AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782754810371
128 pages
Futuropolis (05/11/2015)
3.39/5   14 notes
Résumé :
Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d’eux-mêmes. Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de l’auteur. Gipi accompagne le sillon de nos vies, travaille le motif de la mémoire et du passage d’un âge à l’autre, ses thèmes favoris que, de titres en titres il file, tissant ainsi le motif universel du temps qui... >Voir plus
Que lire après En descendant le fleuve et autres histoiresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Une excellente surprise, cette b.d. éditée chez Futuropolis, ils assurent en général. D'ailleurs un immense merci à eux et à leur staff réactif (reçu le livre en 2 jours !... alors que certains cherchent peut-être encore mon adresse...?) et à Babelio pour ses opérations Masse Critique de qualité.(et tant pis pour les ratés du mois d'octobre... ^^)
Bon, revenons à ce livre... C'est beau, c'est étonnant, c'est vivant, mais qu'est-ce que c'est ? C'est du Gipy... Je ne connaissais pas. Shame on me... Il est italien et il fait de la bd en autodidacte depuis pas mal de temps : Notes pour une histoire de guerre - Vois comme ton ombre s'allonge, et bien d'autres.
La découverte est plus que plaisante : 12 nouvelles, parfois colorées en eaux fortes, parfois dessinées au simple stylo, parfois maladroitement (Le boxeur), mais toujours avec un sens aigüe du mouvement, et sonnant toujours juste, vrai.
Gipi nous conte des morceaux de sa vie. Elle est aventureuse et hors cadre, sa vie. J'aime, ça sent la liberté et les conneries. Mais ça sent aussi le type qui en a dans la tête et dans le coeur accessoirement.
On se promène au long du fleuve de la vie, un bout de chemin avec ce dessinateur de talent inclassable. C'est drôle, émouvant, poétique, bizarre, beau... C'est "En descendant le fleuve et autres histoires", une vraie bonne bande-dessinée qui change vraiment de ce qu'on peut lire d'ordinaire.
(Mes histoires préférées sont : En descendant le fleuve - La fille en plastique - Moi, toi et le démon de la magie noire - Une histoire de merde.)
122 pages.
Commenter  J’apprécie          150
J'avais entendu du bien de l'auteur de cette BD, et devant la couverture et le bel objet des éditions Futuropolis je l'ai cochée entre autre BD, lors de la masse critique spéciale BD de chez Babelio !
Merci beaucoup ♥ j'ai été retenue !

Recueil d'histoires ou plutôt d'historiettes car je dois dire dans un premier temps que celles-ci peuvent être sans queue ni tête et c'est bien cette impression qui a dominé pour moi lors de se lecture.

Déstabilisée oui je l'ai été... Et c'est bien pour ça que j'ai préféré certaines histoires... Mon esprit trop cartésien sans doute...

J'ai préféré celles qui me racontaient quelque chose, celles qui avaient une trame lisible et compréhensible.

Autre indice de préférence, se cumulant avec le premier ci-dessus cité, le dessin et l'utilisation de technique comme l'aquarelle.

Sur les 12 histoires ma préférence à moi va à l'histoire donnant le titre à la BD "En descendant le fleuve " où deux ados (dont GIPI j'imagine) réalise un périple en canoë sur un fleuve dans l'idée d'atteindre la mer. Ils n'atteindront pas la mer se laissant abuser par la beauté et la douceur d'un petit village et de ses charmantes "sirènes".

Le deuxième nouvelle (qui en fait est ex æquo avec En descendant le fleuve) est celle de " La fille en plastique".

Un homme s'achète une poupée en plastique plus vraie que nature et il va ainsi s'attirer la suspicion et la jalousie d'autrui.

Ces deux nouvelles ont ma préférence car elles cumulent histoire et graphique très réussis. Les aquarelles sont très belles.

Les autres histoires m'ont laissée très dubitative, voire septique (comme la fosse... surtout dans "Une histoire de merde"... ) : que dire de la fille renarde, du Génie...

Le drame Marocain lui touche du doigts les problèmes des migrants.

Un peu déçue de me sentir trop septique et décontenancée...
Cette BD m'aura tout de même apportée des plaisirs esthétiques certains.

