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3,84

sur 389 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Du très bon :
Le suspens est bien mené, c'est formidablement bien écrit, le québécois n'enlève rien (au contraire) à l'ambiance, même si les jurons sont un peu répétitifs.
On comprend certains mots non explicites en français (fif, moi je ne connais pas, en tous les cas.)

L'action tourne rondement, un vrai de vrai page-turner.

Les moins : c'est trop superficiel. C'est le côté négatif d'une action menée tambour battant, sans prendre le temps de respirer ni de réfléchir. Il n'y a aucun approfondissement de rien (le roman est court, 300 pages à peine).
Du coup, si on en ressort échevelé, dégoûté, voire horrifié, on est aussi considérablement frustré sur le manque d'explications à ce qu'il se passe dans cette fichue maison, "Oniria".

Senécal gagnerait à prendre un peu exemple sur S. King (un peu, pas à plagier) et à approfondir ses personnages et ses univers, qui sont déjà riches à la base, pour obtenir un meilleur résultat. Ce roman est, somme toute, très "filmesque", on ne sait quasiment rien de l'intériorité des protagonistes, et j'avoue n'avoir toujours pas compris le fil conducteur essentiel du roman...


On a donc un beau florilège de scènes affreuses, une fois de plus (comme dans Aliss), mais pas grand chose qui "ancre" l'histoire et lui donne matière et cohérence. de mon point de vue, ça ne suffit pas à faire un excellent roman. Après, ça joue sur le suspens, de prendre le temps de développer les personnages et les bases de son histoire, c'est sûr. C'est sans doute un choix d'écriture de la part de l'auteur. Mais moi, ça m'a manqué.
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Oniria, 6e roman de Patrick Senécal, qui nous embarque une nouvelle fois dans un troubillon d'horreur à sa sauce. J'ai été tout d'abord séduite par la couverture. J'adore les labyrinthes, encore et à vie marquée par celui de Shining, et c'est assez cureux vu mon sens de l'orientation défiant toutes les lois de la logique. L'une de mes plus grandes angoisses est de me perdre, à cause de ça... mais j'aime avoir peur, il faut croire.
Pour en revenir au livre, cette fois, l'auteur a choisi de ne pas nous plonger directement dans le vif du sujet et l'histoire s'installe très lentement. Même une fois arrivés dans cette demeure étrange, isolée, on se dit houlà ça va chauffer très vite, connaissant l'auteur... et puis non, il prend son temps, le coquin. Ce qui fait que ce qu'on pourrait ressentir comme des longueurs ne fait qu'augmenter notre appréhension du moment où ça va nous tomber sur le coin de la figure. Mais tout vient à point à qui sait attendre, et ensuite, on a largement notre dose d'aliénation.
Car voyez-vous, c'est au sous-sol qu'il se passe des choses, dans cette maison, ce qu'on apprend rapidement, donc plus de suspense de ce côté-là. En fait, tout le livre est construit sur la psychologie des personnages.et leur lente descente aux enfers... ce qu'ils provoquent d'ailleurs, poussés par leur curiosité d'en savoir toujours davantage sur ce qu'il se passe dans ledit sous-sol. Personnellement, je n'y serais pas redescendue après une première incursion vraiment peu engageante. Cependant, bien que tout tourne autour des protagonistes, on en sait peu sur le sort du personnage le plus intéressant, Loner et ça m'a manqué. Mais bon voilà, d'un coup plouf, de figure emblématique il passe à décoration superflue qu'on ne remarque plus.
De plus, quelques explications supplémentaires sur le fameux sous-sol auraient été les bienvenues, mais bon, on a les jetons quand même, sans vraiment savoir pourquoi. Mais ce n'est pas très important au final, puisque ça ne m'a marquée qu'après avoir réfléchi au pourquoi du comment après coup et non pendant ma lecture.
Point négatif me concernant, je n'avais pas apprécié Aliss à cause de l'abondance de scènes de débauche, ici, les scènes de sexe sont superflues et j'ai regretté que l'auteur se sente comme obligé de les ajouter pour séduire les amateurs du genre. C'est du moins l'impression que j'en ai eue, parce que le roman tenait très bien la route sans ces digressions.
Pour résumer, on dévore avidemment ce roman sans temps mort après un démarrage en mode diesel et tout fan d'horreur y trouvera son compte, mais ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre. À choisir pour un moment de détente sans prise de tête.
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Mon premier roman de Patrick Sénécal ! J'étais curieuse de découvrir cet auteur canadien, spécialisé notamment dans la littérature d'horreur. Oniria est son quatrième roman et fut une expérience assez troublante. Qu'en ai-je pensé ?

J'ai une fascination pour les histoires gores depuis toute jeune. J'avais commencé avec du Stephen King et je n'ai jamais arrêté depuis ! Ici, l'histoire nous plonge, comme le titre nous laissait entendre, dans une histoire onirique qui vire au cauchemar le plus sordide. L'auteur choisit ainsi de nous plonger dans un huis-clos où les protagonistes vont faire face à leurs peurs et leurs pulsions les plus primales, ce qui est vite accentué par le fait que nos 4 anti-héros sont des évadés de prison, des tueurs.

Du gore à la suggestion, du malsain au franchement choquant, Patrick Sénécal dévoile de nombreuses façons de créer la peur ou l'inquiétude chez le lecteur. L'écriture est en plus de cela efficace et maîtrisée, ce qui permet à ce roman assez court rester captivant tout du long. de plus, le concept du roman en lui-même, du moins son ressors scénaristique principal offre de belles possibilités en matière d'horreur, qu'elle soit psychologique ou plus viscérale.

