AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,14

sur 38 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Intéressant et agréable à suivre.

Un nouvel univers mélangeant le post apo, la fantasy et la SF version cyberpunk. Arkhante et Mantris sont en compétition, à défaut d'être en guerre, trop coûteuse, avec le rift, le parent pauvre pour arbitre.

Ce premier tome nous fait découvrir les trois peuples se partageant la planète (?) à travers des combats (aux effets spéciaux, superpouvoirs magiques et techno, divers et variés), manigances et jeux de pouvoir de part et d'autre. On évolue dans les hautes sphères, au plus proche du pouvoir, là où ça compte.
L'univers est riche et annonce clairement une série de livre dont le nombre reste indéterminé. Un jeu sur internet a été développé en parallèle ( www.crosstheages.com) qui semble, d'après la présentation visuelle, être un jeu de combat et de cartes façon Yu-Gi-Oh! Et cet opus en est la vitrine. Après, n'étant pas particulièrement fan de jeux vidéo, je n'ai pas testé. Je vous pose donc ça là et vous laisse découvrir le jeux si le coeur vous en dit.

Même s'il nous permet de découvrir, effleurer dira-t-on ce nouveau monde, ce premier roman est surtout centré sur la Malkah Solis, la reine d'Arkhante, le monde fantasy. Une jeune femme très attachante qui illumine le récit.

L'auteur pose les bases très rapidement et la lecture est donc assez facile à suivre, un peu plus la partie fantasy que la partie cyberpunk d'ailleurs, mais rien de rédhibitoire. Les personnages, variés, sont bien identifiés. Un agréable divertissement qui aurait mérité d'être un poil plus complexe et soutenu, finalement, maintenant que j'y pense, (jamais content moi). Mince il y a du Damasio au casting quand même.

Bref un sympathique entrée en matière, qui ne révolutionnera pas le monde des jeux, de la SF ou de la Fantasy, mais qui mérite d'être suivie.
Commenter  J’apprécie          493
Un monde, l'Artellium. Deux civilisations on ne peut plus opposées. D'un côté, il y a Arkhante, un univers qui se base sur la magie, une magie sur le déclin car reposant sur le pranah, indispensable à tout sortilège. de l'autre, Mantris, où les technologies les plus folles et une IA démentielle permettent d'augmenter les êtres « humains ». Tout petit problème : pour que cette civilisation puisse subsister, elle doit se délivrer de sa dépendance à une roche qui leur fournit l'indispensable énergie, le trisel. Or, du trisel, ils n'en ont presque plus. Cependant, une source abondante se trouve dans le Rift à portée de main. Problème, le gisement est adossé à la limite avec Arkhante, et les habitants de cette civilisation détestent qu'on martyrise la terre, qu'on y pratique des entailles, tout cela pour gaspiller l'énergie en inventions qu'ils jugent inutiles et débiles.
Après un conflit ô combien destructeur, les deux civilisations ont opté pour un affrontement moins sanguinolant, dans une atmosphère de guerre froide, où il suffirait de peu pour qu'une vraie conflagration sans merci reprenne pour de bon.
Le principe ? Chaque civilisation envoie sept champions, des gladiateurs en somme, s'affronter dans une arène située en territoire neutre : le Rift ! « Mais qu'est-ce que le Rift ? », vous demandez-vous. Pour résumer, un endroit désertique, malsain, où vous n'aimeriez surtout pas vivre. Enfin, quand je dis « vivre », vous me comprenez, n'est-ce pas ? « Mais pourquoi ce lieu est-il aussi malsain ? », m'interrogez-vous, bande de petits curieux insatiables ! Eh bien, je vais vous répondre. le Rift, suite à la guerre qui a opposé les deux civilisations, a été vibradié. Vous comprenez bien que toute vie y a été rendue impossible… Eh bien, non ! Pas tant que ça ! Là vivent des laissés pour compte, complètement négligés par les deux superpuissances. Ces individus sans aucun intérêt ne disposent ni de pouvoirs magiques ni de brillantes technologies, des moins que rien, vous dis-je !
Mais je m'éloigne du sujet. Si chaque civilisation, digne de ce nom, envoie sept combattants, sept glasiateurs, vous vous attendez à ce qu'ils s'affrontent, Arkhantes contre Mantre (nom invariable désignant un habitant de Mantris) ? Ah, comme c'est regrettable que vous n'ayez point l'esprit aussi tortueux que les inventeurs de ce jeu mortel, suivi par tous les habitants des deux camps, et objet de nombreux paris ! En fait, chaque Arkhante est relié par une sorte de chaîne/fouet magique/technologique à un Mantre. Ils forment équipe afin d'éliminer les autres binômes. A la fin, le lien, ou la chaîne si vous préférez, se brise et ils doivent s'éliminer l'un l'autre car il ne saurait y avoir plus d'un vainqueur. Il apporte ainsi la victoire à son camp qui est en droit de demander une faveur au perdant.
Tout est prêt. le coup d'envoi est lancé… Mais se pourrait-il qu'un grain de sable (du Rift) vienne gripper la belle machinerie imaginée par les deux puissances ?

