Oniria

Non seulement l'histoire est bien étrange et tordue comme j'aime mais l'horreur et la peur sont au rendez-vous dans un suspense haletant qui ne nous laisse pas une minute de répit ce qui fait que la lecture passe très vite, de plus les personnages sont bon, ils ont tous un grain ce qui pimente le suspense.
Pour ce qui est de l'écriture on a ici un livre bien écrit et l'on y ressent vraiment la patte Québécoise au vu des expressions et petits mots que l'on retrouve tout du long mais qui ne gênent pas pour comprendre.

Il est très facile de s'imaginer les différents personnages car ils sont singulier mais aussi les décors qui m'ont fait penser à une ambiance de jeu de plateau à la donjons et dragons ou à la cluedo, à la limite de l'ambiance jeu vidéo du style Silent Hill.

Si vous aimez le frisson n'hésitez pas.

Décidément, quel talent !!!

Du pur Sénécal entre trash et malaise, la plume du monsieur virevolte dans un univers qui lui est propre et que j'adore toujours autant!!!!

Calice, c'est sacrément fucké!

L'Horreur n'est pas le genre le plus répandu en Francophonie et à part les auteurs les plus connus comme le King, peu de textes sont traduits par rapport à la production anglophone existante donc pour moi qui adore l'horreur depuis toute gamine (et qui n'est pas encore tout à fait à l'aise avec la lecture en anglais), c'est comme tomber sur un trésor que découvrir des plumes talentueuses que je ne connaissais pas.

Bien entendu j'ai déjà lu Chattam ou encore Sire Cédric qui ont une bibliographie importante mais je n'ai aucune affinité pour eux. Et bien qu'il me soit arrivé d'apprécier certains de leur titres, ce ne sont pas les auteurs qui me donnent envie de lire leur bouquins.

Mais Sénécal est très talentueux dans le domaine, regorge d'imagination et il parvient à diffuser cette atmosphère étrange qui me plait énormément. Des deux romans que j'ai lu, je peux constater qu'il a un penchant pour les thèmes qui abordent le rapport à soi et à l'autre ce qui donne des situations très particulières quand ils sont abordés dans ce genre qu'est l'horreur. Et dans le cas d'Oniria, je conseille aux lectrices/lecteurs sensibles de rester sur leur garde ou de s'abstenir puisqu'il y a des scènes très détaillées de body horror qui peuvent éventuellement vous choquer.

Bref la route est semée d'embûches dans ma quête pour découvrir des écrivains spécialistes de l'horreur qui me plaisent, alors, après avoir lu Sur le Seuil et maintenant Oniria, je suis ravie de pouvoir affirmer que Senécal fait désormais partie de ces rares auteur(e)s qui satisferont ma soif d'histoires horrifiques.

Une critique sera difficile dans la mesure où je risque de spoiler les lecteurs potentiels à tout moment. le concept même du livre laisse la place au fantasme et à l'imagination dans un environnement glauque et oppressant. Tout est permis et Patrick Senécal ne se prive de rien  ! L'intrigue portée par des protagonistes (peut-être un peu caricaturaux mais follement attachants) est tout simplement folle et franchement originale. J'ai terminé ce livre au beau milieu de la nuit sans m'en rendre compte, tant il est prenant. Ainsi, mettez votre pragmatisme de coté et plongez dans l'horreur en compagnie de Dave et de ses trois compagnons d'infortune.

Oniria
Quatre évadés de prison, quatre personnalités différentes seulement reliées par un seul but : être libres ! Et se cacher car la police est à leurs trousses.
L'idée leur vient de passer la nuit dans la résidence de la psychologue de la prison et c'est là que tout bascule...
Senecal se fait plaisir avec ce thriller fantastique. Au centre de toutes nos pensées et nos expériences se trouvent les rêves. Parfois agréables parfois cauchemardesques mais à quoi pensent bien rêver les psychopathes ? Et si nous pouvions interagir avec nos songes ?
Je dois avouer que j'ai bien eu la trouille la plupart du temps, je me demande d'ailleurs pourquoi je choisis souvent ce genre d'histoire qui me glace le sang... à conseiller à ceux qui n'ont pas peur de zapper quelques heures de sommeil.

Une histoire tordue aux allures d'un jeu de labyrinthe sur pc sorti dans les années 90 où un monstre nous attend à chaque tournant.

On retient notre respiration parce qu'on ne sait jamais sur quoi nous allons tomber, plus nous tournons les pages et plus nous savons que ce qui nous attend est d'une horreur sans nom.

L'horreur, le gore sont bien détaillés, très imagés. le film tourne dans notre tête sans effort... mais le point négatif est le manque de profondeur des personnages et le manque d'explications (rationnelles ou pas).

On tourne la dernière page avec des questions dans la tête et on n'en sait pas plus qu'au début sur Oniria (enfin le pourquoi du comment) ... mais on a eu des frissons, on a été dégoûté... alors c'est un pari tenu pour Sénécal.

Très bon livre,on y prend tout de suite et est accrocher dessus jusqu'a la fin.

Deuxième lecture et tout aussi bon^^

Un court roman fantastique qui reste agréable à lire car possède des qualités indéniables mais qui est très loin de valoir les autres oeuvres de Mr Sénécal. A mon sens, Sénécal est meilleur (peut-être même LE meilleur !) en auteur de thrillers que quand il aborde le genre fantastique. Un conseil donc, si vous commencez la lecture de Sénécal par Oniria, gardez en mémoire que c'est sûrement ce qu'il a fait de moins bon et jetez vous sans retenue sur Les 7 jours du Talion, le Vide et hell.com entre autre.

Un des premier roman de Senecal que j'ai lu et qui, depuis ce temps, est demeuré un de mes romans préféré. le personnage principal se retrouve dans une sorte de rêve onirique suite à... je ne sais plus quel évènement et doit se retrouver dans un labyrinthe peuplé de monstres tous plus effrayant les uns que les autres. Et les adversaires qu'il affronte en rêve le blesse réellement ce qui complique un peu la chose...
Un très bon roman, un des moins gore de Patrick Sénécal, qui aura le mérite de vous initiez au genre et, si la peur vous envahit et vous empêche de dormir, vous préviendras de ne pas vous aventurez plus loin dans la bibliographie de cet auteur d'horreur québécois.