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4,08

sur 635 notes
C'est avec ferveur que j'ai lu ce dernier, J'exprime un seul regret c'est d'avoir penser que je puisse le lire en one-shot. Quelques lacunes au niveau des personnages, de leur intégration.
Je me suis renseignée sur la toile afin d'avoir la chronologie.

L'on dit toujours de Stephen King c'est “Le maître de l'horreur” et pourtant il n'y a pas que ce qualificatif même si il y a des moments indigestes, nous sommes face à un bon thriller doublé d'émotion (pour moi )
Oui j'en ai eût diverses…de l'effroi pour l'histoire, de l'empathie pour certains comme Holly bien entendu et surtout pour la poétesse.

Derrière ma lecture se sont retrouvés beaucoup de faits réalistes comme la pandémie, l'homophobie, le racisme.

J'ai vraiment aimé ma lecture, elle a frôlé le coup de coeur si comme je le mentionnais au début, la théologie Mr Mercedes aurait été lue
Ce fût une lecture passionnante malgré cette lacune.
j'ai littéralement dévoré le livre si je puis m'exprimer ainsi.

-Ce que je retiendrai de ma lecture…ne jamais se fier aux apparences !

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Holly détective privée accepte de travailler sur la disparition de le fille de Penny Dahl, Bonnie. En interrogeant des jeunes près du lieu où on a retrouvé le vélo de Bonnie, elle va comprendre qu'il y a peut être une autre disparition un certain Stinky (Peter Steinman). Plus elle avance dans l'histoire plus elle trouve d'autres disparitions. Y a-t-il un lien entre elles ?
Un couple de professeurs, lui faisait partie du département des sciences de la vie et elle du département d'anglais ont une drôle occupation pour leur retraite
On n'a pas simplement des histoires banales de disparitions, il ne faut pas oublier que c'est Stephen King qui est l'auteur du roman. On plonge progressivement dans l'horreur. Malheureusement on comprend bien les tenants et les aboutissements même si on se dit que s'est inimaginable
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🏠Chronique🏠

« Le calme est revenu dans Ridge Road. Autour des lampadaires s'enroulent des filets de brume.
Comme des halos. »

Qu'est-ce que le calme? le calme est-il provisoire ou idéal? Ridge Road, qui pourrait croire que ce nom de rue serait le théâtre des pires horreurs? Je ne voudrais pas spoiler mais rien n'est plus alarmant que le calme d'une rue. Les gens sont toujours trop bruyants, trop expansifs, veulent voir et être vu, font et défont toutes sortes d'activités. le calme d'une rue ne laisse présager qu'un danger, passé ou futur, mais danger réel…En fait, le calme est alarmant, notamment quand il est introduit par Stephen King….Meme s'il y met des mots comme « halo » , même s'il invite la poésie, tu sais même épidermiquement que ça va basculer. C'est une constante chez cet auteur, et c'est pour cela qu'on l'adore. le calme lasse vite, finalement, alors place à l'horreur! Et dieu merci, je ne cours pas dans cette rue! Mais revenons à Ridge Road, puisque c'est là, que nous allons passer un temps, avec la brume et les halos, et quelques réminiscences qui ont laissé des traces partout dans le monde…

« Je m'appelle Holly Gibney. Je suis détective privée… »

Parce que nous la connaissons déjà, on ne va pas refaire les présentations. Holly, est cette héroïne que le King aime bien faire revenir, évoluer, mettre en scène. Et comme nous l'adorons, ça tombe bien, ce tome lui est entièrement consacré! Dans ce nouveau roman, elle vient de perdre sa mère, de ce virus tristement célèbre maintenant, le Covid. Partagée entre son chagrin, sa colère, sa peur, nous la suivons en pleine crise sanitaire, dans une enquête de kidnapping pour le moins étrange. Faire des interrogatoires, avec ou sans le masque, avec ou sans geste barrière, vaccinés ou pas, ne facilite pas ses affaires, et par-dessus le marché, elle se retrouve surtout, bien seule. Et bien que le doute l'assaille, elle ne m'a que, plus étonnée, par sa force de caractère et sa ténacité sans faille. Malgré l'atmosphère asphyxiante de cette période politico-sociale très stressante, elle ne lâche pas son objectif de retrouver quoi qu'il arrive Bonnie Dahl. Même quand l'horreur se fait monstre, elle est encore là, à collecter mille et un détails pour résoudre une enquête encore plus retorse que prévue…

« Oui, très bien, donnez-leur le temps de digérer tout ça. »

C'est un thriller non seulement efficace, mais mortellement addictif. Je l'ai dévoré comme on dévore de la crème glacée…Stephen King réussit, encore, le prodige de nous surprendre en plongeant dans les entrailles de la psychologie humaine. Sans même de fantastique. L'homme est à ce point, effrayant de cruauté, que même sans artifices, il poussera chaque fois plus loin, dans les limites du possible et de l'imaginable. Et Stephen King nous confirme qu'il n'y a pas d'âge pour s'y embourber jusqu'au cou. Mais malgré cet effet anxiogène, ce tome-ci, aura ma préférence sur toute la saga, parce que la poésie rehausse l'horreur. Elle est partout, tout aussi sensorielle, tout aussi affamée. Elle ne se contente pas de faire des halos, des petits effets de lumière. Non, elle transcende la peur. Elle est puissance et vocation. Elle est nécessaire pour dépasser l'intolérance, le désordre, le mal à l'état pur. Et rien que pour cela, c'est purement exaltant! Merci au King pour avoir troubler l'épouvante par la magie de la poésie. Elle prend encore plus de sens, et de courage à s'enhardir contre le terrible qui habite certains…Grandiose!

