The Royal Coven

🪬J'ai lu The Royal Coven, deuxième parution du Label calix, écrit par une romancière anglaise LGBTQIA+, Juno Dawson, qui signe là son premier roman adulte.

✨️On est sur une urban fantasy inclusive et rythmée où nous découvrons que les sorcières se cachent parmi nous !

Elles sont là à veiller sur notre monde et des dangers que nous ne pouvons même pas imaginer, combinant avec brio vie professionnelle, familiale et conjugale.
Mais tout porte à croire que le danger vient de leur propre cercle si on en croit les vieilles prophéties.

🪬Amies depuis l'enfance, Niamh, Clara, Helena et Léonie risquent de voir leurs convictions, idéaux et amitiés voler en éclats en même temps que le monde qu'elles essayent d'empêcher de sombrer.

✨️Et si ce garçon impur annoncé par les oracles que, Helena, la grande prêtresse , pense avoir identifié comme celui de la prophétie du Léviathan était en réalité une tout autre personne ?

🪬Se pose alors la question du genre et de l'inclusion au sein du Royal Coven… Et visiblement ça n'est pas plus simple chez les sorcières !
✨️Bienvenue à Hebden bridge ou plane encore l'ombre du procès de Pendle… C'est au travers des différents points de vue de nos 5 sorcières que l'histoire nous est dévoilée. Si tu connais l'histoire de la sorcellerie britannique, c'est un plus, car les allusions y sont nombreuses.

🪬Si j'ai eu un peu de mal au départ à entrer dans ma lecture et à assimiler tous les personnages, une fois lancer, j'ai vraiment adoré découvrir cette histoire de sorcières modernes mettant en avant les minorités.

✨️Nos protagonistes sont adultes, c'est assez rare pour le souligner et plutôt cool pour s'identifier, chacune est différente, elles apportent toutes un plus à cette fantasy moderne bourrée de références à la pop culture.
🪬Les questions sociétales et de genres abordés au travers ce roman le sont de façon intéressante et intelligemment, c'est vraiment appréciable de les voir ainsi mis en avant. C'est pour moi le gros plus de cette saga en 3 tomes.

✨️C'est immersif, original et bien mené, ce premier tome a tout pour me plaire et au vu de la fin l'attente de la suite risque d'être longue ! J'ai vraiment hâte de reprendre toutes ces péripéties là où elles se sont arrêtées et d'en découvrir davantage sur les protagonistes et enjeux.

🪬Ce roman existe en version collector relié avec jaspage édition limitée et en version brochée, il ne te reste plus qu'à choisir quelle version te fera embarquer dans cette lecture engagée et résolument de notre époque.

Seconde parution du nouveau label Calix, je n'ai pu résister à l'appel tant par la beauté du livre que par son résumé des plus alléchant me concernant. En effet, coven et ésotérisme ont plus que raisonné en moi et j'étais impatient de découvrir l'oeuvre de Juno Dawson qui s'est avérée être des plus plaisante mais bien loin de ce à quoi je m'étais attendu.

Il fait dire que le style et la plume de l'auteure sont des plus modernes et actuelles et il est vrai que cela m'a quelque peu dérouté en début d'ouvrage. J'ai eu l'impression de faire face à un version des temps moderne de Charmed – que j'adore voir et revoir – et j'avoue ne pas avoir été sensible ni des plus convaincu par tant de modernisme. Pour autant et malgré ce décalage, l'image de sorcière reste des plus fidèle à celle que l'on connaît et la romancière l'actualité avec réussite et efficacité. Sans être des plus alambiquée, sa plume n'en est pas moins dynamique et des plus rythmée même si j'aurais apprécié une approche un brin plus ésotérique que celle réalisée par Juno Dawson. Une approche qui se révèle et décolle davantage dans les dernières pages qui m'ont laissé sans voix et plus que tenté par la découverte du second volet. Il faut dire qu'avec un tel cliffhanger il est difficile de résister à l'appel.

D'autant plus que The Royal Coven se qualifierait aisément de roman fédérateur tant l'auteure dévoile un galerie de portraits des plus variée et inclusive et même si parfois cela frôle l'un peu trop, j'ai apprécié ce panel de minorités dévoilées. Néanmoins et malgré une prise de position engageante et louables, il est vrai que beaucoup m'ont semblé des plus stéréotypés et, ainsi, esquissés à l'aide de parfois grossiers clichés m'ayant empêché toute sensibilité ou attachement envers l'une ou l'un des membres de ce cercle de soeurcières. Un cercle qui renferme d'ailleurs bien des secrets et autres rancoeurs que j'ai apprécié découvrir et me rassasier et qui m'auront offert un sympathique moment de lecture.

C'est pourquoi et quand bien même je ne pense pas faire partie du lectorat visé, j'ai globalement apprécié mon aventure même si j'aurais apprécié une approche et un développement ésotérique plus approfondi. L'auteure se focalise davantage sur la représentation apportée par les nombreux personnages de ce premier chapitre et seuls les derniers chapitres ont raviver mon intérêt.
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Comment parler d'un coup de coeur sans partir dans une répétition de “c'était trop bien” ? J'ai bien conscience de souvent aimer mes lectures mais alors là… C'était parfait et c'est ma nouvelle obsession.

