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 Mais que m’importaient les extravagances du vieux et la tristesse de la mer ?

Je connaissais une femme !

Ce fut, durant près d’une semaine, mon magasin de joies. Je n’osais pas parler de mes espérances, car je redoutais les plaisanteries. Je les tenais cachées au fond de ma poitrine comme on tient des oiseaux, seulement ceux-là ne se battaient point dans la cage de mon cœur. Ils demeuraient blottis, préférant ma chaleur naturelle au grand jour du soleil. Ils roucoulaient, ils répétaient de jolies phrases et embrouillaient mes gestes de leurs coups d’ailes. Si j’étais sur le chemin de ronde, le vent sentait le lilas, et quand je descendais pour déjeuner dans les puanteurs de la salle basse du phare, une saveur de crème fraîche hantait ma bouche.

L’Amour ? J’ignorais son existence avant d’avoir souffert de l’attendre. 
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Nous évoluons tous sous l’influence d’un mouvement éternel. Notre univers n’a ni commencement ni fin. Le cosmos était, est et sera toujours éternel. Je sais que ça peut paraître inquiétant, car ce n’est pas mesurable ni palpable, mais le concept de l’infini se retrouve partout.
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Et ça : Ah bon ? Tu as une amie qui s'appelle Yasmina toi ? Et mon silence toujours. Parce que ma voix n'est rien. Elle s'échappe comme du vent. Bien sûr qu'il ne fallait pas répondre. Je trouverai mieux. Je l'écrirai. C'est mieux, ça, la haine de l'autre écrite et révélée dans un livre. J'écris. Et quelqu'un se reconnaîtra. Se trouvera minable. Restera sans voix. Se noiera dans le silence. Terrassé par la douleur.
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L'HISTOIRE ET LES PERSONNAGES : en 2022, pendant que Phil entreprend, avec Lucie, un travail de vulgarisation (8 chapitres), Luc, de cinquante ans son cadet, reçoit l'enseignement du guide Xénon (16 chapitres). En 2027, Angèle termine des études de reporter internationale, puis elle interviewe Phil (1 chapitre). En 2028, Luc rend visite à Phil et rencontre également Lucie (4 chapitres) qui, grâce à Kairos, lui permet de retrouver son amie d'enfance Angèle. En 2031, cette dernière encourage Luc à introduire son sujet de prédilection dans sa thèse de doctorat (1 chapitre); ce qui le conduit, en 2034, à la publication révolutionnaire qui le rend célèbre. Angèle interviewe alors Luc (2 chapitres), qui écrit, quelques années plus tard, deux livres (prologue), dont celui-ci, avant de recevoir en 2044 la plus haute des distinctions (épilogue).
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LA DÉCOUVERTE : en 2034, Luc fascine la communauté scientifique pour avoir su mettre en équations l'action vibratoire et intemporelle du vide quantique sur le réel, précipitant ainsi le changement de paradigme en cours depuis des décennies. C'était la condition indispensable au grand virage de l'humanité vers un futur lumineux : la conscience n'est plus considérée comme un produit du cerveau, mais comme le substrat vibratoire fondamental de l'univers, ce qui transforme toute la communauté humaine.
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Toutes mes joies, tous mes drames sont d'Italie. Je viens d'une terre où la beauté est toujours aux abois. Qu'elle s'endorme cinq minutes, la laideur l'égorgera sans pitié. Les génies naissent ici comme de mauvaises herbes. On chante comme on tue, on dessine comme on trompe, on fait pisser les chiens sur les murs des églises. Ce n'est pas pour rien qu'un Italien, Mercalli, donna son nom à une échelle de destruction, celle de I'intensité des tremblements de terre. Une main démolit ce que l'autre a bâti, et l'émotion est la même.

