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4,08

sur 638 notes
Stephen,
Depuis que j'ai terminé la lecture de "Holly", je ne décolère pas.
Comment as-tu pu me faire ça ?

Tu vas sournoisement me répondre que je n'ai pas compris les subtilités de ton livre.
Pourtant, ton univers ne m'est pas inconnu. Loin de là, tu as été l'auteur de ma jeunesse. Mes parents voyaient d'un mauvais oeil mon admiration pour toi. Une enfant si jeune vouant un tel culte à des romans d'horreur.

Tu vas insinuer que je ne connais pas le personnage de Holly.
Comment ? J'ai tout lu : la trilogie Mr Mercedes, l'Outsider, Si ça saigne. J'ai même tout révisé avant de me précipiter le 28 février en librairie.

J'ai commencé fébrilement ma lecture...
Le désenchantement...
La tribune d'un vieux schnock contre les antivax, contre Trump, contre la police raciste... Et quels sont tes arguments ?
Beurk Trump, beurk les antivax, attention : les personnes de couleur doivent s'éloigner d'une arme en présence d'un policier.
Je lis pour m'échapper de la réalité. Pas pour replonger dans l'ambiance anxiogène des vaccins, des masques, du gel.
Je lis pour plonger dans l'univers des auteurs. le tien était jadis foisonnant.

Et qu'as-tu fait de Holly, ce personnage si singulier ?
Une geignarde, une pleurnicheuse qui va s'apitoyer sur son sort, sur ses relations avec sa mère, sur la perte de Bill et qui mettra donc un temps infini à résoudre une enquête.

Et que font Barbara et Jérôme Robinson ? La fratrie parfaite... Rien... Des personnages impeccablement Inutiles.

Et l'intrigue ? Horrifique ? Mais à quel moment ? Lors du foie cru qui dégouline ? Pfff...