Critique :

Attention, il vous faudra une bonne dose de courage en début de lecture tant il y a une profusion de mots inventés par les auteurs. Heureusement, il y a, en fin d'ouvrage, un lexique indispensable pour comprendre ce jargon. Personnellement, je n'aime pas ce principe qui consiste à créer totalement un univers en lui appliquant un vocabulaire très spécifique pour tout et pour rien, cela fait perdre un temps de lecture et peut décourager des personnes peu habituées à ces genres littéraires.
Passé ce cap, et une fois familiarisés avec ce jargon, vous voilà plongés dans deux mondes ô combien opposés, au point que vous ne savez plus à quel saint vous vouer : fantasy ou science-fiction ?
Les deux, mon capitaine ! Ceux qui aiment la magie pure vont tiquer avec l'intervention perpétuelle de la high-tech très teintée d'IA. Ceux qui détestent la fantasy verseront bien des larmes de métal en constatant l'omniprésence de la magie.
Quant aux autres, ils profiteront d'un récit palpitant où la diplomatie, les coups tordus, les combats, les complots se succèdent à un rythme effréné. « Et l'amour ? », me demandent les indécrottables amateurs de romance. Eh bien… Heu…
Ce roman rappellera à d'aucuns l'excellente série Hunger Games à cause des combats dans l'arène, mais là s'arrête la comparaison. D'ailleurs, on a ici affaire à des combats plus proches de ceux des jeux du cirque romain que de l'univers plein d'illusions de Panem.
Le récit est d'autant plus captivant que le lecteur passe de l'esprit d'un personnage à l'autre et se trouve confronté à des points de vue d'autant plus intéressants que les paroles des interlocuteurs dissimulent leurs vraies pensées et les préoccupations qui les tracassent le plus. Loin d'être manichéen, ce récit révèle la complexité des personnages principaux qui poursuivent souvent des objectifs nobles, dans l'intérêt exclusif de leurs peuples, sans oublier les ambitions personnelles. Cette complexité de sentiments est-elle due au fait que c'est un ouvrage collectif auquel six auteurs ont pris part ?
Bon, ben, à quand la suite ?

