Découvrir

Zelazny Roger. La main d’Oberon. Les Princes d’Ambre tome 4. 1976. Denoël 1979. Folio SF. 268 p. 3 étoiles.
L’un des moins mauvais des 1ers tomes du cycle mais cela ne casse pas 3 pattes à un canard.
Malgré tout, il vaut mieux passer par là pour lire la suite.
Bien que je me sois passé des tomes 3 et 4, 9 et 10, à l’époque de ma 1ère lecture du cycle…
Cela m’avait plu et je n’avais pas cherché à acheter les exemplaires qui manquaient.
Aujourd’hui, un nombre de plusieurs centaines de livres de SF me sont passés dans les mains…et je trouve le cycle moins bon.
Ce tome 4 ne fait pas exception.
Déjà le démarrage implique la lecture de la fin du tome 3 (dont je m’étais abstenu pour mon plus grand bien).
Donc j’ai repris le tome 3 pour en lire les quelques 10 de pages que j’avais passées.
Pesant.
Lire aussi mes critiques des tomes 1 à 3.
Revenons au tome 4 : la dernière moitié du roman est BONNE !
Mais la première…
Langage abscons (ex. : p. 11).
Chap. 2 : 12 pages de résumé des tome 1 à 3, au cas où vous commenceriez par le tome 4.
Des dialogues plats ou sans queue ni tête, des incohérences, des suppositions aléatoires qui ne reposent sur aucun fait…
Et je me suis toujours demandé où était la Licorne…Elle ne dit jamais rien, mais c’est un bon présage, le plus chouette personnage jusqu’ici.
A partir de la page 82, au bout du rouleau de ma patience, je passe des pages !
Bref, beaucoup de bla-bla jusqu’à la page 90 où on en apprend plus sur Dworkin…Ce qui a sonné l’heure du réveil de mon intérêt. Mais on apprend plus avec Betancourt (Préquelle au cycle – voir ma critique).
Mais bon je me suis accroché et finalement vers la moitié du livre, cela devient bon, ça me plaît. Insuffisant cependant. Trop de remplissage. Je me suis senti frustré, mécontent…Pas le genre d’émotion que je recherche…La vie pratique y pourvoit amplement et…régulièrement.
La lecture étant une forme de méditation qui me déconnecte complètement de ce qui, dans la vie « active », peut provoquer des émotions « négatives » 😊

Premier volet de la "Trilogie du démon", "la part du démon" est un polar d'excellente facture. Les 400 pages de ce roman m'ont tenu en haleine et Mathieu Lecerf m'a bien baladé jusqu'à la fin !

J'ai aimé les 3 personnages principaux (deux flics et un journaliste). Leurs failles sont bien développées et participent grandement à rendre l'intrigue passionnante. Les références culturelles (peinture, musique, architecture de Paris) sont distillées avec soin. Le découpage en 3 parties (une pour chaque personnage) ne m'a pas dérangé, bien au contraire.

J'ai hâte de lire la suite et je recommande cet ouvrage à tous les amateurs de polar / roman policier/ thriller.

Pascale Stephens, j'apprécie son univers en romance contemporaine. Sur cette romance historique, j'avoue qu'elle a visé juste et fort. Dés les premières lignes, j'étais happée par l'histoire tragique d'Emilie. Fille de noble & protégée dans un couvent, elle se retrouve en très mauvaise posture à la mort de son père. Plus aucun homme pour diriger son destin, il ne reste qu'une marâtre cupide et impitoyable. Face à elle, Gabriel, un marquis sombre & mystérieux, son unique espoir pour un avenir moins incertain.

Une romance passionnante et un suspense haletant. J'ai même eu une petite pensée pour Angélique... L'auteure aborde le désir partagé, le respect des femmes, le devoir conjugal sans rentrer dans le guimauve. A travers l'évolution d'Emilie, on est face à la future émancipation de la femme, tout cela en respectant les contraintes de l'époque. Un aveu : tout ce que j'aime dans une romance historique.

