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Nathalie Bru (Traducteur)
EAN : 9782092490716
400 pages
Nathan (06/01/2022)
4.2/5   137 notes
Résumé :
18 ans avant The Hate U Give, retrouvez Maverick. Lycéen. Dealer. Père.
En 1998, dans le quartier noir de Garden Heights. Maverick sèche le lycée, et il a déjà un pied dans les gangs. Malgré la poigne de sa mère qui l'élève seule, il s'apprête à marcher sur les traces de son père, un baron de la drogue en prison.

Tout change lorsqu'il découvre qu'il est père. Le voilà contraint d'élever son bébé, auquel il s'attache, tout en affrontant la colèr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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sur 137 notes
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C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures, et c'est ce qu'Angie Thomas a fait avec ce roman. Elle a pris les mêmes personnages que dans son premier livre et immense succés " The hate U give", en les plaçant dix-huit ans auparavant.

On est donc en 1998 , Maverick (qui deviendra le père de Starr) a bien du mal à rester du bon côté de la société. Affilié à un gang, afin d'être protégé (son père est en prison), il deale un peu, juste de quoi aider sa mère , dont les deux jobs arrivent à peine à couvrir les factures. Apprenant qu'il est père, résultat d'un coup d'un soir, il devra gagner de l'argent coûte que coûte, et prévenir sa petite amie, qu'il adore, et qui ne risque pas de bien le prendre. Autant dire qu'à dix-sept ans, le lycée est le cadet de ses soucis... Mais il arrive que dans les cités, dans le béton, poussent des roses...
D'où le titre, en référence au rappeur Tupac :" The Rose that grew from concrete"

Ce qu'il y a de bien, c'est qu'on connait déjà certains personnages, et que grâce à The Hate U Give, on sait déjà ce qui va arriver. Une lecture facile, sans effort, donc.
Le pendant de tout ça , c'est qu'il n'y a pas de surprise... le quartier, on connait, les histoires de gangs, on connait, le style d'Angie Thomas, on connait.
J'ai eu l'impression de chausser des "pantoufles", la lecture ronronnait...
Alors , oui, les thèmes sont puissants : la condition afro-américaine, dans les quartiers chauds, le manque d'argent, la difficulté des mères célibataires (ou dont le mari est en taule) ,le manque de de perspective, d'argent, l'emprise des gangs, l 'impossibilité d'en sortir, la vie qui n'y vaut pas cher, la grossesse chez les adolescentes, la paternité quand elle arrive trop tôt,.. mais c' était moins puissant que le roman The hate U give. Un cran en dessous (Mais il était tellement bien...)
J'ai terriblement peur, connaissant le CV du personnage de Maverick,(et étant donné que tout n'a pas été raconté ) , que l'auteur nous ponde un troisième tome...

Une lecture agréable et une auteure que j'aimerai retrouver , en lui souhaitant de se renouveller.

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Maverick Carter fait partie des King Lords de la cité des Garden Heights avec son cousin King ; le père de Maverick est en prison depuis neuf ans et le père de King est mort ; depuis lors, les deux gamins font partie de la bande du quartier qui gère les affaires. Avec leurs amis Rico et Junie, ils vendent de la drogue, principalement de l'herbe tandis que leurs amis Dre et Shawn s'occupent des drogues dures. Maverick est en couple avec Lisa mais il a couché un soir avec Iesha Robinson, la petite amie de King et le préservatif a éclaté, il apprend, trois mois après la naissance du bébé déjà nommé King junior, qu'il est le père et la mère lui laisse l'enfant en s'enfuyant. Face à ses nouvelles responsabilités de père à dix-sept ans, Maverick se voit imposer par son cousin Dre de cesser le trafic de drogue et Dre lui trouve un travail chez l'épicier, M. Wyatt, Mme Wyatt acceptant d'être l'assistante maternelle du bébé renommé Seven. Dre est d'autant plus bienveillant à l'égard de Maverick qu'il est lui-même en couple avec Keisha, il a une petite fille de trois ans, Andreanna et il sait tout le danger à continuer le trafic de drogue.

