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EAN : 9782234082236
Stock (08/03/2017)
3.36/5   169 notes
Résumé :
Au début du xxe siècle, Noelie vît le jour dans une petite ferme d'Italie. Mère analphabète, père inconnu. Ce départ dans la vie en valait-il un autre ? Non. Même pour l'époque, il n'était pas bon.Soixante ans plus tard, Noelie invitait régulièrement à déjeuner chez elle ses amis du gouvernement, des célébrités de Cinecitta, des ministres libyens, des pêcheurs, des poètes, des huiles du Vatican et des amis d'enfance, restéspaysans pauvres. Entre-temps, elle avait pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
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sur 169 notes
♫Au bar de l'Escadrille
Je vois les vrilles
Et mon coeur a des bonds
Aux loopings que font ces garçons
Et leurs façons
Aon aon, aon aon
Vole
Je veux un amour qui vole
Quitter la terre qui me désole
Me désespère
Moi je suis faite
Pour l'azur et ces conquêtes
Pour le cuir des flying jackets
En coucou, en piper
Un aviateur♫
Véronique Jannot - 1988 -

"Je ne suis pas écrivain.
Je ne sais pas comment on dit une vie."
page 16, ça au moins c'est dit.
"Je ne suis pas le sujet de ces pages
Je n'en suis que l'auteur"
page 211, mais combien à la hauteur !
Noelie, c'est l'histoire d'une vie
ça commence en Italie,
Tripoli, Mussolini
Graziani, même la Hongrie
Sourires en dent de scie
Satanas , Diabolo
Une tenue de Zorro
Dénicher les Poulpes
T'as le vent en poupe
Noelie m'emballe
t'as pas cent balles
Cette femme est un poème et,
S'élever est son secret.
J'trouve plus mon île
vous n'auriez pas vu la mer ?
Le touareg dans son désert
Piloter avion de guerre
L'alibi de Noelie , elle milite Air
Nous le savons ! démarre Ciel
La Libye, dos à la grand-mer
elle Médite Terre à né-cessaire
Ker au Zen, pour l' essence Ciel
Comme nous le sAvions sans Elle..... !
c'est la compagne de François Berléand
Elle a un style, et on en apprend
ET Ce n'est que son premier roman !
5/5 MON MEILLEUR COMPLIMENT ;-)

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Après un faux départ départ et une pause de quelques jours, je suis finalement parvenue au bout de Looping. Si j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, c'est à cause de la distance qu'on garde par rapport aux personnages et de la rapidité avec laquelle une période si longue (plusieurs décennies) est traitée. Cela donne du rythme au récit, mais je suis ressortie de ma lecture avec l'impression d'à peine connaître Noélie, l'héroïne.

Pour la narratrice, raconter l'histoire de sa grand-mère Noélie, c'est aussi l'occasion d'évoquer l'histoire de l'Italie au XXème siècle : la vie dans les campagnes avant le première guerre mondiale, les colonies libyennes, Mussolini, la reconstruction après la seconde guerre mondiale, la politique pendant la guerre froide, etc... Avec Noélie, nous côtoyons aussi de très près quelques grands noms de l'histoire.