Mon verdict final : un coup de cœur !
Mention spéciale pour l'héroïne surtout pour l'avant dernière scène où elle prend son destin en main avec un petit joujou dont j'étais loin de me douter qu'il existait à l'époque de Louis XV.

Merci Netgalleyfrance
Merci les Editions Victoria

Dans ce troisième tome, Yui décide d’avoir une conversation sérieuse avec Kei afin de clarifier ses intentions envers Yôhei. Les deux sont toutefois incapables de se comprendre, ce sera donc à Yôhei de trancher lorsque Yui lui pose son ultimatum : elle lui propose de devenir sa petite-amie mais à la condition qu’il coupe tout contact avec Kei. Fou de joie, il accepte. Mais cette promesse sera mise à rude épreuve, surtout lorsque Yôhei sera témoin du harcèlement que subit Kei…

La décision qu’a pris Yui ne me plaît pas du tout. Déjà fonctionner comme ça ce n’est vraiment pas un comportement que j’accepte de base. Faire du chantage ou du moins quelque chose qu’il y ressemble, ça ne fonctionnera jamais, c’est vraiment quelque chose à fuir même.. Yui propose de devenir sa petite amie à condition que Yôhei ne voit plus, ne regarde plus et ne parle plus à Kei.. En plus, je trouve que le comportement de Yui par la suite est assez étrange. Enfin je ne sais pas trop quoi penser d’elle non plus je dois bien l’avouer.. Kei est un personnage très complexe mais hyper intéressant. C’est un personnage difficile à cerner même, on ne sait jamais trop quoi penser de lui, on ne sait pas ce qu’il sera capable de faire. Mais comme je le dis, son personnage est vraiment très intéressant je trouve. Yôhei m’a fait de la peine, le pauvre il est complètement perdu dans ce qu’il ressent, il ne sait plus quoi faire et j’avoue que ça m’a fait de la peine pour lui. Vu comme ce tome se termine, j’ai hâte d’avoir le prochain entre les mains en tout cas. Ça s’annonce très intéressant!

Ce manga est assez perturbant. Il y a vraiment un sentiment de malaise qui nous prend pendant cette lecture. C’est assez perturbant mais personnellement j’aime beaucoup. Je me demande toujours ce qu’il va bien pouvoir se passer par la suite et j’arrive toujours à être surprise. J’ai vraiment très hâte de découvrir ce que la suite nous réserve en tout cas, surtout quand on voit comment se termine ce tome!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..

✨ Alerte Coup de Coeur! ✨

Il est de ces romans dont on ressent, intimement, qu'ils vont nous toucher profondément dès les premières pages.

Il est de ces histoires, qui, une fois terminées, ne nous quitteront pas de sitôt

C'est le cas de Promis, Juré, le nouveau roman d'Isabelle Lagarrigue

Promis, juré, c'est l'histoire d'un procès d'assises auxquels sont convoqués Martine, Dylan et Norma

C'est l'histoire de l'intime conviction, d'une accusée que l'on essaie de comprendre, d'un jugement à rendre, en toute honnêteté

Mais Promis, juré, c'est bien plus que ça!

Une histoire qui percute le coeur par l'humanité qui s'en dégage

"Chaque humain mène un combat intérieur dont le reste du monde ignore l'intensité"

Norma, Dylan, Martine
La vie ne les destinait pas à se rencontrer

Norma, Dylan, Martine
Lorsque la vie donne rendez-vous à des inconnus
Qui vont faire tomber leurs masques, retirer leurs armures
Laisser apparaître leurs fêlures, pour mieux s'entraider
Pour se libérer, enfin, du regard d'autrui

Norma, qui ne s'est jamais sentie à sa place dans les mondes qu'elle parcourt
Martine, que je l'ai aimée Martine pour sa bienveillance et ses "Martinerie"!
Dylan, le "distributeur de câlins" au passé douloureux

