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4,08

sur 661 notes
Bon je suis consciente d'être un peu à contre courant de la majorité, mais j'ai trouvé ce livre absolument nul. J'ai été exaspérée tout le temps de la lecture et j'ai du me forcer pour aller au bout.

Stephen King est l'auteur que j'ai le plus lu, c'est probablement un de ceux que j'ai le plus aimé, ce qui m'a d'autant plus mise en colère. J'avoue que c'est la première fois que je lis un policier de King, étant plus friande de ses livres d'horreur ou de SF/Fantasy.

Pourquoi j'aime Stephen King?
- C'est un écrivain d'ambiance qui parvient par une chanson, une description de station essence, une télé qui fonctionne en arrière plan, à vous plonger dans une époque et un endroit d'une façon qui vous colle à la peau pendant toute la lecture et même après.

Ici il le dit lui même dans sa post face, c'est le covid qui lui a servi comme décor d'ambiance, ainsi que les marques et les séries Télé... Oui, effectivement, sauf qu'il n'avait pas besoin de le dire à la fin, je me le suis dis pendant tout le livre, tellement c'était fait au pied de biche. Toutes les conversations commencent par "vous êtes vacciné? oui j'ai eu deux doses de moderna? Ah, moi c'est Johnson & Johnson" et vas-y qu'on se touche le coude et qu'on refuse de se serrer la main mais qu'on explique bien pourquoi on le fait à chaque fois. "Oh, non mon ami est à l'hôpital, mais il est vacciné pourtant!" "Ma mère est morte du covid mais c'est tout à fait normal puisqu'elle supporte Trump et donc qu'elle est antivax..." Au secours!!! je n'ai jamais autant levé les yeux au ciel en lisant un livre. Et puis oui, ça mange des Oreos, ça utilise des I Mac, ça regarde Ozark mais tout ça est tellement cousu de fil blanc que rien n'est naturel et que les dialogues en deviennent même étranges. Donc l'ambiance, ça n'a pas du tout fonctionné pour moi puisqu'au lieu de petits cailloux semés, c'étaient carrément des gros menhirs.

- Ses personnages et surtout ses antagonistes sont inoubliables et franchement terrifiants, tellement incarnés qu'ils en deviennent les héros de l'histoire. Je pense à Annie dans Misery, à Flagg dans le Fléau, à Pennywise, à Cujo même,...

Ici on a un couple de petits vieux cannibales dont la femme est raciste et homophobe et dont l'homme est persuadé que manger de la viande humaine garde jeune. Voilà. Leur psychologie s'arrête là. Franchement j'ai été abasourdie du manque de fond de ce livres.

Les Héros sont tout aussi vides, même Holly qui passe son temps à se plaindre de sa mère et à donner des leçons au monde entier (ah non, je ne conduis jamais en téléphonant, sauf extrême nécessité, je mets mon masque même quand les autres l'enlèvent,...) et Barbara qui veut devenir poétesse (je n'ai toujours pas compris l'apport de cette loooooongue histoire parallèle à l'intrigue). Je n'ai trouvé aucun personnage attachant ni même crédible.

- Des histoires incroyablement bien construites qui vous amène au comble de l'horreur et du fantastique tout en restant crédibles, et c'est bien ça qui est terrifiant.

Dans Holly, de nouveau tout est cousu de fil blanc, on voit arriver les dénouements à 3 kilomètres, surtout les derniers chapitres, on voit toutes les ficelles. On pense, "ok, Barbara a cette information donc c'est elle qui va résoudre ce problème dans 100 pages" et paf c'est ça qui se passe...
Et en parlant de crédibilité, je ne veux pas spoiler, mais la fin des deux antagonistes, c'est sensé être une blague? Je riais tellement que je trouvais ça ridicule mais je riais jaune car j'attendais toujours de rentrer dans ce roman...

En bref, vous l'aurez compris, je n'ai jamais été aussi déçue d'un livre, je considère vraiment que j'ai jeté son prix à la poubelle et je me sens flouée.

