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Critiques de Philippe Charlot (440)
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La chambre des officiers

Le thème des gueules cassées a été abordé dans la bande dessinée il n'y a pas si longtemps quand on a suivi le parcours de Suzanne Noël, première femme médecin en chirurgie esthétique (à mains nues). Il y a eu également « L'atelier des gueules cassées » mais ce titre n'avait pas été une réussite du genre.



Avec la chambre des officiers, on a droit à une proposition tout à fait intéressante sur ce phénomène qui a touché des milliers de combattants lors de la première Guerre Mondiale qui fut une boucherie sans nom à cause de politiques et des généraux irresponsables. Je suis toujours abasourdi d'horreur quand je vois une rue qui porte le nom du maréchal Joffre. Mais bon.



La France a payé un lourd tribut avec plus de 2 millions d'homme, des jeunes notamment qui sortaient à peine de l'adolescence. Bref, une véritable génération sacrifiée. Les survivants n'ont pas eu une vie facile avec un corps souvent meurtri par les éclats de balle ou d'obus.



Nous allons suivre un beau jeune homme Adrien Fournier qui sera victime d'une explosion dès le commencement de la guerre avec comme conséquence un véritable trou dans le visage qu'il sera particulièrement difficile de réparer pour rester en vie.



Il était tombé amoureux d'une jeune femme lors de la mobilisation. Il lui sera impossible de la reconquérir avec un tel visage qui est complètement détruit. On éprouve beaucoup de peine et de compassion pour lui sachant que des milliers d'autres ont vécu réellement un tel calvaire.



Cette BD montre cet aspect des choses qui est l'une des caractéristiques de cette guerre. Les avancées technologiques ont provoqué la mort, la destruction et les blessures. Il convenait sans doute de s'adapter à ce nouvel état de fait sans faire la guerre comme autrefois en ligne rangée dans des tranchées.



La fin de cette BD est tout de même marqué par de l'espoir même si cela n'a pas été facile. C'est une touche sans doute bienvenue pour ne pas terminer dans la dépression la plus ultime. Le pire, c'est qu'on pensait à la fin de ce terrible conflit que cela serait la dernière des grandes guerres. Cependant, l'Allemagne sous Hitler n'avait pas dit son dernier mot...



J'ai beaucoup apprécié ce dessin tout à fait réaliste qui décrit à la fois les paysages et les personnages de façon remarquables. Il est question de difformités et ce n'était guère facile de pouvoir en faire une représentation aussi réaliste. C'est bien quand les images ne gâchent pas le résultat.



Sur un sujet qui ne m'attirait guère au départ, cet album a su m'emporter et me toucher. C'est donc un pari réussi. En tous les cas, c'est un album que je conseillerais sans hésiter.

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Le Royal Fondement : La Face cachée du Roi So..

Cela commence comme une farce où l'on se croirait dans une représentation de Molière pour se muer en quelque chose de plus sérieux comme un complot contre le roi soleil Louis XIV, un despote éclairé. J'avoue avoir bien aimé cette direction pour donner un peu de piquant à ce récit centré sur le royal popotin.



Je n'ai pas tout de suite reconnu Louis XIV. Il était complètement différent sans sa perruque. Notre jeune héros lui a tapé dans l’œil grâce à sa naïveté candide. Il arrive à le divertir dans des moments critiques sans le vouloir et donc par maladresse. Il faut dire que notre souverain souffrait énormément d'une vilaine fistule.



J'ai également apprécié le dessin assez soigné qui met bien en valeur les costumes et les décors de cette époque si particulière. C'est flamboyant et on en attendait pas moins. C'est un joli trait qui est accompagné par une couleur mettant de la gaîté. La lecture va vite devenir très agréable.



L'ensemble demeure plus que sympathique. La moralité finale est qu'il convient de rester toujours humble même si on connaît le succès à un moment donné de notre vie. Il y a toujours des gens malveillants qui en profiteront pour vous prendre quelque chose ou vous entraîner sur des pentes bien dangereuses.



C'est tiré d'un épisode vrai de la vie de ce roi en 1686. Grâce à son chirurgien Charles François-Félix qui a inventé un instrument particulier (un bistouri incurvé), il a pu guérir le roi mais non sans avoir essayé sur de pauvres indigents qui l'ont payé de leur vie.



