AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dernières critiques /RSS

Les Gouttes de Dieu, tome 39

Encore un tome qui reste un peu en deçà des précédents malgré un début pourtant épicé et prometteur peut-être pour les prochains épisodes.

Sans surprise, puisque le tome trente-huit dévoilait le perdant pour le onzième apôtre, on a donc la description du vin par le vainqueur qui est... Issei.

Ensuite, apparaît un épisode plutôt inattendu dans la relation entre Issei et Maki, relation plus sexuelle que sentimentale, voire financièrement intéressée pour la jeune femme qui présume déjà d'une victoire finale de son poulain.

Le reste de cet opus est consacré à la recherche par l'équipe du département vins des bières Taiyo d'un set de vins japonais qui pourrait relever le niveau de la production nipponne. Cette démarche présente un épisode intéressant avec des vendanges nocturnes dans un domaine et les explications des raisons de cette méthode.

De là à parvenir à élaborer des vins pouvant rivaliser avec les cinq grands châteaux du bordelais ou les fleurons de la Bourgogne comme la Romanée-Conti, il y a certainement un grand pas...

Ce trente-neuvième opus m'a semblé un peu fade et moins bien structuré que d'autres épisodes. Il reste la belle qualité des dessins, tant pour les expressions des protagonistes qu'à l'occasion des grandes planches suggérées par l'image des vins.
Commenter  J’apprécie          193
Intuitio

C'est le premier livre que je lis de cet auteur et j'ai beaucoup aimé! C'est une jolie façon de dénoncer de vrais problèmes d'écologies et d'attaquer les bonnes personnes. Ce roman nous informe aussi et surtout sur ce qu'est l'intuition, son pouvoir et sa façon d'y accéder
Commenter  J’apprécie          00
Moonlight Mile

C’est avec Moonlight Mile que je termine la série Kenzie et Gennaro. J’avais pas fait attention mais il s’est passé 12 ans avant que Dennis Lehane mette le point final à cette série. Et de quelle manière il le fait. Un pur régal de roman noir.

Pour cet ultime opus, Dennis Lehane a bien fait de reprendre un personnage qu’il a déjà utilisé dans un précédent tome et lui redonner la parole. Nos enquêteurs avaient des problèmes de conscience à régler et dans ce roman, on sent comme rarement ailleurs, le poids de la dangerosité du métier et les risques qui brûlent les âmes plus rapidement.

Dennis Lehane a tout juste dans les réflexions qu’il prête à ses personnages sur la reconversions, sur l’impossibilité de poursuivre une telle carrière dès lors qu’on a une famille à protéger, dès lors qu’on a des responsabilités qui dépassent sa propre personne. En balance, c’est l’honneur, la probité, le sens aigu de la parole donnée (même à soi) qui pousse le héros a allé jusqu’au bout. On sent tout ça dans ce roman.

J’ai particulièrement apprécié la relation humour/haine que Kenzie partage avec un des malfrats. Leurs échanges ne sont pas dénués de saveurs. L’intrigue est bien ficelée même si en expert amateur du genre, on sent venir quelques trucs (pas tous, je vous rassure).

J’ai pris un plaisir fou avec cette série. Je peux désormais me lancer en plein dans la Trilogie Coughlin et je sens que je vais beaucoup aimé aussi.
Lien : http://livrepoche.fr/moonlig..
Commenter  J’apprécie          10
Michel Strogoff

Michel Strogoff, courrier du tsar, reçoit une mission secrète de la plus haute importance, dont la réussite pourrait permettre de repousser une invasion sanglante des tartares.
Parviendra-t-il à parcourir les cinq mille deux cents verstes qui séparent Moscou d’Irkoutsk, capitale de la Sibérie orientale? Sa loyauté et son sens du devoir surpasseront-ils son amour filial?
En quelques centaines de pages, nous voilà embarqués dans une véritable épopée aux accents héroïques, le personnage de Michel Strogoff se caractérisant par un courage à toute épreuve et d’inaliénables vertues morales.
Un appréciable voyage en train, en tarentasse, à cheval, à pieds, en radeau, la plume d’Alexandre Dumas invitant à visualiser l’immensité des paysages sibériens.
Commenter  J’apprécie          10
Toutes ses Fautes

