Découvrir

Oh mais quel agréable retour dans l'univers des Bridgerton ! La plume de Julia Quinn est toujours si fluide et si intéressante. J'ai beaucoup aimé même si ce livre est plutôt écrit a l'inverse de la généralité, tiré de la série etc , mais c'est très bon et j'ai beaucoup aimé.
La reine Charlotte est top, lady Danbury encore mieux. Bref une très belle lecture , un peu trop centré finalement sur elle et beaucoup trop courte a mon goût.

L’origine de mon désir d’écriture coïncide avec les contes d’ogres et d’ogresses que me racontait ma grand-mère, que j’écoutais avec horreur et fascination mêlées », explique-t-il dans l’avant-propos de son livre, avant d’évoquer plus précisément au début du texte, le destin de son aïeule Ommi Aziza qui fut mariée à l’âge de 12 ans à un homme de 30 ans. L’enfant, saisie d’effroi au soir de ses noces, eut le courage de se révolter en prenant la fuite. « C’était sa première histoire avec un ogre, commente le narrateur. Sa première histoire à raconter. Le récit de sa fuite du château du monstre. Or, après une telle mésaventure, il n’y a plus d’autre destin que celui de l’écriture, mais comme ma grand-mère n’avait appris ni à lire ni à écrire, elle écrivait les histoires dans sa tête et gravait leurs musiques à jamais dans son cœur. Puis elle les racontait à ses enfants et petits-enfants. »
Mouha Harmel réinvestit et honore l'héritage orale confié par sa grand mère. Le romancier mêle tout à la fois la fiction romanesque et la force symbolique voire psychanalytique du conte. Il nous offre un conte fabuleux où les femmes sont libres d'aimer et de voyager.

L’histoire
Il était une fois une famille dont le père, veuf et riche commerçant, a quatre filles. Devant un jour partir pour un long voyage, il charge son aînée, Emna, de veiller sur ses sœurs, mais fait également ingérer à son chien de garde une nourriture-talisman, préparée par un marabout, qui renforce la fidélité et la vigilance de l’animal. Hélas, le père n’a pas plutôt le dos tourné qu’une ogresse, Siqal, contrefaite en vieille tante éloignée, cherche à s’introduire auprès de ses prétendues nièces. Le piège se referme sur ces dernières, l’ogresse s’en prend à la cadette et il faudra toutes les forces conjointes d’Emna, du marabout, de son plus proche disciple et du chien pour venir à bout du mauvais sort lancé par Siqal.

La durée de vie des personnages avec Askeladd (non mais ce perso est tellement génial) est très limitée et le récit prend même une tournure surprenante avec une fin d'une badassitude total. Un titre sans équivalent et qui s'écarte complètement de Berserk auquel on pouvait penser avec le tome 1.

L'histoire
Christine, 17 ans, domestique, sait que le monde entier l’attend au-delà de son petit village allemand. Un monde qu’elle a commencé à apercevoir grâce à la musique, aux livres et à Isaac Bauerman, le fils cultivé de la riche famille juive pour laquelle elle travaille. Pourtant, l’avenir qu’elle et Isaac rêvent de partager fait face à de plus grands défis que leur différence de niveau social. À partir de l’automne 1938, l’Allemagne se transforme rapidement sous le régime hitlérien. Des affiches anti-juives pullulent, les rébellions sont réduites au silence et une nouvelle loi interdit à Christine de reprendre son travail chez les Bauerman et d’avoir une relation avec Isaac. Durant les mois et les années qui vont suivre, Christine va affronter la colère de la Gestapo et les horreurs de Dachau, désespérée d’être avec l’homme qu’elle aime, de survivre et de s’exprimer.

Mon avis :
Quelque soit son camps, la guerre n'est pas une option pour les classes populaires. Dans la campagne allemande, la population survit chichement entre les rationnements et la mobilisation des hommes valides. Le parti nazi est omniprésent : il impose sa propagande et ses lois. Les bombardements et les arrestations arbitraires se multiplient. La terreur s'impose. La liberté de penser et d'agir s'amenuisent quand l'indignation de Christine se renforce. Elle n'est d'aucun parti. Elle écoute ses émotions et exprime ses convictions. En tant que femme invisible face au parti patriarcal et mortifère, elle assume et défend ses valeurs. Elle résiste et paye le prix fort. Elle reste debout, relève ceux qui tombent et témoigne. A la fin des combats, son existence exige de chacun le courage d'assumer la responsabilité de ses actes.

