AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Dernières critiques /RSS

In a Dark, Dark Room and Other Scary Stories

Elles ne sont peut-être pas tellement connues dans la francophonie, mais du côté anglophone, les histoires d'Alvin Schwartz sont considérées comme des classiques jeunesse incontournables.

Je dois dire que, même s'ils s'adressent à un très jeune lectorat, ces petits contes sont particulièrement efficaces. En à peine quelques phrases, l'auteur parvient à créer une ambiance inquiétante et des images mentales mémorables. Pas étonnant que ces histoires aient marqué l'imaginaire de beaucoup d'enfants. C'est vraiment excellent!
Commenter  J’apprécie          00
Suite en do mineur

Pour ses cinquante ans, Robert Stobetzky est parti faire un voyage organisé en Israël.
Dieu sait qu'il n'avait pas du tout envie de ce voyage, mais c'est son neveu Émile qui a payé, et s'est occupé de tout, Robert n'a pas voulu lui faire de peine…
À Jérusalem, les touristes se prennent pour Jésus, Mohamed ou un autre prophète. Dès sa première sortie, il perd le groupe avec lequel il a quitté l'hôtel. Soudain, en déambulant dans les rues étroites, il est persuadé de l'avoir reconnue dans la via Dolorosa. Vision furtive, mais il est sûr que c'était bien elle, Madeleine. Comment faire pour la retrouver avec toute cette foule ?

Vingt-six ans qu'il ne l'a pas revue.
Trois semaines de bonheur intense, puis une séparation brutale qui laisse Robert complètement dévasté. Juste un petit mot avant de le quitter, “Tu comprendras un jour, sois heureux”.

“Suite en do mineur”, c'est l'histoire de cet homme défait, incapable de se reconstruire, et là, vingt-six ans plus tard, tout lui revient à l'esprit. Pourquoi ?
Lorsqu'il décide des années plus tôt de prendre des cours de musique, c'est par le violoncelle que Robert est attiré. Son professeur, Johann, qui deviendra son ami, disparaît aussi du jour au lendemain.
Le seul plaisir que la vie lui a offert, c'est ce lien qu'il est arrivé à construire avec son neveu Émile, avec qui il nouera une relation très profonde autour de la littérature, et qui vient lui donner tous les samedis un coup de main dans sa librairie. La vie de Robert est difficile et pèse sur ses épaules…

Je découvre Jean Mattern avec ce roman particulièrement sensible.
Alors qu'habituellement, je n'aime pas spécialement les phrases trop longues dans les romans, ici au contraire, elles se justifient, et donnent véritablement un sens au récit, accentuant même une certaine tristesse présente dans tout le récit. Je me suis laissé porter et Jean est arrivé à m'emmener dans son histoire triste et agréable.
Lien : http://leressentidejeanpaul...
Commenter  J’apprécie          10
Les Secrets des Wilson, tome 2

J’avais adoré le tome 1 et c’est donc avec un immense plaisir que je me suis plongée dans le tome 2 de ce webtoon pleins de mystères.

Celui-ci est beaucoup beaucoup plus sombre que le précédent. On en apprend un peu plus sur le père d’Anna, et même si je le suspectais d’avoir un passé assez troublé, je ne m’attendais pas que ce soit à ce point là 👀
On découvre aussi un autre personnage tout aussi malveillant qui va également nous faire froid dans le dos.
La bonne nouvelle, c’est qu’on en apprend aussi sur nos chouchous Catherine et Ethan.

Au delà de l’intrigue qui continue à nous happer avec ses bons dans le passé et ses personnages hauts en couleurs, il y a toujours des messages forts ! On constate que nos personnages souffrent de maladie mentale ou encore de racisme et c’est un sujet amené ici avec douceur et bienveillance.