Je ne vois que trois explications :

Soit Stephen King vieillit et il ne sait pas prendre sa retraite. Soit il a fait écrire ce livre par quelqu'un d'autre pour l'encourager ou quoi. Soit, comme son éditeur lui demande d'écrire un livre par an et qu'il n'a pas le choix même s'il n'a pas d'inspiration, il est obligé de pondre une daube de temps en temps...

Dans tous les cas, je ne crois pas que je vais lire ses autres livres récents.

Le seul point positif, c'est que ma déception m'a donné envie de relire La Tour Sombre, Misery, Shining, Ca et les autres...
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Voilà un livre qui va vous donner envie d'être végétarien !
Automne 2012 dans une ville non nommée des États-Unis.
Jorge Castro fait son jogging quotidien lorsqu'il tombe sur un couple de retraités qu'il connaît bien.
Emily et Harris sont d'anciens collègues enseignants de l'université où il est employé et ils sont en bien mauvaise posture. La femme tente en effet vainement de pousser dans un van le fauteuil roulant dans lequel est assis son mari.
N'écoutant que son courage, Jorge se précipite pour leur venir en aide. Bien mal lui en a pris ! Il se retrouve dans le sous-sol de la maison des Harris enfermé dans une cage. Il ne le sait pas encore, mais il va servir de cure de jouvence aux deux vieillards qui souffrent de pathologies liées à leur âge avancé.
Neuf ans plus tard, la détective privée Holly est contactée par une mère inquiète de la disparition de sa fille.
Au-delà de l'enquête qui évolue lentement par cercles concentriques, le dernier opus de celui qu'on surnomme le « roi de l'horreur » mérite d'être lu pour plusieurs raisons :
le duo d'assassins dont les dégustations de cervelles et autres abats déclenchent du dégoût, tout en satisfaisant un voyeurisme malsain et jubilatoire ;
le personnage d'Holly, apparu à plusieurs reprises dans l'oeuvre de Stephen King, une grande solitaire qui, à la cinquantaine bien tassée, souffre encore du mépris de sa mère ;
la période durant laquelle se déroule le récit, celle du Covid, qui donne lieu à des moments cocasses nous rappelant nos psychoses passées et l'absurdité de nos comportements ;
l'amour de la littérature et de la poésie que l'auteur ne peut s'empêcher de déclarer en nourrissant son récit de références.
Lien : https://papivore.net/littera..
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Ca faisait un moment que je n'avais pas lu un Stephen King nouvelle génération. Pas depuis 22/11/63 en tout cas… Ce nouvel opus allait-il tenir ses promesses?

Engagée par une mère désespérée pour retrouver sa fille, Holly Gibney se retrouve rapidement sur la piste de plusieurs disparitions mystérieuses. Et que manigancent les époux Harris, ce couple d'universitaires aussi âgés que mystérieux?

Naviguant entre polar et thriller, King nous livre ici une histoire honnête et une bonne dose de rebondissements. Comme à son habitude, le maître du roman noir captive avec des personnages complexes et bien développés.

Par contre, c'est clairement un peu long et quelques coups de machettes éditoriaux n'auraient pas été de trop. La partie sur le concours de poésie, notamment, ne m'a pas semblé ajouter grand chose au récit. Ces passages superflus alourdissent la narration, tout comme les références fréquentes et appuyées à l'épidémie de COVID, aux vaccins, aux gestes barrières… Depuis quand Stephen est-il devenu si moralisateur? Même si je partage ses convictions, inutile de les ressasser à longueur de roman…

Ça reste néanmoins tout à fait divertissant, surtout en audio malgré les quelques 16 heures d'écoute!
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Le pire roman qu'il a écrit, à se demander s'il l'a écrit lui-même.
Ses opinions politiques ainsi que sa position en ce qui concerne les vaccinés ou non de la Covid n'ont rien à faire ici.
L'histoire enfouie tout en dessous est insipide.
Moi qui suis, enfin était, une fan inconditionnelle, je ne suis pas déçue, j'ai dépassé ici le stade de la déception.
Ce torchon est juste lamentable.
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Dès le départ on connaît les assassins mais reste à Holly à trouver le qui-pourquoi-comment.