Merci aux éditions Bragelonne et à Babelio pour cette « Masse critique spéciale » qui m'a permis de jouir de ce 1er tome qui semble annoncer une série très prometteuse.
Commenter  J’apprécie          274
Un monde « L'Artellium », deux nations Arkhante et Mantris, la magie contre l'intelligence artificielle, la fantasy et la science-fiction. Au milieu, le Rift, un monde post-apocalyptique, irradié, malsain et invivable pour ses habitants.
Le Rift a vu le jour lors de l'affrontement des deux autres nations pour le pouvoir. Un statu-quo s'est installé depuis, plutôt une guerre froide qui se règle à travers un jeu annuel, l'abbalition qui se déroule dans l'Appologium, arène où s'affrontent diverses équipes de chaque nation.
Lorsque l'histoire commence, la dirigeante d'Arkhante, Solis vient de succéder à son père. le trône est incertain et en butte aux intrigues. La jeune femme est inexpérimentée et son pouvoir magique pas vraiment défini.
Du côté de Mantrix, l'Ordonnateur est un vieux briscard rompu aux intrigues et manipulations.
Le vainqueur des jeux pourra demander à l'autre une « faveur diplomatique ».
Seule ombre au tableau, le Rift fait irruption dans le jeu grâce à Aurèle qui n'a qu'une idée en tête, capturer Solis et faire pression pour libérer son peuple.
Fantasy contre Sf. J'aime beaucoup les deux, ma préférence allant plutôt vers la fantasy. Deux mondes qui s'affrontent et s'entre-déchirent surtout sur le dos des Riftiens.
La magie contre l'hyper-technologie, les deux ont leurs points faibles, Arkhante voit sa magie le Pranah s'étioler et Mantris a besoin d'étendre la production de Trisel, l'énergie nécessaire à sa technologie, au sein du Rift.
Ce roman m'a laissé mitigée, surtout au début, l'emploi de mots fabriqués pour l'histoire casse un peu l'ambiance et le rythme de lecture, ceci dit j'ai préféré les moments avec les personnages d'Arkhante, favori oblige. La complexité de lecture avec les personnages de Mantrix colle bien avec l'ambiance de la technologie, des énumérations, des rapports d'ensemble. L'auteur a su ainsi retranscrire les deux mondes.
1er tome donc d'une série que je découvre totalement, étant donné que je ne connais absolument pas le monde du jeu de cartes dont est tiré le roman.
Les amateurs du jeu Cross the ages y trouveront j'en suis sûre un très grand plaisir de lecture.
Un petit mot sur la qualité de l'ouvrage, l'objet livre est magnifique, j'ai beaucoup aimé sa couverture et sa mise en page.
Merci à Babelio et aux Éditions Bragelonne pour cette masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          185
Plusieurs choses sont attirantes dans la présentation de ce livre. Tout d'abord, le fait qu'il soit écrit par 6 auteurs, dont Alain Damasio. Ensuite, l'histoire. Ce mélange Science-Fiction et Fantasy, science d'un côté et magie de l'autre qui s'opposent dans une intrigue, il n'en fallait pas beaucoup plus pour que je me laisse tenter. Et puis pour les connaisseurs, il y a l'univers qui existe déjà pour un jeu (et qui m'est totalement inconnu). Donc, en ce qui me concerne, je découvre totalement cet univers avec le premier tome de cette série.
L'ouverture se fait en fanfare, sur un combat qui oppose les scientifiques au magiciens. Combat à mort, bien sûr. Célébrant un autre combat s'étant dérouler bien des années auparavant, et destiné à établir qui, des deux univers, est le plus fort. On retrouve dans ce début, un petit côté Hunger Games. Ce combat permet donc de mettre en avant le personnage d'Aurèle : mystérieux, qui ne vient ni d'un côté ni de l'autre et qui mène sa petite mission personnelle. Puis on plonge au coeur de ces 2 pays si différents, mais qui cohabitent.
Je ne dirais pas que j'ai totalement plongé dans cette lecture, mais ça n'a pas été inintéressant. Je l'ai pris surtout pour un tome d'ouverture. Il met en place l'univers et permet au lecteur de se familiariser avec tout ce petit monde. Moi qui d'habitude suis plutôt Fantasy que SF, j'ai eu une petite préférence pour Mantis et ses humains augmentés. Peut-être parce qu'on y côtoie plus la vie au quotidien. Alors que du côté d'Arkhante, on est tout de suite beaucoup plus dans les hautes sphères du pouvoir. Mais des 2 côtés, on a bien notre dose de manigances et d'intrigues, ce qui fut pour mon grand plaisir.
Malgré tout, je trouve qu'il manque tout de même d'un petit truc en plus, une cohésion de cet ensemble qui paraissait prometteur. Ce sont 2 univers difficiles à faire coexister dans une seule intrigue et pour l'instant, je reste un peu sur ma faim. J'espère que la suite donnera un souffle à tout ça.
Je remercie les éditions Bragelonne via la Masse Critique Babelio pour cette découverte.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          170
J'ai reçu La rune et le code d'Arnaud Dollen via la masse critique de Babelio. Paru aux éditions Bragelonne, ce premier tome ouvre la porte d'un univers transmédias déjà existant en jeu vidéo. Ici, j'étais intéressée par la découverte d'un monde qui mêle Fantasy et science-fiction. Qu'ai-je pensé de cette première plongée dans cet univers ?

