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Le monde n'est plus monde. Que reste-t-il ? Des débris, des ruines, de la poussière, des cendres... Des hommes parfois. Dont il faut se méfier, forcément. Un père et son fils tentent de survivre, d'aller vers le sud. En fouillant parmi les bâtiments désertés, les magasins abandonnés, en marchant coûte que coûte.

Après "Le rapport de Brodeck" (2015 et 2016), Manu Larcenet se confronte à une autre adaptation, celle du roman post-apocalyptique iconique de Cormac McCarthy. Un défi colossal tant ce récit est silencieux, répétitif mais il est relevé d'une manière saisissante. le dessin dit tout. Les regards, le lien père-fils, la cendre omniprésente, oppressante, qui rend l'air irrespirable et qui associée à la pluie chargent les chaussures d'une boue collante.

Plonger dans cet album est une expérience peu commune. L'esthétique sombre, toute en nuances de gris s'impose et place le lecteur dans un état contemplatif particulier. Les nuages de cendres font piquer les yeux et limitent le souffle, on tourne les pages dans un état second.

J'avoue, j'avais des doutes. ils ont été balayés par le souffle noir de cet album qui va laisser une marque forte et durable. Déjà incontournable et ça sort demain !
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« La route »de Cormac Mc Carthy est je pense le livre qui m'a le plus marquée. Un chef d'oeuvre inclassable, un uppercut littéraire qui m'a laissée KO debout, dans un flot d'émotion je crois inégalé à ce jour.
La grande force de ce texte était sa sobriété mais surtout son pouvoir d'évocation remarquable, qui a fait naître des images qui encore aujourd'hui m'accompagnent.
C'est pourquoi j'ai hésité à aller vers cet album, mais dès les premières pages, j'ai retrouvé les images que lalecture avait déposé dans mes souvenirs et j'ai su que roman graphique était pour moi.
L'histoire je vous en fait grâce, tant elle est connue. Je dirai juste que ce roman post apocalyptique sombre, âpre et tragique est la plus belle histoire d'amour jamais décrite entre un père et son fils. Dans un monde privé d'espoir et d'humanité, dans un monde plongé dans le chaos et la pire des noirceurs, comment survivre si ce n'est en alimentant la flamme de l'amour le plus pur, le plus instinctif.
.
Pour être à la hauteur de ce monument, il fallait le talent d'un grand dessinateur et Manu Larcenet y a réussi brillamment. Lorsque l'on regarde ses dessins c'est comme une évidence. Nul autre n'était capable d'une telle prouesse.
Le dessin est dominé par le gris, les paysages sont saturés de cendre, de fumées et tout n'est que désolation. Des étendues vides, austères,hostiles et menaçantes où l'on devine à peine les silhouettes chétives de ce duo de rescapés. de prime abord on ne voit que du noir et blanc, mais peu à peu on devine un halo de lumière sépia, que j'ai assimilé au restant d'humanité encore enfoui en eux.
Et puis j'ai été attiré par les regards. Des regards emplis de lassitude, de désespoir. Des regards glaçants, emplis d'effroi, de désespoir. Des regards creux aussi, finalement pas si dissemblables des cadavres qu'ils croisent tout au long de leur chemin. Dernière remarque sur les traits de ce père et de ce fils. Un entrelacs serré de coups de crayons, qui s'oppose au dénuement de ce qui les entoure, comme une allégorie de la torture mentale dans lequel ils sont enfermés dans ce monde sans espoir.

Un énorme coup de coeur, vous l'aurez compris. A lire que vous ayez lu le roman ou pas.
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Cette BD est un véritable coup de poing au coeur. Même si connaissais l'intensité du texte et du propos après la lecture du roman culte de Cormac McCarthy et le visionnement du film avec Vigo Mortensen dans le rôle principal, je ressort bouleversée de cet album.
Ce monde post apocalyptique, on peut l'imaginer, presque le sentir avec les dessins de Manu Larcenet. Quel talent! Il se permet ce que l'imagination n'a pu faire avec le livre et ce que la censure n'a pas permis avec le film. Il a dessiné l'Horreur.

Un père et son fils survivent à l'apocalypse et trimbalent un chariot à provisions dans lequel ils accumulent leurs maigres possessions. le contenu de ce chariot ainsi que celui de leurs sac à dos et le revolver du père, retardent leur mort. La nourriture est rare et souvent contaminée. Ils ont froid, faim, sont amaigris mais toujours aux aguets.
Les autres humains survivants sont pires que des animaux sauvages. Il faut s'en méfier continuellement.
Ils faut aller vers le sud, arriver à se réchauffer, éviter les pièges de la route.
La route

Cet album me confirme que j'ai beaucoup de connaissances en survivalisme. Ce que le père enseigne au fils, je le sais déjà. Mais ce que sais surtout, c'est qu'il faut de la volonté pour survivre à ce genre d'effondrement. Cette bd me confirme que cette volonté, je ne l'ai pas. Et dire qu'il y a tant d'itinérants et de déplacés dans le monde.