J'ai commencé ce livre avec de grosses attentes, pourtant, dès le début j'étais happée. Car oui, c'est ce genre de livre : celui que l'on referme avec l'envie d'y retourner, je sais que vous connaissez cette sensation. Je suppose que vous attendez de savoir pourquoi on a aimé (oui Sarah2 aussi a adoré) alors voilà ma tentative de vous convaincre d'en faire votre prochaine lecture :

Déjà, on a toutes les deux adoré l'écriture moderne du livre, elle n'est pas lourde, elle est très fluide et agréable à lire, c'est le genre d'écriture qui fait ressentir des choses, on rit, on aime, on souffre, on s'énerve. J'ai adoré le fait qu'on soit dans un livre avec quatre POV de personnages complètement différents et que, contrairement à certains livres, ils étaient tous très bien utilisés. Les personnages principaux sont tous intéressants, un peu moins les hommes mais c'est un livre sur les femmes donc en vrai on s'en fiche un peu. J'ai également adoré l'intrigue et le rythme, en effet, même si les gros événements se passent sur la fin, je n'ai pas eu une sensation d'ennui, bien au contraire !

Et puis, il y a la façon dont l'autrice en fait un livre engagé. Si jamais vous l'ignorez, l'autrice est une femme trans très active dans la communauté LGBTQIA+ et ça se ressent. Elle réussit à dénoncer la transphobie en nous mettant dans la tête d'un personnage transphobe et en utilisant leurs arguments. C'est remarquablement bien fait. D'ailleurs des avis négatifs critiquent ce livre car, justement, il dénonce la transphobie, si jamais vous aviez besoin d'un argument supplémentaire pour le lire.

Le plus difficile, c'est la fin, parce qu'elle est GÉNIALE, JE VEUX LA SUITE DONNEZ-LÀ MOI.

En bref : pourquoi vous lisez encore cette chronique plutôt que d'aller l'acheter ?
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Avec l'annonce d'une nouvelle collection dédiée à la fantasy, la tentation est grande d'en profiter pour découvrir une nouvelle plume. Et donc voici comment The Royal Coven de Juno Dawson arriva dans mes lectures. Et je dois avouer que je ne suis pas la cible de ce livre.
Non que j'ai passé un mauvais moment de lecture, au contraire, mais surtout que je ne sais pas où le situer et que, bien qu'il soit signalé comme ayant une suite, j'annonce déjà que je ne la lirai pas.
L'histoire est assez familière à qui a grandi avec Harry Potter : dans le Royaume-Uni de The Royal Coven, les sorciers et les sorcières existent et vivent cachés au milieu des ordinaires (même si à haut niveau, les dirigeants connaissent leurs existences). Quelques années après une guerre intestine entre sorciers, les oracles ont prédit l'arrivée d'une nouvelle menace : l'Enfant impur. Jusqu'où les vétéranes de la guerre iront-elles pour écarter ces menaces ? Et faut-il sacrifier une personne innocente pour le bien commun ou, car elle n'entre pas dans les standards habituels ? Sauf que l'autrice prend le contrepied de J.K.Rowling et de ses positions politiques réactionnaires les plus récentes. Les sorciers et les sorcières de son oeuvre s'organisent respectivement en cabales et en cercles, plus ou moins importants et plus ou moins chapeautés par le cercle officiel du gouvernement local. La politique de l'un à l'autre varie, mais les sorcières ne vivent pas complètement à l'écart des ordinaires. Souvent, elles ont même un travail classique (vétérinaire, avocate, infirmière à domicile…) et leurs enfants, magiques ou non, ne vont pas dans une école spécialisée. Les talents sont évalués avec une précision administrative suivant leur catégorie et leur niveau. L'univers du roman est donc à la fois familier, riche et intéressant.
L'histoire en revanche semble bancale : les personnages sont des femmes adultes entre 35 et 45 ans qui ont déjà vécu une guerre et en portent les traces, mais le récit est écrit à la façon d'un roman jeunesse ou young adult (ce qui est correspond d'ailleurs à la majorité des autres titres de Juno Dawson) et certains passages plus « adultes » arrivent alors comme un cheveu sur la soupe. Près de la moitié du livre est consacrée à la mise en place des différents personnages, et quand l'action commence enfin, c'est-à-dire quand le secret de la personne innocente est dévoilé, tout va très vite, part dans tous les sens et se termine de façon assez confuse. Ce que me frustre particulièrement, car je dois reconnaître que Juno Dawson écrit bien et que certains passages du livre ne manquent ni de passion ni de chaleur. Peut-être aurait-elle bénéficié d'une relecture extérieure supplémentaire pour élaguer les fausses pistes et éviter que son intrigue se dilue un peu trop ?



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Une lecture déstabilisante avec quelques difficultés de lecture:

- les multiples points de vue : il y en a 4; 4 sorcières sur les 5 citées au début. J'ai été perdue un moment et confondais les personnages, elles se ressemblaient toutes pour moi. Une fois l'intrigue posée, j'ai commencé a être plus à l'aise avec la lecture et les personnages.
- le vocabulaire parfois un peu trop familier...
- le prénom de Elle qui m'a perturbée (j'aurais préféré Ella pour moins de confusion entre elle et Elle)
- l'univers full LGBTQ+ avec l'écriture inclusive, qui, pour moi n'est pas encore naturelle puisque je lis très très peu de romans de ce genre.

Mais une fois tout cela acquis, le roman s'enchaine, les péripéties ainsi que les révélations vous emmènent jusqu'à la fin du 1er tome.
J'ai aimé le côté engagé de l'autrice, la défense des droits de la femme et de tout humain au final.
J'ai également apprécié que les héroïnes soient matures (entre 30 et 45 ans) et installées dans leurs vies.
Le fait que la magie vienne de la Terre et soit le résultat d'un équilibre parfait est passionnant et dans un sens, rassurant.
Ce premier tome est clairement introductif et on se doute que le deuxième opus va dépoter et tout dégommer sur son passage.

Ma lecture est donc en demie teinte sans pour autant avoir passé un mauvais moment. Une lecture et une écriture différente de ce que je lis d'habitude, une sortie de ma zone de confort sympathique.