Ce que je n'ai pas aimé dans ce roman, que je ne qualifierai pas de "thriller fantastique" comme sur la 4e de couv. :
💔 Les passages trop longs avec Barbara ou l'héritage, qui en plus ne servent à rien à l'intrigue,
💔 Les répétitions incessantes qui deviennent lourdes sur le Covid et les attitudes à adopter,
💔 Les opinions politiques de l'auteur dont je me contre fiche dans ce style de roman,
💔 Les trop fréquentes introspections de Holly et ses souvenirs.

Tout ceci casse le rythme du récit et l'alourdit inutilement.
De ce fait j'ai eu l'impression de lire un roman moralisateur lassant plutôt qu'un polar prenant.

Le rythme fait un peu le yoyo. Si ça démarre fort, ensuite cela ralenti sur un tiers pour reprendre en intensité avec les découvertes de Holly.
Quant au final concernant le couple ça m'a laissé un peu dubitative sur les moyens utilisés.

Ce que j'ai aimé : cette façon que l'auteur a pour maintenir son suspense final et pour trouver des personnages aussi barjos que gores.

On retire 1/3 des pages qui ne servent à rien et on obtient un polar bien imaginé.

Stephen King termine avec une phrase qui pourrait nous laisser supposer une suite. Si c'est le cas, la lirais-je 🤔

L'auteur est-il devenu un tel objet marketing qu'il lui faut sortir un roman chaque année même si ses 76 ans ne lui confèrent plus autant d'imagination et qu'il doive meubler pour sortir son pavé légendaire ?
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On ne saurait que trop conseiller de ne jamais vraiment se fier au baratin critique présent sur les jaquettes. Celle de Holly nous promet un grand Stephen King, allant flirter avec "le mal à l'état pur", sans usage du fantastique.

Si le livre se lit sans problèmes, et permet toujours aussi bien de capter une ambiance purement américaine, on ne peut s'empêcher de remarquer un style lourd, pataud, faussement caustique et critique, illustration même d'une société américaine polarisée, mais de laquelle King ne semble pas se détacher.

On frise le manichéisme béat et benêt sur des considérations socio-médicales et la crise du COVID. Si vous aimez les noms de marques, vous en aurez à foison, et parfois plusieurs par page : iPad, Iphone, Netflix et tutti quanti (King s'en explique, comme pour se justifier ou s'excuser à la fin de l'ouvrage... pas sûr que cet effet de réel digne d'un placement de produit soit réellement nécessaire).

King se livre également à des réflexions sur l'écriture, poétique notamment, avec la façon un peu gauche dont on peut parfois chercher à véhiculer un message engagé, ou à trouver son style... gaucherie qui s'applique également au maître de l'horreur tout au long du roman.

Pour ce qui est du mal à l'état pur, nous sommes face à une histoire finalement grotesque de cannibalisme érudit qui ne tient pas énormément la route, et qui, surtout, ne suscite ni frisson ni réel vertige d'angoisses : on a très vite tous les indices pour comprendre ce qui se passe, et j'attendais inutilement un retournement de situation qui soit réellement à la hauteur.

Une bonne lecture fast-food, aussi vite ingérée qu'oubliée.
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Holly de Stephen King, j'aime bien Holly, une femme qui est apparue dans la trilogie de Mr Mercedes. Avec cette histoire, le grand maitre nous offre un récit sans le côté fantastique avec lequel on s'attend. Mais du côté horreur, nous sommes servis. L'auteur nous offre un casse-tête et à chaque chapitre un morceau se met en place, et ceci d'une façon perspicace. L'auteur en profite à travers ses personnages pour critiquer la réaction de la société américaine lors de la pandémie de la COVID. Pendant tout ce temps, un vieux couple de professeurs à la retraite, sommités dans le domaine de la nutrition pour lui et de la littérature anglaise pour elle, commettre le pire dans l'espoir d'allonger leur vie. On peut décortiquer les grands thèmes des romans du Maitre, la dépendance à la cigarette présente dans ce roman, la richesse, la violence domestique ainsi que le poids. Holly qui autrefois n'avait aucune confiance en elle va grâce à l'auteur nous berner totalement. Un grand crue que Stephen King nous offre, et cela, jusqu'à la dernière page de ce roman.
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Si vous aimez les livres bien gores et les histoires de cannibalisme, foncez immédiatement lire Holly!
Mais lisez d'abord la trilogie de Mr Mercedes car c'est truffé de références à ces livres là qui étaient tout aussi géniaux.