L'ltalie, royaume de marbre et d'ordures. Mon pays.
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Ce livre, à vocation pédagogique, est une vulgarisation romancée de La Physique de la conscience vibratoire issue de la découverte d'un jeune physicien dénommé « Luc », au travers de dialogues dont le plus long occupe à lui seul seize chapitres. Les autres en sont des résumés à la taille progressivement réduite de moitié, clarifiant cette nouvelle physique par seize éclairages distincts, du plus concis au plus précis.
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Toutes mes joies, tous mes drames sont d'Italie.
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La discussion s’achève sur cette promesse en l’air, ni une prédiction ni une suggestion, un entre-deux, un “toi aussi” qui ne mange pas de pain, n’engage à rien, devrait rassurer quand il plonge dans un océan d’angoisses, d’incertitudes, de sables mouvants.
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L’homme qui a une bonne compagne est la plus heureuse des créatures de Dieu. Le solitaire doit être bien misérable ; sa seule chance est d’ignorer ce qu’il perd.
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Les demoiselles masseuses - il ne me semble pas convenable de les appeler demoiselles - peut-être filles ? Jeunes filles ? Femmes ? Ces mots étaient tous, quelque part, sans rime ni raison, alors autant suivre l'habitude, quelque part. Dans mon village les fonctionnaires ont pour coutume d'insérer dans les locutions toutes faites l'expression quelque part, ils trouvent que ça a un effet humoristique. Les linguistes se fâcheront en entendant ça, et les traducteurs se tordront les méninges.
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Une bifurcation de l'espace-temps peut être signalée par le passage furtif d'un messager du futur, le kairos, qui correspond au hasard sans cause, au petit rien, tel un papillon qui détourne votre regard vers une opportunité de changer votre vie.

Il y a alors trois possibilités :

1. Vous ne le détectez pas.

2. Vous le détectez mais l'ignorez.

3. Vous changez votre futur.
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Une fille, encore !



En êtes-vous certaine, madame ?



J'en ai déjà deux.
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J'ai le souffle coupé, je suis Eve dans le jardin d'Eden, il est le serpent, et je ne peux résister
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Avant de rentrer, je pris le temps de contempler Sauvage.

Mon front contre le sien, je lui caressais l'échine et le murmurait : merci.

Les étoiles étaient bien là, accroché au ciel ancre de Chine.
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J'avais l'habitude de venir voir Sauvage, avant le crépuscule.

J'aimais le regarder trotter dans le pré.

Son pelage noir luisant et sa crinière le rendaient aussi majestueux qu'un impressionnant.

Personne ne le montait.
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Il avait remboursé le prêt pour son appartement et possédait un petit coussin d'économies sur un livret à la banque, l'héritage de ses parents, décédés dans un accident de voiture lorsqu'il avait vingt ans. Financièrement, il se portait mieux que beaucoup de gens de son âge, mais cela ne lui semblait pas très enviable. A choisir, il aurait préféré avoir toutes les dettes du monde et ses parents toujours en vie. Mais cela ne fonctionnait pas comme ça.
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En cherchant à vous imposer, vous prenez la position haute. C'est la position du risque maximum car elle vous oblige à prouver la réalité de vos compétences et finalement vous vous retrouvez en position basse, en position de faiblesse et vous perdez le contrôle. [...]

Dès lors, nous recherchons avec Sophie un objectif minimal pour aller dans la direction du changement souhaité. Après quelques tatônnements, nous tombons d'accord sur le fait de questionner son interlocuteur ("pour le pousser dans ses retranchements").

Ma stratégie va consister à faire lâcher le contrôle de Sophie pour paradoxalement le conserver. Pour y arriver, je lui fait expérimenter la position basse, qui, je le rappelle, est une position stratégique. De manière paradoxale, c'est en prenant la position basse qu'elle va conserver le contrôle de l'échange. (p. 92)
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Je te veux et l'idée que quelqu'un d'autre puisse t'avoir est comme un couteau planté dans mon âme sombre.
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La grand-mère nous décocha un dernier et long regard chargé de mépris, glissa la clé de la chambre dans la main de maman et sortit.

Il y avait une question qui éclipsait toutes les autres. Pourquoi ?

Pourquoi nous avait-on amenés dans cette maison ?

Ce n'était pas un asile, ce n'était pas un refuge, ce n'était pas un sanctuaire. Maman avait certainement dû savoir ce qui se passerait et pourtant elle nous y avait conduits au coeur de la nuit.
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