Même si je dois avouer avoir préféré le tome 1 à celui-ci, je suis toujours autant fan de l’univers. Un thriller jeunesse version webtoon vraiment addictif que je vous recommande fortement ! J’ai hâte d’avoir la suite et de retrouver Anna qui m’a beaucoup manqué dans ce tome.
Commenter  J’apprécie          00
Sel

Soporifique au possible.
Pendant de très nombreuses pages, je me suis dit que je devais me détacher du style d'écriture (plutôt médiocre) que cela devait être dû à une mauvaise traduction et de me concentrer sur l'histoire.
Mais en réalité, non, c'est juste que ce livre n'a aucun intérêt. Ce brainstorming géant mené par des personnages vides d'intérêt est totalement indigestes. Maintenant je sais, je dois fuir cet auteur.
Commenter  J’apprécie          00
Thorgal, tome 27 : Le Barbare

Je n'ai pas trop aimé ce 27eme tome qui est particulièrement cruel.
Thorgal et sa famille sont réduits en esclavage et confrontés à des maîtres sans scrupules et à des épreuves douloureuses . Pour ne pas être séparé de sa famille, Thorgal est contraint de participer à un concours d'archers avec Heraclius, un jeune fils de gouverneur cruel et vaniteux.
L'ensemble de l'album est très noir et la fin dramatique, le rêve de Thorgal et Aaricia de retourner dans leur pays semble s'éloigner de plus en plus.

C'est sans doute l'album de Thorgal qui m'a le moins plu pour le moment, malgré une couverture plutôt réussie je trouve bien que différente du style habituel de la série.
Commenter  J’apprécie          10
Tu ne tueras point

Sous le titre de la globalisation piteuse Bauer a entrepris d'écrire une sommes en six volumes sur l'état et le devenir de nos sociétés. En voici le deuxième opus
. Il porte sur l'ordre social au sens le plus large du terme, les moyens de le maintenir et notre incapacité à le faire si j'en ai bien compris le propos. En effet, et je me permets de lui en faire humblement le reproche, sa forme est moins celle d'une thèse structurée que d'une suite d'essais juxtaposés, comme si l' auteur avait écrit à lui seul un ouvrage collectif. Des essais passionnants d'ailleurs et d'une érudition éblouissante.. L' auteur traite tour à tour de l'histoire du droit pénal et de la criminalité, de celle de la répression de cette dernière ainsi que des forces de police qui en sont chargées, et du rôle de l' état en la matière qui se révèle de moins en moins capable de m'exercer parce qu'il a renoncé à ses missions premières et cèdent de plus en plus devant les nouvelles formes de violence atomiques
Une des particularités de l'ouvrage réside dans la manière dont l'auteur utilise ses sources, donnant directement la parole aux auteurs dont il s'inspire au moyen de très longues citations au lieu de se contenter comme c'est l'usage d'analyser leur pensée. Cette façon de faire est très intéressante pour le lecteur, mais donne à l' ouvrage le caractère un peu diffus d'un recueil de morceaux choisis, ce qui rend la pensée propre de l'auteur plus difficile à cerner.
Mais encore une fois des anarchistes profondes et pertinentes qui tranchent sur les doxa de notre époque et agacent parfois les petits maîtres dont c'est le fond de commerce
Commenter  J’apprécie          10
Mords-moi !

�mateur de roman fleur bleue ...s abstenir 😅🙈

Roman sympathique sous forme de plusieurs volumes assez courts..et qui dit court ,dit pas le temps de faire le tour du pot 😅 du coup a peine le premier Chapitre on consomme déjà 🙈
Si en soit le côté mixte Twilight/50 nuances est du déjà lu, c'est au final dans ce volume , la fin qui intrigue ,qui va nous pousser a lire le volume suivant... Je ne vais pas ici faire de spoiler et vais me contenter de lire cette suite.
Commenter  J’apprécie          00
Du mouvement de la Terre, tome 6

De bonnes idées ne peuvent pas tout me faire pardonner et ici bon sang que c’était narrativement indigeste (ou presque) à lire…

Nous avons quitté nos idées héliocentristes après un énième revers où l’Eglise l’avait emportée pour le cacher, nous tentons de raccrocher les wagons avec un petit bond dans le temps et surtout un changement de personnages qui nous fait perdre l’ensemble de nos repères. Et je n’aime pas perdre ainsi mes repères.

J’ai passé le tome à attendre le moment où cette nouvelle aventure, ces nouveaux personnages allaient prendre sens avec ce qu’on avait déjà vécu et quand c’est arrivé ce fut la déception devant tant de grosses ficelles et facilités. C’est bien beau de vouloir tourner le cadrant ailleurs, encore faut-il qu’il soit orienté correctement pour que cela fusse intéressant. J’ai trouvé ce tome terriblement longuet avec parfois des dialogues/monologues qui n’en finissaient pas et parlaient un peu dans le vide pour dire de bons gros poncifs avec des pseudo allures philosophiques et engagées. Je n’y ai pas cru une seconde… Je ne sais pas si c’est dû aux clichés ambulants qu’étaient les nouveaux personnages et le trop bref contexte dans lequel ils évoluaient mais ça n’a pas pris une seconde sur moi.

