Avertissement du lecteur : ce roman a bénéficié d'une relecture avant parution. Tous mots, pronoms, verbes a priori imprononçables, voire, a priori toujours, estropiés, déstructurés, le sont de la volonté de l'auteur, qui n'a pas été maltraité durant l'écriture de
LE POINT AVEUGLE même si on le soupçonne de s'être arraché les cheveux (il lui en reste, on a vérifié sur de récentes photos de sa personne).
« La mémoire est le journal que nous portons tous sur nous ».
Oscar Wilde
Cette citation aurait pu faire sens en incipit, mais
Franck Thomas lui a préféré Dune, de Frank (tiens ?) Herbert, qu'on va abréger ici :
On ne peut comprendre un processus en l'interrompant.
La compréhension doit rejoindre le cheminement du processus et cheminer avec lui.
Vous êtes prévenus, vous allez devoir vous accrocher, accepter de cheminer avec la petite musique du nouveau “langage” (les guillemets ont leur importance ici, vous comprendrez pourquoi), qui occupe la quasi totalité du roman. Après tout, vous l'avez bien fait avec Orwell et son 1984, vous en êtes donc capables.
Il vous faudra aussi cheminer avec les différentes typographies qui émaillent le “récit” (guillemets de nouveau).
Même chose avec les fragments de passages antérieurs (ou pas) intégrés à une scène postérieure (ou pas) parfois au sein même de dialogues..
Pas question de spoiler, le résumé de l'éditeur se suffit à lui-même, mais on peut cependant avancer que
LE POINT AVEUGLE tape sur tous les sujets actuels, les pousse dans leurs derniers retranchements et que, pour utopique qu'il soit, nous sommes à ça qu'il décrive ce qui nous attend — on serait néanmoins tenté de dire que le RGPD que nous connaissons est loin de lui arriver à la cheville (RGPD ? mais si ! le fameux “Si c'est gratuit, c'est que vous êtes le produit.”)
Mais
LE POINT AVEUGLE aborde surtout quantité de thèmes tels que la liberté, l'amour, l'amitié, la famille (avec émotion) qu'on ne développera pas ici mais qui nous importent tous.
On en a déjà trop dit.
Sachez que rien n'est innocent dans
LE POINT AVEUGLE, que ce roman se mérite pour mieux vous récompenser. Et il le fait — ô combien !
Pour ma part, un roman qui ouvre les yeux, émeut…et marque.
C'est dit.
Masse Critique — Mauvais genres — 2024
Infini remerciements aux Forges de Vulcain et à
Franck Thomas