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Par rapport à l'édition épuisée de 1988 de Congo 40 que j'ai exhumé de mes cartons, les couleurs sont un peu plus vives ce qui rend les dessins plus attrayants. Gros clin d'oeil avec l'inversion des personnages en couverture et en 4eme de couverture. Réunir les trois histoires est une superbe idée de l'éditeur pour cette belle édition soignée. Sur le fond, les textes sont bons et les aventures palpitantes sur fond historique.
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Trois récits autour du Congo belge: Congo 40, Fleurs d'ébène et Congo blanc. Trois histoires à trois époques différentes pour évoquer le passé colonial de la Belgique de 1942 à 1960, jusqu'à l'indépendance.

Les éditions Daniel Maghen réunissent dans cette belle intégrale ces trois récits différents épuisés depuis longtemps. Congo 40 paru en 1987 dans la collection A suivre de Casterman traite d'un secret qui lie une communauté coloniale. Dans Fleurs d'ébène, une enquête est menée pour élucider le décès étrange d'un congolais. Congo blanc paru initialement dans Equatoriales en 1990 parle d'un couple en pleine séparation avec l'indépendance en toile de fond.

On retrouve avec plaisir la belle ligne claire de Guy Raives qui en habitué représente l'Afrique avec ses couleurs, son ambiance. Cette édition grand format restaurée est enrichie de superbes portraits et autres aquarelles, un régal pour les yeux !

Si Fleurs d'ébène a clairement ma préférence, ces trois albums réunis ici méritent le détour. Les éditions Daniel Maghen nous offrent la possibilité dans ce beau recueil d'avoir un joli best-of des aventures africaines du duo Warnauts-Raives... une bonne idée !
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Cette intégrale est composée de trois récits autrefois édités aux éditions Casterman. Congo 40, Fleurs d'ébène et Congo blanc sont trois histoires qui évoquent le passé colonial de la Belgique au début de la seconde guerre mondiale jusqu'aux prémices de l'indépendance du Congo. 

Congo 40 parle d'une jeune fille qui va, suite à son retour, raviver la mémoire au sein d'une colonie et créer bien des embarras. La conclusion de celle-ci est une belle surprise. 

Fleurs d'ébène évoque les derniers moments vécus par les colons belges. La dernière, qui plus est, la plus courte, parle des difficulté d'un couple face aux attirances sexuelles d'un homme envers une femme noire. 

Le tout donne une brève critique de la colonisation belge : racisme, exploitation des terres et l'impunité pour l'homme blanc face à certains crimes. Des thèmes que l'on peut retrouver dans la majorité des exploitations européennes en Afrique à l'époque. 

Raives illustre à merveille les paysages et les ambiances africaines. Cette édition est enrichie d'un cahier graphique du plus bel effet !


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Cet album réunit trois anciens récits publiés initialement dans les années 80 dans le fameux magazine À Suivre, édité par les Éditions Casterman. Les histoires de CONGO 40, FLEURS D'ÉBÈNE et CONGO BLANC se passent toutes au Congo à différentes époques, pendant la période de l'occupation belge.

CONGO 40 se déroule en 1942 dans une exploitation ou un drame, c'est passé quelques années auparavant. Il nous plonge dans les histoires d'amour, de trahison et d'espoir de divers personnages.

FLEURS D'ÉBÈNE, se passe en 1958 alors qu'une enquête policière est lancée après la découverte du cadavre d'un Congolais renversé pendant la nuit.

CONGO BLANC est une histoire courte qui explore la vie d'un couple en pleine crise au moment de l'Indépendance en 1960.

Ces trois histoires témoignent d'une époque révolue de la colonisation. Elles offrent de beaux dessins et une lecture à la cadence lente, abordant de nombreuses thématiques. L'atmosphère envoûtante des couleurs du Congo nous transporte au coeur de l'Afrique, avec des histoires faites d'amour, de trahison, de domination coloniale, de secrets, de racisme, de violence et de tentation. Dans cet ensemble, les personnages masculins, bien que charismatiques, ont souvent des comportements condamnables, tandis que les femmes se révèlent être des figures de caractère, affirmées et résolues.