Le roman met en scène deux peuples qui reposent sur des sources de pouvoir différentes, et un troisième, le Rift, dénué de pouvoir et donc vu comme sans intérêt. Arkhante est un monde magique dont le mode de vie repose sur des puissances élémentaires. Mantrix est une société ultra-technologique peuplée de transhumains, de robots et d'intelligences artificielles. Ces deux peuples sont bien sûr en conflit et le seul moyen d'éviter une guerre ouverte est un concours, une arène entre gladiateurs. le gagnant peut choisir une faveur diplomatique à l'autre camp. Voilà qui résume bien la rune et le code, des plaisirs simples et des archétypes reconnaissables bien emballés. Après tout, c'est un roman adapté d'un jeu vidéo, ce qui lui permet de reposer sur des bases narratives au présupposé fort mais pas forcément très original. En tous cas les différents aspects, Fantasy et SF, cohabitent très bien, formant un univers cohérent et foisonnant.

Ceci dit, j'ai plutôt apprécié en savoir plus sur les modes de vie d'Archange et de Mantrix, qui ont plus en commun qu'on l'imagine. D'abord, les deux sociétés connaissent une disparition progressive de ce qui fait la source de leur puissance, mais qui maintient leur quotidien fonctionnel. le Pranah, source de la magie se tarit, là où l'énergie de Mantrix, sous forme de piles, disparaît. Ceci dit, c'est l'occasion de présenter des façons ingénieuses d'utiliser la magie ou la technologie à des fins politiques, guerrières, festives, récréatives etc. Cependant, le roman use et abuse de néologismes ou de mots créés de toutes pièces, quel que soit le camp, qui rend parfois la lecture plus ardue qu'elle ne devrait être, sauf quand elles sont transparentes. Je pense que la taille du glossaire en fin de livre est assez révélatrice du phénomène.

La rune et le code nous emporte au plus près des décideurs, à savoir l'Ordonnateur et la nouvelle reine d'Arkhante, l'inexpérimentée Solis. Entre trahisons, enquêtes et jeux de pouvoir, l'histoire avait du potentiel. le récit souffle toutefois de certaines inégalités dans son déroulé. L'arc scénaristique dédié à Mantrix et son ordinateur est moins passionnant que celui qui prend place à Arkhante. Cela donne l'impression d'un coup de mou dans la première partie du milieu du récit. Coup de mou d'autant plus perceptible que le début du roman attaque par le fameux combat en arène entre les deux territoires principaux. Je comprends que ce soit nécessaire pour poser les bases de l'univers, mais le récit est souvent alourdi par des fioritures qui n'apportent pas grand-chose, y compris en termes de style.

Dans un premier temps, les personnages sont vraiment très nombreux. Cross the ages se veut un jeu de cartes à collectionner, du coup on y place un maximum de monde, quitte à n'en faire qu'une référence. A cela s'ajoutent des dénominations de titres et de rôles absconses (je n'ai toujours pas compris la différence entre un archonte et un Primus etc.), ce qui rend parfois difficile de se souvenir de qui fait quoi exactement. Il y a également quelques schémas peu compréhensibles qui apparaissent au milieu de récit, ou d'autres éléments qui indiquent un manque de compréhension des codes utilisés. Par exemple, un personnage est désigné sous un pronom qui semble neutre, Ael, pour l'appeler « la jeune fille » le reste du récit. Ce genre d'incohérence trahit, pour moi, un manque de finition dans certaines recherches pour la création du roman.