Nous retrouvons avec plaisir à la fois l'univers de Angie Thomas et une forme de prequel à The Hate U Give puisqu'il s'agit dans ce roman du récit de la jeunesse du père de Starr, Maverick. C'est une nouvelle plongée dans les quartiers noirs des Etats-Unis avec une description brute de la vie des quartiers, les trafics, les luttes de territoire, la drogue, la violence, les règlements de compte, la violence policière mais aussi l'apartheid social et économique entre les Blancs et les Noirs. Angie Thomas fait partie de ce mouvement américain Woke et promeut la prise de parole des personnes concernées par les problématiques de justice sociale et d'égalité raciale. le roman est évidemment cette fois extrêmement attendrissant avec les mésaventures de ce jeune père de dix-sept ans avec deux enfants : nous assistons aux premiers mois de Seven, le demi-frère de Starr et nous connaissons les conditions de la naissance de Starr ! Et évidemment, il y a toujours aussi une multitude de références musicales, cette fois de rap.
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Après The Hate U Give et Parée pour percer de la même auteure, qui m'avait plût sans pour autant me laisser des souvenirs impérissables, me voici lancée dans son dernier roman : Concrete Rose. Les thématiques restent identiques à ses deux dernières parutions : le racisme, la violence, la drogue, la ségrégation et l'inégalité.

Nous sommes en 1998, Maverick a 18 ans. Il vit avec sa mère dans le quartier noir de Garden Heights et fait partie du gang des King Lords. Au grand désespoir de sa mère, il suit les traces de son père, baron de la drogue incarcéré depuis une dizaine d'années. Avec son cousin King et ses amis Rico et Junie, ils sèchent le lycée et se prêtent à un trafic de drogue qui leur rapporte un paquet d'argent. Mais lorsqu'il apprend qu'il est père d'un petit garçon suite à un accident de préservatif avec Iesha, les responsabilités de Maverick décuplent. Il doit prendre soin de son fils, lui donner toute l'attention et tout l'amour qu'il demande, tout en subvenant à ses besoins. Mais le plus dur pour le jeune homme est d'annoncer sa parentalité à Lisa, sa petite amie. Très déçue et attristée par cette nouvelle, Lisa le quitte. Un choc pour Maverick, qui se retrouve au fond du trou.

J'ai été totalement happée par cette histoire et ravie de plonger une nouvelle fois dans l'univers si particulier d'Angie Thomas. Loin d'enjoliver les choses, elle nous montre la réalité crue des quartiers noirs Américains : la violence, le trafic de drogue, les règlements de compte, les intimidations, les injustices sociales, la ségrégation, la pauvreté… bien que le coeur lui dise de suivre les traces de son père et de ne pas déshonneur son gang, la raison lui intime de se ranger, d'arrêter les trafics pour protéger ceux qui comptent le plus pour lui : son fils, baptisé Seven (chiffre lié à une certaine perfection), son amoureuse Lisa, issue d'un établissement catholique et sa mère, qui s'inquiète pour son fils et se démène au quotidien pour lui apporter ce qu'il y a de meilleur. Mais lorsque Dre se fait assassiner sous ses yeux, Maverick y voit une provocation et veut à tout prix se venger : constamment tiraillé, il ne sait quel choix faire et quelle direction donner à sa vie.

Maverick est un jeune homme courageux, qui endosse ses nouvelles responsabilités sans se plaindre, en cherchant du mieux qu'il le peut à bien faire avec sa fille, malgré son manque d'expérience. Il est généreux, attentionné, très sensible, et montre une autre image que celle que l'on pourrait se faire d'un jeune de quartier.

Les romans d'Angie Thomas suivent une certaine logique, avec des thématiques qui se ressemblent, mais traitées de manières différentes à chaque fois. Concrete Rose est particulièrement lié à The Hate U Give, puisque le protagoniste Maverick de Concrete Rose n'est autre que le père de Starr de The Hate U Give. L'univers est donc concordant et suit une certaine logique, avec des personnages qui évoluent, que l'on apprend à connaître intimement en fonction des tomes : j'ai beaucoup aimé ! J'ai hâte de voir ce que l'auteure nous réserve pour sa prochaine sortie littéraire.

