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.« Il savait bien que les ténèbres régnaient partout où les hommes se rassemblaient. Le monde était ainsi fait. […] Cette apparente perfection était superficielle. L’épiderme. Il suffisait d’entailler quelques couches pour voir apparaître des motifs plus sombres. » (p. 26)

« la quintessence de l’Amérique, une petite ville paisible, cernée par l’un des paysages les plus stupéfiants qu’il ait jamais vus. » (p. 25)

Je te dois cela, oui, la conscience aigüe du dérisoire et du sacré de nos vies. (p.150)

Il n'y aura personne pour l'entendre, personne pour lui venir en aide. Les brigands sont bien habillés, la chose ne se voit pas, elle a même des allures de respectabilité. C'est une violence chic, une violence parfumée, une violence en costume trois-pièces.

Jamais je n'aurais pensé aimer une femme comme je vous aime.

Auparavant, seul le désir guidait mes relations avec les femmes.

Lorsque je vous ai rencontrée, vous et votre délicieuse impertinence, je n'ai pu résister à l'envie de vous connaître. Aujourd'hui, je me demande si cette curiosité a eu quelque chose d'innocent, même au départ, avoua-t-il en riant. Vous m'avez attiré dès le début et finale-ment, cette folle attirance s'est fait dépasser par un sentiment beaucoup plus profond.

Je sais, marmonna Bryce. J’essaie de maîtriser mon éblouissement.

Bryce claqua des doigts, le bruit étouffé par ses gants. “Voilà ce que je veux sur mes nouvelles cartes de visite. Bryce Adelaïde Quinlan : Mieux que prévu.”

Pardonnez-moi d'avoir été si long, j'aurais dû le comprendre plus tôt. Vous êtes la seule que je souhaite enlacer, la seule avec qui j'aspire à partager ma vie.

Elle n’avait pas envie de savoir. Son imagination lui proposait plein d’options, toutes dotées de dents aiguisées et d’un appétit dévorant.

Je me dis aussi qu'on ne meurt pas tranquillement, on ne peut pas se suicider tranquillement avec l'alcool. Ça laisse des traces sur les autres et sur soi.

Les pulsions, l'instinct de survie, les sens aux aguets: aucun de ces états ne lui était étranger et le langage des corps l'intéressait plus que tout autre parce qu'il avait vu les corps agir et subir ce qu'il y a de plus sauvage. (p.75)

Avec les années [d'abstinence], j'ai aussi compris que le goût du vin ne m'a jamais attiré. J'ai voulu jouer au connaisseur de vin, avoir une cave.

Par ailleurs, sous l'effet d'une ivresse pathologique, une personne peut commettre des actes dont elle devra rendre compte en justice. Il peut s'agit d'actes de grande violence allant jusqu'au meurtre, au viol, ou d'actes de destruction de biens d'autrui. ainsi, l'ivresse pathologique peut conduire une personne à commettre des actes qu'elle n'aurait jamais posés "hors alcool", des actes qu'elle juge d'ailleurs immoraux ou répréhensibles lorsqu'elle a dessaoulé et qu'elle prend conscience de l'ampleur des dégâts physiques ou psychiques infligés aux biens et aux gens.

[...]

L'ivresse pathologique relève plus d'une "défense sociale" que d'une prise en charge médicale ou psychologique voire psychiatrique.

En réalité, on sait maintenant que le delirium tremens est dû à de toutes petites hémorragies dans le cerveau, entraînant son dysfonctionnement.

... pour faire court, lorsqu'on identifie cent morts liées à l'alcool, on recense un à deux morts liées aux drogues.

Détaillons plus précisément ce qu'est une drogue. La définition acceptée actuellement l'OMS est la suivante : une drogue est une substance qui entraîne une dépendance physique et/ou psychique et qui modifie la psychologie de la personne.

... prendre un verre ou deux le soir pour bien dormir est un leurre : l'alcool donne quelques heures d'un pseudo-sommeil puis engendre une insomnie. Cela est vérifié par les analyses du sommeil par électro-encéphalogramme, durant lesquelles sont visualisés les phases et la qualité du sommeil.

Nous ne célébrons jamais l'Eucharistie avec du vin blanc. Le Christ n'aurait jamais pu passer quarante jours dans le désert en carburant uniquement au sang blanc.

(Mes problèmes avec le vin blanc)



Quand j'écris un roman, je prends d'innombrables décisions d'ordre esthétique, mais je suis beaucoup moins à l'aise pour critiquer l'œuvre d'autrui. Cet exercice de comparaison est particulièrement difficile avec le vin, car il faut considérer la bouteille selon les intention du vigneron, tout comme il est absurde de dire que Stephen King est moins bon que William Faulkner.

(Vin blanc)

Il n'existe aucun médicament contre cette maladie.

... un médecin suédois, Magnus Huss (1807-1890). C'est lui en effet qui introduit le terme "alcoolisme" pour remplacer le mot "ivrognerie".