Le résumé de ce roman m’a tout de suite plu : Marissa Irvine arrive au 14 Tudor Grove, avec l’intention de récupérer son jeune fils Milo, qui joue pour la première fois chez un garçon de sa nouvelle école. Mais la femme qui répond à la porte n’est pas la mère qu’elle connaît. Ce n’est pas non plus la nounou. Et Milo n’est pas chez elle. C’est ainsi que commence le pire cauchemar de tous les parents.

Nous allons suivre du point de vue de plusieurs personnages la disparition de Milo pour comprendre ce qui a pu se passer.

J’ai beaucoup aimé l’écriture du livre, l’alternance à chaque chapitre du point de vue de différents protagonistes de l’histoire.
Tous les personnages sont très bien décrits.

Je suis rentrée dans l’histoire des les premières lignes et ai dévoré ce roman ! À partir de la moitié du roman, on va de rebondissement en rebondissement, et alors un dénouement final vraiment incroyable jusqu’à la dernière ligne !

Vraiment une très belle découverte que je recommande à tous les amateurs du genre !
Commenter  J’apprécie          00
Tante Alice enquête : Le bonheur est dans le ..

Valmont-sur-Long, village tranquille où il fait bon vivre voit sa quiétude perturbée par l'assassinat de Paul Faye, pape du développement personnel.
Alice Bonneville, rusée et pleine de malice, professeur de droit pénal à la retraite mène l'enquête aidé de son neveu Arthur, psychologue clinicien et de son ami Haroun.
Club de lecture, salon de thé, scones, cakes au citron, sablés à l'orange gourmands, tout confère au récit une ambiance so cosy à l'anglaise sauf ... que l'on est en France.
Manquant parfois de rythme et de tension, l'intrigue avance lentement pour un dénouement néanmoins surprenant et inattendu.
Les chapitres sont courts, la lecture facile.
Un titre accrocheur, une jolie couverture pour au final, une lecture divertissante et légère (dans la même veine que les Agatha Raisin) et un épilogue laissant présager une suite.
Commenter  J’apprécie          00
Nos étoiles contraires

Je ne m'attendais pas a cela, je pensais que ça allait être un roman assez plat et morose sur la mort et le cancer mais je me suis bien trompé !
La "claque émotionnelle" prend tout son sens.
Des rires, des pleurs, des rougissement, des pleurs encore…
J'ai vraiment adoré ce livre et une des citations sur la quatrième de couverture ne mens pas, on m'as vraiment pris pour une folle quand on me demandait de résumer en bref de quoi le livre parlait.
Commenter  J’apprécie          00
Les Brins, tome 2 : Mission humain

Le commentaire de Lynda :
Une série jeunesse, extrêmement bien écrite. J’en suis au tome 2 et j’aime beaucoup.
Les brins, ce sont les petits habitants de la forêt, et chacun d’eux à un certain pouvoir magique, qui va lui servir dans leurs missions.
Parce que oui, ils ont des missions qui leur sont décernées, et pour faire leurs preuves, ils doivent réussir.
Par exemple une de celles-ci a le pouvoir de communiquer avec les animaux, et quand ils en ont besoin elle n’hésite pas, que ce soit l’écureuil, le tamia, l’oie des neiges, ils sont tous là pour elle.
Et voilà que la mission implique des humains, oui, oui, c’est nous ça. Une bande se met ensemble pour faire des choses qui ne sont pas très correctes, se foutant un peu de la nature et de ses habitants. Un exemple, ils font un barrage ce qui fait qu’un côté de la rivière manque d’eau mettant les poissons et autres espèces en danger, et de l’autre côté et bien il y a trop d’eau.
Très bien écrit, tout en racontant une belle histoire, les auteures apprennent aussi aux jeunes à respecter la nature et l’environnement, et ce n’est pas tout, parce que l’on apprend plein de choses concernant les animaux et la flore. D’ailleurs, un petit lexique à la fin nous explique différentes choses.
Comme je le disais, très bien écrit, assez bien illustré, des caractères un peu plus gros qui facilitent la lecture des jeunes lecteurs, et l’histoire est assez spéciale et originale, pour capter leur attention et la conserver jusqu’à la fin du livre.
À offrir sans modération !
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          00
Distopiary, tome 2

