AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070360109
152 pages
Gallimard (18/01/1972)
3.94/5   3956 notes
Résumé :
Dans un quartier d'Amsterdam où se croisent matelots de toutes nations, souteneurs, prostituées et voleurs, un homme que le hasard a mis sur le chemin de l'un de ses compatriotes, se raconte. Qui est-il ? C'est la source de cet admirable monologue, où Jean-Baptiste Clémence retrace le parcours autrefois brillant de son existence parisienne. Jusqu'au jour où différents Evénements ruinent les derniers vestiges de sa normalité existentielle. Il fuit dans la débauche ce... >Voir plus
Que lire après La ChuteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (196) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 3956 notes
Eh beh ! Quelle claque ! Il est des textes qu'il faut relire des décennies plus tard, cela fait un bien fou. En tout cas moi cela m'a fait du bien. Ça repositionne les choses, les relativise, et ce, avec d'autant plus de majesté qu'en trente années, j'ai le recul, l'expérience et une connaissance de moi plus complète. Il a bien fallu les gravir les montagnes, mais à quel prix. La chute ! Je sais comment j'ai agi et pourquoi. C'est ainsi que cette lecture est totalement différente aujourd'hui. J'ai beaucoup plus de points de comparaison pour sentir l'ironie de Camus et en prendre pour mon grade. A seize ans, que sait-on de soi-même... Mes maigres certitudes actuelles qui finalement n'en sont pas. Et ma générosité qui n'est en fait que l'amour de moi pour moi. J'ai tout aimé dans ce texte, tout. le narrateur discourt avec un personnage que l'on n'entend jamais autrement que par les questions ou réponses que reprend le narrateur, ce fameux juge-pénitent. La plume est vive et féroce. Rien ni personne n'est oublié, Camus est imparable et son regard perçant. Un très grand texte pour moi.
Commenter  J’apprécie          16511
"La chute" d'Albert Camus est le monologue d'un individu à bout de souffle dont les phrases se succèdent dans un rythme effréné, se livrant à un interlocuteur attentif. Les confessions d'un homme rongé par la culpabilité de ne pas avoir réagi au suicide d'une jeune femme qui s'est laissée jeter d'un pont.
Cette culpabilité va réveiller sa conscience humaine...
Jean Baptiste Clamence, bourgeois vaniteux et égocentrique, avocat renommé, que ses bonnes actions calculées distinguent, va abandonner sa riche vie parisienne, son travail suite au suicide d'une jeune femme. Il décide alors d'inverser son rôle en se positionnant au banc des accusés afin de se juger sans duplicité.
Il s'exile donc en Hollande, pays rocailleux froid, hostile qu'il décrit comme les portes de l'Enfer.
Clamence veut se repentir de ses péchés, il devient observateur, contemple l'ignominie humaine, mais il souffre, s'enivre et côtoie des endroits mal famés. Il s'attribue un poste de juge pénitent au bar Mexico City où il se confesse à nu publiquement et s'accuse des fautes de l'humanité afin de les renvoyer à ses interlocuteurs espérant qu'eux mêmes prendront conscience de leurs erreurs. Ainsi tel un prophète en pleine rédemption, il s'accorde le droit de juger les hommes (Plus je m'accuse et plus j'ai le droit de vous juger), sa cible la bourgeoisie!
Mais sa culpabilité le poursuit amèrement, la confession et la rédemption ne peuvent pas toujours offrir le pardon...
Dans un ton froid, glacial, écrit avec une grande éloquence Albert Camus nous frappe à coup de mots percutants, critique l'humanité égoïste sans oublier toutefois qu'il est bien conscient d'en faire partie.
"La chute" provoque chez le lecteur un malaise troublant et nous amène à se poser certaines questions existentielles.
A lire ou étudier du moins par curiosité.

Commenter  J’apprécie          1162
« Vous avez entendu parler, naturellement, de ces minuscules poissons des rivières brésiliennes qui s'attaquent par milliers au nageur imprudent, le nettoient, en quelques instants, à petites bouchées rapides, et n'en laissent qu'un squelette immaculé ? Eh bien, c'est ça, leur organisation. « Voulez-vous d'une vie propre ? Comme tout le monde ? » Vous dites oui, naturellement. Comment dire non ? « D'accord. On va vous nettoyer. Voilà un métier, une famille, des loisirs organisés. » Et les petites dents s'attaquent à la chair, jusqu'aux os. »