Nous sommes face à un récit dont j'ai apprécié les différents éléments. Si rien ne semble très original, les aspects Fantasy et science-fictionnels s'emboîtent très bien, formant un ensemble plus riche dans leurs hybridations que pris séparément. Même si la fin du récit gagne en rythme, les multiples néologismes et personnages qui alourdissent le rythme rendent la lecture plus laborieuse qu'elle ne devrait être. La partie dédiée à Arkhante est mieux menée que celle de Mantrix. C'est donc un roman qui me laisse curieuse de découvrir la suite malgré le manque de finitions dans certains passages.

Commenter  J’apprécie          60
Cross the Ages: le Code & La Rune Tome 1 de Arnaud Dollen🎏

Ce bouquin est inspiré de l'univers d'un jeu qui porte le même nom. D'après mes recherches c'est une saga d'approximativement 7 romans, le tome 1 sortira le 10 avril 2024. Je remercie encore une fois les éditions Bragelonne pour leur confiance et le service presse.

Le roman a toutes les caractéristiques d'un tome 1 d'une longue saga, c'est un tome principalement à visé introductif. Introduction du world building et de ses complexités politiques. C'est donc un tome relativement lent, qui installe les décors, les personnages et l'univers. Il y a au final que très peu d'action dans ce dernier.

C'est le lancement d'un combat psychologique, d'une petite guerre de pouvoir. le tome commence dans une arène où des hommes vont s'affronter dans une lutte à mort pour faire gagner le point à leur camp.

On à deux camps, Mantris, le pays des I.As, des progrès technologiques. Un pays où les citoyens sont tous actionnaires et remplis d'améliorations physiques, mi-humain mi-cyborgs. Ce pays a un soucis, une pénurie de pile qui les menacent ; or sans ces piles, ils perdent toute leur technologie.

En face se trouve le camps des Akhantes, des mages qui utilisent les éléments et le prahna, l'énergie magique, mais le prahna est déséquilibré et risque de devenir problématique.

Au milieu, subissant la guerre entre ces deux peuples que tout opposent, se trouvent les riftiens, habitants du Rift, une zone détruite et polluée, apparue après le tout premier combat de gladiateurs.

Dans ce contexte se tissent les joutes politiques. C'était un tome instructif, bien que parfois long. Certains détails sont développés sans que je ne sache encore bien dans quel but. le peu d'action qu'on a, se trouve au début du roman. On à le droit à un dernier combat, pas transcendant à la fin du roman. Je m'attendais à la découverte annoncer dans l'épilogue. C'est un univers assez classique. J'avais plus d'espoir dans le combat les Magiciens et les Êtres améliorés. Je pense que je tenterai sûrement le tome 2. En l'espérant plus mouvementé et moins prévisible. 🌊