J'étais en attente de ce second tome.

En effet, le 1ier m'avait plu dans sa présentation en fin de tome puisqu'au terme, le lecteur était obligé de faire un choix !
Avec le peu l'info qu'il avait, c'était "Stop ou encore"!

J'étais très impatient de la suite puisque je sentais depuis le début que le meilleure restait à venir, un "meilleur" bien immonde dans la manipulation et l'équilibre de ce monde...
C'est un gros coup de poker puisque je peux terminer la série en étant hyper déçu... Mais c'est le risque ma pov' Lucette !

Alors, voici venir notre héros, prisonnier de sa caste, de son niveau, de ses capacités, des attentes qu'il doit combler, de sa culpabilité, de son devoir moral et éthique... De tout ou presque... Mais comme tous ! Et aussi pour ceux qui viennent au monde dans cet univers déterministe !
Le bien doit faire le bien et le mal, le mal !

Le Roi du Mal a une mission et il s'y tient ! Les exterminateurs aussi... Sauf un, Ezerkill, qui ne semble pas vraiment jouer le jeu selon les règles...
Ceci implique qu'il doit y avoir un arrêt d'urgence quelque part ! Mais de quelle sorte ?

(Ma théorie du jeu n'est pas complètement à l'eau...)

Par qui ? Cette question semble avoir trouvé une réponse... les organisateurs ! Personnellement, je penche pour le coordinateur allié aux directeurs des observatoires qui ne font pas grand cas de leurs subordonnées (enfin, c'est le cas pour celui du 7ème).

En effet, les observatrices font leur apparition même si elles apparaissent déjà dans le premier tome en la personne du directeur que l'on voit de dis assis devant une console multi-écrans.
Leur rôle est d'observer ! Bien vu !
Qui ! Les exterminateurs et le Roi du Mal.

Sinon, le graphisme réside pour la majeure partie du manga dans les personnages qui sont aboutis et variés plutôt que dans les paysages. Les gros plans y sont légions et donc, laissent peu de place au décor.

J'apprécie de plus en plus cette série (déjà 40 % !) parce qu'elle est dérangeante ! Elle prend les lecteurs en otage avec un héros très contestable et en même temps, très humain (ça, c'est drôle... Parce qu'il y a une phrase qu'un personnage lui a dit (p78 du tome 1), que Tolza n'a pas bien apprécié !).
Il doit faire des choix (comme nous tous....) avec une obligation morale, des risques et des arrangements avec sa conscience... Pour le plus grand bien de tous (?)...

J'ai une sorte d'intuition que toutes les solutions sont dans les 5 premières pages du tome 1...je les regarde souvent pour comprendre que tous les protagonistes ne sont pas encore en place...

J'attends aussi avec impatience la solution que va choisir (trouver) Tolza qui se pose LA question et implicitement la pose au lecteur :

"Et toi, tu ferais quoi maintenant... que tu connais les règles ? (du moins, celles que l'on connait...)"
Commenter  J’apprécie          40
Miam Miam !