Oui, cet album est magnifique pour la qualité des dessins et le minimalisme des textes. L'art de faire parler le silence, la peur et la dévastation. À lire et réfléchir et surtout, y aller de lecture légère pour la suite. C'est assez d'ombrage pour l'instant!
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Le monde tel que nous le connaissons n'existe plus, ce n'est plus qu'un lieu de désolation, de peur et de mort où règne la loi du plus fort. Parmi les rares survivants, un père et son fils errent dans les décombres de l'humanité, cadavres ambulants cherchant de quoi survivre. Avancer est leur seul but car s'arrêter c'est mourir. Suivre la route c'est l'espoir d'une vie meilleure que le père donne à son fils… que trouveront ils au bout de la route ?

"La Route" (2006) est tout d'abord un roman post-apocalyptique, l'un des chefs-d'oeuvre du regretté Cormac McCarthy (1933-2023) puis un film (2009) avec l'excellent Viggo Mortensen dans le rôle principal.
C'est maintenant sous forme de roman graphique que nous pouvons découvrir cette histoire grâce au talent de Manu Larcenet qui livre ici une adaptation magistrale. Grâce à son trait tranchant et au travail des couleurs froides, il nous plonge dans ce monde aride et oppressant, royaume du désespoir, où nos protagonistes sont souvent représentés tels des silhouettes au milieu de paysages dévastés. Les visages et les corps sont décharnés, presque momifiés. Ils ne sont que des ombres fébriles tenant bon face à la violence des éléments et à celle des hommes… s'agrippant avec force à ce qui leur reste de plus cher : leur humanité.

Le récit est dur et les images le sont tout autant, et si vous vous décidez d'embarquer dans ce road trip, vous en sortirez bouleversés. Mais sachez que c'est la mort elle-même qui vous vous servira de co-pilote.
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Après le roman de Cormac McCarthy, le film de John Hillcoat (avec un impressionnant Viggo Mortensen) voici (et je l attendais) l'adaptation de Manu Larcenet..il était attendu au tournant et il ne s'est pas raté, l'adaptation graphique et parfaitement maitrisée..c'est même très impressionnant..
le monde a explosé, on se sait vraiment comment, plus de végétation, plus de nourriture, les survivants errent dans les rues couvertes de cendre, un homme et son fils avec un caddie sur leur garde, le danger rôde, la nourriture manque, la barbarie sévit, les rencontres les plus dangereuses vont s'enchaîner...vont-ils survivre???
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Depuis le temps que ça nous pendait au nez, il fallait bien que ça finisse par arriver.
Quoi donc ? La fin du monde, pardi !
L'apocalypse, l'effondrement final...

Ruines à perte de vue, pluies de cendres tombant en continu sur des villes ravagées, carcasses de voitures abandonnées au beau milieu d'autoroutes désertes ... et dans ce chaos deux silhouettes hirsutes, deux squelettes ambulants, deux spectres en haillons. Un père et son fils, seuls survivants (ou presque) d'une humanité dévastée.
Ils marchent (beaucoup), ils parlent (très peu), ils n'espèrent rien sinon trouver dans les décombres quelques denrées comestibles, et être encore debouts demain pour reprendre la route. Toute la sainte journée.
Cap au Sud, sans trop savoir pourquoi.

Sur ce chemin semé d'embûches, chaque jour ressemble au précédent, chaque nuit est source d'une même angoisse, chaque page offre au lecteur de nouvelles scènes de désolation que certains jugeront peut-être répétitives, mais qui contribuent pleinement à faire de cette BD une oeuvre incroyablement immersive.
Case après case et dans un silence quasi total, l'excellent Manu Larcenet construit en effet patiemment un monde de cauchemar à la hauteur de son talent, et rarement (jamais ?) une bande dessinée ne m'aura fait une si forte impression !

Un peu de brun et de rouille, des dégradés subtils de bistres et de sépias crépusculaires, mais bien sûr, avant tout, du noir. du carbone pur, du désespoir brut et entier.
Et dans ce perpétuel brouillard de cendre et de poussière où l'enfant peine à distinguer les bons des méchants, l'heure est à l'économie maximale.
Économie de couleurs, de mouvements, de mots. Les dialogues sont réduits au strict minimum, tout est dans les regards, les soupirs, les quelques consignes lapidaires transmises par le père à ce fils dont il a fait sa seule raison de vivre ("Jamais je ne te laisserai dans les ténèbres"), l'ultime étincelle d'humanité à préserver coûte que coûte ("Tu vas guérir ... il le faut ... sinon ce sera le dernier jour de la Terre").
L'enfant est encore jeune, plein d'innocence et de naïveté, toujours prêt à porter secours au premier vagabond rencontré, tandis que son père a appris à se méfier de tout et à ne faire confiance à personne. Bien malin le lecteur qui saurait dire avec certitude quel eût été son comportement en pareilles circonstances !

