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Si l’on est capable d’endurer l’hiver qui s’abat sur notre cœur, c’est grâce à l’espoir que cette saison n’aura qu’un temps.
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Mémoire

de la terre embrasée

la pierre suspend

les impatiences



j'attends

que se dépose lentement

une parenthèse de sérénité

où les mots

polissent leur vérité



pierre après pierre.
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Pourvu que ce soit seulement des âmes froissées, qu’on peut arranger d’un simple coup de fer à repasser.
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Parfois les mots des autres se posent sur vous comme des habits, ceux-là lui allaient mieux : taiseux et gentil. (28)
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Dans cette société, les identités ne sont ni héritées ni prescrites, elles semblent être à "inventer". (...) L'offre croissante démultiplie les possibilités de choisir entre les expériences, les façons d'être et les "styles de vie". D'ailleurs, l'expression "style de vie" exprime parfaitement l'essence de l'idéologie de consommation actuelle. Elle réduit toute vie à un style, elle résume la façon que l'on a de vivre à ce que l'on consomme.

Chapitre 10. L'hyperconsommateur. Pages 235-236.
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Shams, "le soleil" en arabe. Trente tonnes d'argile crue sculptée à l'image des ouvriers-sculpteurs qu'il avait vus au Qatar, élevant des tours de verre sous un ciel brûlant. Les nouveaux damnés de la terre ?
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Le seul objet ayant quelque valeur, ne fût-ce que sentimentale, était une maquette de bateau d’environ cinquante centimètres, posée sur le buffet. Le nom qui se détachait sur la coque était : Paris. J’ai appris depuis qu’il s’agissait d’un cuirassé commandé aux chantiers de La Seyne par le gouvernement de la IIIe République et réalisé en 1912. Un monstre, pour l’époque. La plus belle unité de la Marine nationale. 24 000 tonnes, 165 mètres de long, 27 de large. Construit en neuf mois seulement par les ingénieurs et ouvriers des Forges et Chantiers de la Méditerranée. Preuve d’une technique et d’un savoir-faire incomparables. La bête avait traversé deux guerres et terminé ses jours en 1956 dans quelque rade lointaine.

Son souvenir perdurait sous la forme d’un modèle miniature en plastique exposé dans la piaule minable d’un ancien chaudronnier.

Jusqu’à quelle échelle nos vies peuvent-elles se réduire ?

J’ai appris aussi que ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas.
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Il y a plus fort que la mort, c'est le souvenir des absents dans la mémoire des vivants.
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On ne rencontre jamais les gens par hasard. Ils sont destinés à traverser notre chemin pour une raison.
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Il faut apprendre à donner de votre absence à ceux qui n'ont pas compris l'importance de votre présence.
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J’ai la certitude que quand une coccinelle se pose sur moi, c'est une âme qui me fait signe.
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J'aime la beauté des choses parce que je ne crois pas en la beauté des âmes.
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Tu n'es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
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Sa vie est un beau souvenir.

Son absence une douleur silencieuse.
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Bien sûr, il ya la mort, le chagrin, le mauvais temps, la Toussaint, mais la vie reprend toujourss le dessus. Il y a toujours un matin où la lumière est belle, où l’herbe repousse sur les terres brûlées.
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Elle dit : Tu m’as demandé tout à l’heure pourquoi je t’avais choisi, toi. C’est facile. Tu es jeune, beau, riche et célibataire : est-ce que j’aurais pu trouver mieux ?

— Oh, Seigneur…

Toujours, toujours ce nom à la bouche, mais lorsqu’il le prononce à qui pense-t-il exactement ?

Elle dit : Et puis il y a ton prénom aussi.

— Mon prénom ?

— Freddie. Le mien, c’est Fannie. Tu comprends ?

Non, il ne comprend pas. Il n’a pas besoin de répondre, elle le voit. Ce sont ses yeux à lui qui sont en verre, transparents.

Elle dit : Fannie et Freddie. Comme Fannie Mac et Freddie Mac. Les géants du crédit. La reine et le roi des hypothèques. Un couple maudit, mais uni… J’ai trouvé que c’était un signe. Une sorte de clin d’œil du destin.

Le jeune homme secoue la tête, effaré, la bouche ouverte comme un poisson qui s’asphyxie.

— Vous êtes…

Il n’a plus assez d’air pour terminer sa phrase.

Elle dit : Je suis quoi ?… Triste ? Écœurée ?
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J'ignorais l'existence de ce son, de cette note-là à l’intérieur de moi. Je me sens comme un instrument de musique qui posséderait une touche en plus.
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C'est comme des bulles de folie douce, des bulles de joie qui remontent jusqu'à ma gorge, caressent ma bouche, secoue mon ventre d'allégresse et me font exploser de rire.
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La radio et la télévision occupaient le salon où communiaient tous les membres de la famille ; le téléphone et l'ordinateur ne pouvaient être utilisés que par une personne à la fois. Avec le temps, le prix de ces objets a chuté ; ils se sont massifiés, miniaturisés, de telle sorte qu'il est devenu possible de les disséminer dans tous les renfoncements de l'espace domestique. La transformation de ces objets collectifs en objets individuels a alimenté la désynchronisation des activités familiales. Chacun a pu cultiver ses propres pratiques de consommation, entretenir de longs tête-à-tête avec lui-même ou, plutôt, avec la multitude elle aussi croissante de personnages peuplant l'univers médiatique.

Le développement d'Internet a parachevé le règne de l'image, inauguré quarante ans plus tôt par la télévision.

Chapitre 10. L'hyperconsommateur. Page 233.
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L'imagination est une carte postale qu'on s'envoie à soi-même.
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