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EAN : 9782330166236
176 pages
Actes Sud (04/05/2022)
3.63/5   390 notes
Résumé :
Kyôko est une jeune femme à qui tout réussit : elle est brillante, sa carrière de secrétaire de direction semble se dessiner sans ombrage. Elle plaît aux hommes et jouit de leurs désirs sans jamais consentir à l’engagement, malgré les injonctions de ses parents. Avec son nouveau patron, charmant, elle entame une relation où s’intriquent l’intime et le travail.
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Critiques, Analyses et Avis (77) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 390 notes
Troisième roman du dernier cycle romanesque d'Aki Shimazaki, où on retrouve Kyôko, la soeur aînée de Suzuran, la fille aînée de Semi, une femme de trente-cinq ans, célibataire, extrêmement belle et croqueuse d'hommes. Elle est secrétaire de gestion dans une grosse boîte américaine. Comme toujours on retrouve ici la signification divers des mots selon le mode d'écriture (katakana, hiragana ou kanji ) qu'utilise Shimazaki pour souligner leur importance comme symboles et signes du destin. le titre No-no-yuri, est à nouveau une fleur, le lys de la vallée, le nom aussi d'un restaurant qui symbolisera deux étapes dans la vie de Kyôko. Une touche de mystique s'y ajoute avec un passage de l'Ancien Testament , « Je suis la rose de Sharon, le lys des vallées. Comme le lys entre les ronces……. Pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lys des champs… ».
Ces petits détails qui font le sel de ses récits malheureusement dans ce dernier livre restent insuffisants. L'histoire est banale et décousue, mal insérée dans ce cycle, et la prose s'essouffle. A mon avis lu indépendamment des deux autres, elle perdrait encore plus de son intérêt. Une déception pour moi qui a tout lu d'elle et tout aimé , à part un de ses livres.


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C'est légèrement inquiète que j'ai ouvert ce livre, les critiques n'étaient pas vraiment bonnes…
Je le referme rassérénée, s'il n'a pas été un coup de coeur, il n'a pas été non plus été une déception, loin de là …
J'ai retrouvé avec plaisir des personnages déjà présents dans les premiers tomes de la pentalogie, tels qu'Anzu. Cette fois, c'est dans la vie de sa soeur, la belle Kyôko, que l'auteure nous emmène.
Avec sa plume délicate, Aki Shimazaki nous plonge dans la tumultueuse Tokyo et brosse avec talent le portrait d'une jeune femme sûre d'elle, arrogante, imbue d'elle-même, superficielle, jalouse, qui n'attire pas franchement la sympathie, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je ne m'arrêterai pas là, car Kyôko peut aussi être qualifiée d'indépendante, volontaire, ambitieuse, très investie professionnellement, et il n'est pas facile pour une femme de travailler dans un Japon qui reste très patriarcal. Elle ne doit rien à personne et souhaite surtout ne pas dépendre d'un homme, ce qui est très mal perçu dans la société japonaise. D'ailleurs, ses parents ne cessent de lui seriner, il devient urgent pour elle de se trouver un mari …
Ce n'est sûrement pas le portrait le plus abouti d'Aki Shimazaki, mais j'ai aimé sa distanciation vis-à-vis de son personnage, et un style assez froid et ironique qui tranche par rapport à son style habituel, comme pour laisser le lecteur se faire sa propre opinion.
Dans ce livre féministe, j'ai apprécié qu'Aki Shimazaki ne fasse pas de Kyôko un monstre ni une victime, mais une femme forte avec ses qualités et ses (nombreux) défauts.
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Kyoko a pour elle la beauté, l'intelligence , l'argent. Refusant le mariage , elle se donne à des hommes mariés qu'elle prend pour amant quelques semaines . Au travail, le départ de son ancien patron et l'arrivée de Mr Green vont toutefois bouleverser cet équilibre.

Toujours le même sentiment avec cette auteure : Un texte plaisant, bien écrit , ne s'embarrassant pas de fioritures , se lisant très rapidement.
On vit 168 pages avec Kyoko à qui l'on ne veut que du bien. Comme d'habitude , il y a une belle plongée dans la culture japonaise , que ce soit à travers les objets, les fêtes ou encore les pratiques quotidiennes .
Ce qui fait la force de cette auteure , c'est la construction de ses pentalogies , où tous les courts romans s'imbriquent de façon extrêmement raffiné. Ce qui encore le cas pour ce troisième tome, même si les liens sont un peu distendus.

Au niveau thématique , toujours ces rapports compliqués entre homme et femme et ces relations douteuses à l'intérieur du mariage .
Une belle lecture d'une auteure qui si elle ne soulève pas mon enthousiasme béat ne m'a jamais déçu.
Ses livres me font penser à ACDC. Cela fait 45 ans qu'ils font la même chose mais ils le font bien. Et qu'on écoute une nouvelle chanson , on sait très vite ce que cela va donner. Ici, c'est pareil.
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A part " Suisen", je n'ai jamais été déçue par les pentalogies de l'auteure. Les tourments familiaux et conjugaux qu'elle met en scène, à travers différents points de vue, sont prenants, émouvants. J'ai apprécié les deux premiers tomes de cette nouvelle série, mais celui-ci, je ne l'ai vraiment pas aimé! Les deux étoiles vont aux détails qui précisent certains thèmes déjà abordés avant.