Après le superbe "Rapport de Brodeck", Manu Larcenet signe là une nouvelle adaptation magistrale d'un roman déjà très fort, qu'il enrichit encore d'une identité graphique fascinante.
Moi qui avais lu (et aimé !) il y a longtemps le livre de McCarthy, je n'en gardais pourtant qu'un souvenir assez diffus. Il n'en sera sûrement pas de même avec cette version merveilleusement illustrée et de très grande qualité, que je ne n'oublierai pas de si tôt !
Du grand art, vraiment !
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Confession.
Je n'avais jamais entendu parler de Manu Larcenet avant de le voir lors de son passage dans La Grande Librairie pour y présenter son adaptation de " La Route" de McCarthy.
Et, à parcourir sa bio, il n'en est pas à son coup d'essai ce bon monsieur.
Par contre, le roman, je le connais bien. Et l'adaptation cinématographique qu'en a fait John Hillcoat, aussi.

Voici les premiers mots que prononce Viggo Mortensen dans le film.

« Les horloges se sont arrêtées à 1h17 ; il y a eu comme un éclair suivi de plusieurs secousses. On doit être en octobre, mais je n'en suis pas sûr après toutes ces années. Chaque jour est plus gris que le précédent. Il fait froid, de plus en plus froid, alors que le monde se meurt. Aucun animal n'a survécu et il n'y a plus de récoltes. Bientôt tous les arbres tomberont. Les routes voient des gens tirant des chariots et des bandes armées en quête de carburant et de nourriture. En une année, il y a eu des feux sur les crêtes et des chants étranges. Il y a eu le cannibalisme. C'est la plus grande des peurs. La nourriture est mon souci premier. Toujours. La nourriture, le froid et les chaussures. Je lui raconte parfois des histoires de courage et de justice, bien que je m'en souvienne mal. Cet enfant m'assure de mon existence. Et s'il n'est pas la parole de Dieu, c'est qu'Il n'a jamais parlé."

Et l'ambiance que propose Manu Larcenet dans ouvrage, c'est exactement ça.

Le roman est dépouillé dans sa narration; il en est de même dans la mise en scène du film et dans l'approche de Larcenet. En aucune façon, il ne trahit l'oeuvre de McCarthy, bien au contraire.

Les trois propositions sont d'une tristesse infinie avec peu de dialogues mais, de par leur rareté, les dialogues font mouche à chaque fois. Ils sont percutants et d'une puissance rares.

"Il me reste trois balles..." chantait Jean-Louis Aubert et Téléphone dans Flipper...

Parce que, oui...
Juste quelques mois après le début de l'apocalypse. La femme de l'homme, alors enceinte, perd les eaux et fait part à celui-ci de son inquiétude concernant la mise au monde de son enfant dans ce contexte. Elle finit par accoucher. Lorsque l'homme tire sur un intrus en utilisant l'une des trois balles qu'ils ont économisées pour leur famille en dernier recours, elle l'accuse de gaspiller délibérément la balle pour empêcher son suicide.
(Vous apprécierez je pense à la planche 47...)

De nombreuses planches sont dépourvues de phylactères mais là encore, le travail de Larcenet m'aura impressionné par la force de son dessin. Bien sûr, c'est un roman noir, très noir, sans aucun espoir mais l'auteur fait le choix de rehausser ses noirs et blancs d'un lavis allant du jaune ocre au vieux rose en passant d'un vert olive à un bleu glacier.
C'est juste magnifique, du grand art!

J'ai donc plutôt "regardé" "La Route" de Manu Larcenet et j'y ai trouvé une qualité graphique vraiment époustouflante.

Une belle façon d'honorer Cormac McCarthy disparu il y a quelques mois.



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La terre a sombré dans le chaos. Dans ce pays désolé, sous un ciel plombé de cendres, survivent de rares rescapés, effrayés, amaigris, presque morts.
Sur la route, au milieu des cadavres et des carcasses de voitures calcinées, un père et son fils poussent un caddie rempli de conserves. Ils marchent. Mais pour aller où ? le monde tel qu'on le connaît n'existe plus…