"Les autres, la seule richesse valable. On est riches des relations qu'on a avec les autres"

Cette richesse là, ces trois êtres solaires vont y puiser à la source
La source de la bienveillance, compassion, humanité & émotion
Pour se reconstruire, espérer, s’affranchir, oser, être et ne plus paraître

Lorsque les mots deviennent des maux aussi violents que des coups
Lorsque des phrases nous transpercent depuis notre naissance
Comment s’en protéger ? Comment se modeler un présent, un avenir harmonieux ?
Nous n’avons pas tous les mêmes boucliers pour les empêcher de nous envoyer au tapis
Pour les empêcher de nous briser, morceler le cœur et l’âme

Norma, Dylan, Martine
Un merveilleux trio qui va réussir à les neutraliser ces fameuses phrases gâchettes
De sorte de trouver sa place, notre place, dans la société, en était « vrai », tout simplement
Se trouver soi, être riche des autres, oser s’aimer, oui, s’aimer soi, enfin

Merci Isabelle Lagarrigue pour cette histoire qui m’a fait rire et pleurer à la fois
Qui m’a ouvert les portes de l’espérance et laissé entrevoir un bout d’humanité
Merci pour ce coup de cœur, cet uppercut et ces amis de papier que je n’oublierai pas 🙏

Lisez ce roman, oh que oui, lisez-le!
C'est de l'huile essentielle d'humanité ✨

Lien : https://www.facebook.com/La-..

Le château ambulant est mon Ghibli préféré, je me devais donc de lire le livre qui l'a inspiré.
Je peux assurer que bien qu'ils aient la même histoire de base, il s'agit de deux oeuvres a part entière et je n'ai qu'une seule déception: que le tome 2 ne continue pas avec les personnages principaux.

Club N°56 : Manga non sélectionné
------------------------------------

On découvre l'art du rakugo, forme de théâtre traditionnel japonais, à travers les yeux d'une jeune passionnée qui a vu son père se faire évincer de son école de rakugo.

Plusieurs années après elle décide de devenir la meilleure pour "venger" son père.

Mel
------------------------------------

On suit à travers ce manga le parcours d'une jeune fille d'aujourd'hui passionnée par un art ancestral, qui évolue dans un milieu très masculin.

C'est à la fois intéressant et intrigant.

Marine
------------------------------------

Manga de niche sur un sujet vraiment particulier.

Pas trop mal.

Anthony
------------------------------------

Incroyable ! Je voulais lire une histoire avec un chat, en voilà plusieurs avec de merveilleux moments ! J'avais peur que ce soit triste, mais au contraire, pleins de moments purs et doux, et une fin joyeuse. Un vrai médicament pour le moral. Je le relirais avec plaisir.

Magnifique recueil moi qui me remets tout juste à la poésie ! J'ai beaucoup apprécié la structure notamment qui démontre tout le cheminement personnel de l'autrice et qui termine une œuvre "dure" de part ses thèmes par une belle note d'espoir et de résilience. J'ai également beaucoup aimé le style libre des poèmes. Cette oeuvre m'a bouleversée et m'a joliment réintroduite à la poésie ! Hâte de lire ses autres œuvres !

Ravage est l’ancêtre de la science-fiction française. Pour cela il mérite d’être lu et reconnu.

Au delà de cela, c’est l’histoire qui m’avait attiré et j’y ai moyennement trouvé mon compte.

Ce livre est un mélange de description futuriste, certes brillante pour l’époque, de description d’une catastrophe et finit sur une vision d’un monde reconstruit.