Nous deux, c'est définitivement fini. Bon, je lirai tes oeuvres passées. Je me suis aperçu que quelques unes m'avaient échappé. Et puis, c'est tout !
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Avec ses grands talents de conteur Stephen King nous fait entrer dans la tète de Holly Gibney l'enquêtrice privée du "Findners Keepers". Elle cherche la cause des disparitions de jeunes gens aux alentours de Ridgde Road dans les années 2012 à 2021.
En pleine période Covid dans une Amérique en dessus-dessous, King ne manque pas d'écorcher l'homme à la grande cravate rouge, l'auteur du slogan MAGA qui ne porte pas de masque et entraine ses fans vers la "nouvelle grippe".
Il nous présente une belle palette de personnages intéressants : Holly Gibney le personnage central de l'histoire, son frère Jérôme écrivain, Bonnie Dahl une jeune fille de 24 ans en situation critique, Barbara sa jeune amie elle aussi écrivaine, Olivia la célèbre poétesse centenaire ...
S. King, limite prolixe, dévoile l'avancée de cette enquête avec une lenteur savamment distillée. Elle peut friser l'irritation, voire un certain ennui. Sauvé par un final à sensation, j'ai tout de même trouvé ce roman un peu trop long.
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Ce livre est mauvais avec que très peu d'histoire. Je n'ai vraiment pas envie de connaître les opinions politiques de 𝘚𝘵𝘦𝘱𝘩𝘦𝘯 𝘒𝘪𝘯𝘨 et en plus ; je n'ai pas envie de lire un livre avec Trump et le covid en tant que personnage principaux. Il nous expose aussi ses points de vue sur le changement climatique et le racisme et puis j en passe !....Dommage car le scénario du début n'était pas mauvais sans tous ces divagations sur le covid et la politique, ce livre obtiendrait de meilleures notes et serait plus intéressant à lire. C'est la première fois que j ' abandonne un livre de king avant d'en être arrivé à la moitié, pourtant j'avais décidé de le terminer dans l'espoir qu'il s'améliorerait ; mais ce n'est pas le cas.
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Mais quel plaisir de retrouver Holly et l'écriture de Stephen King ! Holly, ce personnage que Stephen King a pris plaisir à faire naître et grandir au fil de la trilogie de Mr Mercedes et des livres « L'outsider » et « Si ça saigne » et que nous lecteurs, nous avons appris à aimer. Holly Gibney, une femme qui a pris de l'assurance et qui est devenue une détective efficace et reconnue. Bien sûr elle a encore des doutes, des résurgences de sa vie compliquée avec sa mère Charlotte qui vient de mourir du Covid car en bonne adepte de Trump, elle n'y croyait pas et n'était ni vaccinée ni masquée. Heureusement Holly a des amis très chers, Jérôme et sa soeur Barbara, ainsi que son associé Pete. Mais ce dernier est malade lui aussi du Covid et ne peut donc pas l'aider. Et malheureusement Bill, son grand ami et mentor, lui est décédé d'un cancer il y a quelques temps. Mais c'est lui qui lui a légué l'agence de détectives, Finders Keepers, et Holly lui en sera éternellement reconnaissante. Car enquêter, Holly aime ça et en plus, elle est douée. Mais pour l'heure elle vient d'assister à l'enterrement de sa mère par Zoom interposé à cause de ce satané Covid et elle essaie tant bien que mal de démêler les sentiments qui l'assaillent. Sur la messagerie de l'agence fermée pour cause de maladie et de deuil, une mère désespérée par la disparition de sa fille Bonnie laisse de nombreux messages, de véritables appels au secours. Holly finit par la rappeler et la reçoit à l'agence. Holly accepte de se lancer dans cette enquête de disparition, la police ayant trop à faire ailleurs avec des effectifs décimés par la pandémie. Sans le savoir, Holly va mettre le doigt sur un ou plutôt deux tueurs en série d'un genre très particulier : un couple de personnes très âgées, professeurs à la retraite, avec des motivations que je vous laisserais découvrir en lisant ce livre. Dans cette enquête dangereuse, Holly ne peut pas compter sur l'aide de Jérôme occupé à écrire un livre qui semble être promis à un bel avenir, ni sur celle de Barbara qui elle, écrit de la poésie et rencontre une grande poétesse qu'elle admire et qui va être son mentor. Quant à Pete, bien que vacciné, il a toutes les peines du monde à se soigner de cette petite grippette comme disent les corona-sceptiques. A force de tirer sur les cordes que l'univers lui envoie (conseil de Bill), Holly va découvrir d'autres disparitions passées quasi inaperçues et qui la mettent sur la piste de ce couple diabolique et sans scrupule. Vraiment, j'ai passé un très agréable moment de lecture, même si certains évènements sont bien glauques mais sublimés par l'écriture de Stephen King et l'humanité qu'il projette dans ses personnages (pas tous bien sûr… je ne parle pas de ces deux vieillards cruels et égocentriques). Pour apprécier pleinement « Holly » il est préférable d'avoir lu les livres qui ont permis l'émergence de ce beau personnage féminin. Néanmoins, si on excepte l'aspect humain des personnages récurrents, on peut très bien lire « Holly » comme un one shot. En tout cas, amateurs de Stephen King, « Holly » est excellent !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Bof. C'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit en fermant ce roman. Es pourtant je me trouve plutôt bon public quand il s'agit d'un roman de de Stephen King.

Bof #1 : Ayant lu la trilogie Mr. Mercedes et l'outsider, j'ai personnellement fait le tour du personnage d'Holly. Non pas que je ne veux pas la revoir, mais elle prends un peu trop de place à mon goût dans ce roman, alors qu'elle est parfaite dans un second rôle.

Bof #2: le contexte Covid. Ce sera peut-être exotique dans 10 ans, mais là c'est juste une réminiscence d'une période que j'ai plutôt envie d'oublier. Ca n'amène rien à l'intrigue. Et je me fous de savoir ce que l'auteur pense du vaccin.

Bof #3: le peu de crédibilité des méchants, qui sur la fin font plus pitié que peur.