Bref ici on connaît les meurtriers donc il n'y a pas de spoil. Un couple de petits vieux retraités et plus tellement en forme, amoureux comme au premier jour, que c'est mignon…sauf que, non. Ces deux-là sont juste complément cinglés et je pèse mes mots. Persuadés que pour se soigner et retrouver la forme, il faut se nourrir de chair humaine et consommer même les organes et la graisse, il vont commencer à enlever des gens, les torturer avant de les manger. Je ne vous en dit pas plus !

On est ici sur un roman choral et il y a aussi des temporalités différentes. Ce qui rend le livre encore plus addictif. On suit aussi les moments de chaque victime, jusqu'au jour où notre chère Holly est appelée par Pénélope Dahl pour retrouver sa fille, Bonnie. Est-ce que celle-ci va s'en sortir ? Vous le saurez en le lisant.

Les romans de King on tendance à connaître certaines longueurs, je peux vous assurer qu'ici pas du tout, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde! Après avoir été déçue par Conte de fées, celui-là a bien remonté la pente. du King comme j'aime et un énorme coup de coeur.

Le seul point négatif est le Covid trop présent et le point de vue très tranché de l'auteur sur le sujet, le vaccin et les piques qui m'ont semblé de trop, même si…on ne peut pas lui en vouloir puisque à priori il a été écrit durant la période.
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Stephen King a cet art de nous faire accrocher à une enquête alors que nous connaissons dès le début tout du meurtrier et de ses motivations. En l'occurrence, pour ce livre, DES meurtriers. le fait que ce soit un couple de personnes âgées est tout à fait rafraîchissant et innovant.
Nous retrouvons bien sûr notre chère Holly et quelle évolution ! Elle reste fidèle à elle même avec son manque de confiance en elle excessif, ses peurs, ses tocs... mais je l'ai trouvé forte et déterminée dans ce recueil, et ça m'a fait plaisir pour elle.
L'étau se resserre au fur et à mesure que l'enquête évolue et j'ai pris grand plaisir à suivre ce déroulement. Je me disais "Allez tu y es presque ! Tu te rapproches".
J'ai adoré retrouver Holly dans cette enquête, ainsi que Jérôme et Barbara, mais j'aurais aimé qu'elle se passe dans un autre contexte, une autre période. Selon moi le Covid n'avait aucune importance pour le bon déroulement de l'histoire si ce n'est la mort de la mère d'Holly, mais là encore elle aurait pu mourir d'autre chose. Ça a été ma grande déception de ce livre, replonger dans cette période anxiogène, évoquer la fêlure entre les vaccinés et les non vaccinés, la politique.... tout cela ne m'intéresse guère et a gâché mon plaisir.
Le King est très fort car il m'a quand même fait adoré ce livre.
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Autant j'ai adoré le personnage d'Holly dans la trilogie Bill Hodges, autant j'étais ravi de la voir apparaitre dans Outsider, autant ici ca ne fonctionne plus du tout. Je comprends que le personnage ait évolué au fil des romans mais elle est ici d'une extrême platitude. Son charme a complètement disparu. Il lui arrive des trucs assez invraisemblables mais ça va exactement nulle part.



Les antagonistes sont amusants, mais ça ne va pas chercher très loin non plus. Comme dans la série principale, on sait de suite qui ils sont et pourquoi ils font ce qu'ils font ce qui donne un petit côté Columbo à l'ensemble. Mais on est très loin de l'excellence de la série télé.

Et les Robinson... Mis aux forceps dans le récit --surtout Barbara-- ils sont égaux à eux-mêmes, c'est-à-dire parfaits. Je ne me souviens pas de personnages de King aussi unidimentionnellement sans défauts. C'était amusant au début mais c'est très rapidement devenu ridicule pour se terminer en farce.

Pour terminer, c'est le roman "Covid" de King où il peut dire tout le mal qu'il pense de Trump et des antivax. Il dit avoir essayé d'être le plus neutre possible mais on peut dire qu'il n'a pas été d'une très grande subtilité.

Une lecture très dispensable si vous ne lisez pas tout King.
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