#bookstagram #booksta #bookstafr #sfff #crossages #arnauddollen

Lien : https://www.instagram.com/va..
Commenter  J’apprécie          30
Cross the Ages : la Rune et le Code, est le premier volume ( sur sept de prévus ) d'un vaste projet cross-média, puisque qu'un jeu de carte en ligne est également en développement, et également multi-pluimes puisqu'on retrouve à l'écriture Arnaud Dollen, Pablo Servigne, Norbert Merjagnan, Alain Damasio, Héloïse Brézillon et Fabrice Capizzano.
Un univers, monde continent, l'Artellium, où fantasy et science-fiction se mélangent habilement.
D'un côté Mantris, hyper technologique et connectée, aux individus augmentés, et qui voit ( pour ceux suffisamment conscients ) se profiler une pénurie de Trisel, minerai à l'origine de la source d'énergie de toutes leurs technologies.
De l'autre l'Arkhante, domaine de la magie, où la source de cette dernière, le Pranah, décline mystérieusement.
Entre les deux se trouve le Rift, cicatrice immense, vaste zone dévastée et dangeureuse, vestige de la lutte ayant opposée vingt ans auparavant les deux peuples, et où survivent néanmoins les laissés pour compte des deux camps.
Un premier tome où sont posés les bases de cet univers, où magie et science-fiction se mélangent, jeux de pouvoir, trahisons, enquêtes et combats se succèdent.
Il est intéresant de découvrir chaque face de ce macrocosme, ses habitudes, traditions, attentes, projets. Chaque peuple possède un vocabulaire propre, qu'il est parfois difficile de s'approprier ( un lexique en fin d'ouvrage nous y aide, même si je ne peux que me demander si des notes en bas de page n'auraient pas été plus pratiques ).
On suit essentiellement pour cela Solis, jeune Malkah ( dirigeante ) d'Arkhante, et de l'Ordonnateur, dirigeant de Mantris, leurs parcours, projets ( officiels et secrets ) et difficultés à diriger leurs peuples respectifs.
De nombreux personnages secondaires sont aussi présentés, souvent très ( trop ) brièvement ( besoin irrépressible de devoir caser tous les personnages prévus dans le jeu de cartes ? ), créant un manque de profondeur enpéchant un quelconque attachement.
La lecture est assez facile dans l'ensemble, fantasy et science-fiction se mélangent parfaitement.
L'intrigue se met doucement en place, promettant de se développer dans les futurs tomes.
Pourtant, même si cette première lecture fut agréable, elle l'a été sans plus, me laissant un brin déçu, avec comme sentiment un manque de développement des personnages, de l'univers créé dans son ensemble, un manque de profondeur nuisant à l'immersion.
A suivre néanmoins si l'occasion se présente.

Merci à Babelio et aux éditions Bragelonne pour l'envoi de cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          20
Je viens de fermer le livre et me voilà hésitant. Je me pose la question : ai-je maintenant envie de lire le tome suivant et les nombreux autres à venir ? Et à la vérité, la réponse n'est pas si évidente pour moi. Il y a du pour bien sûr, mais aussi du contre.

Commençons par la partie qui fâche, le contre.
Le personnage d'Aurèle ne m'a pas convaincu. Si sa prestation lors de l'Appologium fut remarquable, sa familiarité et son insolence en présence de la reine d'Arkhante ont sonné faux en moi. En outre, bien que l'intrigue soit copieuse, pleine de chicanes, je n'ai pas trouvé de profondeur à cette dystopie, pas de véritables surprises jusque-là. Les intentions, ou les convictions, de l'auteur me sont restées obscures. Je suis peut-être trop impatient… Certes, c'est une belle oeuvre, mais je la trouve un brin superficielle, elle ne m'inspire pas de réflexion existentielle. Pour le dire autrement, elle ne m'a pas touché. Pas encore en tout cas…
Et puis, je ne le cache pas, je préfère les romans aux sagas qui s'éternisent… et la SF, voire l'anticipation, à la Fantasy. L'univers est ici très teinté Fantasy, même du côté de Mantris. Une épée forgée d'antimatière, est-ce de la SF ? Ou bien de la Fantasy déguisée ? Mais cet aspect n'est pas rédhibitoire. Je suis fan de Star Wars, alors tout est possible…

Venons-en maintenant au pour :
Un. L'auteur s'est entouré d'une équipe de choc pour élaborer son oeuvre, dont le prestigieux Alain Damasio qui sait m'enchanter avec ses trop rares romans. Son influence dans le choix du vocabulaire est indéniable. Et sa présence dans le Rift évidente…
Deux. le livre, l'objet, est magnifique ! Un plaisir à tenir entre les mains.
Trois. L'ambiance est habilement sombre, le décor très inventif. le Rift, notamment, est mystérieux et loufoque à souhait. le contexte est aussi séduisant. La confrontation originale de deux civilisations que tout sépare, la magie d'un côté, la technologie de l'autre est détonante, extravagante. le manque de trisel d'un côté, le déclin du pranah de l'autre, ne sont pas sans rappeler la course aux énergies fossile et le déclin de la biodiversité. Il y a du rythme dans l'histoire, du suspense et des réponses que je guette avec curiosité, prometteuse, comme la confrontation entre Soline et Isalys.
Quatre. Certains personnages sont très attachants, comme Soline, la trop jeune reine, l'Ordonateur et sa soeur coincée entre la vie et la mort, ou encore la famille Lag'Chuo. J'aime aussi l'idée que les personnages ne sont ni tout blanc ni tout noir. Chacun a ses qualités et ses failles.