Ce monde reconstruit et la place de la femme sont aujourd’hui datés. Il convient donc de lire ce livre en ayant l’époque de son écriture en perspective

J’avais beaucoup aimé Un fils en or de Shilpi Somoya Gowda, argument suffisant pour ouvrir son dernier roman qui vient juste de sortir en France, Un pays formidable.
Ashok et Priya sont partis de Bombay très jeunes, ils ont bossé dur pour avoir une « bonne situation » et vivre dans un beau quartier en Californie du Sud. Mais un jour, leur fils de douze ans est arrêté, suspecté de terrorisme et tout bascule dans leur vie.

Un pays formidable est un portrait tout en nuances d’une famille d’immigrés prête à tout pour s’intégrer et surtout à ne pas faire de vagues quoiqu’il arrive. Cette exigence envers eux même, Ashok et Priya l’ont d’autant plus avec leurs trois enfants, « condamnés » à être parfaits.

Ce grain de sable qui fait tout dérailler sera l’occasion pour ces parents de découvrir qui sont vraiment leurs enfants, derrière l’image et le destin qu’ils ont quasi tracé pour eux mais aussi quel est ce visage de l’Amérique qu’ils refusaient de voir jusqu’à présent, celui de l’Amérique raciste.

Shilpi Somoya Gowda nous suggère comment, après le 11 septembre, les immigrés sont tous devenus suspects et dérangeants. Elle dit aussi avec une justesse épatante combien trouver une place où l’on se sent bien dans un pays d’accueil est loin d’être facile.
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..

C’est mon premier thriller de @olivierbal et j’en suis bouche bée 😳. Je pourrai en parler des heures mais là un petit résumé devrait suffire.

L’auteur aborde plusieurs thématiques, et pas des moins sensibles, tels la montée du fanatisme, des extrêmes, la radicalisation des jeunes, l’immigration des syriens… le tout sur fond de béhourd ( une sorte de combat médiéval au Moyen âge) et d’autres que je vous laisse découvrir!!
Moi je dis il fallait oser!!!

Le récit est tellement bien ficelé, bien construit qu’on est vite plongé dans cet univers assez particulier, dirigé par la famille Mirval. Sauf qu’ils ont leurs propres règles, leurs propres limites, et développent leur réseau avec le soutien de grands notables.
Le groupuscule veut plonger le pays dans la tourmente et s’en prend principalement aux réfugiés.
D’un autre côté, des notables sont retrouvés morts, avec la signature de « l’Ange noir ».

J’ai aimé suivre Sofia, Gabriel, Daria, Djibril dans cette enquête frénétique, au péril de leur vie.
Les personnages sont attachants, et malgré leur blessures profondes ils vont devoir déjouer une machination diabolique.

Ce qui m’a frappée également c’est qu’au château de Noirval, ils vivent encore à une autre ère, révolue et tyrannique.

La fin est juste inattendue!!
Je salue le travail de recherches, d’immersion et d’expertises de l’auteur car il parle très bien des divers sujets abordés.
Comment vous dire que cette lecture suscite un questionnement, une réflexion sur notre société actuelle.
La tolérance, l’acceptation de l’Autre, la différence, la manipulation, les frontières… cette terre n’appartient à personne, nous devons la partager!

Une lecture que je recommande vivement !!

*lecture terminee*

La saison des souvenirs de Lucy Diamond publié aux éditions Charleston.

Lara et sa fille Eliza habitent dans une petite bourgade en Angleterre avec leur chat Bruce.
Elles ont tout pour être heureuse mais Eliza rêve de sa famille parfaite et souhaiterait connaître son père. Après moults disputes, incompréhensions et recherches sur Facebook, les voilà sur la route pour faire la connaissance de cet homme... vont-elles le retrouver? Comment va réagir ce mystérieux personnage? Tu auras toutes les réponses à tes questions au fil de ta lecture.