Un chouette petit livre facile à manipuler par les plus petits. Les découpes dans les pages leur permettent une bonne prise. Cette petite histoire aborde le sujet de la chaîne alimentaire d’une manière très comique en utilisant des aliments « beurk ».
Commenter  J’apprécie          00
Flirt, Desire, Love

Dans ce roman, nous faisons la connaissance d’Adeline qui est de retour dans la ville de son enfance après dix années d’absence.
Nouvelle dans son université, Adeline va retrouver Sohen, son ami d’enfance, mais leurs retrouvailles s’annoncent plus compliquées que prévu.
Les années ont passé, ils ont changé et plus rien ne sera comme avant.
Sohen en veut à Adeline d’être parti sans un mot et il n’est pas prêt à lui pardonner.
Mais cette dernière n’a pas dit son dernier mot et elle est prête à tout pour regagner sa confiance.
J’ai tout simplement adoré ces deux personnages aussi touchants qu’attachants.

Sohen est blessé par tous les événements du passé et encore aujourd’hui, on ressent cette douleur qui est toujours présente.
Il est brisé, mais au fil de l’histoire, on va découvrir un Sohen qui s’éloigne de plus en plus de ses blessures et j’ai trouvé ça tellement beau.
Il va évoluer petit à petit et on va découvrir un tout autre Sohen, tellement plus beau et touchant.
Quant à Adeline, malgré son passé, elle essaye d’aller de l’avant et d’avancer comme elle le peut.
C’est une jeune femme si douce que j’ai aimé connaître au fil de ma lecture.

J’ai aimé suivre son évolution et découvrir son passé qui fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui.
Leur relation est très belle, bien qu’au début rien ne sera simple entre eux, ils devront réapprendre à se connaître et à se faire de nouveau confiance pour aller de l’avant.
L’amour entre ces deux personnages est juste incroyable, fort et si touchant.
Ce sont des âmes sœurs depuis toujours et malgré les années sans se voir, l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre est toujours présent.

L’intrigue est très bien menée, surprises, révélations et rebondissements sont au rendez-vous et rendent l’histoire encore plus prenante.
L’auteure aborde de nombreux thèmes qui sont forts et traités avec beaucoup de justesse.
Les émotions sont également présentes et je dois dire que j’ai plus d’une fois eu les larmes aux yeux.
Quel plaisir de retrouver la plume d’Eugénie avec ce nouveau roman.
Je savais bien avant de commencer ma lecture que l’histoire me plairait et sans surprise, je l’ai adorée.

La couverture est magnifique, le résumé si tentant, je ne pouvais donc qu’aimer ce roman.
Je l’ai dévoré en quelques heures tellement j’étais plongée dans ma lecture et je n’ai clairement pas vu le temps passé.
Quant à la plume de l’auteure, elle m’a transportée dès les premières pages.
Elle est si fluide, si addictive et tellement captivante.
Elle m’a une nouvelle fois conquise et j’ai été plus que ravie d’avoir découvert cette si belle histoire que je ne peux que vous recommande.

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Le manège de la vie

{#Chronique : Le manège de la vie de Delphine Giraud}
Fleuve Editions
🐴🐴🐴
MON AVIS
« Nous avons beau faire partie d’une grande famille, ne sommes-nous pas seules face à nos choix, face à nous-mêmes ? »
Ce que j'en pense :
"Le manège de la vie"
Tess et Manuel forment un couple fort et uni malgré les épreuves et difficultés qu'ils rencontrent pour fonder leur famille. Ensemble, ils n'arrivent pas à concevoir d'enfant et leur combat dure depuis une quinzaine d'années, mais leur amour leur a permis de réaliser un rêve qu'ils avaient en commun puisqu'ils ont fondé un magnifique haras en Vendée. Si cela ne suffit pas à apaiser le désir d'enfant de Tess, il lui permet d'occuper ses journées et pensées et de garder la tête hors de l'eau.
Un jour Chris, un ancien cavalier, propose à Tess un poste de dresseuse au Parc des légendes. Tess accepte, quitte à fuir son mari, sa famille, son haras... Mais à quel prix ?

