D'un démon à un Homme

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Premiers pas dans le texte :
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Pour moi, dès le prologue, on est « catapulté » dans la scène, on n'a donc pas le temps de s'ennuyer. Vive le début in medias res !

Le fait de mettre la date (1866) permet aux lecteurs de situer l'époque, mais aussi de se douter que la métamorphose du démon à l'état d'homme à part entière est un processus qui va s'inscrire dans la durée. C'est subtilement amené.
Chapeau bas pour ça.

Les dialogues permettent de vite saisir la problématique de l'histoire, notamment par la ponctuation qui abonde en points de suspension et points d'interrogation.
« … » : personnages en proie aux doutes
« ? » : personnages qui se questionnent…
La maîtrise de la langue, le style fluide et sans fioritures permettent donc à l'auteure d'éviter des longueurs inutiles.
Au niveau du style, j'ai apprécié que le registre de langue de Sarvige évolue au cours des siècles ; au Moyen-Âge, c'était soutenu, voire pompeux, puis c'est passé à quelque chose de courant, contemporain.

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L'intrigue :
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En ce qui concerne l'intrigue, je n'ai pas arrêté d'émettre des hypothèses à chaque chapitre ; d'un bout à l'autre du roman, je me demandais « quand ? » « mais comment il va faire ? », « mais pourquoi ? »
Ma curiosité était piquée d'un bout à l'autre, il n'y a pas de temps mort dans le texte, c'est même hallucinant de se dire que l'auteure a réussi à faire en sorte qu'il n'y ait aucun chapitre inutile.

Chaque chapitre est addictif, chaque chapitre est un page turner. Les ingrédients y sont, Élodie François a la recette, franchement, selon moi, personne n'a rien à lui apprendre.
Moi qui avais peur des stéréotypes… je suis servie. le récit est dynamique, et me donne tort, c'est tout ce que j'aime. Je n'aime pas les histoires glauques et lugubres de monstres buveurs de sang, où les scènes sont trop visuelles, elle ne tombe pas dans cet écueil ; il y a un autre genre qui me lasse, c'est la romance pure et dure. Elle a réussi à introduire de la romance sans tomber dans le niais. Encore une fois, pari tenu !
J'ai apprécié qu'il n'y ait pas trop de descriptions ; ça reste quelque chose de très personnel, mais j'ai tendance à passer les passages descriptifs dès qu'ils font plus de cinq lignes, ça me perd, et puis j'aime me faire ma propre représentation mentale des scènes, je n'aime pas qu'on m'enlève cette liberté.

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Les personnages :
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Les personnages sont bien dépeints, ce qui en fait des personnages saillants de son récit, même une fois morts.
D'ailleurs j'ai particulièrement aimé également Altan Özdemir, même si on le croise à peine. J'avais envie de me retrouver dans son yali à Gebze !
Je trouve que même les personnages secondaires, sont bien travaillés.
La focalisation omnisciente est adaptée, on peut avoir accès à chacun et en découvrir davantage à son sujet, j'aime bien ce côté-là.
Chaque personnage est attachant. Je suis plutôt contre les descriptions physiques. Je trouve que chaque lecteur a ses propres critères de beauté, mais malgré les quelques caractéristiques qu'Élodie a prêtées à ses personnages, je n'ai pas été gênée.
Pour moi, tous les personnages ont leur place, il n'y en a pas un qui pourrait être supprimé.
Tous ont une fonction dans cet immense puzzle qu'est l'histoire, c'est méga bien joué !

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Bilan :
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Au final, à la lecture du texte, j'ai été plus que conquise, je crois même qu'Élodie est devenue mon auteure préférée (du moment en tout cas !!) Pour avoir entre-temps lu d'autres de ses oeuvres, je peux affirmer haut et fort que pour l'instant, je ne me lasse d'aucun de ses écrits.

(commenté le 24/08/2020)
Je ressors de ce livre plutôt heureuse, mais avec un petit goût de manque!
C'est une histoire bien menée! Elle commence par l'apparition des horribles Szárnyas, ces démons capables de prendre apparence humaine, qui ne vivent que de chair et, pire encore, de l'essence humaine, dont ils se repaissent quand ils sont sous leur forme de monstres impitoyables, se déplaçant en bandes que rien ne freine à part les églises.
Le décor est planté, et très vite, on voit l'un des pires d'entre eux, Sarvige, tout à coup incapable de tuer un bébé que sa bande avait oublié. Il l'emmène avec lui, puis finit par le remettre au mage Lukas Mezarel, qui en prendra soin. Plus de 20 ans plus tard, l'amitié grandit entre Sarvige devenu Sebastian, en quête d'une toujours plus grande part d'humanité, de même que l'amour pour ce bébé devenu une jolie jeune fille... Dire la suite serait un spoiler!

