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Immédiatement, j’ai retrouvé la narration de Sylvain Tesson. Il marbre son amour de la nature d’un peu de nostalgie parsemée de réflexions existentielles, critiques de notre société, de la civilisation, des hommes et de lui-même.

Il a déclaré ne pouvoir écrire sur ce qu’il a vécu et je me suis demandé s’il n'écrivait pas toujours le même livre (big up à mon ami qui s’est enquillé les 1472 pages d’une compilation de ses livres dans “L'énergie vagabonde”).
Et puis non, car le narrateur se renouvelle ici, il ne marche pas mais fait l’éloge de l’attente.

Je comprends que ses réflexions, ses “pétards inutiles” qui le place sur le fil du donneur de leçons puissent irriter, mais j’aime quand il invente la géo-psychologie, j’aime quand il décrit la première vision de la panthère : “Je la croyais camouflée dans le paysage, c'était le paysage qui s'annulait à son apparition”.
C'est émotionnellement chargé, un peu emphatique, mais il nous avait prévenu : “Ce fut une apparition religieuse. Aujourd'hui, le souvenir de cette vision revêt en moi un caractère sacré.”

Tesson sait décrire l'affût : “A Paris, je butinais des passions désordonnées. ”Nos vies hâtives” avait dit le poète. Ici dans le canyon, nous scrutions les paysages sans garantie de moissons. on attendait une ombre, en silence, face au vide.”
Celui qui se définit comme neurasthénique nous dit comment une expérience du vide, l'expérience de la contemplation “d’un ciel affolé de nuages” peut nous enrichir.
Il dépose au cours des pages des aphorismes qui résonnent en nous : “il est plus difficile de vénérer ce dont on jouit déjà que de rêvasser à décrocher les lunes”.

Sylvie Baussier nous propose une courte biographie romancée de celle qui est aujourd'hui la scientifique française la plus célèbre, aka Marie Curie.

Née en 1867 en Pologne, la jeune Marya Sklodowska est curieuse et intelligente. Elle aimerait faire des études, mais le pays est sous domination russe, et cela lui est impossible. C'est grâce à sa sœur, et à une détermination sans faille, qu'elle part pour la France, étudier. Elle y rencontre un certain Pierre Curie...

***

La vie de cette femme scientifique que l'on cite partout en exemple, de cette pionnière (première femme à recevoir le prix Nobel) qui, même si elle est loin d'être la seule scientifique, a une aura telle qu'elle éclipse souvent les autres.

Tout commence par une enfance difficile en Pologne, même si Marie grandit dans une famille aimante. Sa mère, malade, décède ainsi qu'une de ses sœurs. La maison est toujours bien remplie car le père doit donner des cours pour subvenir aux besoins de la famille. Et toujours, cette détermination : Marie veut étudier les sciences. Pour cela, elle va s'engager comme gouvernante d'une famille aisée, et y vivre une grande déception amoureuse.

Puis c'est le départ pour la France, et cette partie de l'histoire qu'on connaît un peu mieux : la rencontre avec Pierre, l'amour naissant. Le mariage, les recherches dans le garage mal isolé où il fait trop chaud/trop froid. La naissance d'Irène. Puis la consécration avec ce Prix Nobel, en 1903. Le premier... car il y en a eu un deuxième, après la naissance d'Eve et la mort de Pierre.

Mais je n'en dirais pas plus, je vous laisse le plaisir de découvrir la vie de cette femme d'exception. Sa volonté, son intelligence. Son combat incessant pour faire ce qu'elle aime dans une société dans laquelle les femmes ne devaient être que des épouses et des mères de famille. Sa modestie. Son courage pendant la première guerre mondiale, quand elle s'est allée avec Irène convaincre les médecins du front de l'intérêt d'utiliser la radiographie - les ondes - pour soigner les blessés.

Bref... vous l'aurez compris, Marie Curie : une femme de sciences est une lecture riche, engagée, passionnante. Un roman qui s'adresse avant tout à des collégiens, mais qui a aussi intéressé l'adulte que je suis.

C'est un ouvrage idéal pour une première approche de la vie de cette scientifique de génie, qui donne envie d'en apprendre encore plus sur elle.

