Boomers

Il y a quelques années, les histoires de personnes prenant conscience de leur âge et du temps qui passe, ça m'indifférait, je me sentais encore très jeune dans ma tête et dans mon corps, et je ne comprenais pas forcément ces "crises" de la quarantaine, cinquantaine ou autre.
Mais entre temps, j'ai franchi la barre des 50 ans et même si j'ai souvent la sensation d'avoir terminé mes études il y a peu de temps, je reconnais que mon corps ne m'obéit plus tout à fait aussi bien qu'avant et je me sens de plus en plus souvent en décalage avec le monde actuel.
J'ai de plus en plus souvent des accès de nostalgie, je regrette telle ou telle époque, j'ai l'impression que tout ce qui est sympa à vivre, soit je l'ai déjà fait ou que c'est désormais trop tard pour le faire maintenant....
Bref, j'ai été très touchée par cette bande dessinée dans laquelle un homme qui approche de la soixantaine s'organise une petite escapade nostalgique, à la recherche de sa jeunesse perdue.
Bien entendu, il ne va rien retrouver du tout, car la vie est un changement perpétuel et ce qui compte c'est de vivre chaque moment intensément.

Livre à éviter si l'on est ... devinez quoi ? Un boomer pardi...
Les questionnements multiples qui assaillent ceux qui ont vécu beaucoup de choses et qui s'approchent tranquillement du rideau de fin ont quelque chose de démoralisant. Si vous êtes, disons, "de gauche", alors ces interrogations sur le sens de la vie, sur l'évolution de la société, sur les demains qui déchantent vous fileront un coup supplémentaire au moral.
Sinon, graphiquement, c'est très bien réalisé, bien dessiné, beau.
Je croyais y trouver de l'humour, j'ai trouvé de l'amour entre le vieux couple qui papote tranquillement...
Mignon.

Voici mon retour de la bande dessinée Boomers.
Ernesto est à l'aube de la soixantaine et, s'il écoutait un peu plus les autres, il se verrait déjà un pied dans la tombe.
Lui qui se réjouissait d'atteindre l'âge de sagesse se retrouve égaré, perplexe quant à son époque et incertain face à l'avenir – le sien mais aussi celui du monde..
Boomers est une bande dessinée sur laquelle mon avis est un peu mitigé.
J'ai apprécié la découpe sous forme de petites scènes.
On trouve l'avis d'Ernesto mais aussi celui de son groupe d'amis. Ils vieillissent et leur reflexion sur le monde qui les entoure, hyper connecté, est intéressante dans l'ensemble. Toutefois, je n'ai pas trouvé ça hyper original.
En fait, j'ai eu l'impression d'être dans un café et d'écouter les avis des uns et des autres.
Certains passages sont pertinents, il y a un peu de cynisme ici et là. Mais je trouve que ça manque un peu d'humour.
C'est sympathique, mais je n'ai pas accroché plus que ça. En fait, je suis restée sur ma faim. Cela aurait mérité que les différents sujets soient un peu plus creusés, c'est dommage.
Par contre, j'ai beaucoup aimé les illustrations et le fait qu'on reconnaisse bien qui est qui. Quand à la colorisation, elle est réussie.
Boomers est une bande dessinée que j'ai bien aimé, sans plus, et note trois étoiles :)

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Les Humanoïdes Associés & La Boîte à Bulles & HSN pour cette découverte de #BOOMERS.

Dans cette courte bande dessinée, Bartholomé Segui s'interroge sur le passage vers la tranche "senior" de la population Espagnole de nos jours. Entre la diminution de certaines capacités physiques et le savoir qu'apporte l'expérience, il y a les tentatives de "rester dans le coup", ce qui signifie, entre autre, "être connecté" en 2024.
J'ai eu du mal à saisir l'intérêt des propos et des saynètes. La fin m'a laissée sur ma faim. J'ai trouvé les constats très actuels malgré quelques réflexions désuètes, surtout autour des aspects "post-covid". L'album se déroule en Espagne et comporte beaucoup de références typiquement Espagnoles (humour, film, musique, quotidien...), sur fond de bande sonore anglo-saxonne des années 1970.

Les illustrations sont entre tradition et modernité, intéressantes sans être accrocheuses. Les images de corps vieillissants m'ont semblé un peu trop idéalisés ou trop "esthétisés" et donc aseptisées... Donc, malgré de jolis dessins et un découpage par saynètes pas inintéressant, je n'ai pas été conquise par l'ensemble...

#BOOMERS #NetGalleyFrance

A presque 60 ans, après 30 ans de vie commune avec sa femme Lola, Ernesto décide de partir seul faire un voyage, pour se retrouver, faire le bilan de sa vie passée et trouver un sens à son futur. Mais il est désabusé, saisi par le temps qui passe, inexorablement.
Le scénario alterne les réflexions d'Ernesto et celles du groupe d'amis du même âge dont il fait partie avec Lola, sous forme de courtes saynètes.
J'ai eu l'impression d'assister à des conversations de café du commerce où tous les sujets y passent : la politique, la presse, les réseaux sociaux, le recul de l'âge de la retraite, le tourisme destructeur, les décideurs incapables... Il faut bien reconnaître que c'est souvent ce qui se passe dans les dîners entre amis.
Mais à travers tous ces échanges convenus, sans originalité, on sent sourdre une peur qui ne dit pas son nom, celle de la maladie, de la solitude, de la dépendance.
La BD s'ouvre avec un arbre squelettique, un ciel noir déversant des trombes d'eau sous l'orage, une silhouette accroupie au pied de l'arbre. Inquiétant comme entrée en matière mais les couleurs reviennent rapidement. le graphisme est agréable, on différencie facilement les personnages. Certains dialogues sont percutants et pleins d'ironie.
Une BD dont le sujet est intéressant mais qui aurait mérité un peu plus de profondeur et moins de lieux communs.
#BOOMERS #NetGalleyFrance