Et donc, je me suis pas mal demandé d'où pouvait venir ce sentiment de "il manque quelque chose", car l'histoire se tient tout à fait bien - malgré le fait qu'elle voyage dans différentes régions, entre ce royaume imaginaire de Toschk et finalement l'Italie (en passant par plusieurs autres), et dans le temps, de 1866 jusqu'à nos jours. Ce nest jamais lassant, ça s'enchaîne de façon cohérente et agréable. L'écriture est fluide et vraiment sans reporche (ce qui est loin d'être le cas des autres romances lues ces denires temps!), dans un français de bon niveau et pas pseudo-vulgaire comme on trouve trop souv.ent. Bref, une parfaite réussite à ce niveau-là!
De plus, l'auteure touche l'air de rien à une vraie question qui revient çà et là comme un letimotiv, suffisamment "cachée" pour ne pas être embêtante, mais c'est là et bien là: qu'est-ce qu'un être humain? que signifie le mot "humain"? La question reste en suspens à travers tout le livre, avec les réponses que le héros a trouvées pour lui-même, mais en tout cas, le lecteur est subtilement invité à se poser la question lui aussi: chapeau!

Mais alors? pourquoi ce sentiment de "peut mieux faire"? Après réflextion, il me semble que l'auteure a ce défaut (certes tout à fait perfectible) que l'on trouve trop souvent: elle "dit" les choses au lieu de les "montrer", et ce notamment dans les scènes avec les "méchants". Comment dire cela plus clairement? Dans le royaume de Toschk au début, le méchant n'est qu'un traditionnel vizir qui veut être kalife à la place du kalife (même si ça porte d'autre snoms!), mais si on dit que le personnage est méchant et dangereux, on ne le "ressent" pas vraiment. C'est dit, mais ça ne prend pas aux tripes, ledit personnage ne fait même pas vraiment peur (même si on dit qu'il est craint et retors, on ne le "sent" pas!) et au moment où il pourrait etre vraiment horrible (un face-à-face avec Sebastian-Sarvige lors de leur voyage à distance, par exemple?), il disparaît dans la nature. Ou encore: quand Sebaastian-Svarige rencontre ses frères, à plusieurs reprises, on dit qu'ils sont méchants, on dit le mal qu'ils lui font... mais il manque ce point de vue qui ferait qu'on souffre avec lui, qu'on tremble avec lui, qu'on haïsse avec lui sans vouloir se faire envahir par la haine... Quelques lignes de plus, un peu de sang et de tripes suffiraient, on ne demande pas de grands combats épiques!

Assez étrangement, et c'est tant mieux à vrai dire (car ça veut dire que les "outils" sont là!), je n'ai pas du tout le même sentiment pour les parties plus typiques d'une romance! On vibre avec Sebastian à la mort de Livéa, on a envie qu'il tombe amoureux d'Olivia, on râle avec cette dernière contre Cristiano, etc. Là, ça marche, et ça marche tout à fait bien!
Il reste à espérer que les tomes suivants sauront trouver ce petit souffle supplémentaire qui en farait une fantasy parfaite!

Je tiens tout d'abord à remercier encore une fois Elodie François pour cette belle collaboration et pour l'envoi de ce service-presse.
Très franchement, en m'embarquant là-dedans, je ne savais pas trop à quoi m'attendre au début et j'ai été surprise en bien.
J'ai particulièrement apprécié le fait que l'histoire se déroule sur un laps de temps assez long, de 1866 à 2018, ainsi le lecteur parvient à bien voir l'évolution de l'histoire et surtout des moeurs.
Les personnages sont touchants principalement Sarvige, l'évolution de ce personnage est incroyable et surtout elle est bien pensée afin que ça ne soit pas choquant pour le lecteur.
La notion de magie est également bien abordée, elle sera plus présente en début de roman avant de gentiment s'estomper avec l'évolution du temps.
Pour en venir à la plume de l'auteure, je peux vous dire que j'ai été largement conquise, en effet, Elodie François parvient à captiver ses lecteurs dès les premières lignes de son livre. L'écriture est fluide et poétique, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment de lecture.
Je vous recommande vivement cette saga si vous aimez les histoires mêlant magie et fantastique mais qui restent tout de même assez proche de la réalité. Si vous chercher une histoire captivante avec comme personnage principal un démon en rédemption, vous ne serez pas déçu.
Il est inutile de vous dire que j'ai dévoré ce roman, j'avais tellement envie de connaître la suite que c'était à regret que je reposais ma liseuse. Je n'ai absolument pas vu passer les 241 pages du livre. Pour le prix, vous pouvez dénicher ce tome pour 15 euros, pour mes compatriotes suisses, si vous souhaitez obtenir cette histoire, il faudra la commander sur Amazon.
Vous l'avez compris, j'ai passé un super moment de lecture avec ce roman, j'ai vraiment apprécié le personnage principal, le brin de magie, la plume de l'auteure et la multitude d'autres évènements qui se passent dans l'histoire. du coup, je donne la note de 9 sur 10 à cette lecture car je l'ai adoré, mais je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..

