Exit, tome 2 : Le Deuxième Cercle

Bon, je reste sur mon premier avis, c'est à dire un graphisme qui vieillit assez mal mais une intrigue assez bien menée je dois l'avouer (même si cela devient par moments de plus en plus improbable donc gardons à l'esprit que nous sommes dans du fantastique et non dans une réelle chasse à l'homme, comme cela y ressemble fortement). D'ailleurs, il ne s'agit pas d'un homme qui est traquée ici mais une femme : notre héroïne, Amandine Wells et ce, à sa demande au départ. Voulant en finir avec la vie, si c'est elle qui s'est inscrite sur le site Exit, ce qu'elle ignorait c'est qu'il y aurait un point de non-retour et qu'elle ne pourrait pas faire marche arrière ni même revenir sur sa décision de départ, malgré les belles promesses entendues dans le premier tome et ces fameuses notions d'issue de secours et de choix.

Après s'être retrouvée dans un château fort avec une ambiance médiévale où tout doit se faire selon les traditions de l'époque (y compris la torture), notre jeune femme se retrouve sur un autre terrain de jeu (façon de parler). Arrivera-t-elle à trouver qui se cache derrière cette macabre mise en scène et à démanteler l(organisation en trouvant les cerveaux qui se trouvent à la tête d'Exit ? Rien n'est moins sûr et à la fin de ce deuxième tome, l'issue est encore très incertaine, d'où le fait que je vais m'infliger (bon, j'avoue que le terme employé est un peu fort) la lecture du troisième tome qui j'espère me donnera les réponses aux questions qui se sont réveillées malgré tout en moi !

Je ne reviendrai pas sur mon désamour de Bernard Werber, je m'étendrai donc (brièvement) sur ce second tome très peu convaincant de la serie Exit.
Le premier tome était déjà tiré par les cheveux mais cet opus bat des records.
L'idée de bas était plutôt bonne mais le développement complotiste sectaire est franchement de trop, et je ne relèverai même pas certains évènement particulièrement ridicules.
Le tout n'est même pas sauvé par le dessin que je trouve très moyen.
Bref, rien de bien mémorable... Exit donc

Première règle d'EXIT : ne pas parler d'EXIT ! C'est pourtant ce que s'apprête à faire Amandine ! En effet, elle veut dénoncer ce qui se passe dans ce programme. de vains efforts qui vont lui valoir d'avoir l'élite à ses trousses pour son plus grand malheur. 

Le premier tome écrit par Éric Werber m'avait surpris et donné envie de me plonger immédiatement dans la suite. Il est difficile d'évaluer la suite car ce second tome pousse à se poser de nombreuses questions. Soit c'est extrêmement tiré par les cheveux vu certaines situations relativement ridicules notamment avec ce chat qui sauve l'héroïne à plusieurs reprises. Soit, il y a autre chose dont j'ai ma petite idée et qui est brièvement évoqué au cours du récit. Ce second volume est donc mi-figue/mi-raisin mais cela ne m'empêchera pas de lire la suite au vu de la fin incertaine dans laquelle Amandine se trouve. 

Retour dans le domaine d'Exit avec ce 2eme tome.
La jeune héroïne en découvre ici un peu plus sur le trip moyen-ageux des excités d'Exit, et leur réseau tentaculaire...

Dans ce 2eme volume, Werber va plus loin... Trop loin même, parce que la crédibilité du 1er tome était déjà assez tenue, ici, tout vole en éclat.
Théorie du complot, délire sectaire, traque, persécutions, on trouve de tout, en masse, jusqu'à l'écoeurement.
C'est extrêmement tiré par les cheveux (le coup du chat qui envoie des mails, fallait oser) et une fois ce volume terminé, la seule question qui reste est : "vais-je vraiment emprunter le 3eme tome à la bibliothèque ?"
Pour ma part, la réponse sera non.

L'histoire est creuse, les dialogues sont mauvais, le dessin n'est pas joli (oui comme pour le premier !)
Et on s'enfonce de plus en plus dans la stupidité. Non mais ce chat ??? Qui peut croire qu'un chat va te suivre, t'obéir et te sauver la vie comme ça ? Je veux bien que ce soit une histoire mais un minimum de cohérence c'est quand même pas beaucoup demandé, merde. Une facilité de plus pour faire avancer l'histoire. Pitoyable

Je mets une demi-étoile parce que sinon on va penser que j'ai oublié de noter mais ça ne la vaut même pas.