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3,69

sur 74 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La collection 10/18 lance un nouveau duo d'enquêteurs, la sage femme Victoire Monfort et son mari Albert commissaire, sous la plume d'Anne Villemin Sichermann, une ancienne gynécologue lauréate du prix Historia, et ce premier roman de la série est plutôt prometteur.
Ce polar historique se déroule sous le Consulat, période assez peu utilisée dans la littérature du genre, et surtout il présente pour moi l'incontestable atout de se dérouler à Metz.
Le roman démarre fort avec un homme qui a été enterré vivant alors qu'en parallèle la ville se prépare à accueillir Madame de Stael. Ensuite l'intrigue se déroule tranquillement et sans grande surprise, mais cela donne un roman de bonne facture et agréable à lire.
Victoire est une héroïne qui a un potentiel dont on espère qu'il pourra encore plus se déployer dans les prochains livres.
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Mort, ou presque.
Repéré à sa sortie, ce roman policier historique n'a pas tardé à rejoindre ma pile à lire. D'emblée j'ai été attirée par le titre, évoquant une sage-femme à une période assez peu exploitée, le Consulat.
Metz, hiver 1803. En faisant route vers l'Allemagne la baronne De Staël fait une halte à Metz, à l'hôtel de Pont-à-Mousson, une halte motivée essentiellement par son intérêt pour Charles de Viliers qu'elle espérait séduire. Mme de Staël, une femme à la réputation sulfureuse, a été exilée par le premier consul qui la soupçonne d'accointances royalistes… Il faut dire que le contexte politique de 1803 est assez agité : les heures sombres de la révolution ne sont pas très loin et si Bonaparte a permis le retour de certains aristocrates en France et restauré une liberté de culte (liberté surveillée tout de même), la guerre avec l'Angleterre menace… Mais à l'hôtel de Pont-à-Mousson, c'est d'une toute autre agitation qu'il s'agit : Lucienne, la fille de la patronne, va accoucher d'un jour à l'autre et avant même de devenir mère, la voici veuve… Son mari, Maximilien Lacour a été retrouvé inanimé dans la cave de l'hôtel. Inhumé le soir même, le voici qui ressuscite… très brièvement d'ailleurs, juste le temps de prononcer un mot laissant entendre que sa mort n'avait rien de naturel. Cet évènement extraordinaire va mobiliser l'Eglise et la police, notamment le commissaire Albert Montfort dont l'épouse, Victoire, est sage-femme, mais pas que car elle va activement participer à l'enquête.
Je termine ce livre avec une impression mitigée.
J'ai bien aimé le contexte historique dans lequel l'auteure a inscrit son intrigue (elle a d'ailleurs conservé le calendrier révolutionnaire) : la période du Consulat, la ville de Metz, le rôle du préfet, celui des prêtres… J'ai bien aimé les chapitres consacrés à Victoire (elle rédige son journal), notamment son métier de sage-femme mais il est fort dommage qu'elle soit un peu éclipsée par Mme de Staël… J'attendais plus du côté « historico-médical », je suis déçue que l'auteure (Anne Villemin-Sicherman est gynécologue) ne l'ait pas davantage exploité. Quant au volet enquête policière, je suis vraiment restée sur ma faim, et quand je lis un polar, j'attends évidemment du suspens (au minimum). Cette enquête, je l'ai trouvée extrêmement confuse et noyée dans des intrigues parallèles qui ne m'ont pas vraiment intéressée. En refermant le livre, je me suis dis « finalement, tout ça pour ça ? ».
A voir peut-être avec un second tome.
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Un bon roman même s'il ne révolutionne pas le genre.
J'ai particulièrement apprécié le rappel du contexte politique de l'époque : Bonaparte Premier Consul.
J'ai également adoré suivre le quotidien de sage-femme de Victoire et j'aurais aimé en lire plus à ce sujet. Malgré tout, ce roman présente des faiblesses. Il y a des répétitions des évènements déjà vus. Les mêmes scènes peuvent être re-expliquées de façon différente dans le chapitre suivant (un personnage qui raconte à un autre ce qu'il s'est passé). le souci c'est que c'est parfois si détaillé que j'ai eu l'impression de relire deux fois le même passage.
Enfin, une grande partie du roman se concentre sur la présence de Madame de Staël. Pour ma part, je n'ai pas aimé plus que ça l'intrigue autour de ce personnage.
En résumé, une découverte intéressante que ce roman mais j'en attendais mieux.
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1803, la nuit de la sage-femme