J'aime beaucoup les romans de cette autrice. Malgré des romans doudou et feelgood, elle aborde des sérieuses thématiques.
Dans ce roman, elle ne déroge pas à la règle! Via des personnages ultra attachants elle aborde la quête de soi et de ses origines et l’importance de les connaîtrent pour avancer dans la vie. Elle aborde aussi les secondes chances et les nouveaux projets avec une plume empathique remplie d’émotions et d’humour. Les sentiments de chacun des personnages sont merveilleusement bien décrit et juste. C’est vraiment une lecture doudou qui explorent les relations mere/fille, pere/fille et oû le passé et le present s’entremêlent. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j’avais hâte de savoir comment tout allait se terminer.

Tu l’as lu? Il te tente?

Le roman démarre in medias res et nous apprend qu’un combat à mort dans l’arène, l’Aballition, est sur le point de débuter, où les deux principaux royaumes sont sur le point de s’affronter : Arkhantes et Mantris.

-Les Arkhantes sont partisans de la magie, et en manipulent les 7 pouvoirs principaux, Lumière, Ombre, Feu, Air, Nature, Terre et Eau. On suit leur Reine, la Malkah (Solis) et son protecteur Hannibal, alors que celle-ci vient de prendre place sur le trône et cherche à asseoir son autorité, ainsi qu’à protéger le pranah, source de leurs pouvoirs.

-Les Mantrix sont adeptes de la technologie, et n’hésitent pas à changer leur corps en conséquence, l’agrémentant de bio-technologies ou le faisant muter grâce à la science.

Ces deux camps s’affrontent depuis des années et conservent un équilibre pacifique précaires en envoyant leurs champions dans l’arène pour obtenir des faveurs politiques. Mais il en existe un troisième méprisé de tous, le Rift, qui pourtant les sépare géographiquement. Zone vibradiée dans laquelle les habitants survivent comme ils le peuvent, n’ayant accès qu’à peu de technologies et à aucune magie, ils aspirent à une vie meilleure. Et c’est dans ce but qu’un guerrier s’infiltre dans ce combat, et compte bien le remporter par amour. Il s’appelle Aurèle, et malgré le fait qu’il ne soit pas amélioré ni doué de magie, il parie sa vie pour se rapprocher de la Malkah et tenter de la détrôner au profit des siens.

J’ai découvert un univers ultra-complexe difficile à appréhender si l’on n’a pas joué au jeu au préalable. Les premiers chapitres sont un condensé d’explications sur les règles qui le régissent et sa politique étriquée mais j’ai été assaillie de tellement d’informations que j’ai été perdue par la suite :/ D’autant que ces explications se font en parallèle de l’Aballition et de la découverte des personnages principaux, en quelques dizaines de pages.

J’ai trouvé intéressant que les Arkhantes puissent ressentir les vibrations autour d’eux et les interpréter pour déterminer la marche à suivre ou identifier les sentiments de ceux qui les entourent.
Solis, malgré son jeune âge, est consciente des enjeux et fait de son mieux pour tenir son rôle tout nouveau, découvrant des dons qu’elle ne se connaissait pas au contact d’Aurèle.

Quand au début la narration annonce clairement sur quoi va porter le roman, j’ai été déçue d’être baladée d’introspection en introspection dans la vie des Mantrix ( qui fait peur par contre, soit dit en passant, vu l’autonomie qu’ils perdent face à la technologie) pendant une bonne centaine de page sans que l’on ne revoit la Malkah ou Aurèle? Je comprends où l’auteur a voulu en venir, en nous montrant le mode de vie des Mantrix et les remises en question impliquées, mais ça a cassé le rythme que j’avais enfin trouvé :/ Puis l’on retrouve la Malkah, et les personnages se multiplient, et ça a achevé de me perdre.