Tout d'abord, je tiens à remercier Elodie pour ce service presse. Elodie, c'est d'abord la rencontre d'une créatrice de grand talent puis, forcément, de fil en aiguilles, quand j'ai su qu'elle écrivait, j'ai forcément été très curieuse… surtout quand il s'agit de fantastique. J'ai donc été ravie de pouvoir de lire son roman !

Sarvige est un Szarnyas, un démon. Pour survivre, ses frères et lui détruisent des villages d'humains et se nourrissent de leurs âmes. Mais un jour, alors qu'il termine l'inspection d'une maison, Sarvige entend un bruit. Il se délecte par avance. Il s'agit d'un bébé, les meilleures âmes. Mais ce bébé le regarde avec intensité, souriant, Sarvige, malgré sa nature, ne peut le tuer. Il attend que ses frères partent et l'emmène avec lui. Il rencontre un mage, Mezarel qui lui propose de prendre le bébé. Il ne peut le garder mais il sait déjà que leurs destins sont liés. 20 ans plus tard, Sarvige retrouve le mage. le « bébé » a bien grandi et s'appelle Livéa. Sarvige a quitté les démons et ne veut plus se nourrir d'âmes, Mezarel lui propose son aide pour le sevrer. Il va s'installer avec eux, Livéa et lui vont se rapprocher. le mage crée un sceptre pour le roi qui va amener bien des malheurs et changer le destin de Sarvige.

Difficile de résumer ce livre sans le spoiler, il y a tant à en dire… J'ai trouvé original l'idée d'un démon en quête d'humanité, un parcours difficile, une rédemption compliquée à obtenir. Avec Sarvige, nous voyageons à travers les siècles, du XIXème au XXIème et dans divers pays : tout d'abord dans le royaume magique de Trosk puis dans les pays de l'Est (Hongrie, Turquie), pour terminer en Italie. Il va bien entendu vivre les événements historiques qu'ont traversés les pays à ces différentes époques et vivre de nombreuses aventures. Petit à petit, on découvre un homme qui se forge, quelqu'un de fort mentalement même s'il est profondément meurtri et s'il doute. Seule sa quête le fait avancer au détriment de tout le reste, mais courir après le vent peut user… On s'attache facilement à ce démon qui finalement n'en est plus vraiment un. Elodie fait de jolies descriptions notamment sur l'Italie. Son écriture est agréable, on prend plaisir à la lire. Les personnages secondaires auraient mérité d'être un peu plus développés peut-être car face au charisme de Sarvige et à la place qu'il prend on a un peu de mal à les voir.

On est pris dans l'histoire dès le départ, tout s'enchaîne pour ne pas laisser le temps de s'ennuyer : action, magie, suspense, romance. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment. Je suis impatiente de lire le tome 2 qui sort mi-novembre mais je précise quand même que ce premier tome a une conclusion qui ne nous laisse pas sur notre faim.

En conclusion, un roman très agréable à lire, sur un sujet peu développé habituellement écrit par une auteur qui mérite d'être connue. Si vous aimez le fantastique, les êtres surnaturels, la romance, l'action, alors ce livre est pour vous !

Toschk est un royaume coupé du monde, et personne ne connaît son existence car ses frontières sont fermées grâce à la magie.

Nous sommes en 1866 dans l'un des villages de ce royaume.
La nuit est tombée et les villageois vont vivre un véritable enfer car les Szarnyas sont là.
Les Szarnyas sont des démons qui se nourrissent de l'âme et de la chair humaine, et parmi eux se trouve Sarvige l'un des plus puissants de ce clan.
Durant cette nuit, Sarvige va faire une rencontre qui va changer sa vie.

Lui qui est le plus cruel et le plus sanguinaire sera attendri par le regard lumineux d'un petit bébé.
Il ne comprend pas pourquoi un petit être aussi inoffensif va autant le bouleverser.
Sarvige prendra la décision de la protéger, et prendra la fuite dans la forêt. le destin lui fera rencontrer le mage du roi Mezarel, un homme bienveillant qui promet de prendre soin de ce bébé.

Les années ont passé et Sarvige revient dans le royaume de Toschk pour trouver des réponses à ses actes, et surtout revoir ce bébé.
Cet enfant a bien grandi et elle est devenue une belle jeune femme, portant le doux nom de Livéa.
Sarvige devenu presque humain, tombe sous son charme et découvre des sensations nouvelles qu'il n'a encore jamais connu.
Il vivra durant quelques années au château au côté de Mezarel et Livéa mais le destin sera cruel pour nos amoureux.

Le roman est vraiment une petite merveille.
L'univers est passionnant , très détaillé et rempli de magie et d'amour
L'histoire est fantastique , très bien écrite, fluide et tellement addictive.
Les personnages sont charismatiques et attachants.
Sarvige et Livéa sont tellement touchants ensemble, et leur histoire d'amour est magnifique.

C'est un véritable coup de coeur pour moi
Je vous conseille fortement de découvrir ce roman, si vous aimez le fantastique.