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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis laissée tenter par ce roman noir historique comme on voudra, car j'avais beaucoup aimé « Belle amie » de l'auteur qui imaginait une suite au chef-d'oeuvre De Maupassant « Bel ami ». L'aventure commençait bien avec la description de la famille Narychkine, aristocrates proches du régime tsariste et leurs deux fils Alexeï et Ivan.

Nous sommes en 1914, et le régime tremble, la famille impériale décrédibilisée par la relation toxique qu'elle a entretenue avec Raspoutine. Alexeï a choisi de rester dans les traces de son père, désirant devenir diplomate tandis qu'Ivan se laisse tenter par les idées révolutionnaires sous l'influence de Kolia, fils de leurs domestiques et de sa soeur Natalia.

Evidemment les deux frères vont suivre des chemins complètement opposés, Alexeï suivant les Russes blancs tandis qu'Ivan se liera aux Bolchéviks d'où une lutte fratricide, sur fond de jalousie entre les deux frères.

Au début, cette histoire m'a plu, mais avec les horreurs de la guerre de 14-18, puis de la Révolution, les exactions en tous genres, les tortures décrites avec une précision quasi anatomique, puis les tractations de Staline pour évincer, Trotski, m'ont soulevé le coeur. Bien sûr, derrière Ivan je voyais Poutine, alors nous faire revisiter les grands moments de l'histoire, les rencontres avec tous les personnages importants qui ont traversé l'époque communiste ne m'ont pas convaincue.

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, même à Alexeï, ce qui était déjà un problème en soi, la scène où Ivan tue ses propres parents d'un coup de pistolet dans la nuque au nom de la Révolution a été terrible.

Je voulais approfondir un peu mes connaissances, car je l'avoue, si j'ai beaucoup lu sur le Nazisme, je n'arrivais pas à faire de même avec Staline et ses crimes, mais quand je vois que la Russie d'aujourd'hui le réhabilite et réécrit l'histoire,.. j'ai fini par survoler ce livre. On voit assez d'horreur comme cela,…

Je connaissais assez bien l'histoire des îles Solovki et ce qui s'y passait au moment du goulag, notamment la visite enthousiaste de Gorki, pour qui tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Comment ne pas relever la similitude entre la devise « par le travail, la liberté » avec celle des camps nazis ? ou les méthodes qui se ressemblent tant pour détruire physiquement et psychologiquement un être humain (comme ce fut le cas pour Alexeï Navalny)

Bref, ce n'était pas le moment de me plonger dans ce roman. En plus, mon esprit voguait vers Boris Pasternak et son fameux « Docteur Jivago »…

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.

#LeRougeetleBlanc #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Le Rouge et le Blanc d'Harold Cobert (Éditions Les Escales, 2024) est un roman historique qui débute à la veille de la première guerre mondiale, sous le règne des Tsars, puis durant la guerre civile russe et la naissance de l'URSS .


Il raconte l'histoire d'Alexeï et Ivan, deux frères opposés par que le destin politique du peuple russe, à la veille des révolutions de 1917.


Le roman s'inscrit dans une veine littéraire déjà bien explorée, et peine à se démarquer de ses prédécesseurs. L'intrigue est convenue et les personnages manquent sérieusement d'originalité. le style d'écriture, bien que correct, n'est pas exempt de défauts : l'auteur ne parvient pas à soutenir un style narratif correct, celui-ci est ruiné par des lourdeurs et longueurs qui nuisent à la fluidité du récit. À cet égard, l'auteur augmente ce sentiment du lecteur par un manque de maîtrise de la narration : les points de vue ne sont pas clairement définis. Aussi, et par surcroît, les dialogues sont souvent artificiels et sonnent faux.


Sur le fond, le roman n'est pas exempt d'inexactitudes historiques. Certaines descriptions des événements de la guerre civile russe sont erronées, ce qui entache la crédibilité du récit ; il s'éloigne de ce que l'on peut attendre d'un roman historique.


En conclusion, le Rouge et Le Blanc est un roman décevant. Malgré son sujet intéressant, il souffre de nombreux défauts qui en font une lecture laborieuse. Il est difficile de le recommander, même aux amateurs d'histoire russe.

Michel.


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Résumé : Russie, 1914, les frères Narychkine ne peuvent pas être plus différents : Alexei est d'un tempérament posé, réflechi, diplomate et répond aux attentes de son père alors que son cadet Ivan est impétueux, engagé, tourmenté et aime à tenir tête à ses parents quelqu'en soit le prix. Il aspire à débarasser la Russie tsariste des contraintes de classe pour que chacun dispose des mêmes chances.
Entre eux deux : Natalia et Kolya, enfants des domestiques sont leurs amis.
On suivra au cours du récit le destin d'Alexei, d'Ivan, de Natalia, de Kolya et d'autres de leurs amis sur des décennies dans une Europe déchirée par les guerres et révolution.

Avis : J'attendais beaucoup de ce roman dont les thématiques abordées m'attiraient énormément.
Je souhaitais suivre ses personnages, vivre à leur côté leur histoire. J'avoue que je suis déçue. Tout d'abord, la construction du livre n'aide pas à se repérer facilement (qui? quand? où?), on alterne les récits des uns et des autres vu de l'extérieur. Ce point m'a le plus interpellé : il m'a manqué le point de vue des personnages, ce qu'ils ressentent vraiment (ils s'interrogent parfois mais sans plus). Pourtant, certains évènements interpellent vraiment et pourtant le récit reste froid. (parti pris de l'auteur?). Par exemple, Ivan me parait très peu tourmenté par les actes terribles qu'il accompli sans sourciller.
Par ailleurs, le récit est souvent alourdi par des passages entiers de descriptions historiques assez brutes alors que c'est un genre que j'apprécie généralement.
J'ai également regretté la répétition des scènes de barbarie décrites et ressassées par Alexei à plusieurs reprises (les mêmes descriptions) sans que cela apporte réellement quelque chose au récit (pour le coup, âme sensible d'abstenir).
Enfin, le destin de nos "héros" est un peu trop caricatural et sert surtout de prétexte au récit : ils ont tout vu, ils vivent tous les grands évènements du XXème siècle, tous les grands en sont : Lénine, Staline, Trostky, Khrouchtchev, Hitler, Churchill, Oppenheimer...
En résumé, je n'ai pas réussi à me laisser emporter par le récit ni à comprendre les personnages et encore moins à m'y attacher un tant soit peu. Je pense que le parti pris de l'auteur était d'en faire davantage une analyse historique.
Mais à ce compte, et comme j'ai pu le lire, j'aurais apprécié d'avoir les ressources bibliographiques pour aller creuser les évènements évoqués.

Enfin, restons sur une touche positive, j'ai appris beaucoup de choses notamment sur la création des goulags et l'histoire de la Russie ce qui me donne envie d'en lire davantage.

Ce roman peut donc convenir à un public cherchant à rebalayer l'histoire du XXème siècle de façon agréable sans attacher trop d'importance à la narration en elle même.

#LeRougeetleBlanc #NetGalleyFrance



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