L’histoire se réaccélère vers la fin, mais j’ai malheureusement perdu le fil et n’ai donc pas trop apprécié ma lecture, et j’en suis navrée parce qu’elle avait un énorme potentiel au vu de l’univers exploité…

Service Presse : Grand prix des lecteurs Pocket 2024
Quoi 🤔: Saga historique
Parution 📚 : 18 avril 2024

Ce livre est le dernier opus de la série 1000 femmes blanches de Jim Fergus. Il clôt l’histoire de May, l'héroïne dont nous avons suivi le parcours tout au long des 4 tomes.
J'avais adoré les 3 premiers; celui-là est dans la même lignée: un vrai page-turner.
Quelques rappels parsemés au début du livre permettent de réveiller les souvenirs (et ce fut nécessaire) indispensables à la compréhension du récit.
Le récit est bien écrit et très fluide.
Une très belle saga que je vous conseille. Vous y apprendrez beaucoup sur les indiens et comment ils ont été décimés par les américains.

Résumé:
L’histoire de May est hors du commun : mariée par amour contre l’avis de ses parents, elle se retrouve enfermée dans un asile psychiatrique par son père qui en profite pour récupérer ses 2 enfants.
Seule issue: participer au programme FBI dont l’objet était d’envoyer des femmes blanches dans des tribus indiennes afin de les civiliser et si possible de faire naître de petits métisses, plus aptes à soutenir la civilisation plutôt que “la vie sauvage”.La vie de ces femmes fut dure, elles vécurent le quotidien des indiens, pourchassés, massacrés, par les soldats afin de récupérer leurs terres et de les parquer dans des réserves. Certaines y rencontreront l’amour.
Au début de ce dernier livre, May et son futur époux, quittent la tribu afin de retrouver les 2 enfants de May mais en laissant derrière elle la petite fille qu’elle a eu d’un chef indien.

Tony Hillerman dans ce roman a changé de registre.
Ce n’est plus un policier navajo, mais un journaliste surnommé Moon, qui part au philippines, puis au Vietnam cherché sa nièce et comprendre comment son frère est mort.

Une histoire fascinante loin de ce que cet auteur faisait d’habitude, mais tout de même intéressante.

J’ai , tout de même, moins accroché, mais je ne regrette pas ma lecture, une dès raison première c’est que j’apprécie cet auteur et que je compte bien lire tous ses ouvrages…

Bonne lecture !

Pak Wan -seo est une autrice très reconnue en Corée, elle a reçu de nombreux prix prestigieux pour ses œuvres.
Je n'ai encore rien lu d'elle, sauf ce livre que j'ai choisi car ce qui m'intéressait avant tout c'est de comprendre à travers la vision d'une femme coréenne, la façon de vivre et de percevoir sa propre histoire intégrée dans celle plus large de son pays.
Son récit d'enfance prends une particulière importance, car née et vivant à la campagne, elle vit au rythme des temps anciens, où le grand-père est roi et dirige une maisonnée de femmes. Sa mère veuve jeune, a de grandes ambitions pour elle et son frère. Elle comprends vite que Seoul sera la porte de sortie pour un avenir meilleur des deux enfants.
Pauvres, ils s'installent "hors les murs" de la capitale tout en s'y introduisant par la petite porte.
Le parcours de la narratrice va devenir intimement mêlé aux luttes idéologiques qui mèneront à la guerre de Corée (1950-1953).
Cette mère dominatrice qui casse d'une certaine manière les liens familiaux ancestraux en déménageant à Séoul, sera un soutien indéfectible pour ses enfants.
Ce témoignage ne raconte aucun exploit d'êtres extraordinaires, de faits glorieux, mais relate au contraire de la vie de gens simples qui ont toujours lutté pour survivre, dans le dénuement et la souffrance mais sans jamais renoncer à leur dignité.
Ce qui est intéressant c'est qu'elle ne nous offre pas un témoignage larmoyant mais plutôt écrit avec un style clinique où peu à peu il y a une prise de conscience très forte sur le traitement injuste du peuple quel qu'il soit. Les deux lignes idéologiques, communistes et anti communistes entrainaient les personnes communes à s'y plier malgré eux. Il fallait survivre et s'adapter selon l'occupation des rouges ou bien des généraux dictateurs. La haine, la délation, la mort brutale qui touchent les sud coréens dans ces années terribles, lui font prendre conscience que ce sont des personnes du même peuple qui s'entretuent.
De l'enfance chérie et inconsciente, on sent la tension monter peu à peu au rythme des évènements qui entourent l'autrice. Elle représente certainement une voix pour le peuple coréen.