Je suis donc passée à côté de ma lecture ici… Heureusement les dernières pages me laissent l’espoir de raccrocher les wagons par la suite avec des retrouvailles avec un personnage connu qui a bien changé et qui mène désormais un groupe de rebelles contre l’Eglise et l’ordre qu’elle essaie d’instituer. J’avoue qu’à l’inverse du reste du tome assez flou et insipide, ce vent de révolte où on clame son envie de progrès et de partage des connaissances me parle bien plus, surtout si on réintroduit nos thèses chéries et qu’on me parle d’imprimerie. Affaire à suivre donc.

Parfois on attend trop d’une oeuvre qui a su nous séduire intellectuellement et la forme nous fait trébucher et tomber, c’est ce qui m’est arrivé ici. J’ai trouvé les dessins particulièrement ratés, la narration insipide et maladroite, trop inutilement bavarde. Ce fut un coup pour rien. Heureusement le final relève la donne et pousse à lire la suite car relançant l’intrigue dans la direction connue et appréciée. Attention aux auteurs à ne pas trop sortir de certains sentiers balisés sans être en cordé, ça peut causer de lourdes chutes comme ici ^^!
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          30
Centelha, tome 1 : Au-delà des remparts

J’ai vraiment beaucoup apprécié Centelah. Notamment le mélange entre la réalité et la fiction. Le tout est savamment bié orchestré, que l’on pourrait s’y laisser prendre.
Les descriptions sont tellement riches que l’on a l’impression d’être à l’intérieur du livre et de voir et vivre les choses en même temps que les personnages. Étant une incorrigible gourmande j’ai forcément été interpellée par là "um pastel da luz" m’a donné l’eau à la bouche. Maintenant je n’ai plus qu’une envie, y goûter.
J’ai tout de suite vu venir les romances. Les indices disséminé ici et là nous mettaient facilement sur la voix, je l’avoue. J’ai parfois eu du mal avec le caractère de la princesse. Améthyste j’entends. Je la trouve plutôt capricieuse. Attention pas dans le genre pourri gâté hein... mais dans le fait que sa vision soit forcément la bonne. De toute manière mon personnage favori est Varykés. Je ne sais pas pourquoi mais je l’ai tout de suite aimé. Lui au moins connaît sa place.
Je crois l’autrice un peu sadique. J’ai versé des litres considérables de larmes. Franchement, pourquoi aller aussi loin ? Mon petit cœur à souffert avec elle vous savez ? Mais il faut lui reconnaître quelque chose... C’est qu’elle écrit très bien. Elle nous fait vivre les émotions de ses personnages à la perfection. Et cette fin... Waouh, je n’ai plus qu’une envie savoir ce qu’il advient par la suite.
Jenny Bestory, merci infiniment pour ce premier tome excellent. J’ai hâte de découvrir ce que vous pouviez bien nous réserver pour la suite.
Commenter  J’apprécie          00
Sacré Dieu

Livre reçu lors de la précédente masse critique.
Merci à Babelio et aux éditions rue de Sèvres.
C'est un bel album de qualité, avec des pages épaisses agréables à feuilleter,et une présentation aérée.
j'avais sélectionné ce livre car spiritualité et religions me passionnent et parce que j'aime beaucoup Frédéric Lenoir,son ouverture d'esprit et sa présentation de sujets de réflexion à la portée de tous sans être pourtant jamais mièvre,et j'admire particulièrement son ouverture d'esprit sans manichéisme ni prosélytisme.
La dessinatrice est Anne Lise Combeaud, elle a travaillé durant 3 ans sur l'album, j'ai l'impression que Lenoir et elle ont dû avoir quelques fous rires car ce qui ressort de l'ouvrage c'est son humour ravageur!et la somme de travail de documentation aussi bien pour le dessin que pour le texte saute aux yeux.
Moi qui ai le plus grand mal à accorder textes et dessins j'ai apprécié néanmoins cet album.
Toutefois je ne sais pas pourquoi c'est ce média qui a été choisi,pourquoi pas un essai de vulgarisation sur le sujet.( C'est vrai que Frédéric Lenoir en a déjà commis un).
Pour quel public en particulier ?
Je n'ai pas de réponse mais ce n'est pas primordial.
ce livre m'a apporté de la joie à travers ses petits a parte, je pense que l'auteur est d'ailleurs un homme intrinsèquement joyeux,il y a aussi de l'espièglerie chez lui. Comme quand il fait officier un grand chaman sur " Waka Waka hé hé hé".
Son propos est de nous présenter l'évolution des religions,y compris la place grandissante de l'athéisme au moment de l'industrialisation, de l'emprise du clergé sur la société petit à petit,de la manipulation des gens ( du peuple) par le clergé à des fins politiques et sociétales, assignant des rôles de plus en plus restrictifs et des droits de plus en plus limités aux femmes et aux classes pauvres.
Nous sont présentés les grands courants monothéistes et leurs évolutions après que les religions aient d'abord été liées à la nature et de forme polythéiste où,alors,les déesses étaient nombreuses et avaient du pouvoir.
Conclusion : un livre joyeux,péchu, documenté, très intéressant, belle collaboration illustration/ texte.
Quand bien même la forme ne m'ait toujours pas convaincue, mais c'est un peu ma tare.