Ce roman évoque avec bienveillance et douceur le thème de la maternité, mais pas que... Secrets de famille, amour pour les chevaux, vous ne pourrez qu'être éblouie par ce livre rempli d'émotion, d'amour et de tendresse. J'ai aimé la plume de l'autrice, fluide, plaisante, je me suis laissé porter par ses mots. Je ne sais pas si Delphine Giraud est passionnée par le monde équestre, mais je serais très surprise que ce ne soit pas le cas ! Ce roman respire l'amour des chevaux, et même si ce monde n'est pas le vôtre, vous prendrez plaisir à le découvrir.
Un roman réussi que je vous conseille vivement de lire !
Vous l'avez lu ? Souhaitez le lire ? Qu'en pensez-vous ?
🌷🌷🌷
Vous trouverez sur mon blog Les lectures de Lily (www.leslecturesdelily.com) tous mes avis sur toutes mes lectures. N'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil.
Bonne lecture !!!
🙏 Merci infiniment à ceux et celles qui likent, partagent et cliquent sur les liens qui redirigent vers le blog afin de lire les articles, merci de ne pas juste vous arrêter à la description sur Facebook. Vos interactions font vivre le blog et me motivent à continuer !! 🙏

Lien : https://www.leslecturesdelil..
Commenter  J’apprécie          10
Un animal sauvage

Le dernier Dicker disponible à la médiathèque, j'ai décidé de le lire malgré les très mauvaises critiques du Masque et la Plume.

Le roman parle de cambriolage, d'un couple de jeune fortuné vivant dans une maison de rêve et d'un autre envieux...Et d'un rôdeur énigmatique. Bref, une intrigue assez simple mais mystérieuse, qui se dévoile petit à petit, au fur et à mesure que Dickers nous livre les clés de l'histoire. C'est, à mon avis, réussi. Le roman se lit facilement et m'a captivé. Les rebondissements sont savamment distillés et J Dickers sait mener une intrigue de façon dynamique. 400 pages tout de même, mais qui ne m'ont pas pesé. Alors oui, certainement, ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est divertissant, et c'est aussi, et surtout, ce que l'on attend d'un bon polar.
Commenter  J’apprécie          50
Les Jours mauves

L'idée de départ du roman est intéressante, c'est d'ailleurs ça qui m'a intrigué, mais c'est le seul point que je retiendrais, cette épopée pour rendre hommage au père d'Indira. Indira est un personnage que je n'ai pas apprécié, tous comme les autres que j'ai trouvé un peu caricaturaux en plus. L'écriture ne m'a pas convaincu et j'ai finalement refermé ce roman avec un certain soulagement.
Commenter  J’apprécie          10
Jusqu'à la corde