Pas facile d'adapter une oeuvre en roman graphique; pas facile de dire autrement sans dénaturer. Et quand l'écrit en question est le chef d'oeuvre d'un des plus grands de la littérature américaine contemporaine, le pari devient carrément risqué.
Oui, mais c'est monsieur Larcenet et franchement on ne pouvait imaginer meilleur auteur pour s'attaquer à un roman aussi fort que La route, et en être à la hauteur.
Il ne s'agit pas d'une simple adaptation mais de la rencontre entre deux univers créatifs aussi différents que puissants.
J'ai retrouvé toute la force d'évocation du texte de McCarthy, sans que les dessins en diminuent l'impact, plutôt magnifié par eux.
Le traitement des couleurs est particulièrement habile et les différentes ambiances très finement rendues.
Tout est de l'ordre du ressenti dans ce monde de chaos. Jusqu'aux moindres sons, que le lecteur entend vraiment. C'est, dans le silence glacial des étendues grises de cendres, le minuscule Pschiit d'une canette de soda, oubliée sous les décombres. Ou encore le bruit étouffé d'une semelle dans la poussière d'une grange, la vis qui tombe d'un établi, le plus petit détail qui résonne dans le vide abyssal de ce décors sans vie.

Étrangement très fidèle aux images que je m'étais moi même fabriquées à la lecture du roman, les émotions me sont revenues intactes.
Un très bel ouvrage, aussi sensible et puissant que le roman.
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Cendre y muerte.
Dans un monde post-apocalyptique, un père et son fils marchent vers la mer. Tout a déjà été pillé, éventré, calciné. Les paysages sont dévastés. Tout est mort : arbres, animaux, oiseaux. Les villes sont des champs de ruines et les rares survivants errent en guenilles. Quelques uns ont encore des armes et de l'essence. Chacun est prêt à dépouiller son prochain. Beaucoup en sont venus au cannibalisme. le père veille sur le fils mais la faim les taraude et la maladie les mine. Où est le bien ? Qui est gentil ? Pourquoi encore marcher, privé de tout, aux aguets, dans l'effroi ? La route se déroule et la mer semble un but chimérique.
La force de frappe de l'adaptation en bande dessinée par Manu Larcenet du roman éponyme de Cormac McCarthy est déflagrante. le lecteur est instantanément happé par ce road movie en caddie. On n'avance pas dans une géographie physique mais dans l'épaisseur des personnages. Les lieux traversés sont une succession sordide d'états déliquescents comme un effondrement mental sur les ruines d'une civilisation morte. À mesure, les corps deviennent fibreux, se burinent et s'estompent. Filiation, transmission, protection n'ont presque plus de sens. Les mots sont rares. L'humanité s'effrite mais le besoin de faire du bien à son prochain demeure encore car l'horreur et l'abomination omniprésentes laminent tout. On est loin des fioritures romantiques de "Walking Dead" avec ses cohortes de zombies putrides et ses phalanstères verdoyants. Sur "La Route", l'épouvante est tapie partout. Faire sauter un cadenas ouvre la boîte de Pandore ou amène au pays de Cocagne. La BD résonne dans l'air du temps avec les menaces d'effondrement civilisationnel et l'urgence écologique. Elle rappelle aussi, par contrecoup, la beauté du monde toujours à notre portée qu'il faudrait chérir. Manu Larcenet est un artiste de haut vol qui habite littéralement ses créations. Ses personnages, veinés, plissés, tordus s'engluent dans un décor épais, sombre et filandreux. Les nuées se torsadent sous les coups de griffes du vent. À force de concasser du noir, les gris se nuancent et s'éclairent par intermittence comme si l'espoir était peut-être encore un pari à tenir.
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Dans un monde post-apocalyptique où tout a été dévasté, brûlé, réduit en poussière, un homme et son jeune fils errent sur les routes, les collines et dans les bois, à travers un nuage permanent de cendres qui obscurcit le jour et rend la nuit encore plus sombre. Poussant un caddie de supermarché où sont entassés leur maigre viatique, quelques vivres et provisions, une bâche, des couvertures, et quelques vêtements, deux ou trois outils, ils se dirigent à l'aide d'une carte en lambeaux vers le sud pour fuir les contrées glacées où ils se trouvent et où ils auront du mal à survivre....
C'est ainsi que j'ai commencé mon billet sur le roman de Cormac Mc Carthy et ces quelques lignes s'adaptent parfaitement au magnifique roman graphique de Manu Larcenet dont j'ai découvert le travail à travers cette adaptation du prix Pulitzer 2007 qui colle pleinement à l'oeuvre originale. Tous les sentiments que j'ai pu ressentir à la lecture du roman sont remontés et m'ont envahi en lisant cette bande dessinée tout en noir et nuances de gris pour dépeindre un monde de mort et de désolation anxiogène, fidèle au roman. Les dessins sont tellement forts, justes et évocateurs qu'ils pallient largement une action limitée, comme dans le chef-d'oeuvre de l'auteur américain, l'absence de mots et les dialogues minimalistes qui disent l'essentiel. Une oeuvre magistrale et puissante, quasiment indispensable pour tous les amateurs de roman graphique.
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