Alors voilà,je l'ai fini lui aussi. J'ai beaucoup apprécié ce tome. C'est compliqué de dire pourquoi. Et bien il y a toujours de l'action bien sur. Pour le moment,tout n'est pas du tout la même vie pour les trois filles. Je trouve intéressant que quand on passe d'un chapitre à l'autre ce n'est plus la même personne qui dicte l'histoire. Ça crée du suspense et comme elles ont un peu toute une vie différente,ça nous emporte dans de la tristesse,de la joie,du désespoir... J'apprécie,et,comme tout les autres tomes,je recommande. D'ailleurs à la fin du livre il est mit "à suivre "donc j'ai recherché sur ma bibli.be et il ne mettait pas de quatrième tome
donc j'imagine qu'il est en cours. J'ai hâte qu'il sorte !!

Je retrouve la plume vive et immersive de Marco avec ce polar qui a remporté le prix de la gendarmerie nationale.

Une enquête haletante ou le temps semble filer à une vitesse vertigineuse. Une course effrénée s'engage pour le major Victor Tchaïev et son équipe pour essayer de retrouver Lucie, une petite fille de 8 ans qui vient d'être enlevée.
Victor porté par son sens du devoir et sa détermination inébranlable va tout mettre en œuvre pour retrouver Lucie, sachant que chaque seconde qui s'écoule réduise les espoirs de la retrouver vivante.

L'auteur exploite chaque instant de l'enquête avec précision pour nous maintenir au cœur de l'action pour nous permettre de ressentir l'urgence et les tensions qui pèsent sur chaque décision cruciale prises pour retrouver la petite Lucie.

Ce polar va ravir les amateurs du genre, c'est captivant, puissant et efficace. On s'accroche à chaque fait qui nous pousse à connaître l'issue finale.

En plein accompagnement de la création de mon entreprise, je m'attendais à ce que ce livre me booste.
Certes, il mentionne énormément de success stories mais à grande échelle. J'aurai préféré un livre où les entrepreneurs et futurs entrepreneurs et leurs histoires sont représentées à une échelle plus humaine et réaliste. En effet, les grandes multinationales sont un peu déconnectées de la réalité.
Ce livre se lit vite et sincèrement, j'ai été déçue. Cela met des étoiles dans les yeux certes mais pas à notre échelle.
L'auteur n'a pas inventé l'eau chaude et ses principes sont déjà cités ailleurs.

Hello,

Je découvre une nouvelle auteure Marine Rivière avec « Étoiles des ténèbres »chez Isis Éditions. Si au début j’ai pensé lire une histoire basique au sein de la mafia, il en est tout autre avec ce roman….

Je me suis laissée embarquer au sein des clans mafieux, des tueries, des poursuites… l’action omniprésente dans le roman donne un rythme soutenu à la lecture ! Le caractère de Siobhan apporte un plus à l’histoire, on est loin de la fille passive qui subit les coups du sort ! Non on a le droit à une héroïne qui garde la tête bien haute et j’ai adoré ça !
L’amour passionnel des 2 protagonistes apporte à la fois de la douceur et de la frénésie au texte. C’est d’une beauté indescriptible pourtant l’auteure a su nous faire ressentir les liens forts, inextricables entre eux. C’est avec un petit pincement au cœur que je quitte ces 2 là en espérant les retrouver au sein d’un spin off avec les personnages secondaires qui tout le long du livres se sont montrer intriguant au point de vouloir les connaître un peu plus …

Ce livre devrait figurer parmi le programme d'histoire à l'école ! La moitié de la population a volé la vedette à l'autre, comme s'il était possible de vivre l'un sans l'autre. Alors un peu de reconnaissance c'est un minimum.
C'est hyper instructif, bien construit, plus qu'accessible et vraiment très drôle !
J'y ai découvert entre autre Pauline Roland, Charlotte Delbo et lu les mots de Gisèle Halimi.
Merci @titiou pour cette mise en lumière sur les femmes. Nous ne pouvons définitivement plus accepter d'être laissées dans un coin.

La version illustrée et adaptée à la jeunesse est aussi un livre à offrir à tous et à laisser traîner sur les tables pour qu'il vienne se glisser sous les yeux de chacun !

