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Critique de PetiteBichette


C'est légèrement inquiète que j'ai ouvert ce livre, les critiques n'étaient pas vraiment bonnes…
Je le referme rassérénée, s'il n'a pas été un coup de coeur, il n'a pas été non plus été une déception, loin de là …
J'ai retrouvé avec plaisir des personnages déjà présents dans les premiers tomes de la pentalogie, tels qu'Anzu. Cette fois, c'est dans la vie de sa soeur, la belle Kyôko, que l'auteure nous emmène.
Avec sa plume délicate, Aki Shimazaki nous plonge dans la tumultueuse Tokyo et brosse avec talent le portrait d'une jeune femme sûre d'elle, arrogante, imbue d'elle-même, superficielle, jalouse, qui n'attire pas franchement la sympathie, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je ne m'arrêterai pas là, car Kyôko peut aussi être qualifiée d'indépendante, volontaire, ambitieuse, très investie professionnellement, et il n'est pas facile pour une femme de travailler dans un Japon qui reste très patriarcal. Elle ne doit rien à personne et souhaite surtout ne pas dépendre d'un homme, ce qui est très mal perçu dans la société japonaise. D'ailleurs, ses parents ne cessent de lui seriner, il devient urgent pour elle de se trouver un mari …
Ce n'est sûrement pas le portrait le plus abouti d'Aki Shimazaki, mais j'ai aimé sa distanciation vis-à-vis de son personnage, et un style assez froid et ironique qui tranche par rapport à son style habituel, comme pour laisser le lecteur se faire sa propre opinion.
Dans ce livre féministe, j'ai apprécié qu'Aki Shimazaki ne fasse pas de Kyôko un monstre ni une victime, mais une femme forte avec ses qualités et ses (nombreux) défauts.
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