Au nom du pain, tome 1 : Pain noir

Lorsque les Martineau s'installent dans le village pour ouvrir leur boulangerie, ils ont du mal à se faire accepter. La famille Durand, boulangers implantés bien avant eux, leur fait la guerre. Cependant, le pain se révèle bien meilleur et la clientèle afflue. Mais ce bonheur est vite interrompue. Les hommes sont mobilisés et les femmes et les enfants doivent se débrouiller pour faire marcher les affaires. Chez les Martineau, un drame survient : Marguerite reçoit la terrible missive l'informant du décès de son mari. C'est désormais à elle, à Marcelin et Monique, ses enfants, de faire, vendre et livrer le pain. Mais Marcelin n'a qu'une idée en tête : venger son père.

J'ai adoré cet album ! On peut y percevoir tout un pan d'Histoire mais également de la société à travers une profession ô combien importante, le boulanger. Les dessins sont détaillées, très agréables à lire, de même que les couleurs.

Je vous laisse, je vais lire le deuxième tome !
Lien : https://promenadesculturelle..

En 1938, la petite famille Martineau vient s'installer dans le petit village bien sympathique de Saint-Jean.

Les débuts sont un peu difficiles cependant, il faut dire que venir ouvrir une boulangerie alors qu'il y en a déjà une présente depuis belle lurette dans l'entité était un pari risqué.

Mais après quelques jours, un première cliente, Madame Lacore, se décide à entrer dans la boulangerie.
Une petite vieille un peu bizarre, qui ne se gêne pas pour passer son nez au dessus des pains, ni pour les palper.

Marguerite ne bronche pas, et même si elle n'en pense pas moins, la laisse faire et c'est un pari gagnant.

Dès le lendemain, les clientes affluent et Madame Lacore n'y est pas étrangère. Elle a comparé les pains des Martineau avec celui des Durand, et elle préfère de loin les premiers.
Depuis, le bouche à oreille a fait son oeuvre et les clients des Durand osent franchir le pas et pousser la porte de la nouvelle boulangerie.

Mais bientôt la guerre est déclarée et tous les hommes sont mobilisés pour partir au front.
Le travail est de plus en plus dur pour les deux boulangères, désormais en charge de leur établissement, et les matières premières viennent parfois à manquer.
Il faut donc innover, créer de nouvelles recettes avec ce qu'on a sous la main, et si Marguerite est bien aidée par ses enfants, Marcelin et Monique, les relations avec "La" Durand s'enveniment de jours en jour.

Un jour, les Allemands débarquent et s'installent au village. Leur commandant, le lieutenant Feldberg semble avoir jeté son dévolu sur Marguerite, ce qui ne passe pas inaperçu au village.

Entre temps, Marcelin a décidé de donner un coup de main à la résistance à partir de la boulangerie même....

Un très bel album qui nous replonge dans la période de l'occupation et souvent des attitudes et comportements qui doivent tenir compte de plusieurs facteurs avant d'être jugés ou compris.
À travers les déboires et les exploits des Martineau, c'est désormais une fresque que l'ont peux vivre passionnément et intensément de l'intérieur.
Un très bel album donc, et une suite que j'attends avec beaucoup d'impatience.

Jean-Charles GAUDIN – Steven LEJEUNE. Au nom du pain, tome 1, Marcelin.

Marcelin Martineau et sa jumelle, Monique sont âgés de onze ans lorsque la famille déménage et va ouvrir une boulangerie près de la petite cité de Saint-Jean de Monts, en Vendée, en zone rurale. Il existe déjà une boulangerie, tenue par la famille Durand qui voit d'un fort mauvais oeil l'ouverture d'un commerce concurrent. Les premiers jours la fréquentation est inexistante. le quatrième jour, madame Lacorre fait l'emplette d'un pain. La comparaison entre les produits de ces deux commerces s'effectue en faveur du nouveau venu. L'affaire va prospérer. Mais, la guerre éclate et les allemands occupent le pays. Les matières premières sont délivrées au compte-goutte. Les boulangers doivent ruser pour continuer à produire un pain de qualité. le boulanger Martineau s'engage dans la résistance et son épouse, assistée de ses deux enfants va continuer à faire tourner la boutique et la famille, va également s'engager discrètement dans la mouvance de la résistance. Il faut ruser, « les doryphores » veillent et les exactions , suite à des actions menées par les opposants à l'occupant sont spectaculaires. Il faut passer à travers les mailles fines du filet. Comment transmettre les messages à ceux qui agissent dans l'ombre. Tout simplement, en glissant les diverses consignes dans les pains. Il faut user de stratagèmes et ne pas se tromper de destinataires… le lieutenant dirigeant les forces allemandes préfère, non seulement le pain de la boulangerie Martineau mais il a jeté son dévolu sur la boulangère. Cette dernière saura-t-elle faire face à ses avances ? Marcelin protègera-t-il sa mère et sera-t-il en mesure d'assumer les fournées quotidiennes et les livraisons de leur « bon pain » ?

Un superbe album qui retrace une action menée à bien par ceux qui n'hésitent pas à entrer en résistance. Cette narration est bien traduite, par Jean-Charles GAUDIN, l'auteur des textes, des dialogues et la mise en scène, accentuée par les vignettes de Steven LEJEUNE retrace cette période qui a traversée pendant plus de quatre années notre pays. Les coloris utilisés mettent bien en valeur les évènements, le déroulement des actions et l'ambiance de l'époque, les années 1940. Une très belle fresque historique. Je vais de ce pas lire le tome 2. Je félicite vivement les producteurs de cette page locale de l'Histoire. Aussi je me permets de vous recommander cet album, tant aux adultes qu'aux adolescents dès 12-13 ans. Je vous souhaite de passer un agréable moment avec nos héros.Bonne journée et bonne lecture.
( 26/12/2023).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Devant la dictature il n'y a pas de petite résistance!
C'est un peu ce que le lecteur se dit en terminant la lecture de cette belle BD.
On est transporté dans la France occupée, où une famille de boulanger utilise son commerce pour soutenir la Résistance contre les occupants.
C'est une incursion autant dans les Maquis que dans l'industrie de la boulange.
L'esthétique de cette BD est propre et nette, des planches classiques mais qui fonctionnent parfaitement avec le ton du récit. J'ai particulièrement apprécié les prises de vue de Steven Lejeune qui nous positionne à la hauteur des personnages.
L'atmosphère de la petite commune est bien rendue, on sent l'unité autant que la tension, la méfiance autant que l'entraide.

Bref, une belle BD sur une période déjà bien exploitée en littérature, mais avec une saveur de pain frais bien prononcée.

Un très bon tome que celui-ci !
Dans la première partie de cette série (époque 1), le lecteur se retrouve dans le sud de la France au début de la Seconde Guerre. Marguerite, son mari boulanger et ses deux enfants s'installent dans le petit village de Saint-Jean. Ils font directement concurrence à l'autre boulangerie de la bourgade, ce qui entraîne ragots et rivalité redoutable. La guerre éclate et les Allemands décident de réquisitionner les ateliers en plus d'une fournée importante des pains. La révolte gronde et la résistance se met en place. Marguerite, devenue veuve de guerre, deviennent membres actifs du réseau et n'ont qu'une envie: se venger de l'envahisseur allemand quitte à commettre les crimes les plus atroces.

Une bande dessinée aux dessins et scénario des plus réussis qui plonge le lecteur presqu'un siècle en arrière, en période de conflit où chaque action est cruciale et rébellion synonyme de mort face à un ennemi impitoyable.