Pour conclure, alors, vais-je lire le tome 2 ? Si on me l'offre, je le lirai avec plaisir, mais je crois que je ne ressentirai pas de manque si je ne le lis pas. Je me souviens qu'après avoir lu le premier tome d'Harry Potter, je n'ai pas pu attendre pour dévorer les suivants. Ici, je ne ressens pas cette irrépressible envie…
Je suis peut-être passé à côté.
Lien : https://www.pascific.fr/2024..
Commenter  J’apprécie          20
Tout d'abord, je souhaite exprimer ma gratitude à Babelio et aux éditions Bragelonne pour m'avoir offert l'opportunité de découvrir et de critiquer le premier tome de la série “Cross the Ages” dans le cadre de la “Masse Critique”. Pour ma part, cette lecture ne fait pas partie de mes préférées, car bien que le livre soit ancré dans la fantasy, c'est surtout la science-fiction qui est au premier plan, un domaine qui n'est pas ma préférence littéraire, de loin.

Je tiens à souligner que bien que je n'aie pas été entièrement convaincue par ma lecture, je n'ai pas donné une note inférieure à la moyenne car je pense que le livre n'est pas intrinsèquement mauvais et comporte également des aspects positifs. Il présente de bons éléments et une histoire intéressante. Cependant, il ne correspond pas à mes attentes personnelles, mais je suis convaincue qu'il plaira davantage à d'autres lecteurs et lectrices qui apprécient particulièrement la science-fiction.

Lorsqu'on aborde l'écriture, sa complexité est immédiatement perceptible. J'ai dû vérifier plusieurs mots dans le dictionnaire car je ne les connaissais pas du tout. de nombreux termes spécialisés étaient également utilisés, en particulier pour tout ce qui concerne la robotique, mais heureusement, un glossaire à la fin du livre permettait de comprendre ces éléments et l'histoire plus en profondeur.

Les chapitres comptent environ quinze pages, parfois un peu plus courts ou plus longs, ce qui évite de donner l'impression qu'un chapitre dure une éternité. L'histoire est principalement racontée avec une bonne dose de narration, les dialogues sont également bien présents, notamment à travers les échanges via les réseaux et la technologie.

Mis à part quelques répétitions, l'auteur joue aussi avec les mots et l'orthographe. Cela m'a conduit à penser qu'il y avait des fautes, mais en consultant le glossaire, j'ai compris que c'était intentionnel de la part d'Arnaud Dollen. Ce qui ressort particulièrement de son travail, ce sont les détails minutieux sur les lieux, les objets, les vêtements et les descriptions physiques des personnages.

En ce qui concerne les événements, il y avait de l'action à travers divers combats. Cependant, j'ai remarqué un manque de suspens et de rebondissements. A maintes reprises, je me suis retrouvée totalement perdue, confrontée à une incompréhension totale. J'ai souvent eu du mal à suivre le fil de l'histoire et je me demandais jusqu'à la fin du livre quelle direction l'auteur voulait prendre. En fin de compte, j'avais du mal à saisir le sens global car l'histoire semblait partir dans toutes les directions, et il était ardu de réunir les différents éléments de l'intrigue.

De plus, je n'ai jamais lu un livre avec autant de personnages, surtout dans un premier tome. J'ai compté plus de quarante personnages, présents et cités. Heureusement, je prends des notes, car il était difficile de les distinguer en raison de leur nombre. Honnêtement, je ne pourrais même pas dire qui est bon ou méchant à la fin, même si on peut avoir une idée pour certains. Bien sûr, malgré le grand nombre, certains personnages sont bien plus présents que d'autres, ce qui les rend plus reconnaissables au fil de l'histoire.