Jean-Baptiste Clamence s'adresse, depuis un tripot d'Amsterdam, à un interlocuteur anonyme dont les répliques, si elles se laissent parfois deviner, restent hors-champ, renforçant l'impression que Camus, par le truchement du narrateur, s'adresse directement au lecteur. Ce que cet homme au mitan de son existence est devenu, à savoir un homme désabusé qui cache un profond désarroi derrière une ironie mordante, un cynisme roboratif, semble être l'exact opposé de ce qu'il était hier : foncièrement généreux, naïvement altruiste, s'ingéniant à trouver chaque jour mille et une façons d'aider son prochain et de manifester sa compassion, courant littéralement derrière les aveugles pour les aider à traverser la chaussée, se réjouissant qu'une grève des transports lui donnât l'opportunité de charger dans sa voiture des inconnus attendant en vain le bus, etc, etc… Mais là où ses talents d'homme admirable s'exerçaient le mieux, là où véritablement il s'élevait au-dessus de la mêlée, c'était dans son métier d'avocat :
« Etre arrêté, par exemple, dans les couloirs du Palais, par la femme d'un accusé qu'on a défendu pour la seule justice ou pitié, je veux dire gratuitement, entendre cette femme murmurer que rien, non, rien ne pourra reconnaître ce qu'on a fait pour eux, (…) croyez moi, cher monsieur, c'est atteindre plus haut que l'ambitieux vulgaire et se hisser à ce point culminant où la vertu ne se nourrit plus que d'elle-même. »
Ah! Les vertiges de l'illusion ! Qu'il est doux de se croire le meilleur des hommes, qu'il est exaltant de se croire « désigné », élu entre tous parmi la grouillante foule anonyme de ses semblables. Quoi de comparable au fait de « se hisser à ce point culminant où la vertu ne se nourrit plus que d'elle-même »? Quoi de plus merveilleux que de mirer dans les yeux de son prochain l'amour qu'on se porte à soi-même? Même ce libertin de vicomte De Valmont dans Les liaisons dangereuses, qui, s'étant adonné jusqu'alors aux seuls plaisirs du vice, ne voit dans l'exercice de la vertu qu'une chose mortellement ennuyeuse et vaguement repoussante, découvre à son corps défendant que secourir des malheureux peut procurer du plaisir, une véritable jouissance :
« J'avouerai ma faiblesse; mes yeux se sont mouillés de larmes, et j'ai senti en moi un mouvement involontaire, mais délicieux. J'ai été étonné du plaisir qu'on éprouve en faisant le bien; et je serais tenté de croire que ce que nous appelons les gens vertueux n'ont pas tant de mérite qu'on se plaît à nous le dire. »

Emmanuel Kant, dans sa grande prescience, avait également flairé la supercherie, allant jusqu'à imaginer le personnage du misanthrope moral, seul à même de faire le bien d'une façon purement désintéressée, donc morale. La compassion de l'altruiste, dit-il, « mérite des louanges et des encouragements, mais non point de l'estime. »
« Mais non point de l'estime »… Nous y voilà. Jean-Baptiste Clamence croyait, depuis les sommets où son âme admirable l'avait hissé, être estimé de tous, échapper à l'inexorable jugement que les hommes pratiquent entre eux avec la même implacable vigueur que la fornication, jusqu'au jour où… ou plutôt jusqu'à la funeste nuit où il chuta aussi sûrement que ce corps chutant du haut du pont royal dans la Seine. Mais contrairement au corps qui bascule dans l'eau noire au milieu du silence et de l'indifférence, sa chute à lui est intérieure et insidieuse. Tout d'abord invisible à ses propres yeux car les vapeurs de l'illusion sont tenaces, elle se révèle peu à peu par petites touches ricanantes et mortifiantes. L'univers entier se met à rire de lui, de lui, Jean-Baptiste Clamence, ex-surhomme, ex-homme admirable, ex-avocat de la veuve et de l'orphelin désormais « juge pénitent ».
Que s'est-il passé? Peu importe l'événement déclencheur au fond. Il s'est passé que Clamence est frappé d'un mal dont personne ne guérit vraiment tout à fait : la lucidité. Son regard décillé voit enfin clair en lui, mettant au jour sa duplicité profonde. Il a compris au terme d'une douloureuse introspection que sa modestie l' « aidait à briller, l'humilité à vaincre et la vertu à opprimer. »

À ce point du récit, parvenue presque à la fin du monologue Clamence, j'étais tout à fait réjouie. Ah! La belle lucidité, le merveilleux acte de contrition! Puis, le doute commença à s'insinuer en moi. J'avais déjà relevé quelques propos suspects, voire séditieux, comme cette troublante apologie de la servitude découlant de la nécessité de traiter l'homme (tout homme, même le Christ) en coupable. Mais, emportée par le flot de paroles et l'impétuosité du discours, je ne m'y étais pas arrêtée.
Et puis, j'ai compris.
J'ai compris que la convaincante confession que je venais de goûter avec une joie mauvaise et un brin de condescendance n'était pas tant l'acte de contrition d'un homme ayant accédé à la lucidité qu'un implacable réquisitoire contre l'humanité entière. J'ai compris que le portrait sans concession que Clamence dresse de lui n'est autre qu'un miroir qu'il tend à chacun de nous. Et que l'habile bretteur avait encore une fois trouvé le moyen de s'élever au-dessus de la multitude, tirant sa supériorité de celle de savoir ce que les autres ignorent.