Même si je dois avouer que j'ai dévoré le livre malgré mon agacement, c'est pour moi le plus mauvais Stephen King que j'ai lu ces 10 dernières années.
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Dans une jolie maison victorienne d'une petite ville du Midwest, Emily et Rodney Harris, anciens professeurs d'université, mènent une vie de retraités actifs. On sait dès le commencement du roman que ces deux octogénaires sont des "prédateurs". Holly Gibney , déjà rencontrée dans "M Mercédès"," l'Outsider" et "Si ça saigne" mène l'enquête à la recherche d'une puis deux puis plus de personnes disparues dans un petit rayon autour de la demeure de nos profs d'université. Pas de surnaturel dans ce roman, juste des comportements "humains" pourrait-on dire mais qui nous entraînent dans une spirale d'horreur sur fond de covid. Maître King nous narre cette histoire en commençant lentement puis le rythme s'accélère au point de ne pouvoir poser le livre ! Je me suis régalée et pas de foie ou de cervelle d'humains !
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Un auteur, aussi talentueux fût-il, a parfois des « baisses de régime » dans la qualité de sa production a fortiori lorsqu'elle est aussi volumineuse que celle de Stephen King.
Cependant, depuis quelques années, cette baisse était inquiétante ; Aprés et Conte de Fée n'étaient guère que des romans pour adolescents, et l'Outsider ou l'Institut n 'étaient pas franchement convaincants; quatre ouvrages honorables, certes, mais bien en dessous de Ça, du Fléau, de Shining, pour ne citer que ceux-là ; finalement 22/11/63 aura été son dernier grand livre jusqu'ici.
Sans atteindre ces sommets, Holly semble amorcer une remontée.
Le roman constitue le quatrième ouvrage du cycle Bill Hodges, commencé avec Monsieur Mercedes ; selon la formule consacrée, « chaque roman peut se lire séparément « ; cependant ils constituent un tout cohérent, avec les mêmes personnages, et une intrigue se poursuivant d'un volume à l'autre, avec de nombreuses allusions hypertextuelles . Avant de me plonger dans la lecture de Holly, j'ai été tenté de reprendre celle des volumes précédents ; pour cause de hauteur de PAL, j'ai jugé plus raisonnable d'y renoncer, et me suis contenté de lire les résumés sur Wikipédia. Enfin, à vous de voir.

Holly, donc ; apparue dès le premier volume du cycle, elle s'est transformée, a triomphé d'un certain nombre de ses complexes, et s'est affranchie de l'influence d'une mère toxique, heureusement disparue au début du roman ; elle garde cependant une personnalité mutilée par rapport à la femme qu'elle aurait pu être ; elle a hérité de l'agence de détective de son mentor Bill Hodges, décédé dans le volume précédent ; elle s'épanouit dans son travail et parvient à nouer des relations amicales chaleureuses.
Ce personnage attachant est entouré de ceux des volumes précédents, qui ont également évolué ; et j'insiste à nouveau l'interêt de lire les quatre livres dans l'ordre.
Dans celui-ci, outre les personnages habituels, d'autres auxquels on s'attache aussi ; de très beaux portraits de femmes, comme souvent chez SK
Et des monstres ; il en faut bien. Ils n'ont rien de surnaturel, nous sommes dans le versant réaliste de l'oeuvre de l'auteur. Ce sont tout simplement des serial killers, mais pas des serial killers ordinaires, que ce soit par leur personnalité et leur motivation. Et il convient de ne pas en dire plus sur le déroulé de l'intrigue.
Disons simplement que c'est une histoire d'horreur, peut-être la plus horrifique que SK ait écrite ; et ce n'est pas que cela, loin de là ; je n'aime pas d'ailleurs voir les romans de King définis ainsi, ce qui les ravale au rang de sinistres productions gore qui étalent complaisamment le sang et les tripes. En effet l'auteur traite le sujet avec le maximum d'économie de moyens possible.

A côté de l'horreur explicite, il y a en une autre, bien réelle, la vieillesse, la maladie, la mort, beaucoup plus effrayante.
Et c'est en autre pour cela qu'il s'agit agit d'un grand roman tout court.

Deux observations annexes pour finir :

Certains ont reproché au livre de contenir un trop grand nombre de jugements politiques orientés. Cela me semble injuste. Il ne faut pas oublier que l'oeuvre de SK est aussi un miroir de la société américaine ; or cette dernière est divisée comme jamais depuis la Guerre de Sécession
Selon certains observateurs, la situation en est au point que Démocrates et Républicains ne peuvent plus se parler et ne pourront peut-être bientôt plus vivre ensemble, et que le clivage entre Etats « bleus » et « Etats « rouges » ne cesse de s'accroître. . L'essayiste canadien Stephen Marche a consacré à ces questions un excellent livre « USA, la prochaine guerre civile » ; on peut lire aussi le roman d'anticipation à court terme de Douglas Kennedy « Et c'est ainsi que nous vivrons. »
Pour ce qui le concerne, SK est depuis toujours démocrate, ce qui explique le caractère excessif des propos tenus dans le livre par les personnages positifs sur les Républicains 

