No-no-yuri

Troisième roman du dernier cycle romanesque d'Aki Shimazaki, où on retrouve Kyôko, la soeur aînée de Suzuran, la fille aînée de Semi, une femme de trente-cinq ans, célibataire, extrêmement belle et croqueuse d'hommes. Elle est secrétaire de gestion dans une grosse boîte américaine. Comme toujours on retrouve ici la signification divers des mots selon le mode d'écriture (katakana, hiragana ou kanji ) qu'utilise Shimazaki pour souligner leur importance comme symboles et signes du destin. le titre No-no-yuri, est à nouveau une fleur, le lys de la vallée, le nom aussi d'un restaurant qui symbolisera deux étapes dans la vie de Kyôko. Une touche de mystique s'y ajoute avec un passage de l'Ancien Testament , « Je suis la rose de Sharon, le lys des vallées. Comme le lys entre les ronces……. Pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lys des champs… ».
Ces petits détails qui font le sel de ses récits malheureusement dans ce dernier livre restent insuffisants. L'histoire est banale et décousue, mal insérée dans ce cycle, et la prose s'essouffle. A mon avis lu indépendamment des deux autres, elle perdrait encore plus de son intérêt. Une déception pour moi qui a tout lu d'elle et tout aimé , à part un de ses livres.

A part " Suisen", je n'ai jamais été déçue par les pentalogies de l'auteure. Les tourments familiaux et conjugaux qu'elle met en scène, à travers différents points de vue, sont prenants, émouvants. J'ai apprécié les deux premiers tomes de cette nouvelle série, mais celui-ci, je ne l'ai vraiment pas aimé! Les deux étoiles vont aux détails qui précisent certains thèmes déjà abordés avant.

Tout est plat, sans saveur. le style dénué d'émotion, les descriptions. Par exemple, on nous donne deux fois le contenu banal du petit -déjeuner du personnage principal. Intérêt? Quant à Kyôko, la soeur d'Anzu, aucune empathie pour elle! Auto-centrée, d'un pragmatisme froid, prétentieuse, elle ne m'a pas attirée, c'est le moins qu'on puisse dire... Et la raison donnée à son comportement ne m'a pas convaincue.

le joli lys des champs qui ouvre symboliquement le livre, et le clôt, méritait mieux, je trouve ,que cette tranche de vie décevante !

Aussitôt lu, aussitôt oublié. le lys en couverture avait séduit mon épouse. Elle avait avalé les premières pages, puis l'enthousiasme était retombé. Je l'ai lu à mon tour
Le style est dépouillé, scandé de phrases courtes, à la surface des choses et des personnages, à l'image de Kyôko, très soucieuse de son apparence et consciente de l'attractivité qu'elle exerce sur les hommes.
Son poste de secrétaire dans une entreprise américaine au Japon laisse entrevoir un monde des affaires cosmopolite, comme l'est l'auteure, japonaise, canadienne d'adoption et écrivant en français. le personnage principal laisse de marbre. L'histoire est plate, le final expédié au terme d'un revirement parachuté.
J'ai connu Actes Sud plus clairvoyante dans ses choix éditoriaux. Bon, elle a déjà publié d'autres titres de Shimazaki auparavant, ceci explique peut-être cela. J'en reste là, bien échaudé.

J'avais hâte de retrouver un nouveau roman d'Aki Shimazaki et j'avoue avoir été plutôt déçue par ce tome. Je n'étais déjà pas trop emballée à l'idée de lire un roman exclusivement dédié à Kyôko, qui avait déjà été assez mise en avant dans Suzuran. Et que je n'avais pas particulièrement aimé. Dans ce tome, on a affaire à une femme qui est assez détestable à mes yeux car elle est imbue d'elle-même et elle méprise toute personne qu'elle ne considère pas comme cultivée et intelligente et pour elle, il faut être diplômé pour avoir toutes ses qualités. Je l'ai trouvé assez insupportable dans ses réflexions. Ce personnage permet toutefois de montrer ô combien le monde du travail au Japon peut être particulièrement difficile pour les femmes, difficile de se faire une place, difficile de se faire respecter, difficile d'échapper au harcèlement sexuel et moral.

J'ai aussi trouvé que l'écriture d'Aki Shimazaki faisait défaut. C'était assez maladroit. Je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture.

Livre lu par le plus grand des hasards.
Plutôt déçue par cette lecture plate , insipide, monocorde, avec des longueurs ; une histoire banale, décousue ; une héroïne croqueuse d'hommes que j'ai ressentie hautaine et détachée .
J'ai appris une fois la lecture finie que c'était le troisième roman du dernier cycle romanesque d'Aki Shimazaki, peut-être n'aurai-je pas dû !
Peut-être ne suis-je pas sensible et réceptive à l'esprit de la littérature japonaise que je ne comprends sans doute pas . Je suis passée à côté de ce roman... mais je n'ai pas dit mon dernier mot !

Un peu déçue …
j'ai lu beaucoup de romans de cette autrice que j'adore et notamment ses séries.
Ce que j'apprécie chez elle c'est sa sensibilité et sa capacité à présenter la vie sous formes de cycles où l'histoire se retrouve et s'enrichit des décennies plus tard, avec un regard tendre sur les personnages.
Dans le roman présent, j'ai trouvé l'histoire un peu plate avec des longueurs malgré le peu de pages.
le dénouement de l'histoire rappelle cette boucle qui se referme sur elle-même.
Mais je n'ai finalement pas été trop conquise par cette histoire, l'impression d'être peut-être passé à côté de quelque chose.
Le précédent roman m'avait déjà donné cette impression de « à bout de souffle ».

C'est la première fois que je lis Aki Smimazaki, et au vu des autres critiques, je comprends que je ne dois pas m'en tenir à ce titre !
Je trouve l'écriture lourde, plate et terriblement scolaire. Il y a une accumulation de détails, sur les vêtements et la nourriture, qui n'apportent rien si ce n'est une impression de superficialité désagréable.
Le personnage central, qui incarne la femme libre et indépendante, est plutôt imbuvable, au final, et l'histoire sans grande originalité.

Je me sens obligée de préciser avant toute chose, que je n'ai pas lu les autres romans de la pentologie et je conçois que ce n'est peut être pas l'idéal de commencer par celui-ci, mais voilà, je suis tombée dessus dans ma librairie d'occasion, chose assez rare pour cet auteur, je n'ai évidemment pas hésité.
Moi qui avais adoré le poids des secrets, je m'attendais à retrouver ici le même type de relations compliquées, des secrets familiaux, dans le contexte exotique du Japon; une plume laconique mais expressive et touchante. Malheureusement ici rien n'a captivé mon intérêt, c'est un sujet quelconque, il ne se passe pas grande chose, l'intrigue est quasi inexistante, l'écriture caricaturale. Peut être cela veut dire quelque chose dans le cadre de la pentologie, mais seul, ce petit livre ne vaut pas mieux qu'un Harlequin, mon humble avis. Si l'occasion se présente, je lirai les autres romans de la pentologie pour comprendre davantage, je l'espère.

Probablement le roman que j'ai le moins aimé de cette autrice ! L'héroïne est antipathique et l'histoire ne parvient pas non plus à sauver le tout. Il ne se pas grand chose, aucune révélation ou secret de famille enfoui. le traitement est bancal et précipité. C'est dommage car sous les peurs de Kyoko, une véritable morale aurait pu émerger...