Extrait :
Encore une nouvelle série Meian (j’essaie aussi de commencer les séries que j’ai, pour savoir si je les continue ou non), un titre un peu long, qui aurait largement pu être plus court… L’intrigue se passe à la cour, comme pour d’autres séries que vous connaissez peut-être déjà : le palais des assassins ou les carnets de l’apothicaire par exemple. Toujours avec la même vision, vicieuse de la cour, cette série a aussi un petit côté fantastique, avec la présence de magie, mais la protagoniste semble en avoir cure.

La princesse Reirin, est l’une des princesses formée pour être la prochaine impératrice. De l’extérieur elle semble avoir tous les atouts pour le devenir, une beauté époustouflante, une délicatesse attendrissante. Le prince héritier semble déjà en être fou amoureux, même s’il s’agit aussi de sa cousine (à l’époque, ça ne devait pas être tabou après tout). Tout le monde la désigne donc déjà comme la prochaine impératrice, les autres prétendantes, se sont pour la plupart résignée, et vise une autre place aux seins du « harem » du prince. Parce que oui, une seule deviendra impératrice, mais toutes seront concubines, donc bon. Reirin, quant à elle, ne semble pas trop avoir d’opinion à ce sujet, elle fait juste de son mieux, malgré son corps et sa santé plus que fragile. Elle ne laisse rien transparaître de ses véritables envies et de ses souffrances, même ses servantes l’adore, son surnom : le papillon, beau, mais fragile. À contrario, la princesse Keigetsu est la risée de la cour, voire même au sein de sa propre famille. Elle est jalouse et déteste Reirin, qui juge tout le monde comme son égale. Méchante, arrogante, elle est détestée par tout le monde, son surnom : le Rat.

Poussée par sa jalousie, Keigetsu utilisera la magie pour échanger de corps avec Reirin, et tentera ensuite de l’éliminer. Pas de chance, Reirin survivra dans son corps, sans pour autant pouvoir expliquer aux autres ce qui lui arrive. Premier bémol pour moi, le fait que Keigetsu indique rapidement (en étant dans le corps de Reirin), qu’elle tenait un journal, afin de justifier les connaissances de Reirin désormais dans son corps. La pauvre était toujours tellement faible, qu’elle était aussi tout le temps surveillée. À quel moment ses servantes ont-elles pu croire un mensonge pareil ?? Surtout en sachant que la famille de Keigetsu maîtrise la magie et que personne n’a rien vu de l’attaque ?? Je ne dirais pas que c’est une incohérence, bien au contraire, c’est sans doute le fait que Reirin est idolâtrée par tous qui en est la cause. Mais il faut avouer que c’est quand même bien idiot, elles passent leur temps avec elle, mais ne sont pas capable de voir que ce n’est plus la même personne. D’un autre côté, cela pousse aussi Keigetsu à devoir jouer un rôle, un rôle qu’elle semble avoir grandement sous-estimée.

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Lien : https://sunread26.wordpress...

C'est un livre que j'avais déjà repéré en magasin car j'adore sa couverture et puis une collègue men a parlé car elle l'a adoré du coup j'ai fini par craqué et le lire.

En plus, je ne connaissais pas la plume de l'auteure  mais vu les retours positifs qu'elle a, je me doutais que ça allait me plaire.

Dès le début, j'ai été happé par l'histoire dont le sujet est assez difficile à abordé mais l'auteure a su le raconter avec légèreté mais aussi avec beaucoup d'émotions après le faite qu'elle va s'inspire de la vie de sa maman qui a subi des violences conjugales ça du l'aider à choisir les bons mots pour ne pas tombé dans touts ces clichés de femmes battues car beaucoup disent mais pourquoi elles restent avec leurs maris.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le personnage de Lily, elle va se montrer très forte face à tout ces chamboulements qu'elle ne pensais pas connaitre même si elle avait déjà vécu certaines choses à cause de son père mais Lily va finir par prendre la bonne décision.

En faite, ce qui m'a beaucoup plu c'est qu'à travers les yeux de Lily, j'ai ressenti tout l'amour que ces femmes ou ces hommes ont envers leurs maris ou leurs conjoints car oui ils les aiment plus que tout et que la décision de partir n'est pas facile à prendre.