Diablotus est un petit diable qui passe son temps à trouver des squelettes pour les jeter dans les flammes de l'enfer.
De là, part toute une aventure mêlants des squelettes, des fantômes et des diablotins.
Plus qu'une réelle narration, il est assez clair que ce volume relève plus de l'exercice de style.
C'est sympa mais c'est très loin d'être le récit meilleur de Trondheim, même à cette époque.

Ce récit est le "journal" d'un réalisateur de documentaire. De Iakoutsk à Magadan en passant par la « route des ossements », Michaël Prazan raconte son voyage en Sibérie. A ses côtés, on découvre les vestiges des camps, écoute le témoignage des survivants, remonte le temps de la période stalinienne jusqu’à la fermeture du Goulag en 1956, trois ans après la mort du dictateur
Il partage une mosaïque de séquences mémorables comme celle où il fait la rencontre inattendue d’un chat abandonné, transi de faim et de froid. Après l'avoir baptisé Varlam, en hommage au grand écrivain Chalamov, rescapé des camps et auteur des Récits de la Kolyma, il va l'adopter et le ramener en France. Jour après jour, il devient responsable pour toujours de ce chat russe apprivoisé, devenu à ses yeux unique au monde.
Mon avis en deux adjectifs :
Glacial. Contrée sauvage inhospitalière et Histoire démontrant ce que l'homme peut faire de pire.
Inspirant. Résilience des survivants et histoires montrant la grandeur des hommes qui assument leurs responsabilités.

Une lecture sympa, c'est gentillet c'est gros c'est tout mis de bout à bout , et ça se lit bien. Je suis contente d'avoir pu le découvrir grâce a l'offre offert pour deux livres. Comme ça je sais ce qu'il en est et peut être que je lirais les tomes suivants au hasard de ces rencontres. Je trouve la lecture presque enfantine, mais n'étant pas fan du genre policier , effectivement j'ai aimé mais sans plus. L'enchaînement de plusieurs histoires est parfois un peu aléatoires mais bon ça va , on comprend et je me fais a l'idée , chaque chapitre se lit quasiment seul et c'est pas trop mal.

Fin de la bataille qui voit Kanki gagner grâce à ses stratégies sans pitié. La suite c'est de l'intrigue de palais, comme toujours après une grosse bataille. Du côté de Shin on découvre des nouveaux personnages sympa.
Le récit est toujours intéressant après 45 tomes. Un exploit.

J'ai toujours du mal avec la religion et cette série a pour héroïnes des religieuses. Le début présente les personnages et l'ambiance oppressante du couvent entre les religieuses intégristes et l'inquisition. Il y a des meurtres et tellement de personnages que j'ai eu du mal à me repérer. Les infos sur la vie de l'époque sont intéressantes.

« Oui, en 1941, dans le ghetto de Varsovie de mon enfance, l’amour était présent.
Dans tes yeux raconte l’histoire d’un rêve d’amour et celle du mal absolu.
Ce mal dont je suis l’un des survivants. L’un des témoins.
Mais témoigner du mal nous préserve-t-il de son retour ?
Dans tes yeux est le cri d’amour d’une jeune fille.
Une jeune fille qui pensait comme Anne Frank, alors que celle-ci connaissait d’avance son destin tragique :
Je continue à croire que les hommes sont fondamentalement bons et généreux. »

Dans ce roman où résonne le cantique des cantiques, le plus beau chant que la Bible nous ait légué, Marek Halter livre un message bouleversant d’amour, de mémoire et de paix.