Un roman touchant, avec un protagoniste particulièrement émouvant, qui endosse avec fierté ses nouvelles responsabilités de père de famille. le tout est présenté sous fond de sujets sombres : le racisme, la violence, la pauvreté, l'injustice sociale... une constante dans les romans d'Angie Thomas !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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: Dès le départ, nous sommes dans un drôle de bain.
Une ambiance étrangement ordinaire, quotidienne, mais où l'on nous parlera de drogues douces, de drogues dures et de gangs.
C'est le quotidien du jeune personnage de 17 ans, pour que l'ordinaire ne vire pas au pire, pour mettre du "carburant dans le bolide".
Sa solution sera presque présentée comme une filière professionnelle comme une autre, ici, dans ce pays, dans ce quartier et cette population noire; l'autre voie lorsque les études ou l'éducation lâcheront ( ou l'inverse).
Dixit Maverik: " ...Aucune mère a envie de voir son fils dans un gang, mais aucune mère a envie de le voir mort non plus. Avec tous les ennemis que mon père s'est faits dans la rue, j'ai besoin de quelqu'un pour couvrir mes arrières, pas le choix...De toutes façons, le gang, il me coule dans les veines. D'abord, ça a été les frères de ma mère. Et puis mon père et ses cousins..."
Avec ce témoignage de Maverick, lycéen, on se dit rapidement que le gland qui tombe très loin de l'arbre, c'est sans doute celui qui voit bêtement trop loin pour pousser.

Le bébé, c'est la boulette de trop.
Maverick se brouillera un jour avec sa copine et fautera avec une autre fille l'instant d'un soir. Il y aura un accident de protection, les deux croiseront les doigts, au cas où (et nous y voila, un test adn révèle la paternité de Maverick).
Sa mère, qui l'imaginait avec un peu de chance obtenir ses diplômes, viser l'université pour éviter la ligne droite familiale, va déchanter.
Bien moins cependant que Maverick.
On le sentira, à lire le roman, Maverick n'est pas un mauvais garçon, il fera des choix faciles pour son âge et sa situation.

Papa et encore scolarisé, il faudra bien s'adapter, pas vrai?
Et ce n'est pas les petits boulots à tondre les pelouse des voisins pour duper sa mère sur l'origine de son argent de poche qui paieront les couches.
Alors?
Le point de départ rappellera l'excellent "Boys don't cry" de Mallory Blackman avec un personnage encore mineur qui lui aussi se trouvera coincé avec une paternité et lâchée avec ( ici aussi la jeune maman se carapatera, hélas, en mode dépression post-partum, la pauvre). Dans "Boys don't cry", il y aura le père pour remettre le couvert des couches en plus. Maverick pourra encore compter sur sa mère mais aucune chance de se défiler pour faire le beau avec les potes et les filles du coin.
On ne parlera plus d'un avant-goût de la vie d'adultes à 17 ans mais d'un démarrage précipité sur les chapeaux de roues.

On s'attachera rapidement aux personnages, si jeunes et si inconscients, collectionnant les maillons d'une chaine lourdes et plaquées or comme on enfile les perles. du faux.
Sauf que ce collier là sera bien trop lourd parfois.
C'est un nouveau parcours, de nouvelles règles.
L'arrivée du bébé étrangement mettra Maverick au pied du mur: continuer les combines et risquer de finir comme son père ou filer droit, avec un petit boulot qui paie moins et un bébé à charge?
Comment avait fait son père?
Non. Sinon, c'est la prison.
Et sa mère? Cela va faire réfléchir.
"Tu ne peux pas lui demander quoi que ce soit en ce moment, fiston, il me dit. Tu dous aimer assez les gens pour les laisser partir, surtout si la raison de leur départ, c'est toi...", lui conseillera son voisin, Monsieur Wyatt. Monsieur Wyatt passera pour un casse pied, lui offrant le job mais ne lui accordant aucun écart de conduite.
Peut-il arriver un quart d'heure en retard pour se détendre avec les copains? Non. Tout se paiera, dans l'effort, la sueur mais l'utilité et la philosophie.
Le personnage et son épouse, aussi maison d'accueil pour les jeunes, se montrera des figure solides de référence, pleines de sagesse insoupçonnée.
Pourquoi une référence aux roses dans le titre?
Parce que grâce à Monsieur Wyatt, Maverick va plonger la main dans terre et planter.
Hormis les travaux au magasin, Maverick va aussi donner de sa personne dans le jardin de son voisin.