Je suis ravi d'avoir pris la décision de lire ce roman car il dégage beaucoup de chose et l'auteure a une plume magnifique.

Au final, j'ai eu un gros coup de coeur.
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Si James Bond et son charisme rencontraient Donkey Kong et sa patte maladroite, ils pourraient confier le récit de leur combat à Christophe Dubourg ! Il inviterait le Petit chaperon rouge à se joindre à la fête, et il y aurait une Mère-grand moderne, déguisée en pute.
James Bond, alias Jean Turuele, est un tueur à gage émérite, une machine programmable exécutant ses contrats avec brio dans les années 70. Mais le tournant des années 80 ne lui semble pas aussi favorable.
Et dans le rôle de Donkey Kong, Borg, brute épaisse, mastodonte au faciès réalisé à la hâte, n'a qu'une passion : trouver une princesse. Mais les petites filles ne voient que le crapaud en lui, et je peux comprendre leur réticence à embrasser la Bête.

La rencontre des deux acteurs se fait sur un ring un peu particulier, Borg se réalisant plombier (un peu de Super Mario là-dessous ?), invite ses joueurs à se déplacer dans de gros tuyaux. Sauf que la version du jeu proposée par Borg n'a aucune couleur, et vous plonge dans des Enfers aux parfums d'égouts et de matières douteuses. La petite Alice est loin du pays des merveilles, et le combat qui s'annonce va lui demander de développer toute sa capacité de résistance à l'horreur de ce qu'elle va rencontrer.

Le rythme est soutenu, les personnages bien campés, et le cadre temporel restitué avec perfection : la bande son est irrésistible !! Les Loups de cette histoire ont les dents limées, et nous attachent facilement.

"- J'ai lu une phrase dans un bouquin une fois et ca m'est resté. Enfin, non... disons plutót que ça me revient là, depuis que t'es avec nous, soldat... c'est une Québécoise qui l'a écrite, cette phrase.
Jean s'efforce de donner le change, de regarder Slavko mais son esprit est occupé ailleurs, travaillant à sa survie. Devant l'absence de réaction de l'ex-mercenaire, le colosse poursuit :
- Andrée Maillet, c'était le nom de la Québécoise, je crois et Andrée, elle a dit un truc pas con : “Un loup est micux caché parmi d'autres loups, que dans une forêt vierge seul, si vierge fût-elle..." C'est joli, non? Et en plus ça dit des choses pas bêtes. Alors tu vois, soldat, je me dis que t'en es peut-être un. Que t'es peut-être bien un loup. Les gens ne sont jamais ce qu'ils paraissent être, pas vrai ? "

Christophe Dubourg m'a embarquée de la première ligne à la dernière, je n'avais pas vu venir les révélations (sauf une), et Les Loups et l'agneau est un roman que je classe irrémédiablement dzns ma bibliothèque des Best-of !!

J'ai adoré ce premier tome d'une romantasy qui promet beaucoup pour la suite!
L'univers empli de royaumes avec des châteaux, qui nous invite à des bals somptueux, des batailles sanglantes et des personnages attachants dont une héroïne au fort caractère qui ne rêve que de liberté. Mais qui va devoir se marier avec le meurtrier de sa famille...
Ce premier volet est plutôt centré sur la romance mais on a les prémices d'un royaume empli de magie et j'ai hâte d'en savoir plus à ce sujet autant que de retrouver Hector mon nouveau bookboyfriend 💖😜

J’ai trop adoré ma lecture, dès les premières pages, je me suis retrouvée plongé dans le désert du Miraji, dans la ville de Dustwalk d’où Amani veut s’échapper. J’ai été attiré par le mystérieux Jin, je me suis prise au jeu de la magie.

Amani est un personnage fort, elle ne se laisse pas faire, elle essaye d’échapper à un destin cruel où son oncle veut l’épouser, et elle prête à tout pour pouvoir quitter cet endroit. Jin, lui, semble être poursuivit par l’armée du sultan et Amani va se retrouver à le protéger. Leurs choix vont les emmener loin de Dustwalk, et Amani va découvrir que le monde est vaste et pas tout à fait comme elle l’avait imaginé. Parfois ce n’est pas mieux ailleurs, surtout quand le pays est dirigé par un sultan cruel et égoïste.