Tout est plat, sans saveur. le style dénué d'émotion, les descriptions. Par exemple, on nous donne deux fois le contenu banal du petit -déjeuner du personnage principal. Intérêt? Quant à Kyôko, la soeur d'Anzu, aucune empathie pour elle! Auto-centrée, d'un pragmatisme froid, prétentieuse, elle ne m'a pas attirée, c'est le moins qu'on puisse dire... Et la raison donnée à son comportement ne m'a pas convaincue.

le joli lys des champs qui ouvre symboliquement le livre, et le clôt, méritait mieux, je trouve ,que cette tranche de vie décevante !
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Je me suis prise d'intérêt pour Aki Shimazaki et ses petits récits dans Actes Sud : dans un format court mais néanmoins suffisant pour déployer une histoire, elle nous livre des récits où les situations sont parfois cocasses (« Sémi » où une femme âgée en maison de retraite ne reconnaît soudainement plus celui qui est son mari) parfois étonnant (« maïmaï » où La mort subite de la séduisante libraire Mitsuko prend tout le monde par surprise, aussi bien les clients de sa librairie que son propre fils handicapé) mais toujours bien senties.

Ici dans « No-no-Yuri », l'héroïne, Kyoko, est une Japonaise tout ce qu'il y a de plus moderne : parlant couramment l'Anglais elle travaille au début de l'histoire pour le patron d'une firme américaine implantée au Japon, pour lequel elle est secrétaire de direction.

Tout va très bien pour elle, de physique hautement séduisante, elle a autant d'amants qu'elle le souhaite, mais dès que l'un d'entre eux lui propose le mariage elle rompt et fuit rapidement pour passer à autre chose. Pas question de liens durables pour elle, elle porte haut la valeur de l'indépendance, aime être appréciée de son patron pour ses qualités irréprochables, et profite de tous les avantages de la proximité d'un cadre dirigeant.

Las, son patron adoré prend une retraite anticipée pour s'occuper de sa femme malade, et quitte le Japon pour les Etats-Unis. Son remplaçant, le sémillant Mr Green, la prend immédiatement à ses côtés comme secrétaire, mais bientôt les fils s'emmêlent, et il devient aussi son amant.
Mal lui en prend à notre héroïne moderne de confondre ainsi travail et 5 à 7, car ce qui devait arriver arrivera, et Mr Green tombera amoureux, ce qui est rédhibitoire aux yeux de notre héroïne moderne.

No-no-Yuri c'est aussi le nom d'un lys, fleur reproduite au dos d'une poterie réalisée par la soeur artiste, un personnage qu'on aurait aimé voir plus développé parce que minoré dans ce récit.

Quelques tourments plus tard, et quelques rencontres avec sa famille traditionnelle qui ne comprend pas son entêtement à vouloir privilégier le travail à tout le reste, laisseront Kyoko tomber sur un os final … car elle découvrira par hasard qu'elle peut tomber amoureuse elle aussi à son tour.
Plutôt caricatural en effet en « Working girl » prête à tout comme dans un film américain, et avec une fin en queue de poisson, cette lecture m'a néanmoins agréablement distraite, et je n'en veux pas à Aki Shimazaki si celui-ci est un peu inférieur aux autres : je continuerai à regarder ce que peut écrire cette autrice japonaise vivant au Canada et écrivant des « séries » bien avant que ce style de narration devienne un phénomène de mode sur les écrans.
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critiques presse (2)
RevueTransfuge
09 juin 2022
On retrouve avec délection et délicatesse le troisième volet de la romancière Aki Shimazaki, No-no-yuri. Une merveille.
Lire la critique sur le site : RevueTransfuge
Liberation
10 mai 2022
Entre les «tsukemono de radis», l’odeur du miso et les non-dits, ce roman est un bijou et un bain d’identité japonaise.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tous mes amants étaient mariés, mais je n'ai jamais souhaité qu'ils divorcent pour moi. Au contraire, je les quittais dès qu'ils y faisaient allusion, comme O. Ce soir. Cela ne changera pas. Je cherche des hommes satisfaits de leur mariage.
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Par la fenêtre, j'observe le paysage familier. Rien à changé depuis mon enfance : champs, montagnes, rivière, arbres, vieilles maisons...Je ne peux pas m'imaginer revenir vivre dans cette région reculée.
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Mon mari plaisante : "L'amour est une maladie et nous resterons malades ensemble." Je ne sais pas combien d'années j'ai devant moi. Malgré tout, je me sens épanouie plus que jamais, pouvant passer tous les jours avec mon adoré.
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Elle ne se soucie plus de sa tenue ni ne se maquille, comme si elle abandonnait déjà sa coqueterie. Nous ne sommes pas des fleurs. Une femme ne doit pas négliger ses efforts pour s'embellir jusqu'à sa mort. Pauvre d'elle.
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Videos de Aki Shimazaki (11) Voir plusAjouter une vidéo
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« Tsubaki » de Aki Shimazaki, c'est à lire en poche chez Babel.
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