Au final, une BD assez remarquable qui ne manque pas d'humour, de légèreté mais également de ce qu'il faut pour véritablement aimer.
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Le Royal Fondement : La Face cachée du Roi So..

Club N°52 : BD non sélectionnée

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L'histoire se déroule à la fin du 17eme siècle sous le règne du Roi Soleil.



Comme une pièce de théâtre satirique de l'époque avec beaucoup d'humour et de trahison.



Aaricia

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Album coloré qui présente avec humour les débuts de la médecine et les avancés réalisées pour soigner le royal fondement du roi Soleil.



Histoire romancée, basée sur des faits historiques.



Sam

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Un angle original pour croquer cette époque :)



Gilles

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La chambre des officiers

Alors que la guerre commence, le lieutenant Adrien Fournier, ingénieur des arts et métiers, est chargé de détecter les sites favorables à la mise en place de ponts sur la Meuse. En compagnie de deux autres soldats, alors qu'il inspecte les bords de la rive, une terrible déflagration retentit. Un tir d'artillerie allemande qui les a pris pour cible. Le jeune homme a tout juste le temps de voir une tête qui se détache, un corps qui s'écroule avant que le noir complet ne l'envahisse... Des visages qui se penchent sur lui... Des médecins à l'air grave et inquiet... Réformé, le bas du visage abîmé, le lieutenant est le premier arrivant de l'étage des blessés de la face, à l'hôpital du Val-de-grâce. Si les chirurgiens sont plutôt confiants quant à la reconstruction de son visage, Adrien, lui, se demande s'il va récupérer un jour son beau visage d'antan. D'autant que, la veille de son départ pour les Ardennes, il a passé la nuit avec la belle Clémence. Aux côtés d'autres mutilés, avec lesquels il nouera des liens forts, le jeune homme tente de se reconstruire peu à peu, soucieux déjà de son retour à la vie civile...



Adapté du roman éponyme de Marc Dugain qui l'a préfacé, cet album nous entraîne aux côtés d'Adrien, une « gueule cassée », qui passera presque 5 ans à l'étage des blessés de la face. Cinq années au cours desquelles il subira moult opérations pour redonner forme autant que faire se peut à son visage défiguré par un obus. Aux côtés d'autres gueules cassées, qui n'auront de cesse de se soutenir, de s'encourager, de s'entraider, de se remonter le moral, le jeune homme devra apprendre à s'accepter et surtout faire fi du regard des autres, parfois blessants et violents. La narration étant à la première personne, l'on ressent d'autant plus les émotions, les sentiments et les états d'âme d'Adrien mais aussi la cohésion, l'amitié, le soutien essentiels que se témoignent tous ces blessés. Essentiels pour aller de l'avant, surpasser les douleurs physiques et psychologiques. Avec cette adaptation pour le moins réussie, Philippe Charlot nous offre un album particulièrement prenant et émouvant. Graphiquement, Alain Grand, de par son trait réaliste et sensible, donne vie et âme à ces gueules cassées, tout en restant sobre.

Un album touchant...
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La chambre des officiers

J’ai eu la chance de lire deux fois la chambre des officiers cette année : une première fois, le roman de Marc Dugain que j’ai beaucoup aimé, et cette magnifique adaptation par Philippe Charlot et Alain Legrand du roman. La lecture du roman étant assez fraîche, les évènements me sont facilement revenus en mémoire et j’ai pu constater que le scénario de la bande dessinée est vraiment très fidèle au récit.



Je me permets d’effectuer une mise en garde : la bande dessinée peut choquer les personnes sensibles, lorsqu’on lit un récit non imagé, notre imagination nous emmène où elle connaît ses limites, or, dès le début du roman, une planche particulière représente les médecins, vus par notre héros, Adrien Fournier, on comprend que son champ de vision est limité, et l’air soucieux des médecin laisse entendre que la blessure est hors du commun. L’ensemble servi avec la liste des dommages subis par l’officier. Ce texte est certainement inclus dans le roman original, toutefois cela ne m’avait pas plus choquée que cela. Le bilan de la destruction de la face du soldat est terrible.