Sombre et fébrile, mené d’une main de maître, « Jusqu’à la corde » est une épopée policière, frénétique et tempétueuse.
L’impulsion d’une littérature de haute capacité, qui œuvre et à l’intrinsèque de ce récit, ainsi qu’au double sens.
Ce deuxième degré élève l’intelligence conquise, et pointe du doigt là où ça fait mal.
Il démontre en summum, combien l’histoire des hommes, les actes et les conséquences sont liés à la symbiose sociétale et politique.
Les psychologies dans ce livre aux nombreux langages sont des confrontations avec l’irrépressible mouvance sociale. Ce livre est avant tout, une mise en scène magistrale des vecteurs prégnants qui éprouvent les existences. Ce qui forge immanquablement une identité et ce à quoi l’être devient ange ou démon. Ici, dans ce livre où l’atmosphère incarne d’emblée l’histoire en elle-même, la démonstration est perfectionniste.
Certes, c’est une fiction dans un pays dont on ignore le nom. Ici, ou ailleurs, l’année et le recensement des jours. La trame est élargie et laisse l’opportunité à l’imagination de prendre toute sa place.
Lionel Destremau rassemble avec panache et lucidité, l’ampleur des dérives humaines.
L’apartheid et le racisme , la prostitution. Ce qui déclame de la pauvreté, d’un manque affectif et des troubles de la personnalité innés à l’éducation et au contexte de l’époque.
Tout est incurablement gris et « Jusqu’à la corde » est une mise en abîme, une plongée dans un crime atroce jusqu’à tirer la corde et en finir.
Roxy, un chien (Ils seront plusieurs dans ce récit), découvre avec son maître, fortuitement, le cadavre d’un enfant (noir) d’à peine cinq ans. Dans une forêt, caché sous des feuilles, la vulnérabilité de l’enfance et sa pureté, l’entrelacement avec l’horreur.
L’inspecteur Filem Perry se rend sur les lieux. Cet homme désabusé par le temps, d’un âge certain, est néanmoins intuitif et pragmatique. Son côté vieux flic est un atout.
Le tout petit a dans sa poche une boîte à musique. Avec son coéquipier Mayid Frin, ils vont remonter à la source. Comprendre que la clef se trouve ici.
L’enfant semble anonyme. Non recherché, le poids de la ségrégation en son corps replié. L’échec des disparités raciales, un emblème. Mais c’est sans compter sur la ténacité de Filem Perry qui rassemble l’épars, avance pas à pas avec son chien Pat collé à lui dans une enquête devenue un tsunami.
Le récit est séquencé en chapitres, dont chacun des protagonistes est mis en lumière.
Il vont prendre vont prendre place dans ce récit magnétique.
De fil en aiguille, l’étau se resserre.
Qui sont-ils ? Le récit est cadencé dans l’évènementiel. Tout s’emboîte, telles des poupées gigognes. Lionel Destremau avance les pions. Il dévoile le pouvoir relationnel, dans un pensionnat, de trois amis. Les faux-semblants et l’exutoire des frustrations, les vengeances, adultes devenus. Ce qu’une existence peut détenir, comme meurtrissures insondables.
Les parcours différents et pourtant tous liés par les affres sociétales. Les torpeurs intestines et les inégalités à l’instar d’une bombe à retardement.
L’intrigue dévoile les causes et les raisons. Somme le verdict. Qui a tué cet enfant et pourquoi ? Ici, le tremblant des douleurs de la vie. Sans antidote, si ce n’est par un crime.
L’écriture est hypnotique. D’un rythme filmique, intense, et laisse subrepticement la réponse dans un point final d’apothéose.
«Jusqu’à la corde » est un tissage fascinant. C’est un livre empreint d’humanité envers et contre tout. L’exigence d’une enquête de lutte et de bravoure.
En lice pour le prix Hors Concours 2024. Publié par les majeures Éditions La Manufacture de livres.
Commenter  J’apprécie          20
Lightlark, tome 1

Incroyable ! Un de mes coups de cœur, vraiment. Si vous aimez le fantastique, lancez-vous. Comme mot clé je peux vous donner : quête, royauté, concurrence et bien d'autres encore ! Un peu de romance mais sans plus pour ce premier tome, hâte de voir ce que le deuxième nous réserve...
Commenter  J’apprécie          00
Le gros chat et la Sorcière grincheuse, tome 1

S'il y a bien un truc qui me fascine dans les mangas, c'est leur rapport très détendu du slip à la question du titre. Manifestement les éditeurs là-bas ont mieux à faire de leurs journées que de brainstormer trois plombes pour trouver un titre qui claque, et à la fin on se retrouve avec des noms de séries à rallonge, comme "Moi quand je me réincarne en Slime", ou encore "Bofuri : Je suis pas venue ici pour souffrir alors j'ai tout mis en défense".