Mon avis

Cette fresque morbide chante la vie quotidienne d'une enfant dans le ghetto de Varsovie. Sulamithe a 12 ans et vit parmi les juifs de "bonne volonté" qui agissent pour vaincre ensemble cet enfermement imposé par les nazis.
"Attachés par dessus tout à l'étude du Talmud,  ils ignoraient, dédaignaient la violence. C'est là, sans doute une des raisons pour lesquelles les Juifs ne se soulevèrent pas (...) Chez les Juifs, le seul pouvoir digne d'admiration était celui de l'esprit".
L'enfant regarde une société privée de toute âme car les adultes qu'elle côtoit connaissent le néant.
La toute jeune fille constate le combat de ceux qui ne se résignent pas au champ de l'horreur et se confrontent debout au mal absolu.
"Dans tes yeux" reflète la folie des hommes. C'est un récit sur l'amour et la souffrance. C'est un livre d'action : l'auteur nous demande d'ouvrir les yeux et de rester humain. Les grands et beaux discours sont vains. Il faut agir.

Quand tu trouves un personnage cool et attachant et qu'à la fin il massacre un village entier de paysans. Voilà le niveau de ce manga, il sait jouer avec nos sentiments et évite toute forme de manichéisme, la force des très grands titres. Et évidemment le dessin est au niveau, pour pas dire plus.

Une bonne lecture ! Que de belles découvertes et quelle histoire !
Un peu long au début a se mettre dedans puis passé un bon quart , c'est bon on est lancé ! J'ai beaucoup aimé la vie de ces trois filles, et les passé - présent qui se rapproche petit a petit.
Les descriptions des machins etc ont été un peu compliqué mais j'ai réussi a passé outre et continuer, j'ai saisi l'effervescence et la concentration de recherche.
Je n'avais pas deviné le traître , mais c'est très bien ficelé, et tout ça avec de nombreux traits de vérité.
Lu en lecture commune, c'était une belle découverte. Je recommande

Ce roman graphique est une merveille. Les dessins sont d’une grande justesse, mais surtout d’une grande sincérité. Les dessins sont parfois crus, jamais vulgaires. L’histoire est… comment dire. Il n’y a jamais une once d’espoir. Juste des moments entre un père et un fils, balayés par un destin tragique.

Gauthier Chaslier est un jeune chirurgien dévoué. Un jour, deux hommes lui amènent un paysan gravement blessé, victime du seigneur local, le terrible Alcibiade de Cartier-Pansac. Il se voit alors contraint de l’amputer, le privant ainsi de son principal outil de travail, son avant-bras.

Épris de justice, Gauthier se met alors en tête d’obtenir réparation pour son patient. Les Grands Jours d’Auvergne, fruits de la volonté du Roi de mettre de l’ordre dans la justice de certaines provinces du royaume, semblent être l’opportunité idéale pour y parvenir.

Aidé de Madeleine, fille de l’apothicaire, il va tout tenter pour réunir des témoins et rassembler les preuves nécessaires.

Mon avis
Le chemin vers la justice est long. Il faudra beaucoup de courage et de détermination à gauthier et madeleine pour rétablir la vérité. Ils aideront les victimes à s'exprimer participant au respect des lois de l'autorité en place .
Les amateurs de romans historiques seront conquis. Les autres vont commencer à s'y intéresser sérieusement après cette plongée réaliste et passionnante dans la société de Louis XIV.

On est pas sur un manga original donc on enchaîne juste sur un nouvel adversaire qui est une bonne tête de con et qui a encore un nouveau style de combat car sur ça vraiment rien à redire, l'auteur essaye à chaque fois de faire un combat différent et ça c'est vraiment à mettre au crédit du mangaka.

« L’auteur d’Espèce invasive est-il collapsologue ? Le mot paraît trop faible. Composé de fragments joyeusement désolants, le dernier ouvrage de l’écrivain prolifique – les pommiers fleurissent abondamment lors de leurs dernières années, dit-on – est une parodie d’écologie politique à l’heure de la bonne conscience planétaire inoffensive. »

Fabien Ribéry
Lien : https://lintervalle.blog/202..

Évidemment on a Shin qui bute le général adverse dans une séquence épique où il manque juste la BO de Conan. Mais le point d'orgue est bien entendu qui se dresse contre les exactions de Kanki en mode massacreur de gosses et on devine que le point de non retour est atteint entre les 2. Masterpiece

On retrouve Thorfinn lors des invasions vikings en Angleterre (le manga essaye d'être asse fidèle au niveau historique), toujours sous les ordres du tueur de son père, on découvre un nouveau personnage ultra badass dont le seul kiff est de péter des tronches.