L’ensemble du scénario respecte la chronologie des événements, à part le début où l’on arrive directement sur l’explosion qui est à l’origine de la blessure d’Adrien, pour ensuite prendre connaissance du début de l’histoire par l’intermédiaire du supplicié qui se souvient.



Histoire de guerre, histoire d’amour, histoire d’une solidarité entre hommes qui partagent la condition des « gueules cassées », bande dessinée ou roman, je conseille vivement la lecture de ces pépites.
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Phare Ouest : L'ultime épopée des Terre-Neuvas

Choc des cultures dès le départ : on assiste au baptême du petit Pèir, dont le papa, originaire de Bretagne, est venu épouser la maman, béarnaise. On semble bien faire la fête à la mode béarnaise, mais c’est compter sans le plus bruyant, le plus rustre, le plus « brut de décoffrage » des convives : le grand-père breton, chauvin, contestataire au point que tout lecteur ne manquera pas de se demander : qu’est ce que c’est que cet ours mal léché … c’est peut-être ce qui fait une partie du comique de la bande dessinée. Le grand-père nous fera part dès le début de sa glorieuse appartenance à une famille de terre-neuvas.



Et pèir ( rebaptisé Pierig) par l’aïeul, grandit … Au désespoir de ces parents, il décide de partir passer des vacances en mobylette. On fait appel au grand-père qui propose de partir avec l’adolescent. Un tour de Bretagne commence, avec pour itinéraire, le journal que le grand père avait écrit lors d’un tour de la plus belle région du monde ;-)))).



Cette lecture m’a à la fois mitigée et emballée : côté suspens, on passera du temps à ce demander qui est vraiment cet aïeul sans âge, et l’on découvrira peu à peu les éléments de son passé, en revanche, pour ce qui est de la Bretagne, ne cherchons pas à reconnaître des lieux précis, ni à décortiquer la culture bretonne qui est présente en surface, rien de plus que ce que chacun connaît ( villes, fest-noz, un chouïa de milieu marin…).



Un bon moment de lecture toutefois.

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La chambre des officiers

J’ai lu le livre de Marc Dugain il y a quelques années, pour ne pas dire fort longtemps, pratiquement à sa sortie. J’avais lu, sur ce même thème, celui de H.G Konsalik, La maison des visages perdus. Les Gueules cassées n’ont pas laissé leurs contemporains indifférents. Attirant la répugnance, la plupart du temps, ou la fascination dans quelques cas, ils n’ont pas eu les honneurs qu’ils méritaient. Beaucoup se sont sentis méprisés, rabaissés, seuls face à un physique qui n’était plus le leur.



Cet album retrace le parcours d’Adrien Fournier, ingénieur, mobilisé et affecté au Génie en 1914. Un éclat d’obus l’atteint au visage, lui arrachant la mâchoire. Il est transporté au Val-de-Grace où il subira de multiples opérations de reconstruction.



Si Marc Dugain s’est inspiré de l’histoire de son grand-père, il n’en reste pas moins qu’il rend hommage à ces hommes courageux qui ont payé un lourd tribut pour notre liberté. Cet album retrace fidèlement le roman. Je trouve même qu’il a un avantage sur le livre de Dugain : les dessins permettent d’encore mieux visualiser les dégâts et d’avoir encore plus d’empathie pour les personnages.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Molly West, tome 1 : Le diable en jupons

Molly West est une femme qui vient du Nord des Etats-Unis et qui va s'installer dans le Sud afin d'éduquer des enfants de texans peu après la fin de la guerre de Sécession. C'est vrai qu'il y aura du boulot ! Cela tombe bien car elle est bibliothécaire aussi élégante qu'instruite.



Mais bon, Molly cache derrière ses manières raffinées de lady une violence sourde et lourde liée à un passé traumatisant. Bref, c'est le diable en jupons comme l'indique le sous-titre de ce premier tome où l'on fait connaissance.



J'ai trouvé que c'était un peu surjoué et pas très crédible. Par ailleurs, il y a des scènes de lâcheté absolue qui ne m'ont pas trop plu sous des couverts de drôlerie. Je n'aime sans doute pas la justice expéditive. C'est un western violent qui ne fera pas dans la dentelle malgré un graphisme enfantin et assez avenant.