Le roman est très appréciable, d'une lecture fluide et captivante.
Il faudra du temps pour un certain nombre de personnages, pour pardonner ou se pardonner, pour trouver des petits moyens d'aller de l'avant qui deviendront des grands moyens.
Ça n'est pas édulcoré, le ton est urbain, parfois rude, impertinent mais aussi tendre, entre les copains et la famille.
Malgré la nouvelle paternité, le récit restera optimiste et effectivement, avec des mains tendues et un peu de hauteur, une rose peut résister au béton et pousser.
Il n'y a pas de raisons contre mais il faudra s'en donner les moyens, jeune Maverick.
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"Concrete rose" est un prequel du roman "La haine qu'on donne" et s'il est pertinent et sans doute très touchant dans sa version originale, ce que me confirme ma collègue qui l'a lu en version anglaise américaine originale, il est aussi le genre de roman qu'on préférerait dans son propre français. J'y reviendrai. Sa grande force, nul doute, est le sujet lui-même, comme ce fut le cas avec les autres romans. Non seulement les personnages afro-américains restent sous-représentés ( même si ça s'améliore beaucoup), les jeunes papas le sont encore plus. Bon, reste le fait que nous avons ENCORE un roman qui place un afro-américains dans un contexte social difficile ( à croire qu'un ado afro-américain qui vit en banlieue avec une vie normale, ça reste trop demander), mais si c'est pour traiter d'un jeune qui change son orientation pour miser sur son enfant, pourquoi pas?


Néanmoins, côté plume, je ne suis vraiment pas impressionné. Encore un roman des états-unis traduit en français européens "de jeunes", déjà, c'est pas joli. le verlant est encore pire que d'habitude, avec "reuf" ( père), notamment, que j'aurais préféré ne jamais voir tellement ce mot est laid, et tout un tas de mots totalement inconnus dont j'ai du aller pêcher sur Internet la définition: reup, tehon, donf, camé, coathar, morfale, etc.J'ai tenter de trouver ces termes en fouinant sur Internet, mais il y en avait tellement que j'ai abandonné. Mais là n'est pas le seul soucis et je dois avouer ne pas savoir si ces phrases mal construites et ces absences de déterminants et pronoms sont le résultat de l'autrice ou de la traductrice, mais ça me bloque dans ma lecture quand les phrases ne font aucun sens comme "S'il avait parlé chinois, c'était la même."( Même quoi?) ou "C'est prise de tête" ( "Une" prise de tête", ok, pas "c'est"). Donner un style "gangsta" à l'oral, d'accord, mais au moins si la qualité de la langue pouvait rester dans les paragraphes, les "hors-dialogue", c'eût été apprécié. Enfin, les dialogues manquent de clarté, notamment dans la ponctuation et dans la désignation: Mais qui parle en ce moment? En plus, il y a des termes phonétiquement moches tels que "meuf", "teuf" ou "chelou", "ouf", sorte de français inversé qui sied très mal à des américains, qui plus est. de ma perceptive québecoise, ce genre de langage sonne comme du mauvais français, un peu comme notre joual québecois. Pour vous donner une perspective, imaginez lire une histoire se déroulant en Écosse moderne, où les jeunes parleraient en joual ( le jargon québecois), ou alors des Japonais qui jargonnerait en chiac ( le jargon acadien) ou des anglais qui s'exprimerait en ch'timi.


"Concrete rose", dont même le titre non traduit me nargue, est donc un roman que j'abandonne faute de temps ( ma pile de livre à lire pour mon travail de libraire atteint mon plafond), mais aussi faute de patience. Voir des personnages des états-unis parler le dialecte des ados parisien est chaque fois bizarre et je pense comprendre pourquoi de plus en plus de jeunes francophones nord-américains ( Canada, USA, Québec) se tourner vers les version originales: elles sont linguistiquement beaucoup plus crédibles et à tout prendre, l'anglais est presque plus facile à lire que ce langage étrange des rues de France ( où peut-être de Paris?). Je comprend l'idée de traduire le langage de "guetto" ( le langage de rue), pour être dans l'esprit du sujet, mais dans une autre langue, on aurait gagner à garder quelques termes spécifiques des USA et un français plus international.