Bonjour. J'ai fini une saga ! Je suis toujours super contente quand j'en termine une, vous aussi ?

J'ai donc terminé Héritiers du Solstice avec son second tome : Le cycle des saisons de Marie F. Florie aux éditions Bookmark 🔥&#xNaN J'avais passé un très bon moment avec le premier tome mais j'avais également beaucoup d'attentes pour la suite. Elles ont été comblées car j'ai passé un excellent moment avec ce dernier tome.

Ce second volet réunit enfin les Héritiers, ceux de l'été et de l'hiver, ce duo que j'attendais avec impatience mais il réunit surtout l'ensemble des Héritiers. Enora et Liam sont deux personnages que j'avais aimé suivre dans le premier tome et que j'ai encore plus aimé dans ce tome. Tensions, frissons, secrets, espoir et désillusions sont au rendez-vous.

Malgré toutes les tensions ancestrales, la nouvelle génération est bien déterminée à être soudée et à œuvrer ensemble pour le bien-être du monde. J'ai adoré les voir travailler main dans la main, peu importe ce que peuvent penser les récalcitrants au changement.

Si je dois retenir un élément concernant ce récit, je dirais l'équilibre. Les personnages participent pleinement au bon fonctionnement du monde, ils sont partout et s'évertuent à faire en sorte que nous, les humains, ne nous rendions compte de rien. Ils calment les tempêtes, les incendies, font pousser les plantes... J'ai adoré l'harmonie qui se dégage de ce tome.

Ce tome est riche en action puisque les rebelles sont toujours bien présents et leurs agissements sont de plus en plus violents... Les héritiers ne seront pas épargnés par leur férocité et la peine fera malheureusement partie du roman.

En plus de ce dynamisme, c'est un récit riche en révélations et ce, dès le début de l'ouvrage jusqu'à la toute dernière ligne. Certains rebondissements étaient incroyables et difficiles à prévoir ! J'ai adoré les choix de l'autrice notamment en ce qui concerne les pouvoir des Héritiers.

Ce fut une bonne conclusion, qui répond aux interrogations en amenant beaucoup de positif et d'espoir.

Un an après avoir succombé à son 1er opus "les liens mortifères ", j'ai retrouvé avec grand bonheur sa plume toujours aussi percutante et visuelle. J'ai lu d'une traite son roman policier et j'ai passé un magnifique moment d'évasion. L'intrigue rythmée m'a menée de la Dordogne à Paris, des justes pendant la seconde guerre mondiale aux cordées solidaires actuelles, des ehpad mouroirs aux résidences de luxe pour personnes âgées favorisées, d'une amitié d'enfance à un secret de famille gardé férocement. Au fil des chapitres plein de rebondissements,  il est question de lingots d'or, d'empoisonnement, de tortures et d'amour.
J'ai enquêté au côté de l'équipe de choc avec enthousiasme ; j'avoue que je m'attache et m'identifie particulièrement à Léonie. Sophie Lebarbier a ce talent : elle ne fait pas que raconter une histoire. Le lecteur est dans l'histoire.
J'attends avec impatience les prochaines enquêtes de son duo féminin

L'histoire
La mémoire ne meurt jamais.
Elle creuse son sillon et hante les esprits.
Quel lien entre les héros et les traitres de la Résistance dans un petit village de Dordogne, la disparition irrésolue d’un enfant dans les années 1990, et la mort récente, à Paris, d’une jeune femme à l’identité mystérieuse ?

C’est l’énigme que cherchent à percer la commandante Fenneteaux et la psychologue Léonie Damanne. Armées de leur sagacité, escortées par une brigade haute en couleurs, voici les deux femmes à la tête d’une nouvelle enquête aux ramifications sidérantes. Car elles se heurtent aux fantômes d’un passé trop enfoui pour ne pas s’envenimer, où secrets de famille et contrevérités historiques hantent le présent et la mémoire collective.
Je recommande ❤️👍