Un détail pour les latinistes : Stephen King a voulu que son héroïne Holly ait correspondu en latin avec son défont père. Il nous livre des extraits de lettres de ce dernier. L'ennui est que son latin est épouvantable ; on trouve ainsi un « bella siderea » POUR « guerre étoilée » alors que le mot latin pour guerre est bellum, genre neure ; il faut écrire « bellum sidereum » ; de même il est question de « deliciam meam » (mon délice » alors que le mot latin pour délice n'existe pas au singulier et qu'il faut écrire « decilias meas »  SK remercie la personne qui l'a aidé en la matière, il n'aurait pas dû.
Tout cela est sans importance mais m'énerve un peu.
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Je l'ai attendu longtemps celui-là, le petit dernier de King.
Et mon attente a été récompensée.

Je n'avais pas apprécié ses deux derniers, j'avais été déçue.

Je me suis ré-ga-lée (c'est le cas de le dire....).
J'ai retrouvé mon bon vieux Stephen King !
Celui de Sac d'os, de Insomnie, de Duma Key....ou Misery...
Je l'ai attendu comme une fiancée attend son futur mari.

L'ambiance est horrifique, bien comme il faut.
Pas de surnaturel, de choses très étranges, comme certains ouvrages de King.
Non, un thriller les pieds sur terre, une histoire incroyable, que on ne peut pas deviner à l'avance.
Holly, détective privée, est mandatée par une mère dont la fille a disparu sans laisser de traces.

Je ne peux pas vous en dévoiler plus avant, ce serait vraiment dommage de vous mettre la puce à l'oreille.
Sachez seulement que vous ne pouvez savoir à quel point j'ai aimé cette intrigue et cette lecture.

Allez-y sans retenue, vous ne serez pas déçu....

(Je vous envie car vous ne l'avez pas encore lu, petits veinards....).
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Pour être franc, je n'ai pas réussi à terminer le dernier roman de Stephen King. C'est pourtant mon écrivain préféré, mais pas depuis ces dernières années. Que ce soit dans le contexte du Covid, soit. Ça a tous marqué plus ou moins la vie des gens. Personnellement, moi, ça m'est passé au-dessus. Enfin bon, le contexte ne me dérangeait pas forcément.

En revanche, ce qui m'a dérangé, c'est la critique du choix qu'ont fait les gens par rapport à cette pandémie. Avec le recul, en lisant ce roman maintenant, nous savons très bien que le vaccin n'a pas forcément joué un rôle majeur dans cette pandémie. le vaccin a surtout été un moyen d'opprimer la population, mais ça n'a pas endigué la maladie. Et c'est ce qui me dérange dans ce livre, car il considère vraiment cette minorité comme de la vermine. Et je trouve ça peut-être trop insultant.

Surtout que cela n'apporte absolument rien à l'histoire. Et les rappels incessants à cette époque sont un peu lassants. Mettre le masque, respecter les gestes barrières, etc. On en a été bombardés pendant deux ans, et voilà qu'on doit replonger dedans avec ce roman. Je sais bien que le contexte doit être réaliste, mais pour moi, cela a été fatigant.

Pour moi, ce qui a vraiment enfoncé le clou, c'est la mort de la mère d'Holly en tout début de roman. Elle est décédée parce qu'elle a refusé le vaccin, et en plus, elle votait pour Trump. Décidément,...

Stephen King a trop donné son point de vue, et j'ai l'impression que ça prenait le pas sur son histoire. Alors j'ai décidé de ne pas la terminer, tant pis si je rate quelque chose, mais ça sera sans moi.
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Enfin terminé, je suis un peu déçue,ce livre ne m a pas captivité comme d habitude avec King.J aime chez lui découvrir ses idées loufoques et réellement impossibles.Ce livre n est ni plus ni moins un médiocre thriller, c est pour ça que j ai mis autant de temps à le lire,gros manque d enthousiasme.Enfin,ce n est que mon avis😞
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