L'ensemble se défend plutôt bien. La lecture reste plutôt accrocheuse grâce à un découpage dynamique. Cela reste un album qui nous fait découvrir une belle héroïne à la personnalité assez forte mais on ignore encore ses réelles motivations même si on peut deviner une histoire de vengeance. A suivre si on a accroché.



⭐️⭐️⭐️étoiles
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Syracuse, état de New-York, nous sommes en 1990. Harvey Young vient rendre visite à un vieil homme, en fauteuil roulant. Celui-ci ne s'étonne guère de cette venue et lui propose de l'appeler Jim, comme au bon vieux temps.

Il faut dire que le destin de ces deux hommes a basculé. Nous sommes en 1920. Jim et son frère Joey n'ont plus de maman et leur père les a abandonnés. Ils se retrouvent ainsi parmi tant d'autres gamins dans un orphelinat. Des convois sont organisés en train pour placer ces enfants dans des familles. Mrs Goswell, veuve d'un pasteur, vient justement proposer son aide lors du prochain convoi. C'est ainsi, accompagnée de Lisa et de Mr Coleman que le train en partance de New-York grouille d'enfants, de tous âges, chacun espérant trouver une famille qui voudra bien les accepter. Lors du départ, Jim reconnaît son père, s'empresse de le retrouver pensant que celui-ci est revenu les chercher. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Au contraire, il est venu confier sa petite sœur Anna dont il n'arrive plus à s'occuper. Lui promettant de lui écrire, il lui confie un papier sur lequel il a noté son adresse...



Relatant des faits authentiques, à savoir ces Orphan Train Riders dans lesquels des orphelins de New-York étaient entassés et expédiés dans le Middle West afin de leur apporter une structure familiale adéquate mais aussi de pallier au manque de main d'oeuvre, Philippe Charlot nous raconte l'histoire de trois gamins déracinés. A la fois tragique et empli d'espoir, ce premier opus alterne les périodes de 1990 et 1920, offrant ainsi une énigme supplémentaire. Le dessin de Xavier Fourquemin est des plus réalistes et terriblement craquant et attachant, le trait est fin et soigné. Les couleurs pétillent et sautent aux yeux. On n'a qu'une envie: se ruer sur le second tome!



Le train des orphelins... je prends un autre billet!
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Le train des orphelins, tome 4 : Joey

On termine le cycle 2 avec autant de plaisir qu'on l'a commencé. On retrouve tous les thèmes, la perfidie, l'appât du gain, le mensonge mais aussi la tendresse, l'amour, le manque.

Dans ce tome, Harvey qu'on avait un peu délaissé dans le précédent tome est toujours aussi machiavélique mais son histoire on la connait et on comprend alors, sans pour autant l'excuser, son acharnement à vouloir rester chez sa famille adoptive.

Toujours autant de plaisir également à regarder les destins que j'apprécie de plus en plus. Les couleurs, les expressions, les mimiques sont extrêmement bien rendues. Le cycle souvent sera, à n'en pas douter, aussi agréable. Je m'oblige à les lire au compte goutte pour les apprécier encore plus.
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Le train des orphelins, tome 1 : Jim

Après la superbe série "la guerre des lulus", je fais connaissance avec d'autres d'orphelins :Jim, Joe, Anna et Harvey.

Cette série "Le train des orphelins" est basée sur des faits réels, une histoire triste et peu flatteuse, une fois de plus, pour le genre humain. Au début du 20e siècle, la côte est des États-Unis surpeuplée, organise le " orphans train raiders". Ce train réunit tous les enfants orphelins ou abandonnés et se dirige vers l'Ouest afin de leur permettre d'être adopté par une famille. Le côté bienfaisant de l'oeuvre est très vite bafoué, il s'agit en fait de donner de la main d'oeuvre à une région en manque de bras. Le train démarre, "la foire aux bestiaux" commence. Ce premier tome donne le ton, il s'agit d'une bande dessinée destinée aux adolescents mais c'est une BD qui traite d'un sujet dur.

Le fait de mélanger le voyage de ces enfants en 1920 avec des bribes d'histoire de 1990 aiguise notre curiosité, d'autant plus que les retrouvailles n'ont pas l'air très chaleureuses.