Les dessins attrayants sont faits de magnifiques paysages de la nature Africaine, de couleurs vibrantes et de regards féminins ensorcelants. Histoires à replacer dans le contexte d'une période passée, CONGO BLANC s'offre une nouvelle réédition grand format à couverture souple et agrémenté d'un cahier graphique présentant des dessins, aquarelles et portraits inédits.

Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Bel album pour ne pas dire superbe édition que ce retour au catalogue de trois romans graphiques marquants des années 1980. Au coeur de ces années Éric Warnauts et Guy Raives délaissent un temps le Bronx des années 1940 et leur fameux détective Lou Cale. Ils plongent dans les rives du fleuve Congo, l'atmosphère moite et la chaleur torride de la vie aux colonies. Les 3 récits réunis par Daniel Maghen vont de la fin des années 1930 au début des 60's. Une galerie de portraits et d'esquisse les complète. le fond et la forme donnent le goût amer d'une vie où l'âme en désarroi se noie dans le plaisir de la chair comme la souffrance des corps. Intense, sensuel et hypnotique. de la belle ouvrage qui rend à nouveau accessible ces premiers piliers du roman graphique, au même titre que les Loustal et Pratt dont plane ici et l'ombre et le climat, faussement léger et délétère. À avoir et chérir dans sa bibliothèque.
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Un bel objet, cet album à la couverture souple aux doubles rabats qui se déplient. Avec, au début et à la fin de l'ouvrage, de magnifiques dessins de recherches, des superbes portraits : de l'art, du grand !
Un livre qui pèse lourd et dont le contenu illustre et remplit, avec justesse, à mon avis, un devoir de mémoire.

Ces 3 BD de Warnauts (War No ?) et Raives (Rêves ?) se déroulent au Congo-Belge, des années 40 à 60, et donnent à voir, et à entendre, les "suprémacistes blancs masculinistes" dans toutes leurs horreurs.

Au premier abord, j'ai été choqué, tant me plonger aujourd'hui dans le contexte de l'époque m'a secouée. Mais ces histoires montrent le chemin parcouru et nous rappellent que nous revenons de loin. Plutôt que de s'offusquer de l'emploi de certains mots dans ces BD des années 90, profitons-en pour nous souvenir, vraiment, de l'oppression subit par les colonisés et par les femmes.

Un saut dans le passé qui ravive en nous humanisme et féminisme. Alors, je vous préviens : si vous osez cette lecture, accrochez-vous parce que ça va remuer !

Merci à Babélio et aux éditions Daniel Maghen pour l'envoie de ce livre suite à ma participation à Masse Critique.
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J'aime beaucoup les éditions Daniel Maghen qui propose un catalogue exigeant et élitiste dans lequel on sait que l'on trouvera de magnifiques planches. Raison pour laquelle je me suis offert cette réédition alors que je ne connaissais pas les originaux. Un dessin d'une sensualité hors paire qui nous emmène dans une Afrique charnelle et attirante. Trois histoires qui nous montrent le Congo colonisé du point de vue des colons principalement. Toutefois, l'accent est mis sur les liaisons des belges avec les congolaises envoûtantes et la lâcheté et la mesquinerie des hommes. Ce n'est pas une histoire du Congo mais des histoires de vie .
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C'est fort de café

Retour sur une période qui paraît bien lointaine, en ces temps colonialistes qui alors ne choquaient pas tout le monde, mais ont ensuite été enterrés le plus profondément possible, en espérant qu'ils ne remontent pas - trop - à la surface. C'était sans compter sur le recueil Congo Blanc, d'Eric Warnauts et de Guy Raives, qui rassemble trois histoires s'échelonnant sur plusieurs années, avec beaucoup de clichés nécessaires mais aussi un travail de fond pour parvenir à un contenu riche et distrayant à la fois, résolument destiné à un public adulte lorsqu'il traite d'amours passionnelles et charnelles. Cette chaleur, probablement due à la moiteur du pays, se retrouve aussi dans les couleurs employées, d'origine, qui donnent à rêver dans ce Congo Belge, source de fantasmes de tous ordres pour des semi-expatriés qui en étaient parfois réellement amoureux.
Une belle oeuvre - hommage qui pourrait presque faire office de livre d'histoire(s), mais dont on tourne les pages avec sans doute bien plus d'enthousiasme...
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