exceptionnel.
L’évolution de la relation entre Neal & Lilou est juste électrique, ils vont se juger et se chercher mutuellement dans un premier temps cependant malgré un semblant de haine, ils sont attirés l’un par l’autres. Et un soir la donne va changer !
Au niveau des personnages, j’ai adoré Lilou car c’est une jeune femme au cœur brisé mais qui avec l’aide de ses proches essayent de se reconstruire. C’est une protagoniste forte et qui ne se laisse pas marcher dessus mais par-dessus tout elle est présente pour ses proches et très intelligente.
Ensuite pour ce qui est de Neal, c’est un homme qui a à priori tout pour lui cependant il ne veut pas s’attacher à une fille et pour cause il a lui aussi un passé a transporter.
Et enfin, parlons un peu de Matt le grand frère de Lilou qui a tout de même une place importante dans le livre ainsi que dans la vie de nos deux protagonistes. Personnellement, je me suis beaucoup attaché à son personnage très protecteur mais surtout joyeux malgré les problèmes familiaux.
La plume de l’auteure est juste incroyable, je trouve que les émotions sont vraiment retranscrites à la perfection ce qui nous transporte dans l’univers. De plus, la fluidité de la plume facilite la lecture et la rends très agréable.
En résumé, dans ce livre tout est réunis pour passer un bon moment, une relation avec des haut et des bas, des relations familiales complexes, une amitié incroyable, des protagonistes qui s'aide à se reconstruire.

Un livre doux- amer,sur ce qui aurait pu être,et ne sera jamais,sur ce qui fut et n'est plus.
Une petite mélodie, celle du vague à l'âme,de la nostalgie et si le récit est marqué d'une certaine mélancolie il est aussi marqué par la recherche de toute une vie, recherche du bonheur,en couple,un couple qui a fait face,glissant sur les évènements qui l'avaient mis en danger,pour mieux, l'âge avançant,chanter la douceur paisible et réconfortante des habitudes.
Il y a plein de façons d'aimer, n'est ce pas....
On regarde beaucoup les vieilles photos dans ce roman,on remue le passé,au rythme des musiques d'alors.
C'est joliment écrit.
Ça m'a fait penser à ces vieux films avec des femmes fragiles en jolies robes et capelines,aux officiers sirotant un autre gin,encore un,en les reluquant,dans une atmosphère tamisée et presque intime, comme ralentie.
Hors du temps commun.
Ces films où rien n'est dit.
Où finalement il ne s'est rien passé.
Et moi aussi je ressors de ma lecture mélancolique , nostalgique de ce Nantes où débute l'histoire,ce quartier où j'aurais pu guider l'auteur.
C'est beau la mélancolie.