J'ai cependant trouvé que ce concept aurait mérité d'être plus approfondi, car beaucoup d'éléments restent irrésolus à la fin du roman alors qu'il aurait été plutôt intéressant d'aller au bout de certaines pistes. Par exemple, j'ai trouvé le concept des personnes masquées qui enlèvent leurs masques mais dont personne ne peut voir le visage sans tomber dans la folie vraiment trouvé. Il créait un contraste avec l'imagerie assez brutale que l'auteur développe surtout (c'est un roman assez sanguinolent, vous l'aurez compris). Mais j'ai trouvé que cet élément avait finalement un rôle plus décoratif et c'était dommage.

De plus, l'auteur a également incorporé des éléments plus paranormaux que scientifiques qui ne s'imbriquaient pas forcément très bien dans l'histoire et dans la résolution. Si l'aspect plus lovecraftien crée un pont intéressant entre des oeuvres de le littérature qui partagent une veine horrifique et cauchemardesque, sans doute ces idées auraient gagné à être placées plus tôt dans l'histoire pour avoir un meilleur impact et surtout sembler comme plus naturelles dans le déroulé global de l'histoire.

Oniria est une bonne découverte et un premier pas intéressant dans l'oeuvre d'un auteur que je ne connaissais pas. Horreur bien mené, partis pris imaginatifs et intéressants, écriture crue et immersive, c'est un bon roman pour les fans d'horreur sans filtre. Dommage que certains thèmes n'aient pas été plus approfondis pour proposer une réflexion plus acérée sur les mécanismes de la peur ou l'effet des attentes de la société sur notre inconscient et dépasser un imaginaire un peu torture porn.
Lien : https://www.lageekosophe.com
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Un roman moyen de la part d'un auteur qui m'a habitué à l'excellence. Ici, aucune psychologie approfondie des protagonistes. Un comble quand l'un d'eux est le manoir lui-même (portant à lui seul le nom du roman), appartenant à une psychiatre. L'auteur nous déballe une avalanche complètement loufoque d'extravagants rebondissements et de délires sans nom. Je vais vite l'oublier... Au suivant!
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J'ai adoré les 7 jours du Tallion et 5150 rue des Ormes. Mais Oniria…. Bof. Je n'ai pas vraiment embarquer. Je n'ai créé aucun lien avec aucun protagoniste. Les blasphèmes à chaque dialogue était aussi superflue. Je donne quand même un 3/5 parce que le roman se lit vite et bien. C'est divertissant sans plus
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Un roman différent de ceux dont je suis habitué de Patrick Sénécal.
C'est une histoire qui commence de manière rationnelle entrainée par la science fiction, on y trouve des moments glauques et sanglants.
Mais pourtant, je n'ai jamais ressenti d'empathie pour les personnages.
C'est comme si je n'étais jamais réellement rentré dans Oniria mais plutôt resté spectateur de la scène.
Certains personnages sont quand mêmes parvenues à me faire sourire… Drôle d'Eva entre autres!
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Quatre évadés, Éric, Jef, Loner et Dave, se retrouvent dans un manoir appelé «Oniria» afin d'échapper à la police qui les recherche. Ce manoir est en fait la maison de la psychiatre de la prison où ils logeaient. Cette histoire est l'aventure d'une nuit longue et pénible qu'ils n'oublieront jamais.

Oniria est un livre duquel on ne peut pas se détacher. le personnage principal, Dave, est facile à apprécier et on se met facilement dans sa peau. Pour avoir lu tous les livres de Patrick Sénécal, je connais sa façon de tenir un suspense, qui, d'après moi, est très efficace. La fin est aussi très surprenante, c'était une surprise dont on ne s'attend aucunement, un peu comme dans «Le passager». le niveau de violence est très élevé, mais c'est un roman d'horreur, donc je ne peux pas le lui reprocher. Par contre, ce livre n'est pas mon préféré de sa part. Parfois, il y a tellement de choses surnaturelles qu'on s'y perd. de plus, J'aime quand tous les morceaux de l'énigme se placent à la fin sans failles, mais dans ce roman, la fin ne répond pas à toutes les interrogations que le récit nous laisse. C'est une histoire un peu «crue», donnant lieu à des malaises à quelques moments. Mais c'est la façon d'écrire de Patrick Sénécal et on s'y habitue. Je déconseille ce livre aux enfants, aux âmes sensibles, et aux grands amateurs de romans d'horreur. Pour ma part, j'ai bien aimé, mais j'ai trouvé le livre un peu trop chargé.
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Divertissant, mais vraiment pas le meilleur de l'auteur. Les personnages sont peu attachants, le roman est très court mais m'a semblé très long... le chapitre « Oniria » m'a beaucoup rappelé une scène du film « La cabane dans les bois », lorsque toutes les créatures épouvantables sont relâchées en même temps. Je n'ai pas grand chose à dire sur ce roman, je l'ai trouvé amusant mais sans plus.
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Mon premier roman de Patrick Sénécal.

Je n'ai pas pris un plaisir hors norme à lire ce livre. A vrai dire, je n'ai jamais ressenti d'empathie pour les personnages. L'histoire qui commence de manière rationnelle tourne au surréalisme total et le roman est parsemé de moments glauques, de détails sanglants... et pourtant, rien de tout cela ne m'a touché, choqué ou suscité de "malaise". C'est comme si je n'étais jamais réellement rentré dedans.
... et pourtant, j'ai eu du mal à le lâcher ce livre ! et c'est là que c'est fort car même s'il ne m'a pas passionné, même si j'ai trouvé qu'il ne s'y passe pas grand chose (le schéma est toujours le même et on a parfois l'impression de tourner en rond), j'avais envie de connaitre la fin, de connaitre les secrets d'Oniria.
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Difficulté à embarquer
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