« Je règne enfin, mais pour toujours. J'ai encore trouvé un sommet, où je suis seul à grimper et d'où je peux juger tout le monde. »

Commenter  J’apprécie          10462
J'avais fort peu goûté "L'étranger", je ne m'en sors donc pas trop mal avec cette relecture de "La chute", presque vingt ans après la première tentative qui m'avait trouvée bien désarmée devant la prose de Camus.

Forcément, avec vingt ans de plus (punaise, vingt ans !) et une expérience de la nature humaine mieux développée, je suis plus à même de comprendre ce long monologue aux allures de soliloque - la chute du roman (sans jeu de mots) me fait en effet davantage penser à un examen de conscience doublé d'une auto-psychanalyse qu'à une confession - même si l'humilité la plus fondamentale me contraint à avouer que certains passages sont restés bien opaques à ma petite cervelle.

Le narrateur se confie à l'étranger (toujours pas de subtil jeu de mots) de passage dans son bar fétiche, sur le port d'Amsterdam, et bien qu'il le découvrira seulement après s'être confessé, il se trouve que cet étranger lui ressemble fort et exerce la même profession que lui - il est avocat. Cette tendresse particulière et instinctive du narrateur pour son auditeur entraîne la confiance puis les confidences.

Mais de quoi parle ce livre, nom d'un petit bonhomme ?
Une chute. La chute.
Une chute qui entraîne la chute.
La chute d'une jeune femme dans les eaux sombres de la Seine provoque la chute morale du narrateur.

Lui dont la vocation est de défendre son prochain sans le juger, lui dont la vie privée n'est que facilité et jouissances, se rend compte brutalement que lui aussi peut être jugé, et sévèrement, après s'être refusé à secourir une citoyenne en détresse au moment de son suicide, survenu presque sous ses yeux. Après cet incident, la vérité lui saute aux yeux : on ne peut échapper aux jugements des autres, ni vivant, ni mort ; ni bon, ni mauvais ; ni méritant, ni criminel. Dès lors, inutile de s'en faire, ni de chercher une rédemption qui ne viendra jamais, le bonheur de l'être humain réside dans l'acceptation de sa duplicité.

"J'ai accepté la duplicité au lieu de m'en désoler. Je m'y suis installé, au contraire, et j'y ai trouvé le confort que j'ai cherché toute ma vie. J'ai eu tort, au fond, de vous dire que l'essentiel était d'éviter le jugement. L'essentiel est de pouvoir tout se permettre, quitte à professer de temps en temps, à grand cris, sa propre indignité. Je me permets tout, à nouveau, et sans rire, cette fois. Je n'ai pas changé de vie, je continue de m'aimer et de me servir des autres."

Le monologue du narrateur s'articule en six périodes axées, au centre du roman, par la fameuse chute de la malheureuse jeune femme dans la Seine et qui n'aura pas reçu le secours du narrateur. Camus développe autour du thème du jugement, ceux de la justice, de la liberté, de l'estime de soi, des relations sociales, de l'amour et de la finalité de l'existence, toute philosophie qui, sans me désintéresser, ne me passionne pas excessivement et le propos de Camus, souvent verbeux, a le mérite de rester digeste parce que concis.

On pourrait, à l'envi, débobiner consciemment chacune de ses phrases et se retrouver très vite avec un épais traité de philosophie entre les mains mais je laisse ce labeur aux amateurs. Tout comme il y a vingt ans sur les bancs du lycée, je me prescris la philosophie en doses homéopathiques.


Challenge ABC 2015 - 2016
Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
Challenge de lecture 2015 - Un livre lu à l'école que vous n'aviez pas aimé
Commenter  J’apprécie          1030
« Dans le port d'Amsterdam,
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent... »