C'est d'abord la couverture du livre qui a attiré mon regard, et puis j'ai écouté le début du livre audio et je me suis très vite laissée embarquée par l'histoire.
J'ai beaucoup aimé le lore, qui nous parle du basculement entre surnaturel et médecine, vu au travers des yeux d'une spectre.
Mais avant toute chose, ce roman est une formidable aventure doublée d'une quête d'identité.
Je ne m'attendais pas du tout à cela en commençant, prête à suivre une quête "ordinaire", c'est en vérité le destin d'une famille entière qui se dévoile à nous en même temps qu'aux sœurs.
Il y a des rebondissements, des combats, des moments de doutes, des passages tendres et surtout, quatre personnages extraordinaires qui vont se libérer du chemin tracé pour eux et s'accomplir en découvrant qui ils sont.
Je conseille à partir de 12/13 ans.

Certaines scènes sont dures à lire, donc il faut faire attention aux avertissements.
Personnellement, j’ai bien aimé le fond de mafia, mais je trouve que c’était assez étrange parce que il était vraiment en arrière-plan mais en même temps à certains moments c’était au premier plan et j’ai trouvé l’arrivée au premier plan assez étrange et peut-être pas assez explicatif.
J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, même si ils sont bien décrit et que j’adore la personnalité des protagonistes.
J’ai beaucoup aimé la relation des deux protagonistes, cependant je l’ai peut-être trouvé un peu trop rapide. Mais cela reste vraiment à titre personnel, car la relation est vraiment super mignonne.
En terme de plume, j’ai beaucoup aimé, elle est très fluide et on a un bon vocabulaire. Malgré le manque d’attachement aux personnages, j’ai vraiment été bien diverti par le livre.

My little pony : Tails of Equestria

Ce livre n’est pas un livre comme les autres, à ce titre en rédiger une critique est une tache étrange et quelque peu complexe. Commençons par poser un cadre. Je suis fan de jeu de rôles, j’en fais depuis l’école primaire et j’ai toujours adoré ça. Quand à my little pony, je ne suis fan que depuis quelques mois. Or lorsque j’ai appris l’existence d’un manuel de jeu de rôle my little pony, je me suis bien évidemment jeté dessus.
Ce manuel est destiné à un adulte, ou un adolescent qui serait maître du jeu avec un groupe potentiellement plus jeune. Bien que je n’ai pas prévu d’y jouer avec des enfants, ma critique sera porté sur cet axe, car c’est ainsi que ce livre a été pensé.
Maintenant rentrons dans le vif. Ce livre est vraiment pas mal, il explique tout de A à Z avec de chouettes illustrations. Le système de jeu est clair, simple a comprendre et tant mieux ! A vrai dire j’ai lu ce manuel il y a quelques mois, et il y a quelques jours j’ai lu le manuel de jeu de rôle Dune. Et parfois, c’est bien d’avoir un système simple. (Bon il y a peut être une part de nostalgie qui joue, quand j’étais jeune et que je faisais des jeux de rôles à la garderie de l’école, on avait que des dés à six faces (D6 pour les intimes) du papier et du crayon).
Et pour finir, c’est vraiment satisfaisant à jouer, incarner le poney de son choix avec le pouvoir et les particularités de son choix est vraiment cool.
Bref je recommande ce manuel et ce jeu de rôle à tous ceux qui sont fans de my little pony, quel que soit leur âge. Je recommande à tous ceux qui veulent s’adonner à un jeu simple pour retourner en enfance.