Le point positif, c'est que quand on démarre une série, on sait assez précisément à quoi s'attendre. Prenez par exemple "Le gros chat et la sorcière grincheuse", qui raconte donc l'histoire d'une vieille sorcière déchue de ses pouvoirs, qui décide un jour d'invoquer un familier et se retrouve alors avec un gros chat qui squatte la maison. Tout le comique de situation venant que, mis à part sa taille, le chat est parfaitement normal, et qu'il semble que son espèce soit inconnue dans le monde de fantasy où il a débarqué. Résultat tou·te·s celles et ceux qui croisent sa route hésitent entre la fascination et la terreur face à cette drôle de bête poilue et que l'on a terriblement envie de caresser.

À côté de cela on va bien sûr en apprendre plus sur le passé de la sorcière et croiser une jolie galerie de personnages, mais bon soyons lucides, on est quand même surtout là pour le gros chat.
Lien : https://www.super-chouette.n..
Commenter  J’apprécie          10
Glen Affric

Des innocents et des monstres, des existences cloisonnées, étouffées et méprisées et pour horizon un seul espoir, Glen Affric. Peut-être y vivre un jour pour l’éternité…

Me voici , noyée d’émotions, en deuil d’un récit dont j’ai ressenti chaque coup et où les mots ont été à la fois des blessures profondes et des baumes les apaisant. Jorge, Léonard et Angélique sont de ces héros tragiques broyés par la cruauté humaine que l’on oublie jamais tant leurs douleurs physiques et psychologiques percutent nos sens. Le goût de l’injustice est amer et pourtant c’est l’amour sincère qui transcende ce roman. Il y a de la virtuosité dans cette écriture « sur le fil » qui malgré une tension constante parvient à distiller l’humanité et la bienveillance au travers de personnages hors normes qui nous plongent dans des souvenirs littéraires et cinématographiques percutants.

Plus qu’un thriller, Glen Affric est une œuvre admirable et profonde où l’innocence est à la fois lumineuse et désarmante.
Commenter  J’apprécie          112
La nuit où les étoiles se sont éteintes

J'ai beaucoup aimé l'histoire même si les changement de time lapse m'ont souvent perdue, c'est pour cela que j'ai retiré une étoile. Et j'avoue que je ne suis pas du tout sensible et ne pleure pas pour les livres mais là c'est vrai que j'ai lâcher quelques larmes haha .
Commenter  J’apprécie          00
Samarcande

Les livres d'Amin Maalouf sont une formidable machine à remonter le temps.
Avec Samarcande (1988), il nous emporte très loin, vers le monde persan du 11ème siècle, en des lieux fascinants qui évoquent immédiatement les Mille et Une Nuits : Ispahan, Bagdad et bien-sûr Samarcande, le joyau de la route de la Soie.
Ces contrées longtemps fantasmées par les orientalistes européens prennent vie sous la plume érudite de l'auteur, qui sait nous plonger dans l'ambiance en décrivant les caravanes dans le désert, les palais imposants et les bazars colorés. On y croise toute une foule bigarrée, des princes et des vizirs, des marchands et des mendiants.
Omar Khayyâm, le grand poète et savant, auteur des célèbres Quatrains, est le personnage central de l'histoire.
Il rencontrera d'illustres contemporains tels le vizir Nizam al-Mulk et le redoutable Hasan-i Sabbâh, chef de la secte des Assassins.
Mais Omar est un mortel et seuls demeurent après lui ses écrits.
C'est la recherche d'un manuscrit secret qu'il aurait écrit au cours de sa vie qui occupe la seconde partie du roman, qui se déroule à la fin du 19ème en Iran
Commenter  J’apprécie          00


Suivez toutes les critiques de la presse Voir plus

Actualitte

3297 critiques

LeFigaro

4046 critiques

LeMonde

5758 critiques

Lhumanite

509 critiques

Liberation

2716 critiques

Bibliobs

2490 critiques

LePoint

1265 critiques

LesEchos

1329 critiques

Lexpress

4146 critiques

Telerama

3479 critiques

LaPresse

2663 critiques

LaLibreBelgique

2165 critiques










{* *}