Reste à poursuivre la découverte de cet auteur de façon plus poussée
et de découvrir un album qui me plairait dans sa globalité.
Vous avez peut-être des idées à me proposer ?





Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
Commenter  J’apprécie          120
Sur le site de Futuropolis il est dit que ce recueil est composé d'une douzaine d'histoires courtes réalisées sur dix ans. L'éditeur précise que c'est « un livre essentiel pour comprendre les racines de l'inspiration d'un des plus étonnants auteurs contemporains de bande dessinée. »

Etonnant recueil en effet. Je n'ai vraiment apprécié que trois histoires (allez, quatre…), celle qui donne son titre au recueil, le boxeur et Rendez-vous à Venise. Trop peu. Deux de ces histoires ont pour point commun, les dessins réalisés avec des aquarelles. Technique que j'aime beaucoup chez cet auteur. le boxeur, quant à lui, est dessiné en noir et blanc, et c'est très réussi, ça colle parfaitement à l'histoire, au contexte, on ne pouvait imaginer cette histoire en couleurs.

J'avais beaucoup aimé Vois comme ton ombre s'allonge, BD de qualité qui résiste, mais que je comprenais. Ici, j'avoue ne pas avoir compris la moitié des histoires. Je me suis perdue. Je saisissais ce que pouvaient ressentir mes élèves qui déchiffrent un texte sans en comprendre le sens. J'avais beau m'arracher les yeux à décrypter les illustrations, rien, ni les mots, ni les dessins, le plus souvent au crayon, n'ont réussi à éclairer ma lanterne.

Et puis certains sujets m'ont laissée perplexe, comme Le-père-qui-pue ou encore et surtout Une histoire de merde (au sens propre du terme), qui reprend pourtant la première histoire.

L'histoire de la fille en plastique m'a touchée, mais il m'a fallu plusieurs lectures de la dernière planche pour bien en comprendre la fin.

Et pourtant des questions essentielles sont posées, comme : qu'est-ce que le génie ? ou encore dans la bouche d'un boxeur, « Sommes-nous juste des figurants dans la vie d'autrui ? », des thèmes d'actualité sont traités, comme : le refus du droit d'asile.

Pour conclure, je pense que le travail de Gipi est peut-être trop subtil pour moi.

Merci à Masse critique pour cet envoi.
Lien : https://krolfranca.wordpress..
Commenter  J’apprécie          52
« Confrontés à la beauté sauvage de la nature comme de la ville, les personnages de Gipi, le plus souvent adolescents, sont en quête d'eux-mêmes. Publiés pour la première fois en volume, ces douze récits sont autant de fulgurances de la vie bien dessinée de l'auteur. Gipi accompagne le sillon de nos vies, travaille le motif de la mémoire et du passage d'un âge à l'autre, ses thèmes favoris que, de titres en titres il file, tissant ainsi le motif universel du temps qui passe… Chez Gipi, les hommes ont aussi le défi d'être heureux dans le présent mais le souvenir d'un drame est souvent plus fort. Trait simple et texte à l'os ; on se souvient longtemps de ses histoires de petits héros ordinaires… » (synopsis éditeur).



Un recueil de huit nouvelles.

La première nouvelle donne son nom à l'album. Deux hommes en canot, ils descendent la rivière jusqu'à la mer. Parcours difficile en raison des intempéries. La pénibilité de la tâche est compensée par le plaisir d'être ensemble et la beauté des paysages traversés. Beaucoup de silences et de respirations graphiques. D'une page à l'autre, le temps est laissé au temps, celui d'un voyage fluvial sans heurts et le travail d'illustration réalisé à l'aquarelle donne une impression de quiétude, une sorte d'harmonie entre l'homme et la nature, deux hommes parfaitement en accord d'ailleurs jusqu'à ce qu'ils décident de faire une halte dans une maison abandonnée. Au réveil, la tension accumulée par la nuit passée en ce lieu brise l'osmose entre eux, au point qu'ils ressentent le besoin de se séparer – le temps d'une journée – pour évacuer la tension accumulée durant la nuit. Solitude. Puis, les retrouvailles les conduisent dans un havre de paix que seules des sirènes fréquentent… métaphore. Voix-off, celle du journal intime, celle du témoignage, des mots que l'on couche sur le papier pour ne garder que pour soi. Aucun échange, seulement du narré sous le filtre de celui qui écrit. Un journal vivant, enrichit d'aquarelles réalisées lors du voyage. Un carnet de voyage.