Il se passe beaucoup de choses dans le roman, je n’avais pas vu venir certaines révélations, et je me suis laissée entraîner dans le désert aux côtés d’Amani et Jin. J’ai aimé le lien qui se tissait entre eux (même si au début c’est un peu rapide, ils apprennent à se connaître au fur et à mesure de leur voyage). On va découvrir des créatures magiques comme les Boraq (des chevaux de sables et de tempêtes) par exemple.

C’était vraiment super bien, j’ai envie de me jeter sur le tome deux, mais je vais alterner avec Alcatraz Smedry, pour faire durer. Un très bon premier tome dans tous les cas, avec des personnages attachants, des scènes d’action, des relations qui se nouent et des passages plus triste et plus dur, comme peut l’être le désert, ainsi qu’une romance qui se noue au fur et à mesure des pages et que j’ai trouvé mignonne.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..

Quelle imagination !
C'est ce que j'admire chez Bernard Werber; il arrive à nous faire croire n'importe quoi !

Deux scientifiques, un médecin anesthésiste, Michaël Pinson et son ami d'enfance, Raoul Razorbak essaient de comprendre ce qui se passe après la mort. Ils sont encouragés par le Président qui vient de vivre une expérience de mort imminente.

Non seulement, l'auteur nous raconte l'enfance des héros, l'influence des parents dans leurs choix mais on suit toute leur vie.

j'ai beaucoup aimé écouter ce livre, le lecteur est intéressant. Il se passe plein de choses, c'est assez passionnant. Il y a quand même des passages tirés par les cheveux mais dans l'ensemble, tout se tient, c'est très bien fait.

Cette duologie est un ENORME coup de coeur.
Elle répond à plusieurs de mes goûts (voyage dans le temps, de la romance mignonne, de l'humour (Farandole!!) et une très jolie plume.

Dans ce deuxième tome on retrouve Sophie et Farandole dans le ville de Kelvi en Fréhenne. Apprentie dans une horlogerie, son but est d'obtenir une lettre de recommandation afin d'intégrer l'académie horolurgique (si je ne me trompe pas dans les termes) pour devenir une Tisseuse de Temps. Seulement, des meurtres font ravages dans la ville et les Tisseurs de Temps se font assassiner.

J'ai adoré les rebondissements de ce dernier tome qui nous re-transporte dans le monde avec brio. Et merci à l'auteure, déjà pour son super travail mais notamment, pour avoir inséré un résumé du tome 1 en début du tome 2 pour les mémoires comme la mienne ^^
J'ai hâte de découvrir les prochains projets de l'auteure car cette duologie est devenue comme un doudou.

La rupture est consommée.

Si les premiers volumes étaient sympas et changeait un peu de l'ordinaire, très vite l'esprit shonen a repris le dessus et Kaiju 8 perd , tome après tome, tout son charme.

Ce tom est un enchainement de combat sans surprise, en mode commentaire avec le personnage principal qui attend d'intervenir pendant que les les seconds rôles se font éclater.

Déjà vu, déjà lu, déjà oublié

Un roman poignant et sensible., sur la thématique de l'exil et de la culpabilité...
Dommage cependant que la syntaxe ne soit pas aussi travaillée que le schéma narratif car certains écarts écorchent un peu la langue française. Problème de traduction? Maladresse de premier roman?
Néanmoins, un roman à recommander et une auteure à suivre...

Un roman bienveillant à l'écriture magnifique de Maryse Condé. Le destin de 3 personnages charismatiques et semblables malgré leurs différences . Ce livre fait du bien , nous
réconforte et nous redonne espoir dans l'Homme. Le passé même difficile nous construit et jette les fondements de notre futur si peu que nous trouvions les bonnes âmes.

Nous retrouvons Helen et son équipe. Ce 4eme roman de la série est de loin mon préféré tant par son rythme, les rebondissements de l'intrigue... On y retrouve Helen qui cherche toujours son équilibre, sa relation forte avec Charlie qui les aide à avancer l'une et l'autre. Sa déconvenue avec un certain Max Paine, qui montre aussi son point de fragilité. Une enquête palpitante avec plusieurs éléments qui s'entremêlent, des suspects qui se succèdent et une journaliste toujours aussi avide de reconnaissance qui agit au détriment des autres. Bref, tous les ingrédients pour tenir le lecteur en haleine entre fausses pistes et tranches de vie!

