♫ le plus grand des détectives, Oui, c'est lui, Sherlock Holmes le voici ♫ Il habite Baker Street ♪ Et poursuit Moriarty le méchant…
Vous voici avec la chanson du générique de la série "Meitantei Hōmuzu" ou "Meitantei Holmes" qui mettait en scène un univers où les personnages étaient des animaux.
Holmes et Watson étaient des chiens (madame Hudson aussi) et ça faisait notre bonheur sur Club Dorothée.
Je pensais retrouver cet univers avec Sherlock Fox, mais il n'en fut rien, car si le commissaire Ney Quitsou est surnommé Sherlock Fox en raison de son aptitude à résoudre les crimes, à enquêter sans relâche et parce qu'il est un renard.
La comparaison avec le détective de Baker Street s'arrêtera là, même si notre commissaire a tous les attributs du parfait enquêteur de terrain, qu'il utilise une loupe, examine les indices et explique le chemin de ses déductions en arrêtant le/les coupable(s).
La société dans laquelle évolue les personnages est une société animalière, mais pas dans le sens où nous avons l'habitude de la voir. Ici, elle n'en a pas toujours été ainsi.
Avant, les animaux étaient des animaux, avec leurs instincts propres à leurs races, mais ils ont évolués, ils se sont organisés en société, en ville et ont banni les instincts les plus vils, comme se manger les uns les autres (zoophagie).
Clairement, c'est un album à ne pas mettre dans les mains des enfants, car nos animaux ont aussi supprimé le fait de ne copuler QUE pour la reproduction. Maintenant, ils le font pour le plaisir, entre toutes les races et en pleine rue si besoin est.
De plus, l'ambiance générale de l'album est fort sombre, autant dans les couleurs que dans le scénario. Nous explorons les bas-fonds, nous remontons faire des arrestations dans la haute société, nous avons de la zoophagie (aussi taboue que le cannibalisme ou l'anthropophagie) et une société qui, sous ses airs évolués, ne l'est peut-être pas tant que ça (comme les nôtres).
Mon plus grand bémol sera pour le fait que l'enquête n'est pas résolue dans ce premier tome (qui date de 2014) et que le deuxième tome n'est jamais paru. On reste donc sur sa faim à la fin et ça, c'est quelque chose qui me désole, car j'avais envie de savoir ce qu'il allait se passer ensuite, qui était coupable et de revenir dans cet univers spécial qui m'a plu.
Une bédé policière et animalière fort sombre, au scénario qui promettait bien des choses, qui ne ressemblait pas à ce que nous connaissions dans l'anthropomorphisme, mais comme le tome 2 n'est jamais paru, nous ne saurons jamais le fin mot de l'enquête et nous ne suivrons plus les enquêtes du commissaire Ney Quitsou.
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