Commenter  J’apprécie          00
Le Triomphe des imbéciles

Samir Kacimi, entre satire et surréalisme
Nadia Leila Aissaoui,

Samir Kacimi est un romancier algérien arabophone prolifique. Né en 1974, diplômé de droit, avocat puis journaliste, il consacre une partie de sa carrière à la littérature.

Dans ses romans, il raconte à sa façon l’Algérie et campe la majorité de sa création dans les quartiers algérois et la périphérie de la ville. Pour lui, la vie à la marge dans les quartiers populaires représente une réalité qui a son mot à dire dans la littérature contemporaine algérienne.

Dans son dernier roman Le Triomphe des imbéciles, Kacimi met en scène trois univers enchevêtrés, celui du rêve, du réel et de la fiction.

Une satire sociale et politique incisive

Au cœur d’un tourbillon de tableaux, évoluent des personnages composites, chacun luttant avec ses propres démons intérieurs. De l’homme politique cupide et corrompu au citoyen désabusé ou opportuniste, de l’activiste idéaliste à la prostituée dont on ne peut deviner le degré de soumission ou de puissance, chaque caractère apporte une dimension particulière au récit, offrant au lecteur une multitude de regards sur la condition humaine dans un pays où les promesses de la post-indépendance ont été trahies les unes après les autres.

L’histoire commence par un cauchemar fait par le président. Aussitôt, tous les habitants de la ville sont convoqués pour que soient identifiés – et mis hors d’état de nuire – les principaux protagonistes de ce rêve perturbant. Dans l’envers de ce songe absurde, deux étranges épidémies touchent le pays. La première très contagieuse se manifeste par la descente de foules fébriles dans la rue, tous les vendredis, pour chanter, danser et scander des slogans insoutenables aux oreilles du pouvoir. La seconde plus préoccupante prive tous les citoyens, des plus puissants aux plus démunis, de leur capacité à lire et à écrire.

Si la « peste de la danse », dite Eliphtéria, est endiguée en jetant les malades en prisons sans qu’on ne sache vraiment pourquoi c’est efficace, l’épidémie d’illettrisme plonge la société tout entière dans un chaos sans nom. Une question lancinante se pose alors à la disparition du président : « Qui faudra-t-il hisser au pouvoir pour gouverner cette nation d’analphabètes ? »

Bien que l’intrigue se déroule dans un cadre fictif, les allusions à la réalité politique de l’Algérie sont manifestes. Kacimi dépeint un pays où la corruption règne en maître et où les élites politiques sont déconnectées de la réalité quotidienne de leurs concitoyens. Les manœuvres politiciennes et les compromis moraux reflètent les luttes incessantes pour le pouvoir.

Dans un jeu de massacre jubilatoire, peuplé de personnages évoluant dans un monde où l’arbitraire et l’absurde font loi, l’écrivain explore avec une plume acérée les méandres d’une société en proie à l’autoritarisme. L’ironie mordante qu’il puise dans son imaginaire, dépeint les dessous d’un système où certains dirigeants et leurs sbires se comportent en véritables pantins manipulés par des intérêts obscurs.

