Louisa May Alcott est une romancière américaine. Voir plusDeuxième d'une fratrie de quatre filles, elle écrit des contes dès son plus jeune âge et, en 1848, rédige son premier livre : "Fables de fleurs" ("Flower Fables"). Le tempérament parfois violent de son père et l'incapacité de celui-ci à pouvoir subvenir correctement aux besoins de sa famille donnent lieu à des conflits entre les parents de Louisa May et contraignent les quatre sœurs à travailler à un jeune âge. Tour à tour gouvernante, aide domestique et infirmière durant la Guerre de Sécession, elle trouve finalement sa voie dans la lutte contre l'esclavagisme et pour la cause de l'émancipation des femmes. Un combat qui innervera fondamentalement son œuvre littéraire. Publié en 1864, "Moods", son premier roman s'inspirera de sa pensée et de ses aventures. En 1868, alors qu'elle prend la tête d'un journal destiné aux enfants, l'écrivaine décide de rédiger un roman à l'intention de son lectorat et plus précisément des jeunes filles. Ce sera "Les Quatre Filles du docteur March" ("Little Women"), parue en 1868. Tableau de la vie américaine dans la seconde moitié du XIXe siècle, le livre remporta un si vif succès qu'elle en publia une suite : "Le Docteur March marie ses filles" ("Good Wives") en 1869. L'auteure narre ainsi le quotidien (quelque peu autobiographique) d'une famille sans le sou tentant par tous les moyens de remédier à sa misère au prisme de liens sentimentaux extrêmement forts et d'expériences déterminantes. Deux autres livres existent également : "Le Rêve de Jo March" ("Little Men", 1871) et "La Grande Famille de Jo March" ("Jo's Boys", 1886). Son journal intime et sa correspondance ont également été publiés. Au début de sa carrière, parallèlement à ses livres pour les enfants, Louisa May Alcott a également écrit des romans noirs gothiques sous le pseudonyme de A. M. Barnard. À l'été 1877, elle voyage en France et séjourne à la pension Laurent à Grez-sur-Loing où demeure sa sœur, l'artiste peintre Abigail May Alcott Nieriker (1840-1879). Ayant contracté la fièvre typhoïde durant son service pendant la guerre de Sécession, elle souffrira de problèmes de santé chroniques. Elle meurt à Boston à l'âge de 55 ans, deux jours après le décès de son père. Son œuvre littéraire sera régulièrement portée au grand écran. La plus belle d'entre elles reste sûrement "Les quatre filles du docteur March" de 1949 avec Elizabeth Taylor dans le rôle de Amy. |
Olivier Adam est un écrivain français.
Il suit des études de gestion d'entreprises culturelles puis, après une pause de quelques années où il commence à écrire, il participe en 1999 à la création du festival littéraire "Les correspondances de Manosque". Pendant ses études il rencontre sa future compagne Karine Reysset (1974) et mère de ses enfants, écrivaine elle aussi.
En 2000, Olivier Adam publie aux éditions du Dilettante son premier roman, "Je vais bien ne t'en fais pas". Il signe ensuite avec les éditions de l'Olivier où il publie "A l'Ouest "(2001), "Poids léger" (2002), "Passer l'hiver" (recueil de nouvelles, Prix Goncourt de la Nouvelle 2004 et Prix des Éditeurs 2004), "Falaises" (2005) et "À l'abri de rien" (2007, Prix du Premier prix 2007 et favori du Prix Goncourt 2007). Entre-temps, en 2003, il devient directeur de collection aux éditions du Rouergue.
Parallèlement, Olivier Adam écrit aussi plusieurs ouvrages pour la jeunesse, publiés pour la plupart à l'École des Loisirs: "On ira voir la mer" (2002), "La Messe Anniversaire" (2003), "Sous la pluie" (2004), "Douanes" (2004, éditions Page à page) "Comme les doigts de la main" (2005) et "Le jour où j'ai cassé le château de Chambord" (2005). Il publie par ailleurs régulièrement des textes courts dans les revues littéraires et anime des ateliers d'écriture en milieu scolaire.
Des histoires plein la tête, Olivier Adam sort coup sur coup "Des vents contraires" (Prix RTL-Lire 2009) et "Le cœur régulier" (2010), tout en écrivant des ouvrages jeunesse, "Les Boulzoreilles", avec Euriel Dumait (2010) ou "Personne ne bouge" (2011). "Les lisières" est sorti à la rentrée littéraire 2012, un roman où le destin d'un homme croise celui de la France. En 2015, "Peine perdue", qui se penche sur vingt-deux personnages d'une station balnéaire de la Côte d'Azur, est finaliste du Prix des libraires.
Pour le cinéma, outre la co-scénarisation de ses romans ("Je vais bien ne t'en fais pas" adapté en 2006 par Philippe Lioret, "Poids léger" adapté en 2004 par Jean-Pierre Améris), Olivier Adam a co-signé les scénarios de "L'été indien" d'Alain Raoust (2007) et de "Maman est folle" de Jean-Pierre Améris (2007, téléfilm) et "Des vents contraires" (2011) de Jalil Lespert.
En 2018 paraît chez Flammarion "Chanson de la ville silencieuse". En 2020 et 2022 paraissent successivement "Tout peut s'oublier" et "Dessous les roses", puis "Mon cœur en cendres" en 2023. Il fait paraître en 2023 "Personne n'a besoin de savoir", son