« Parfois, l'univers vous lance une corde. »
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Une maison respectable sur une rue bourgeoise, un couple âgé étrange, un polar des États-Unis de 2021.
Les fans de fantastique seront déçus, pas de surnaturel dans ce roman. C'est pourtant la même Holly Gibney qu'on a connue depuis Mr Mercedes qui mène l'enquête. Et même si on mentionne plusieurs fois que son équipe a dû affronter des horreurs surnaturelles, on a affaire cette fois à des criminels psychopathes, mais bien humains.

On retrouve Holly qui assiste à distance aux funérailles de sa mère, morte de la COVID, car elle n'avait pas voulu se faire vacciner. Ce décès ravivera pour Holly bien des souvenirs douloureux de cette mère contrôlante.

Une femme appelle le bureau de Holly pour qu'elle recherche sa fille disparue. Avec la COVID et les troubles provoqués par la mort brutale d'un jeune noir, la police n'a pas beaucoup de temps à consacrer à ce qui pourrait être une fugue. Malgré son deuil, Holly entreprendra une enquête complexe qui lui fera découvrir aussi d'autres disparitions.

Le roman comporte une alternance de chapitres avec le vécu de victimes qui commence en 2012 et les recherches de Holly en 2021. Ce voyage dans le temps permet de décrire la société étasunienne durant la pandémie, les vaccins et les antivaccins, le racisme, le « MAGA » et la tentative d'insurrection de janvier 2021.

Il sera aussi question de littérature et poésie, car Jérôme, assistant de Holly, est en train de rédiger la biographie d'un aïeul et sa soeur Barbara écrit de la poésie. Elle ira recevoir les conseils d'une poétesse nonagénaire à l'esprit toujours bien aiguisé.

Un bon roman de Stephen King qu'on peut conseiller même à ceux qui sont allergiques au paranormal.
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Le meilleur roman lu depuis bien longtemps. 500 pages de bonne littérature américaine bien traduite en français. Il faut être Stephen King pour imaginer en détails cette histoire qui pourrait être réelle (en forçant un peu ;): un couple de lettrés universitaires retraités pratiquant le cannibalisme, et, nécessairement des criminels, en plus tueurs en série. le personnage principal Holly est complexe et attachant.
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Que dire sinon que ST. KING nous offre encore là une preuve de son immense talent?
L'histoire: Holly est détective, propriétaire d'une agence avec deux amis. En pleine pandémie du Covid alors que la ville est en semi confinement, elle enquête sur la disparition d'une jeune fille dont la police ne s'occupe pas. L'histoire s'écrit à deux voix: celle d'Holly qui mène l'enquête cassement seule et l'autre est celle des kidnappeurs, et là je vous laisse découvrir pourquoi, c'est assez horrible du coup je vais pas divulgâcher…
Dans cet opus là, l'horreur est psychologique et pas surnaturelle. Et il se sert de notre vécu commun - la pandémie, le confinement, la méfiance devant cette maladie inconnue etc - comme support pour nous faire entrer dans l'histoire au même titre que les personnages puisqu'on a tous traversé ça.
Ce n'est pas un thriller comme les autres, il est tendu et souvent atroce, avec une dimension psychologique incroyable dont peu d'écrivains sont capables. Impossible de lâcher le livre, ça a été quelques jours infernaux (quand je ne pouvais pas lire)… et pour moi c'est le meilleur des compliments…
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Un peu déçu je l'avoue par ce dernier opus de l'un de mes auteurs préférés: loin de moi l'idée de dire que c'est mauvais, je l'ai lu en quelques jours et ne me suis (peu) ennuyé, mais je n'ai pas retrouvé le souffle de ses grands romans ici ("Shining", "La ligne verte", "ça", "29/11/63" ou même le précédent "Billy Summers"). Un très bon début, puis après plus grand chose: c'est toujours bien écrit, les petits détails font tout le sel, mais l'intrigue est "plate". En plus, ce livre est sans doute un peu trop ancré dans le réel, avec ces rappels constants au Covid et à Trump: pas que j'apprécie le bonhomme, mais étai-il nécessaire d'en parler tant ici ? Alors il reste quand même un portrait de tueurs originaux, qu'on découvre très tôt mais qui de page en page gardent toute leur originalité, férocité et faiblesses. Quant à Holly, elle m'a parfois énervé, et rarement touché. Mais peut-être que je prends de l'âge et que les lectures du maître ne sont plus pour moi?
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Holly Gibney a enfin droit à son roman !!!
Après avoir été confrontée à Mr Mercedes avec Bill Hodges son mentor, après avoir déjoué les plans de l'Outsider, elle va faire face au mal absolu : la folie d'un couple d'octogenaires...
Pas besoin de paranormal comme avec ses précédents adversaires, l'être humain étant capable des pires atrocités !!
Une enquête rondement bien menée pour un polar pur et dur !!!
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Le 22 juillet 2021, Holly Gibney assiste aux funérailles de sa mère, depuis chez elle. En effet, elles sont organisées sur Zoom, en raison de la cause du décès : le Covid. La défunte affirmait que ce virus était une supercherie. Jusqu'au 1er août, l'agence Finders Keepers, chargée de retrouver les personnes disparues et appartenant à Holly est fermée. Son associé est en arrêt, car il est lui-même atteint du covid et Holly est en deuil. Cependant, pendant la retransmission de la cérémonie funéraire, elle a reçu plusieurs appels d'une mère angoissée. Celle-ci affirme que sa fille s'est volatilisée et elle ne croit pas à l'hypothèse de la fugue. Holly décide de répondre à cet appel au secours.

