Dans l'univers foisonnant des super z'héros, il en est un qui détonne et qui déconne à plein tube: Deadpool !
Je ne vais pas refaire la genèse du personnage mais pour situer le bonhomme, il est à noter un pouvoir auto-guérisseur dérivé de celui de Wolverine, ce qui le rend, de par le fait, kouasi immortel, une aubaine pour ce psychopathe un brin mégalo et sans aucun état d'âme adorant faire le coup de poing et laisser libre cours à une violence totalement assumée.
Alors présenté ainsi, difficile de l'imaginer concourir pour le prix Orange de quelque organisme que ce soit.
Pourtant, s'il est un domaine atypique dans lequel il excelle taille XXL, c'est bien l'humour !
Qu'il soit potache, de situation, graveleux, les sources auxquelles il s'abreuve en la matière sont innombrables et rendent ainsi ce fort en gueule totalement imprévisible.
Quatre épisodes pour s'en faire une p'tite idée.
Quatre récits divers et variés scénarisés par Daniel Way et crayonnés par Bong Dazo.
Un trait précis et aéré sert parfaitement ce joyeux drille à la causticité contagieuse.
Comme de bien entendu, un super-héros populaire qui n'a pas manqué de sortir sur grand écran (brillamment campé par Ryan Reynolds) pour le plus grand plaisir des inconditionnels comme celui des amateurs de personnage totalement barré.
Jubilatoire.
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Marvel Hotline: Daniel Way on Deadpool #1