Je n'ai pas trop aimé ce 27eme tome qui est particulièrement cruel.
Thorgal et sa famille sont réduits en esclavage et confrontés à des maîtres sans scrupules et à des épreuves douloureuses . Pour ne pas être séparé de sa famille, Thorgal est contraint de participer à un concours d'archers avec Heraclius, un jeune fils de gouverneur cruel et vaniteux.
L'ensemble de l'album est très noir et la fin dramatique, le rêve de Thorgal et Aaricia de retourner dans leur pays semble s'éloigner de plus en plus.
C'est sans doute l'album de Thorgal qui m'a le moins plu pour le moment, malgré une couverture plutôt réussie je trouve bien que différente du style habituel de la série.
Commenter  J’apprécie         120
Après une incursion désastreuse (le tome précédent était une véritable purge, je ne m'en suis toujours pas complètement remis) dans le Sahara, semble-t-il, voilà que nos amis se retrouvent dans ce qui ressemble à la province romaine d'Illyrie, donc de l'autre côté de la Méditerranée.
Toute la famille est réduite à l'esclavage par une belle bande d'ordures pour qui la vie humaine a moins de valeur qu'une coupe de picrate.
On m'avait prévenu que ce tome était un remake du tome 9, les Archers. En effet, c'est bien le cas, en raison du concours d'archerie qui prend une grosse partie de l'album, sauf que cette fois Thorgal doit faire équipe avec un jeune coq prétentieux et détestable qui le hait cordialement. Non, pas cordialement du tout, d'ailleurs.
J'ai dit remake ? le terme "pâle copie" conviendrait mieux, tant on est loin du niveau affiché par Les Archers qui était l'un des meilleurs volumes de la saga.
Commenter  J’apprécie         60
Thorgal et sa famille ont été faits prisonniers. Sommés de servir un seigneur cruel, ils ne peuvent qu'obéir s'ils veulent survivre. « Tu n'es pas ici pour juger nos coutumes, barbare, mais pour obéir à ton maître. Tu n'es plus esclave, soit, mais souviens-toi du sort qui t'attend si tu quittes le palais. » (p.23) Une nouvelle fois, Thorgal doit participer à un tournoi pour sauver sa vie et les siens.
Une nouvelle fois, Thorgal est séparé des siens ! Bon, on prend la même histoire et on recommence. En tout cas, le Northland est encore loin !
Commenter  J’apprécie         80
Je vais te faire une confidence, barbare. Je n'aime pas mon fils. C'est une brute cruelle, vaniteuse et bornée, qui confond l'exercice du pouvoir avec le despotisme. Sans doute est-ce ma faute, je l'ai mal élevé.
A la cour de l'empereur, il sera confronté à des courtisans encore pires que lui. Ses vices et ses défauts deviendront ses meilleures armes et il s'y sentira comme un crocodile dans un fleuve de boue.
p.38-9.
- Ton gouverneur m'a parlé de toi. Il semblerait que tu ne sois pas seulement un remarquable archer, mais aussi un homme sage et courageux. D'où viens-tu ?
- De loin. Trop loin. Avec les miens, j'ai parcouru les terres connues et inconnues à la poursuite d'un rêve de liberté. Et je n'ai trouvé que misère, haine et tyrannie, comme si l'homme avait été de tout temps maudit par les dieux qui l'ont créé.
- Tu as été vendu comme esclave, mais te voici redevenu un homme libre.
- Libre de quoi ? De participer à un tournoi qui m'indiffère pour être mis ensuite au service d'un empereur dont je n'ai jamais entendu parler ? Empereur auquel ma femme et mes enfants ont été offerts au même titre que quelques bijoux et objets précieux. Étrange liberté que la nôtre, en effet. Je te souhaite une bonne nuit.
p.24.
- Quel triste monde que le vôtre, Thorgal, où le pire ennemi de l'homme est l'homme lui-même.
- C'est ce monde qu'Aaricia et moi avons essayé de fuir. Malheureusement il nous rattrape aussi loin que nous allons.
p.32.
Je vais te faire une confidence, barbare. Je n'aime pas mon fils. C'est une brute cruelle, vaniteuse et bornée, qui confond l'exercice du pouvoir avec le despotisme. Sans doute est-ce ma faute, je l'ai mal élevé.
-Partir d'ici? Ha!... Je me demande bien comment.
-En observant et en patientant. Nous sommes dans un port. Et un port offre plus de possibilités d'évasion que n'importe quel autre endroit.