Or, ici, on sent que le lectorat visé était la jeunesse parisienne, qui comprend ce genre de langage troqué et inversé. Il aurait quasiment mieux convenu de le traduire une seconde fois par un/une traducteur/traductrice en français américain, pour qu'il soit plus compréhensible pour les Acadiens, Québecois et autres francophones du continent. Cette pratique est déjà largement courante en France de re-traduire les romans québecois en français européen, précisément parce que les français ne connaissent pas le français québecois/canadien, même s'il s'agit de la même langue. C'est surtout quand on traduit les dialectes que c'est pertinent.


Et puis, il faut dire que nous avons des termes cousins entre francophones et anglophones américains.


Donc techniquement, il aurait été plus logique de voir une histoire se déroulant aux États-Unis traduit dans le français américain que celui de l'Europe. Mais ainsi, ce serait les européens qui se seraient alors plaint de ne pas comprendre, et ce serait probablement recevable. Bref, comme je le mentionnais plus haut, c'est sans doute un bon roman dans sa pertinence, mais c'est pénible à lire en version française.


Comme je ne l'ai pas terminé, je ne lui attribue pas de note.
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critiques presse (1)
LeMonde
15 janvier 2022
Maniant une langue rythmée, jouant avec l’argot, Angie Thomas décrit la vie quotidienne à Garden Heights, quartier noir et pauvre ressemblant à celui dans lequel elle a grandi, avec toujours cette volonté de témoigner que chacun possède son avenir entre les mains.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
[ Le prof d'histoire ] racontait comment Christophe Colomb avait découvert l'Amérique et tout ce que j'arrivais à me dire, c'était : comment il a pu "découvrir "un endroit où y' avait déjà des gens ?
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Dans la rue, y'a des règles.
Elles sont pas écrites, et tu les trouveras pas dans un livre. C'est juste des trucs naturels, que tu connais déjà le jour où ta mère accepte de te laisser sortir seul de chez toi. Un peu comme respirer, quoi : tu sais faire et pourtant personne t'a expliqué.
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En plus, j'avoue, j'aime bien bosser dans le jardin. Même si les fleurs et les plantes, c'est prise de tête. Un jour, y'a tout qui va bien. On les arrose, on les nourrit, on fait tout bien comme il faut. Et le lendemain, elles sont à moitié mortes. Sérieux, elles savent encore moins ce qu'elles veulent que les meufs.
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Fiston, c'est un grand mensonge de dire que les hommes noirs n'ont pas d'émotions. Sans doute qu'il est plus facile de ne pas nous voir comme humains si on nous imagine sans coeur. Mais le fait est qu'on ressent des choses. La peine, la douleur, la tristesse, tout. Et on a le droit de le montrer autant que n'importe qui.
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"Je vaux rien.
Je suis un dealer, un gangster, même pas foutu de sortir du lycée diplôme - mais c'est pire qu'avoir abandonné en cours d'année. J'ai deux gamins de deux femmes différentes à dix-sept ans. J'ai fait du mal à ma mère et je fais du mal à Lisa, deux des personnes qui tiennent le plus à moi, juste en leur laissant croire que j'étais quelqu'un d'autre. En vrai, je suis le genre de mec à finir aux infos ou dans un de ces petits films qu'ils nous passent en cours pour nous montrer ce qu'il ne faut pas devenir.
Comme je vaux rien, j'ai rien à perdre. Du coup, autant buter celui qui a buté Dre." pg 349
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Vidéo de Angie Thomas
Découvrez une courte interview d'Angie Thomas, qui répond à nos questions et nous parle de son dernier ouvrage Parée pour percer - Tu peux pas m'arrêter, publié aux éditions Nathan en janvier 2020.
PARÉE POUR PERCER - TU PEUX PAS M'ARRÊTER
Prends le micro, trouve tes mots. Fais-toi entendre ! Résumé : Bri a 16 ans et rêve d'être la plus grande rappeuse de tous les temps. Ou au moins de remporter son premier battle. Elle a de qui de tenir – son père était une légende du rap, jusqu'à ce qu'il soit tué par les gangs. Mais quand sa mère perd son emploi, que leur propriétaire menace de les mettre à la porte et que la violence enfle dans son quartier, Bri n'a plus le choix : réussir dans le rap n'est plus rêve. C'est une nécessité. Roman, dès 13 ans.
Plus d'informations sur l'ouvrage ici : https://www.nathan.fr/catalogue/fiche...
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