17.03.2023 �nquête sur fond historique 🕰

L'histoire :
Automne 1803, dans la ville de Metz, au cimetière de la Chambière, un mort est revenu à la vie !
Mais lorsque le commissaire Montfort arrive, l'homme prononce un seul mot : « assassin » avz't de rendre l'âme définitivement. Victoire, la femme de Montfort, sage-femme de profession, est appelée au chevet de Lucienne Lacour, la veuve de l'homme à tout faire de l'hôtel le Pont-à-Mousson, car la jeune femme est sur le point d'accoucher. Or, c'est son mari qui a été enterré. S'agit-il d'une résurrection, comme le soutient le curé de Saint-Eucaire ? Ou bien d'un meurtre, comme l'a laissé entendre le défunt ?
Les Montfort mènent l'enquête chacun de leur côté et recueillent confidences sur confidences.

Mon avis:
Personne ne va le lire, alors à quoi bon ?

Si mon avis vous intéresse, alors je le met tout de même en commentaires, juste pour vous!

Quand j'ai vu le titre de ce roman, en tant que sage-femme de nuit, je me suis dit "Charlotte, fonce , ce livre est pour toi !"

J'ai beaucoup aimé l'ambiance du livre, à une époque où le métier de sage-femme était très respecté et j'ai apprécié le personnage de Victoire, qui tient tête aux hommes qu'elle rencontre et où elle se place en égale de son époux, malgré les avis des autres.

L'enquête aussi m'a bien plu, car je ne me doutais pas vraiment du dénouement de l'histoire.

Par contre, je me suis sentie lassée par l'aspect historique, tout ce qui avait attrait à Mme de Stael, car je ne voyais pas trop ce que ça apportait réellement à l'intrigue en soi (à part une piste.).
J'ai trouvé que c'était beaucoup développé, mais comme j'avais envie que l'enquête soit résolue, les longues tirades sur les conflits royalistes et napoléoniens me lassaient assez rapidement.

Une lecture plaisante dans l'ensemble, mais pas le coup de coeur escompté !
Par contre, j'attend la suite avec impatience, parce que le personnage de Victoire me plaît beaucoup !
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Anne Villemin-Sicherman - 1803***. Fin le 18 février 2023 – Prix Polar Historique 10/18

Le livre nous transporte à Metz en 1803 (donc). le règne de Napoléon est au faite de sa puissance (déjà Consul pas encore Empereur, ce qui fâchera Beethoven) et le livre commence sur les chapeaux de roue par des bruits dans un cercueil : un homme a été enterré vivant ! A la manoeuvre tout au long du livre : le couple Beaumont, le Commissaire et son épouse, Sage-Femme, ou plutôt la Sage-Femme et son époux, le Commissaire car le livre est écrit sous un prisme féminin. Tout tourne autour de la pension de famille dans lequel on retrouve le mort-pas-si-mort-que-ça, sa femme, sa fille (en passe d'accoucher, forcément), mais aussi, passant par-là, Benjamin Constant, qui accompagne Madame de Staël dont les sympathies royalistes sont source de sueur pour le Préfet, qui aimerait qu'elle parte vite…


Nous sommes donc en présence d'un polar historique féministe, dans le bon sens du terme, car les hommes, même s'ils sont faire-valoir des brillantes dames, sont plutôt bien campés et pas ridiculisés à tout bout de champ. Bien sûr, le mort-vivant, avant de trépasser, n'aura qu'un mot « assassiné »…et le polar commence.

L'Histoire sert de cadre de fond à ce polar qui aurait pu finalement se passer à n'importe quelle époque, sauf bien sûr les personnages historiques qui passent par là, et la question de la nature de la mort et des signes de la mort qui intéresse beaucoup Madame la Sage-Femme.

Difficile de dire du mal du livre qui est très sympathique, peut-être un peu trop « facile » dans le style et dans l'histoire. Nous passons un bon moment, indéniablement, et le livre se lit avec intérêt. Finalement, quoi demander de plus ? Peut-être un peu de souffle, sortir du carcan un peu fermé du temps (1803) et de l'espace (la pension) qui réduit finalement l'histoire (et sa résolution) à pas grand-chose…peut-être aussi une approche un peu plus technique des choses (l'auteure est médecin) car on sent une volonté de « faire simple » qui le confine parfois à un polar pour enfants…
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