J’avoue que c’est d’abord la couverture qui m’a appelée.
Puis la 4e de couverture et la promesse d’une histoire de sorcières certes mais pas que.
L’histoire commence par Il étaient une fois trois sœurs….
Mais au delà, il était une fois l’histoire des femmes…
De tout temps, elles ont dû combattre les à priori, combattre pour leurs droits, leur liberté.
Le temps des sorcières est peut être revenu, mais est-il jamais parti ?
À découvrir si on aime se laisser emmener dans des contes dans lesquels ont été cachés des morceaux de sorts….

Une lecture pénible et qui a réussi à me mettre très mal à l'aise. Oui l'envie de "pardonner" à ce roman sa bassesse est forte au vu de son écriture en détention mais quand même, il y a, à mon goût trop de choses à ne pas laisser passer.

En premier lieu, le titre "madame Hayat", madame vie, comme nous l'apprenons plus tard, pour notre culture. Non ce n'est pas l'objet du roman, bien qu'élevée plusieurs fois au rang de déesse et de dieu, madame Hayat reste une part du triptyque. Bien sûr la métaphore qu'elle incarne sur la vie, la liberté malgré la répression etc. donnent envie d'en faire le personnage centrale et l'objet du livre. Mais non, c'est loupé, car dès la première page et la quatrième de couverture, on sait qu'un imperturbable, proéminent personnage masculin prendra toute la place.

Ensuite pour les personnages, qui sonnent tous plus faux les uns que les autres, c'est simple je les ai tous détesté.
Commençons par Fazil, qui est le narrateur, omniprésent, oppressant, malaisant. On sent une pointe d'autobriographie qui met d'autant plus mal à l'aise. Tous ses jugements sont fait à l'emporte pièce, sa manie de citer des extraits de livre est vraiment agaçant, car personne ne fait ça, même épris de littérature. Son rapport aux femmes est dégoûtant, dégradant, révoltant. D'une part une femme qu'il connaît et apprécié pour son esprit mais méprise car il la connaît vraiment et que sa manière de baiser lui va pas. De l'autre une femme dont il ne connaît même pas le prénom mais dont il qualifie la relation de "merveilleusement naturelle" qui lui plaît parce qu'elle baise bien et répond plus à ses critères de beauté mais qu'il ne connaît pas.
Ces femmes ne sont vraisemblablement pas des personnages qui existent, plutôt des fantômes, des fantasmes même de l'auteur en prison. Le rapport au sexe, à la baise, qui n'est jamais un rapport amoureux est omniprésent mais les scènes sont nulles, on voit clairement s'exprimer que le plaisir de Fazil jamais un mot sur le ressenti des deux femmes. Malsain et ça sonne creux. Les autres personnages sont là pour le décor, il sont tous très clichés et vides.

Enfin pour l'écriture générale de ce court roman, la plume est saluée partout, j'ai trouvé que c'était pathétique. Il est vrai que faire autant de fautes de goûts en si peu de lignes relève de l'exploit.
Je vais commencer par le rapport cartésien à la richesse, à la vie, au bonheur, et aux femmes, entre autres qui est omniprésent. Les riches sont tous des cons malheureux qui ne connaissent rien à la vie. Les pauvres sont obsédés par l'argent mais ce sont eux qui ont les clefs du bonheur. Les femmes sont soit belles et sans histoire, sans esprit et font bien l'amour, soit jolies avec de l'esprit, mais ne font pas bien l'amour.
Noir et blanc. Absolument cliché.

AAAAH mais attendez, je n'ai pas fini, les clichés revenons y. Et oui car l'auteur pour légitimer que son roman est une œuvre de pur génie, un chef d'œuvre, nous donne, à nous lecteur, par l'intermédiaire de Fazil des petits cours de littérature. Très malin car on y apprend que pour faire un bon roman il faut parler de choses banales à pleurer, qu'il faut composer avec les clichés en y ajoutant une pointe de hasard et que des parties doivent être mal écrites. J'ai trouvé que c'était super pédant et présomptueux.

Bref, je n'ai pas du tout aimé ce livre.