Dans ce bar d'Amsterdam, il y a Jean-Baptiste Clamance qui se proclame juge-pénitent, hanté qu'il est par le souvenir d'une jeune femme qu'il n'a pas sauvée de la noyade.
Autrefois avocat réputé à Paris, homme mondain, généreux, apprécié de tous et toutes, il a quitté sa vie d'aises et de luxe pour s'exiler à Amsterdam, qu'il considère comme l'une des portes de l'Enfer. Il exerce désormais ses talents d'orateur dans un bar interlope, où tous les soirs, il confesse publiquement ses fautes jusqu'à la lie, pour ensuite renvoyer ses interlocuteurs à leurs propres culpabilités.
Pourquoi ce changement de vie radical, cet exil, cette chute ? Parce qu'en l'espace d'un instant, la conscience de Clamance a basculé dans l'abîme de la vérité et a découvert le sentiment de culpabilité.
Cet instant, c'est celui où, sur un quai de Paris, il a assisté à une autre chute, celle d'une jeune candidate au suicide dans la Seine, et où il n'a rien tenté pour la sauver.
Mais avant cette/ces chute(s), il y a un autre moment, plus fugace, quelques mois plus tôt, où sa conscience endormie avait frémi et commencé à se réveiller : au cours d'une promenade nocturne et solitaire, un rire anonyme dans l'obscurité l'avait atteint au plus profond, sans qu'il en mesure encore tout l'impact. Etait-ce un rire moqueur, en était-il la cible, si oui, pourquoi ? Qu'avait-il donc de risible, de ridicule ? "Il a fallu d'abord que ce rire perpétuel, et les rieurs, m'apprissent à voir plus clair en moi, à découvrir enfin que je n'étais pas simple".
Taraudé par ces questions, blessé par cette moquerie supposée, Clamance a commencé de réaliser que sa vie bourgeoise et lui-même ne sont que vanité, écran de fumée, hypocrisie, superficialité, égoïsme, vide abyssal, médiocrité.
Lui, l'avocat qui défendait ses clients sans juger leurs comportements et qui se croyait tellement supérieur, hors d'atteinte du jugement du commun des mortels, tombe des nues en découvrant qu'il est un lâche, ou un indifférent, capable de laisser un être humain se noyer.
Ce choc déclenche une profonde remise en question, un examen de conscience radical et absolu. A travers son auto-mise en accusation, il cherche (vainement) sa rédemption, et voudrait, par ricochet, provoquer celle de l'humanité : puisqu'il se juge et s'accuse sans complaisance, il a le droit de juger les autres, pour leur faire prendre conscience de leurs propres fautes.

« La chute » est un monologue intelligent, d'une noirceur brillante, féroce, lucide, implacable, moralisateur, un miroir qui renvoie son cruel reflet à une certaine bourgeoisie égoïste et orgueilleuse.
Ce texte pousse à la réflexion, à un questionnement existentiel sur le sens de la vie, la sincérité ou la duplicité des relations, la liberté, l'image de soi, la culpabilité. Même si je ne me suis pas vraiment senti concernée par le sort du narrateur, j'ai trouvé ce personnage (et ses semblables, ces gens sûrs d'eux, imbus d'eux-mêmes, convaincus de leur supériorité, de leur quasi-perfection et ne se remettant jamais en question) fascinant. Et l'analyse philosophico-psychologique du processus de sa chute encore davantage, tant il tombe de haut. Un vertige difficile à concevoir, je crois, quand on est soi-même la proie d'un envahissant et chronique sentiment d'infériorité (mais c'est une autre histoire et un autre débat).
Quoi qu'il en soit, ce roman distille de l'humain, aveugle à sa propre nature, une vision pessimiste et peu engageante mais, me semble-t-il, pas totalement désespérée.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          706


critiques presse (1)
LeFigaro
12 octobre 2017
Le mode ironique, sur lequel ce livre est écrit, est peut-être ce qui lui donne une cruauté de plus, sur le fond de lucidité terrible où il fait suite à quelques autres.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (590) Voir plus Ajouter une citation
Je rêve parfois de ce que diront de nous les historiens futurs. Une phrase leur suffira pour l'homme moderne: il forniquait et lisait des journaux. Après cette forte définition, le sujet sera, si j'ose dire, épuisé.
Commenter  J’apprécie          00
Quand on a beaucoup médité sur l'homme, par métier ou par vocation, il arrive qu'on éprouve de la nostalgie pour les primates. Ils n'ont pas, eux, d'arrière-pensées.
Commenter  J’apprécie          00
« L'amitié c'est moins simple. Elle est longue et dure à obtenir, mais quand on l'a, plus moyen de s'en débarrasser, il faut faire face".
Commenter  J’apprécie          200
Être roi de ses humeurs, c’est le privilège des grands animaux.
Commenter  J’apprécie          00
« Je sais bien que le goût du linge fin ne suppose pas forcément qu'on ait les pieds sales ».
Commenter  J’apprécie          90

Videos de Albert Camus (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Albert Camus
Rencontre avec Denis Salas autour de le déni du viol. Essai de justice narrative paru aux éditions Michalon.
-- avec l'Université Toulouse Capitole


Denis Salas, ancien juge, enseigne à l'École nationale de la magistrature et dirige la revue Les Cahiers de la Justice. Il préside l'Association française pour l'histoire de la justice. Il a publié aux éditions Michalon Albert Camus. La justice révolte, Kafka. le combat avec la loi et, avec Antoine Garapon, Imaginer la loi. le droit dans la littérature.


--
02/02/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
+ Lire la suite
autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus



Lecteurs (15773) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4788 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..