En menant l'enquête, elle découvre que Bonnie n'est pas la seule disparue, dans ce secteur. Elle craint que les évènements, espacés de plusieurs années, ne soient liés. Pourtant, contrairement à nous, elle ne navigue pas dans la temporalité. Aussi, elle ne peut imaginer le mal rôdant dans le quartier. Elle n'a pas encore plongé dans la folie humaine, assouvie par des stratagèmes structurés et élaborés. Dès le prologue, nous comprenons que l'espérance de vie de Bonnie est limitée si elle a subi le même sort que Jorge. Plus nous avançons dans le récit, plus notre peur augmente. Les responsables, même s'ils ne sont pas particulièrement aimables, sont démoniaques de normalité. Leur âge avancé ne permet pas d'envisager leurs objectifs et leur facilité à les atteindre. Après avoir fait leur connaissance, vous hésiterez à être serviable. C'est glaçant, car ce roman ne comporte aucune dose de surnaturel, aussi, il est aisément transposable dans la réalité.

Une autre part de réalisme est prégnante dans le récit. La pandémie est toujours présente et les variants se propagent. Si on enlevait tous les passages, rappelant les peurs liées à la maladie, les affrontements entre pro et antivaccins, le nombre de fois où Holly utilise du gel, le livre serait réduit en taille. Je l'ai, cependant, trouvé juste, car nous avons tous réagi différemment à cette période. En ce qui me concerne, je me suis reconnue en Holly, car j'étais aussi effrayée qu'elle (je suis immunodéprimée). Aussi, cela ne ralentit aucunement le rythme. Trump est aussi très présent dans l'histoire. Enfin, les détails culinaires, même si l'auteur ne s'y attarde pas, risquent de malmener votre estomac…

J'ai reçu Holly, par erreur. Lorsque j'avais découvert qu'il était la continuité d'autres livres, je n'avais pas osé le commencer. Puis une discussion avec une lectrice m'a rassurée quand elle m'a indiqué qu'il pouvait se lire indépendamment. Elle avait fait la connaissance d'Holly avec ce dernier tome et n'avait pas été gênée. Je confirme ce sentiment. Stephen King a pensé à ceux qui ne connaissaient pas son héroïne et la présente au fil des pages. Je ne regrette pas d'avoir dépassé mon hésitation, car j'ai adoré ce suspense diabolique et je me suis attachée à Holly.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Que font Rodney et Emily Harris dans la cave de leur demeure du 93 Ridge Road ? Pourquoi enlèvent-ils régulièrement des personnes isolées ? Sollicitée par la mère d'une jeune fille disparue, Holly Gibney remonte plusieurs années de disparitions, sur la trace du couple criminel. Récemment ébranlée par le décès de sa mère, l'enquêtrice s'est remise à fumer : elle sait que chaque cigarette est un clou supplémentaire dans son cercueil. Et c'est aussi une façon bien stupide de se mettre en danger alors qu'elle prend garde à se protéger du Covid.
Je retrouve Holly avec un grand bonheur. Au fil des textes où il le déploie, Stephen King développe avec brio un personnage complexe, fragile et courageux. « Holly est curieuse de tout. C'est ce qui la fait avancer dans la vie. » (p. 87) Je salue surtout la justesse avec l'auteur parle de la pandémie comme d'un marqueur temporel : la crise Covid a marqué nos habitudes et nos interactions sociales, et King rend cela avec naturel et fluidité pour l'intégrer dans son récit et caractériser ses protagonistes. Holly est un roman très politique, férocement anti-Trump et à charge contre les antivaxx. Stephen King dénonce aussi les violences policières envers les afro-américains : Jérémy et Barbara sont des personnages secondaires que j'aime suivre depuis Mr Mercedes.
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