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Honnêtement, quand je serai grand, je supprimerai toutes les règles. Les adultes passent leur temps à faire des choses stupides, et quand nous, on essaye de sauver le monde, on nous en empêche ! C'est débile.
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« Il est étrange que l’on puisse parcourir les forêts sans voir la moindre trace de sang. La plupart des animaux sauvages viennent au monde et le quittent sans que personne ne s’en aperçoive. » La différence est que nous célébrons les morts, tandis que la Nature, en silence, réabsorbe les corps, les plumes, le sang, on ne remarque rien.
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Des nuages bas recouvraient le sud de l'Angleterre. Lorsque l'avion piqua et traversa cette couche, le soleil disparut comme une lumière qu'on éteint, et, sous les nuages, il pleuvait.
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In his fat fists, he clutched a sprig of cherry blossoms and shook it like a rattle. The petals floated in the air. He burbled delightedly and Akira smiled. ‘There are so many and I’m just one, it makes me feel so small, so insignificant.”

“To the world, you are just one person. But to one person, you are the world,” Raiden quipped.
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- J'ai cette tête-là quand je me bats... C'était donc vrai qu'on a l'air plus gros à l'écran...

- Tu trouves ? Tu es toujours comme ça pourtant...



p41
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Je me suis levée sans un mot, en me demandant quelle mère choisir l'enfant d'une autre plutôt que le sien.
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Toutes les têtes se tournent dans cette direction et les visages impatients contemplent, consternés et stupéfaits, l'homme tant attendu qui avance lentement vers le centre du terre-plein. Il porte son traditionnel gilet de chasseurs, son pantalon de treillis de camouflage et ses rangers, mais sa démarche est gauche et hésitante, comme celle d'une victime d'accident cérébral, à petits pas comptés. Rudy, le présentateur de fortune, marche à côté du Gouverneur avec un petit carton sale et un micro sans fil. Ce qui hypnotise l'assistance, ce n'est pas le bandeau noir, ni la multitude de cicatrices et de marques visibles même de loin sur la peau du Gouverneur. Ce qui inquiète tout le monde, c'est son bras en moins.
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Grand et fort, d'un tempérament affirmé, sûr de lui, il fut, jusqu'à la fin de son adolescence, un petit merdeux prétentieux, conscient de son statut et des obligations qui lui incomberaient à l'âge adulte.
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Lui n'a jamais eu cette rage au ventre qui révèle habituellement les grands talents. Car ce géant de la peinture contemporaine est né riche, très riche. Et il est doué, très doué. Et comme rien n'est équitable en ce monde, Dieu a décidé de doter ce jeune héritier d'un don puissant pour la peinture, et ce dès son plus jeune âge.
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Tout n'est plein icy-bas que de vaine apparence,

Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,

L'on monte et l'on descend avec pareil effort,

Sans jamais rencontrer l'estat de consistance.



Que veiller et dormir ont peu de différence !

Grand maistre en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort

En nommant le sommeil l'image de la mort,

La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.



Comme on resve en son lict, resver en la maison,

Espérer sans succès, et craindre sans raison,

Passer et repasser d'une à une autre envie,



Travailler avec peine et travailler sans fruit,

Le dirai-je, Mortels, qu'est-ce que cette vie ?

C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.



(Jacques de Vallée Des Barreaux, 1599-1673, tome 2)
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Les recycleiurs d'humidité au bas de ma visière entre de nouveau en action.
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Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. (...)

Malheureusement pour moi, je me connais en vrais diamants
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C’est ce qu’on appelle créer un suspense. Procédé que vous pouvez qualifier soit d’habile, soit de facile, selon votre école de pensée, votre vision de la littérature ou tout simplement votre degré de snobisme.



(Alire, p.113)
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Voilà d’où vient ce qu’ils appelaient ma mélancolie : je vivais dans l’attente que le monde s’effondre et il s’effondrait tous les soirs, quand mon père rentrait du travail.
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La sève qui coule n'est guère qu'une larme. C'est pourquoi les rapprochements entre le végétal et l'humain sont incertains.

...

Dans une larme – la source peut-être – et autour d'elle si elle roule, si elle tombe : la forêt, les constellations. Je ne sais plus si je la vis vraiment, qui la versa.





(La Semaison, carnets 1954-1967, éd. Gallimard, 1971 (pp. 31 & 66)
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La technique et l'habileté ne sont pas l'essentiel. Pour pleinement comprendre ce qui va au-delà de la simple aptitude, il nous faut faire appel à notre cœur et à notre âme.

On voit que les règles de conduite que nous recommande Confucius ne sont pas essentiellement une critique sévère du monde qui nous entoure, mais un bon usage du temps et de l'énergie limités dont nous disposons, ainsi qu'une invitation à tourner notre critique vers l'intérieur, vers notre propre cœur et notre propre esprit.

Nous devrions tous nous montrer un peu plus stricts envers nous-mêmes, et un peu plus honnêtes et tolérants envers les autres.

Voilà pourquoi seul un junzi véritable est capable de "ne pas blâmer le ciel, de ne pas blâmer l'homme", de ne pas se plaindre que le destin ne lui ait pas donné la chance qu'il méritait, de ne pas déplorer que personne au monde ne le comprend (p. 80-81).
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Mariette était une fille au bas-ventre bien ancré dans un bassin généreux, aux grands yeux malins, aux jambes fermes et solides, et dotée d'un derrière sensationnel que je voyais constamment en classe au lieu et à la place de la figure de mon professeur de mathématiques. Cette vision fascinante était la très simple raison pour laquelle je fixais la physionomie de mon maître avec une si complète concentration. La bouche ouverte, je ne la quittais pas des yeux pendant toute la durée de son cours, n'écoutant bien entendu pas un mot de ce qu'il disait - et lorsque le bon maître nous tournait le dos et se mettait à tracer des signes algébriques sur le tableau, je transférais avec effort mon regard halluciné sur celui-ci, et je voyais aussitôt l'objet de mes rêves se dessiner sur le fond noir - le noir a toujours eu sur moi, depuis, l'effet le plus heureux.
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Je suis avertie déjà. Je sais quelque chose. Je sais que ce ne sont pas les vêtements qui font les femmes plus ou moins belles ni les soins de beauté, ni le prix des onguents, ni la rareté, le prix des atours. Je sais que le problème est ailleurs. Je ne sais pas où il est. Je sais seulement qu'il n'est pas là où les femmes croient.
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Si on s'en fichait de quitter les gens qu'on aime, à quoi ça servirait d'être sur terre au départ ? [...] Il faut tenir à quelqu'un pour pouvoir lui dire au revoir sincèrement.
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Je me suis dit : « Il ne faut pas que je sombre, je dois rester debout ». Même brisée par l’une des pires épreuves, mon but ultime était d’aller mieux. Tout de suite mieux. Et pour la première fois, je n’ai pas réussi.
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