Les dessins sont soignés, les couleurs chatoyant es, les détails attirent l' œil. On a plaisir à regarder les mimiques, les expressions et attitudes des enfants. Seul bémol qui m'a fait penser au tableau des peintres du Moyen-âge, les bébés n'ont pas les traits de bébés mais ils se distinguent uniquement par leur petite taille. Le deuxième tome ne va pas attendre longtemps, j'ai hâte de voir comment notre fratrie va sortir de ce train.
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

C'est non loin des archives de l'Orphan Train Society, dans un troquet, que Bianca, la femme de ménage de cet établissement retrouve Harvey (initialement le petit Jim). Touché par l'histoire de cet homme, venu du Kansas, qui cherche à connaître les conditions de son adoption et ce qu'il est advenu de sa sœur Anna et de son petit frère Joey, la vieille femme lui propose son aide. En effet, de nature un peu curieuse, elle n'est pas sans vouloir savoir le fin mot de l'histoire et adorerait jeter un œil dans les dossiers. Il est donc convenu un rendez-vous dès le lendemain soir pour rendre compte de ses recherches...

Il était de nature courante pour les orphelins d'être adoptés dans de riches familles. Tous à bord du train, ils sillonnaient les Etas-Unis. C'est là que Jim, abandonné par son père, ainsi que sa sœur et son frère, a fait la connaissance du jeune Harvey, garçon débrouillard et rusé. Celui-ci ne tardera pas à lui inculquer quelques leçons de vie..



Charlot nous offre un album beaucoup plus centré sur le personnage d'Harvey (ou Jim) lorsque celui-ci est plus âgé. L'on voit apparaître alors un côté sentimentaliste et attendrissant, notamment dans sa relation avec Bianca, la femme de ménage. Encore plus étoffé et plus émouvant, ce deuxième opus, alternant successivement le passé et le présent, est tout à fait à la hauteur du premier. Passé l'effet de plaisir et de découverte avec le dessin, le scénario, toujours basé sur des faits réels, est parfaitement équilibré et finement amené. Une conclusion qui donne envie de se plonger dans le troisième tome...



Le train des orphelins... Attention au démarrage!
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Londonish, tome 1

Je ne suis guère friand de ces BD parodiques qui installent une ambiance du swinging London mais qui sentent réellement la french touch ce qui provoque un sérieux décalage.



On retrouve les clichés habituelles à savoir les Beatles contre les Rolling Stones. On se concentre sur sur la modernité et l'hédonisme de cette ville devenue capitale de la culture pop.



J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre cette histoire au début surtout la partie la plus intéressante de la rencontre dans le bal où j'ai crû à une répétition faute d'avoir loupé un détail d'importance. Bref, il faut vraiment suivre pour ne pas perdre le fil.



Il y a un mélange de genre entre la pièce de théâtre et une affaire polaresque de mallette au contenu mystérieux. Bref, on mélange plusieurs ingrédients pour rendre le tout attractif. J'avoue ne pas être tombé sous le charme des trois principaux protagonistes. C'est trop surjoué pour être crédible. Et la fin de ce tome est plutôt sur un mode grand-guignolesque à la mode vaudeville.



Mais bon, il n'en demeure pas moins une lecture assez agréable grâce à un graphisme plutôt avenant. A essayer surtout si on aime Londres !
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Le train des orphelins, tome 7 : Racines

Ce billet concerne le tome 7 et 8 de la série.

Ces deux tomes viennent clôturer la superbe série de Philippe Charlot et Xavier Fourquemin.

On garde ici le même principe d'alterner 2 périodes.

On n'est pas étonné de voir Lisa prendre sa vie en mains et contrer cette bande de machos pour mener à bien son projet de création d'école pour ces petits orphelins. Parallèlement, le ton est plus mélancolique avec les pérégrinations de Joey mais c'est un vrai plaisir que de les suivre tous les 2 jusqu'au bout.

C'est une série intéressante, émouvante, attachante . Et les dessins sont,tout au long des albums,un plaisir pour les yeux tant pour les traits qui fourmillent de détails et traduisent avec bonheur les mimiques que pour les couleurs.
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Comme des papillons

Club N°54 : BD non sélectionnée

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En pleine coupe du monde et avec un entourage de rugbymen, je me suis dit que cet album allait me plaire !



Non pas vraiment.