Entre un réalisme implacable et un surréalisme exutoire

Ce qui rend l’œuvre de Kacimi si déroutante, c’est sa capacité à montrer que dans certaines situations, la réalité dépasse effectivement la fiction. Les événements décrits dans le roman, bien que souvent exagérés pour des besoins narratifs, trouvent des échos troublants dans l’actualité. Les lecteurs sont confrontés à une vérité inconfortable : la situation politique et sociale en Algérie est si absurde et complexe qu’elle défie parfois toute tentative de représentation fictionnelle. Les personnages grotesques et les situations burlesques qui ponctuent le récit, créent une atmosphère surréaliste où le lecteur est constamment amené à se demander où se situe la frontière entre la fiction et le réel.

Avec une écriture à caractère subversif et exutoire, Samir Kacimi ne se contente pas de divertir. Il soulève des questions essentielles qui, bien que posées dans le cadre de la fiction, résonnent puissamment avec les défis auxquels tout un chacun est confronté aujourd’hui, en Algérie et ailleurs. Qu’est-ce qui conduit à la montée des dirigeants médiocres et des politiques destructrices ? Comment pouvons-nous faire face à l’ignorance et à la désinformation qui prolifèrent dans notre monde connecté ? Comment redonner confiance en la politique et tisser un lien social et amoureux non violent et non marchand ?

Bien plus qu’un roman, c’est un récit saisissant sur des thèmes tels que la décadence politique, les inégalités sociales et la lutte incessante et ardue pour la dignité humaine. Dans un mélange habile d’humour noir et de critique sociale audacieuse, l’auteur offre ici une analyse sarcastique de notre monde contemporain et nos sociétés post-coloniales, tout en soulignant l’importance de la résistance et de la préservation de la liberté d’expression critique
Lien : https://www.lorientlejour.co..
Commenter  J’apprécie          00
Grand Orient

Alors là ! La franc-maçonnerie si auréolée de mystère, si fantasmée est ici dépeinte comme n’importe quel milieu associatif : les choses y sont gérées sur le fil, l’organisation au bord de la syncope, le mystère presque inexistant. Bien sûr il semble y avoir loge et loge, de la plus bling bling à la plus populaire.

Démystification totale de cette organisation dans ces pages. Il n’y a pas de quoi casser trois pattes à un canard vraiment. Dans mon esprit, plus de choses surnaturelles, de secrets, d’entre soi : ma vision de la Franc-maçonnerie est changée suite à ma lecture. Tout ça pour ça ! Si l’auteur dit vrai bien sûr, sait-on jamais !

En tout cas le mystère est beaucoup moins épais maintenant !
Commenter  J’apprécie          00
Le Pavillon des combattantes

Première précision sur la 4eme de couverture de l’édition que j’ai achetée, ce n’est pas précisé mais l’histoire se passe dans un service de maternité . Autant dire que pour les personnes qui comme moi sont un peu sensibles quand on parle d’accouchement, ce livre peut être difficile.
Mais l’histoire est magnifique. Les héroïnes sont très attachantes. Ce huit clos dans un service de maternité et maladie infectieuse est à la fois très sombre mais aussi plein d’espoir. Ce livre nous permet également d’avoir un aperçu de la vie Dublin pendant la 1ere guerre mondiale alors que les indépendantistes poursuivent leur combats.
Commenter  J’apprécie          00
Le Petit Prince

C'est un livre magnifique, un grand classique qui rappelle à vous l'enfant, qui rappelle la fragilité et l'importance de la vie, et qui vous rappelle qu'un livre simple et bien écrit exprime tous les sentiments inexprimables. Un des livres les plus vendus au monde et tous ceux qui l'ont lu savent pourquoi.
Commenter  J’apprécie          10
Le Chêne et la Foudre

Un vrai coup de cœur.

J'ai apprécié de prendre le temps dans le livre premier. L'auteure à su, grâce à ses descriptions plutôt précises, me transporter dans le royaume. Au travers des mots, on vit des moments tendres, des coups durs, des joies, des peines. On peut ressentir l'amour, mais aussi la haine... On s'attache lentement mais sûrement à Ely et Keilen.
Dans le livre deux, on est au cœur de la quête. On ressent l'aventure. Le rythme s'accélère tout comme nos sentiments.
Si l'on creuse on peut ressentir des sujets de société comme les différences, les préjugés, un peu de politique, la force de l'union...
Bref j'ai fait un beau voyage au travers des lignes. Peut être une suite ?
Commenter  J’apprécie          00
Les Emotions de l'enfant : 7 jours pour tou..

