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Citations de Olivier Bal (377)


Dans les tréfonds de l'âme humaine, il n'y a pas de monstre ni de démon aux dents aiguisées, il n'y a que des blessures qui ne cicatrisent jamais, des oreilles qui se bouchent parce qu'elles ont trop entendu crier, des souvenirs qui vous dévorent et vous rendent fou.
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On peut faire dire ce que l'on souhaite aux textes sacrés: Torah, Bible, Coran... En eux, les plus belles idées, comme les pires invitations. La religion, ce qui compte, c'est celui qui l'a raconte. Ce qu'on veut bien y lire, ce qu'on en fait. Il y aura toujours des diables, des dieux et des hommes au milieu.
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Il y aura toujours des gens pour nous promettre monts et merveilles. Chefs de gang, prêtres, imams, rabbins, hommes politiques, coachs en bien-être, gourous de sectes... Croire. Peut-être que l'humanité en a besoin pour oublier combien ce monde n'a aucun sens, combien tout est chaos. Croire, c'est refuser de se laisser tomber dans ce grand vide qu'est la vie. Mais c'est aussi poser un genou à terre. Car il y a chaque fois un prix à payer. Ces faux prophètes marchands d'illusions, vendeurs de chimères attendent inévitablement quelque chose de nous. Il faut se méfier des anges. Rafa m'a parlé d'un vieux dicton mexicain qui dit : "Una jaula de oro, sigue siendo una jaula." Une cage dorée reste une cage. Croire. En réalité, le mieux c'est peut-être de croire en soi, de s'accepter tel qu'on est avec ses fêlures, se regarder dans le miroir et se dire : "OK, on fera avec."
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Peut-être est-ce ça, la fin ? Un kaléidoscope confus d’instants volés, un patchwork désordonné de visages, de sensations, d’instants futiles, oubliés…
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Faut prendre ce qu’il y a de bon. Au pire, il y aura toujours les étoiles devant.
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- En fait, je trouve que nos corps en disent parfois beaucoup plus sur nous que nos paroles.

(XO Éditions, p : 94)
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C'est comme ça que Fairview tenait ses adeptes. Il y aura toujours des Hostiles, des coupables pour justifier notre détresse. L'ombre, la lumière... Tout ça c'est des conneries. Il n'u a que nous, humains, en équilibre fragile sur un fil tendu au dessus de l'abîme. On fait ce qu'on peut. Parfois on penche d'un côté, parfois de l'autre.
Des funambules. Tous.
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C’est le problème de grandir sur une île, on finit par y être enchaîné.
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- Il y a un truc que répétait souvent mon grand-père. Il disait: "Faut prendre ce qu'il y a de bon. Au pire, il y aura toujours les étoiles devant." Avant je ne comprenais pas. Maintenant, oui.
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Il n'y a plus que cette route, cette saillie qui traverse la forêt primaire, comme une cicatrice. Quand on s'y enfonce, les arbres nous défient de leur démesure. Sous la lueur des phares, d'énormes fougères explosent, chargées d'humidité; les oxalis se répandent en un réseau de feuillage qui s'étend à perte de vue.
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Elle est là, dès que je ferme les yeux. Son corps recouvert de boue, ses vêtements déchirés. Sa bouche ouverte sur un gouffre noir .
Elle est là.
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Ma ville, Pocatello, en Idaho, ressemblait à tout sauf à ça. Un bled sans histoire, sans avenir. Le ciel trop grand. Des maisons blanches, toutes les mêmes, à perte de vue. Personne ne faisait de vagues ou ne parlait trop fort. Il fallait être discret, respectueux. On se refusait à exister, de peur de gêner. Une vie en noir et blanc. A mon arrivée à LA, j’ai eu l’impression que le monde passait en Technicolor.
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... les seuls moments qui comptent sont ceux passés avec les gens qu’on aime. Nous ne sommes rien d’autre que la somme de nos souvenirs.
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Ce soir, le monde a sombré dans le chaos. Des dizaines de personnes m’encerclent. Certaines portent des cagoules, d’autres des masques avec des gueules d’animaux… Il y en a partout.
Redwoods a changé de visage. La petite bourgade, habituellement si paisible, n’existe plus. Elle a revêtu une parure de ténèbres. C’est le carnaval des ombres, la Nuit des Crânes. Comme si tout ce qui avait été retenu durant toutes ces années finissait enfin par jaillir.
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Noah n'est jamais rentré dans le moule. Il était en décalage. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec lui. Et moi, j'ai toujours aimé ça. C'est ce qui le rend unique.
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"Le scandale Stilth"... C'est ainsi, désormais, qu'on parle de mon enquête. Personne, sans surprise, n'a repris le titre de mon article : "L'affaire Clara Miller". Dans les affaires criminelles; dès que l'on parle de meurtre, de viol ou de violence, c'est systématiquement le bourreau qui est à l'honneur. Ca m'a toujours gêné... Car c'est leur offrir bien trop de visibilité, une forme de glorification malsaine. C'est aussi occulter l'horreur de leurs actes. On devrait, au contraire, taire le nom des tortionnaires, les oublier, les effacer pour se rappeler uniquement les noms de celles et ceux qui ont souffert...
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Mais pour qui se prennent-ils, ces imbéciles ?
L’interview du Globe vient de paraître, malgré nos menaces. J’appelle Claire, mon assistante.
— Il ne faut surtout pas que Mike apprenne que le magazine est sorti. Appelle miss Berkley de ma part, à Lost Lakes, et demande-lui si le coursier a déjà livré les journaux pour la revue de presse de Mike. Si ce n’est pas le cas, dis à l’intendante de récupérer le numéro du Globe et de le mettre de côté. Et surtout, répète-lui bien qu’il ne faut pas que Mike tombe dessus.
— OK. Je m’en occupe de suite.
Kelton a donc pris le risque de sortir le magazine. Il doit vraiment espérer en vendre un bon paquet.
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On est dans la bouche du diable. Si on s'en sort, t'auras plus grand-chose à craindre, petit.
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Une nouvelle ère...
Au fond de moi, au cœur de mes tripes, de mes entrailles, d'autres mots se forment comme une terrible certitude, comme une fatalité funeste. Non, ce n'est pas une nouvelle aube, c'est un crépuscule de mort qui nous attend.
Un crépuscule de mort...
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Savez-vous que l'être humain passe un tiers de sa vie à dormir ? Et dans son sommeil, environ une heure et demi par nuit à rêver. Soit quatre ans dans toute une vie. Mais que fait l'homme lorsqu'il rêve ? Personne ne le sait vraiment. Et qu'est-ce que le rêve ? Personne ne s'accorde. On reste flou, vague. On le décrit ainsi : ''des images produites pendant le sommeil et résultantes de l'activité psychique.''
Ça veut dire quelque chose pour vous ?
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