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Citations sur Oniria (13)

À moins d’un kilomètre, plusieurs phares coupent la route. Le même mot explose dans la tête des quatre hommes : les flics. Déjà ! Et aucune route transversale d’ici le barrage. Pendant trente longues secondes, il ne se passe rien. Les évadés fixent les phares, sans bouger, sans rien dire, comme s’ils attendaient que quelqu’un vienne leur proposer une solution.
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La poignée tourne. La porte s’entrouvre et Dave serre les lèvres avec tant de force qu’elles en deviennent blanches.
Un enfant de sept ou huit ans apparaît.
Le visage d’Éric s’allonge de deux pieds. Le gamin a des cheveux noirs plats, porte des vêtements d’été et dévisage les trois hommes avec un large sourire, comme ravi de les trouver là. Dave baisse son arme en soupirant. Enfin, un rêve normal ! Il s’approche de l’enfant en souriant vaguement :
— Peux-tu parler ?
Le garçonnet le regarde d’un air interrogateur. Éric ose un petit ricanement, mais Loner conserve un visage grave. Dave se penche pour être à la hauteur de l’enfant. Ce dernier incline la tête sur le côté, en jouant avec l’un des boutons de sa chemise.
— Aie pas peur… Je veux juste savoir si… s’il y a d’autre monde, là-bas… Es-tu tout seul ?
Une petite main se propulse vers l’avant et cinq ongles tranchants se plantent dans la joue de l’évadé. Dave pousse un cri et lâche son couteau. Il se redresse d’un bond en portant la main à sa joue meurtrie, pour aussitôt hurler avec encore plus de force. Le gamin, qui a saisi le couteau avec une vitesse stupéfiante, vient de le planter dans son mollet droit. Dave se met à tituber, puis, perdant l’équilibre, tombe à la renverse. L’enfant bat des mains en gazouillant de joie, le sourire tout à coup inquiétant.
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La psychiatre hochait la tête, assise sur l’un des deux petits bancs de la cellule. Elle voulait toujours rencontrer ses patients dans leur « habitat ». Pourquoi donc ? Pour leur montrer qu’elle leur faisait confiance ? Peut-être…
— Le vrai tueur est encore en liberté, docteur. Elle prenait des notes, mais très peu.
— Vous me croyez pas, hein ?
— Ce n’est pas important que je vous croie ou non, Dave. La justice, elle, ne vous a pas cru.
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Juste avant de se hisser sur le bord, Dave a la rapide vision de la nuit, des façades des petits commerces, puis il bascule. Courte chute, durant laquelle il pense à se protéger la tête des deux mains. L’atterrissage est plutôt brutal, mais il se relève rapidement, à temps pour voir Jef rebondir à son tour sur le bitume, à dix mètres de lui. Les deux hommes se rejoignent : les côtes sont douloureuses, mais rien de cassé. Et la rue est vide de toute vie humaine.
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Il peut arriver qu’on se voie dans nos propres songes, mais pas comme on est réellement. C’est une sorte de fantasme que le rêveur a de lui-même, un « moi » idéalisé. Vivianne a appelé cela une Projection. Cette Projection, une fois matérialisée, ne disparaît plus, même si les diffuseurs s’éteignent, même si le rêveur se réveille.
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Osties de femmes ! Toujours en train de dire quoi faire… Mais c’est fini ce temps-là… Fini !
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Les riches aiment bien baptiser leurs domaines. Ça les rassure dans leur névrose de possession.
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Très, très bon!
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Elle joue les allumeuses de première, le suce comme un aspirateur, et tout à coup, alors qu’il est bandé comme un étalon, elle devient une sainte-nitouche ? Elle est bien comme toutes les autres ! Une hypocrite qui ne veut que tout contrôler, qui ne veut que profiter des hommes !
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Un psychiatre ne révèle jamais rien de sa vie privée à un patient.
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