De Cape et de Crocs, Tome 6 : Luna incognita

Trop super class, ce tome !

On y fait connaissance des États et Empires de la Lune. Sont-ils inspirés des mêmes écrits par Cyrano de Bergerac (faut que je le lise) ? Ou plutôt des aventures délurées du baron de Münchhausen (faut que je le lise) ? Ça ne me surprendrait pas !
Des châteaux qui se déplacent, des cailloux qui vous suivent comme un toutou, des pigeons-poulets voyageurs mécaniques, des animaux instruments de musique, des montures extravagantes et des gens très stylés France de Louis XIV qui passent leur vie à chanter et danser et paient leur manger avec des sonnets.
Sérieux, la découverte vaut son pesant de poèmes.

Mais y'a les méchants qui menacent tout ce gentil bazar (ouiii, je m'autocite), des vilains de la Lune et des pas beaux de la Terre qui tirent sur tout ce qui émet une note de musique et veulent ramasser l'or par pelletées.

Par le texte humoristico-inspiré, les décors si peu lunaires et l'imagination débordante, cet épisode élèvent encore cette série qui va finir par atteindre Mars.

De cape et de crocs, acte 6.

En embarque tout le monde et en route pour la Lune! Une Lune très fantaisiste (c'est le moins que l'on puisse dire) mais cela reste dans le ton. Je n'imaginais pas autre chose. Quand on se rend sur la Lune dans un bateau il faut rester ouvert d'esprit...

L'avenir de la Lune est entre les mains du trio infernal (Armand, Don Lope & Eusèbe). Ils ont une mission de la plus haute importance : retrouver le mystérieux maître d'armes...

Il faudra encore attendre pour découvrir l'histoire d'Eusèbe. La question est sur toutes les lèvres : comment s'est-il retrouvé aux galères? J'adore Eusèbe, il est vraiment trop mignon ^_^

Très chouette tome.


Challenge BD 2020
Challenge cycles/séries 2020

Lors de ma 1ère lecture de la série « de cape et de crocs » j'avais été un peu déçue par passages sur la Lune. Cette relecture me laisse sur une toute autre impression. En effet, cette fois-ci j'ai vraiment beaucoup apprécié ce 6ème volet se déroulant intégralement sur l'astre lunaire. J'ai vraiment savouré l'inventivité, la poésie et la drôlerie de ce tome. le récit est parfaitement mené et les nouveaux enjeux n'enlèvent pas l'intérêt des anciens enjeux non encore résolus. le rythme est soutenu, j'ai dévoré ce tome à toute vitesse. J'ai déjà hâte de me replonger dans le 7ème volet.

Luna Incognita

Un trajet sans aucune mesure
Emporte vers des terres inconnues
Nos héros qui sans bretture
Font des rencontres assez biscornues

Je ne connais pas la valeur de ce poème mais sur la lune, je devrais pouvoir me payer un repas dans une auberge. Car aux grands bonds conquérants… préférons de petits pas de danse…
Quel album, je me suis régalée.
Les dessins sont enrichis et les textes originaux et poétiques.
Nos héros arrivent enfin sur la lune. Après un tremblement de lune, une cité carnavalesque surgit du néant. Ils se rendent auprès du roi qui ressemble à s'y méprendre au vilain prince Jean. Ils sont frères bien sûr.
Dans un autre coin de la planète, alunissent Mendoza et sa clique, toujours à la recherche de l'or et du trouble. On se doute qu'il y aura un jour des flammèches dans l'espace.

Mais entre-temps, MM. de Villalobo et Maupertuis accompagné d'Eusebio, partent à la recherche du mystérieux maître d'armes et doivent pour ce faire, traverser la mer des humeurs, infestée de pirates, de monstres et de mimes. le sort de la lune est entre leurs mains.
L'appel du large m'incite à continuer l'aventure. Assez de brettage, chassons les chimères!

Après un premier "cycle" centré sur l'Île étrange en plein océan Atlantique, les héros de de Cape et de Crocs voient leur horizon se bouleverser quand ils abordent la Lune ! Ce sixième tome, titré "Luna incognita", nous lance à la découverte de l'astre sélénite.
Mettant un peu plus encore en abîme la pièce d'Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Alain Ayroles relance vraiment notre intérêt pour sa série en mêlant guerre, amour et Lune. Les bons mots reviennent en nombre, ce qui pour moi se révèle salvateur, même si certaines scènes, notamment entre les deux héros principaux (Don Armando et Don Lope) et les élues de leur coeur, ralentissent considérablement le récit.
Enfin, mention spéciale, comme souvent, au lapin Eusèbe, qui commence (enfin ! mais si peu !) à dévoiler son histoire personnelle. La suite se laisse croquer avec envie...