Peu de récits se détachent du « lot » durant la lecture. Aucun fil rouge ne les relie excepté l'inspiration de l'auteur, ses errements silencieux, ses pensées… Des scénarios pas toujours construits, certains semblables à un premier jet qui mériterait d'être développé.

« C'était sûrement une idée pour une histoire. Un de ces trucs qui te rentrent dans la tête, tu sais pas pourquoi, mais qui ne partent plus »

Des notes sorties de carnets de croquis que l'auteur transporte sur lui en permanence. Des idées pour plus tard et puis des projets succèdent aux projets. Des histoires laissées en jachère que Gipi partage dans cet album patchwork. Croquis, aquarelles, pinceaux… tout y passe. Les souvenirs d'adolescence et de beuveries, les fictions à l'état pur, des sujets plus engagés comme celui des migrants, des univers oniriques. le sexe, l'amitié, l'amour, le deuil… Autant de friches narratives que le lecteur peut ainsi découvrir. Un travail d'une rare sincérité que certains trouveront intéressants. Pour ma part, je n'ai pas accroché.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          00
je m'étonnais du peu d'écho reçu à la sortie de ce nouveau Gipi. Compilation de courts récits de plusieurs époques, ce n'est en effet pas un ouvrage indispensable. Une première histoire réussi, sur fond d'amitié et de voyage, une romance à distance contrariée, une relation intime avec une fille en plastique représentent les meileurs moments de ce recueil, alors que d'autres récits sont beaucoup plus dispensables, voire inintéressants.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Drame marocain.pages 83-84.
- Cette idée de l'Europe... Moi, je vais te dire, j'avais beaucoup d'amis qui pouvaient me faire entrer en Europe. Mais je ne voulais pas de l'Europe, moi. ça ne m'intéressais pas d'aller en Europe. Ce que je voulais ? Quand je suis parti pour le Maroc, ce que je cherchais ? je vais te le dire.
Un pays Africain. Un endroit que tu vois à la télé ressemble à un endroit qui, je vais te dire, si tu as un peu de cervelle, si tu as envie de te donner de la peine, de rencontrer les gens, c'est un endroit où tu peux retrouver des choses. Et même vivre bien, un peu. ça peut paraître bête... ça peut paraître bête, tous ces gens, comme moi, qui continuellement apprennent qu'il y a eu cent, deux cents morts noyés dans un naufrage et qui partent quand même.
Mais ils ne le font pas parce qu'ils sont stupides, ni parce qu'ils sont devenus fous. C'est seulement qu'ils y pensent et ils se disent... " Je suis ici. Et ici la vie est si difficile que je préfère la risquer. Quitte à mourir. Et tout changer. Et aller en Europe ! Là-bas, peut-être, je pourrai trouver quelque chose à faire, un travail, peut-être, à faire... Et gagner un euro, ou deux... Pour pouvoir manger. Plutôt que l'aumône d'un morceau de pain. Peut-être."
Commenter  J’apprécie          80
La nuit est idéale pour dormir en plein air. Toutes les étoiles invisibles, exilées par les phares et les réverbères des villes, se retrouvent ici.
Commenter  J’apprécie          50
A cette époque-là, je me souviens que nos organismes étaient composés à quatre-vingt-dix pour cent de Campari soda.
Commenter  J’apprécie          20

Lire un extrait
Videos de Gipi (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Gipi
Les mois d'août à novembre 2024, verront se succéder de grands retours, comme ceux de Gipi, Philippe Collin & Sébastien Goethals, Joe Sacco, l'arrivée de nouvelles autrices, dont Anne Feuchtenberger, et nouveaux auteurs, dont Étienne Klein pour sa première bande dessinée, des documentaires et de grands titres littéraires : un vent de liberté et de fraîcheur pour les 50 ans de la maison.
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5274 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}