Il est possible de discerner les relations entre certains personnages, et leur passé est fréquemment mentionné. En raison de leur nombre, il peut être difficile d'apprécier un personnage plus que les autres, mais on peut tout de même développer un attachement notamment vers la petite Onyx ou la guerrière Kora. Ce que j'ai particulièrement aimé dans l'histoire, c'est surtout la profondeur psychologique des personnages, qui est, à mon avis, très bien élaborée.

Parmi tous les personnages, ceux qui m'ont le plus marqué sont Solis, Aurèle, Hannibal et l'Ordonnateur. Ce sont des personnages qui mettent en lumière divers sujets. Pour Solis, on doute de sa capacité à diriger, simplement parce qu'elle ne suit pas les pas de son père. On comprend qu'elle refuse de lui ressembler. Hannibal agit comme un grand frère pour elle, mais en même temps, il ne supporte pas l'idée qu'un autre homme puisse lui tourner autour, révélant ainsi des sentiments de jalousie et de possession.

Aurèle a ce désir de vengeance et de destituer Solis puisqu'il la tient pour responsable de ne pas se rendre compte de ce que les citoyens traversent dans le Rift, mettant en avant le côté politique qui ne s'inquiète nullement de la misère du peuple. Mais c'est surtout avec l'Ordonnateur que j'ai beaucoup apprécié le découvrir psychologiquement parlant. On comprend qu'il y a une manipulation avec lui qui se joue derrière son dos, mais c'est surtout son histoire et l'amour qu'il porte à sa soeur qui m'a beaucoup touché.

Outre les personnages, il est essentiel de souligner que ce roman peut heurter la sensibilité des lecteurs en raison de son contenu. Certains langages peuvent sembler crus, et le livre comporte des scènes de combats de gladiateurs sanglantes, ainsi que des descriptions détaillées d'interactions intimes. Comme aucune mise en garde n'est donnée au début du livre, le lecteur n'est pas toujours prêt à rencontrer ce type de passages.

Il est essentiel de souligner le remarquable travail d'illustration dans le format relié, avec une couverture et un jaspage présentant de magnifiques dessins richement colorés. Ces éléments attirent immédiatement l'oeil, même sans aller plus loin que le résumé. Ce détail mérite d'être mis en avant car il constitue l'une des plus belles caractéristiques du livre.

En conclusion, l'auteur a prévu au moins sept tomes pour sa saga. Même si je n'ai pas pleinement apprécié ma lecture, j'ai des doutes quant à poursuivre la série. Cependant, je pourrais envisager une seconde chance, car le premier tome était principalement introductif et la suite pourrait éclairer l'histoire et répondre à mes interrogations. Bien que ce livre ne m'ait pas totalement convaincu, il plaira sûrement aux amateurs de science-fiction qui aiment également une touche de magie.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman est un mélange de genre: Science-Fiction, Fantastique et Post-Apocalyspe. Issue d'un univers de jeux de cartes, ce premier tome recèle de surprises.

Il est une excellente introduction à l'univers Cross The Age. Il nous permet de comprendre mieux les différentes factions et les enjeux politiques qui régissent ce monde. le world-building est dingue! J'aime beaucoup cet univers de gladiateurs mélangeant technologie et magie. Ces factions ayant chacune des intérêts communs et qui vont sûrement devoir s'entraider pour survivre. Il y a beaucoup de vocabulaire et d'expressions propres à ce monde. J'ai eu besoin d'un petit de temps pour mémoriser, mais cela n'entrave pas le rythme de la lecture.


Les personnages sont bien construits. On a dès le premier tome un aperçu de leurs origines et comment ils en sont arrivés à jouer à ces jeux de pouvoir.
Ma préférence va sans aucun doute à Solis, qui se révèle être une jeune femme surprenante et inattendue. Elle est forte, courageuse et déterminée. Elle veut oeuvrer pour le bien de son peuple. Elle a le potentiel de devenir une Badass. J'aime beaucoup sa relation complice avec Hannibal puis avec Aurele.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (149) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4934 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}