Une BD complémentaire de «ma vie de bébé» mais plus vaste puisque cette dernière s’arrêtait à l’âge de trois ans. Nous retrouvons donc ici des généralités sur la psychologie des jeunes enfants et quelques éléments redondants avec «ma vie de bébé». Mais surtout malgré des redites, des choses essentielles à connaître pour les parents afin d’être le plus bienveillant possible envers sa progéniture. Vraiment je pense que ces BD sont d’utilité publique et devraient être offertes à tous les parents.

Commenter  J’apprécie          00
La légende de nos pères

Troisième temps avec Sorj Chalandon, exit l'Irlande
Toujours autant de plaisir à le lire. Un style fluide, direct, et en même temps riche et toujours le mot juste.
Dans ce roman, un livre qui peut apparaître sur la mémoire d'hommes lors de la seconde guerre mondiale et qui pose cette éternelle question, comment je me serais comporté pendant cette période, aurais je été un héroïque soldat, un grand résistant ou aurais je tourné la tête ?
Et au-delà, c'est aussi un livre sur la rédemption mais aussi sur l'amour familial.
Un nouveau temps de lecture bonheur
Commenter  J’apprécie          20
Le papillon

C'est bien après L'homme qui savait la langue des serpents et Les groseilles de novembre que nous découvrons Le papillon, pourtant antérieur chronologiquement. Ce roman, mêlant déjà réalisme et merveilleux, enveloppé de traditions estoniennes, s'ancre dans une époque sombre, et évoque la vie d'un théâtre et de ses comédiens comme on évoque un navire en oleine tempête et son équipage malmené.
Commenter  J’apprécie          00
Hokusai

La biographie romancée de Hokusai à pleinement répondu à mes attentes. Elle a généreusement partagé les détails biographiques et artistiques que je cherchais sur ce grand maître, tout en insufflant les éléments d'aventure indispensable pour rendre l'expérience véritablement captivante. Plus encore cette lecture m'a permis de découvrir un mangaka dont le style a profondément séduit et captiver mon intérêt. Chapeau bas, à l'auteur qui a su allier information et exploitation enrichissante de la vie et de l'art de Hokusai une expérience littéraire que je recommande vivement à tous les passionnés d'histoire de l'art et de manga mais attention publique de plus de 18 ans ou averti.
Commenter  J’apprécie          00
Bilbo le Hobbit

Tout le monde connait, pas besoin de faire un résumé. Classique, fantasy bla bla bla.

Venons-en directement à ce que vous êtes venu chercher, ce qui vous intéresse, mon avis (enfin je pense que vous vous en battez les cou*lles de MON avis et que vous cherchez plutôt un avis, encore que ce serait miraculeux que quelqu'un lise celui là en particulier vu le nombre, passons).

Donc MON avis : je me rends compte que je ne sais pas faire d'avis sans résumer. Bilbo est un hobbit, une espèce de petits hommes avec une bonne vue qui connait, je ne sais comment Gandalf. Il va être entraîné dans une aventure qui le dépasse, à la découverte de son monde
Nous l'accompagnons dans ses périples, bien au chaud dans notre lit/ canapé ou en marchant dans la rue pour les plus téméraires tandis que lui rêvera de son fauteuil devant la cheminée ou je ne sais.
Il va donc découvrir le monde mais aussi se découvrir, se surpasser.
J'ai été transportée et ai suivi avec intérêt les péripéties de notre petit homme. Comme d'hab' je ne vais relever que le négatif : j'ai été perdue dans ma visualisation de certains éléments par le manque de détails ou alors un manque de concentration mais le résultat est le même. (Par exemple, l'âge de Bilbo, la taille de Smaug et d'autres détails que je ne révélerait pas car le spoil, même d'une œuvre aussi connue, c'est mal).

Conclusion : lisez c'est bon pour la santé.
Commenter  J’apprécie          00


Suivez toutes les critiques de la presse Voir plus

Actualitte

3299 critiques

LeFigaro

4048 critiques

LeMonde

5763 critiques

Lhumanite

509 critiques

Liberation

2716 critiques

Bibliobs

2492 critiques

LePoint

1265 critiques

LesEchos

1329 critiques

Lexpress

4147 critiques

Telerama

3479 critiques

LaPresse

2664 critiques

LaLibreBelgique

2167 critiques










{* *}