Le sujet est très pointu : le changement de cap du rugby, de la pratique du Sud-Ouest au "Showbizz" dans les années 80.



Trop pointu pour moi.



Je me suis perdue dans les noms, les lieux, les fonctions.



Les dessins n'aident pas beaucoup car les visages sont assez flous.



Je pense toutefois que cela peut enthousiasmer certains fans de l'époque.



Virginie

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Une BD sur l'épopée d'une bande copain dans le rugby des années 80 et l'ascension du stade français au sommet du rugby français.



Une BD marquée de nostalgie qui n' intéressera que peut de lecteur.



Yann

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BD sympa qui reprend l'histoire du Racing club de France et son titre.



Gwen

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Le train des orphelins, tome 3 : Lisa

Ce tome 3 commence au Kansas en 1991 avec Jim qui se marie avec Bianca, mais cet événement qui devrait être heureux, et comblé Jim ne l'est pas totalement. Il manque Joey, son petit frère pour être totalement heureux. Ce manque est toujours aussi cruel, qu'est devenu Joey, son petit frère ?

On se retrouve ensuite à Cowpoke Canyon avec Joey et Lisa et là, on alterne entre 1920 et 1991.

Ce 3ème tome nous offre toujours autant d'émotions. Les auteurs s'attachent à nous montrer combien le traumatisme qu'ont connu ces enfants orphelins est fort et durable.

Ce trafic d'enfants est dénoncé avec beaucoup d'émotions.

Malgré la violence du thème, il y a une grande douceur qui émane de cet album et on garde espoir que Jim et Joey puissent se retrouver.
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Le train des orphelins, tome 2 : Harvey

Ce deuxième tome éclaire toutes les interrogations que l'on a pu se poser lors de la lecture du premier sur la rencontre entre Harvey et Jim ce prénom interchangeable.

Le fait de comprendre n'apaise cependant pas l'esprit au contraire. Si cet album alterne le passé et le présent, mon impatience avive mon envie de connaître le futur d'où ma hâte de lire le tome 3 qui, je l'espère, "rendra justice" aux drames d'Harvey/Jim.

Lorsque l'on sait que cette histoire n'est pas une pure invention, notre regard devient plus critique. Les petites blagues de potache, les comportements intéressés et dénués de tout sentiment des adultes n'ont plus du tout la même saveur. L'injustice en devient insupportable. J'ai tellement été prise par l'histoire que j'en oubliais de dire que les dessins sont toujours aussi en parfaite adéquation avec le texte. Les couleurs, les expressions rendent compte parfaitement des ressentis.
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Le train des orphelins, tome 5 : Cowpoke Ca..

Ce tome 5 aurait pu être synonyme de beaucoup de chaleur et de joie puisque Joey et Lisa retrouvent enfin Jim. Mais les 70 ans qui les ont séparé ne peuvent être effacés. Joey garde une blessure à vif et a en lui une rage envers Harvey qui le ronge. Il ne peut oublier qu'il lui a volé la vie de son frère et gâché la sienne.

Comme dans les autres albums, on alterne entre 2 périodes celle de 1990 et celle de 1922 où le machiavélisme d'Harvey semble ne plus avoir de limites.

À la fin de cet album, on sait que Lisa a un secret que l'on découvrira sans aucun doute dans le tome 6. Je ne vais donc pas attendre la semaine prochaine pour le découvrir ! Encore un avantage de lire les bd lorsque la série entière est terminée :-)
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La chambre des officiers

Club N°52 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Après le film, adaptation du roman du même nom.



Des passages du roman sont cités pour appuyer la BD.



Mel

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Je n'ai ni lu le livre ni vu le film.



L'histoire est la convalescence puis la renaissance de ces gueules cassées de la 1ere guerre mondiale.



Très bonne BD qui peut être classée dans les Feel good books



Aaricia

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le train des orphelins, tome 6 : Duels

On découvre dans ce tome 6 le secret que Lisa a gardé pour elle toute sa vie par amour et fidélité pour Joey.

Dans ce tome, beaucoup de dénouement, règlement de compte et aveux qui apportent réconfort et réparation.

Lisa va nous manquer mais on retrouve Anna. Ce tome est particulièrement émouvant et le dessin reste tout autant convaincant.

Il me reste un cycle de 2 tomes, chouette :-))
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