Même si la plume d'Alexia Stresi m'a bien plu, je suis plutôt déçue par ce roman qui ne fait qu'effleurer l'histoire extraordinaire d'une femme qui a marqué son époque.
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Belle photo de couverture ! Cet avion jaune sur le bitume de la piste, ça flashe ! L'héroïne qui s'apprête à s'installer aux commandes d'un pas décidé, hum ! hum ! Jetons un oeil à la quatrième de couverture et découvrons des avis autorisés : « plaisir immédiat, sens de la dramaturgie, style piquant, cran et fantaisie élevés au rang de vertus cardinales »…Hum, hum, hum ! Y a plus qu'à décoller, les ami(e)s.
Le Looping, c'est spectaculaire, ça fascine toujours le « rampant » qui observe le virtuose au-dessus de lui. C'est dangereux également parce que les professionnels, genre « Patrouille de France », le disent : une erreur et c'est la catastrophe. Et là, l'erreur, c'est le Looping. C'est ce looping raté qui va m'obliger à m'installer à la DCA pour tenter de le descendre en flammes. Je m'explique : comme beaucoup de lecteurs, j'adore être baladé, trompé, surpris, étonné, mystifié, tout ce que vous voulez par le patron ou la patronne de l'histoire, l'auteur(e). Bon, alors quoi ? Il y a un rebondissement, dans les trois dernières pages, sur lequel je ne m'étends pas car, au vu du grand nombre de critiques très positives, je ne doute pas que, même après avoir parcouru mon petit billet, il y ait beaucoup de nouveaux lecteurs. Donc, nous avons un coup de théâtre, comme on l'enseigne maintenant à l'université. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est quand même nettement mieux parce que ça fait une fin bien réussie et comme je viens de vous le dire, le lecteur aime ça.
Mais dans le cas présent, pour trois pages de surprise, il m'a fallu avaler 240 pages d'une histoire à l'eau de rose, les optimistes diront d'un conte de fée gnangnan, que les deux héroïnes, si belles et si mignonnes, traversent d'humeur égale et les fleurs au fusil. le ton est badin, ce qui, au début est agréable, mais lasse rapidement car, n'étant pas aviateur et n'ambitionnant pas de le devenir, je n'ai trouvé (les destins, le siècle, les personnages) ici que du survol. On enfile les clichés (le paysan taiseux, la jeune fille analphabète mais qui apprend si vite, la mère de famille qui adore cuisiner, le jeune premier beau, intelligent, fidèle et docile, le bédouin noble, digne et amical) comme dans les romans-photos du temps de la splendeur de Cinecittà.
Etait-il nécessaire de prêter au président de la république italienne des pouvoirs qu'il n'a jamais eu ou d'imaginer qu'on puisse apprendre à piloter sans doubles commandes (sur un bombardier !) ? Fallait-il absolument croiser, sans autre intérêt pour l'histoire que la mention de leurs noms, M. Ferrero (oui, celui des soirées de l'ambassadeur comme dans la publicité), Mme Farah Diba Pahlavi ou Mme Onassis alias la Callas? Ca aussi, semble devenir incontournable, « o tempora, o mores », plus de roman à prétention historique sans le passage en « vedette américaine » des « people » du temps jadis.
Mais réussir à obtenir de Kadhafi des concessions pétrolières grâce aux poules livrées à son grand-père, fallait oser ! Non, ce n'est pas ce que vous pensez, je parle de gallinacées, de vraies pondeuses d'oeufs, pour des omelettes comme chez la Mère Poulard. Je sais ce que vous allez me dire, je ne comprends rien à la poésie, je ne sais plus rêver et je suis incapable d'enjoliver la réalité comme les deux héroïnes de ce roman. Vous avez raison, j'ai peur de ne pas figurer dans le coeur de cible de cet ouvrage dont le format semble être une puissante invitation à le glisser dans un sac à main. Avant de conclure, je précise, pour les amoureux des animaux, que les poules du grand-père de Kadhafi n'étaient pas élevées en batterie (elles étaient même en liberté pendant le voyage dans l'avion) et je retourne à la mienne…la batterie de DCA, vous suivez toujours ?
J'aperçois une trainée noire sous l'aile gauche de ce si joli monomoteur, j'arrête le tir pour lui permettre de se poser rapidement. Rejoignez Madame Figaro dans l'ambulance pour lui porter secours. Quant à moi, je regrette déjà…
« Pourquoi est-il si méchant ? Parce que... ! »
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Nonna Noélie ne va pas bien, Nonna s'ennuie. Que cela ne tienne, la narratrice a une idée géniale offrir à sa grand-mère l'occasion de se remettre aux commandes d'un avion de tourisme. Ok, elle n'est plus toute jeune, ok les commandes de l'avion ne sont plus vraiment les mêmes que dans les années 30 mais bon piloter un avion c'est comme faire du vélo cela ne s'oublie pas et Nonna c'est Nonna point barre!
Pas convaincus?pourtant si on vous contait par le menu la vie extraordinaire de Noélie, de son enfance difficile et laborieuse à Imperia en Ligurie, le paradis des fleurs, puis la Lybie, Bruno son époux lieutenant de l'armée de l'air italienne, le désert, les rencontres, Rome à nouveau la griserie du pouvoir, de l'argent, le sens du commerce et toujours la joie de vivre, le rire et le partage des contes et légendes avec ceux qu'elle aime ...et la pirouette finale qui relève plus du double salto que du looping mais qu'importe je me suis laissée emporter par le mirage et si la chute a été un peu brutale j'ai bien rêvé et cela n'a pas de prix. Qu'en pensez-vous?
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Le moins que l'on puisse dire est que je ne suis que rarement monté à bord de l'avion de Noelie, dont la vie romanesque entre Italie et Libye ne m'a fait faire aucun looping.

J'ai été frustré que le coeur du roman - sa relation avec les touaregs et nomades du désert libyen - ne soit pas davantage développé, tout comme son caractère qui n'a pas suscité chez moi le moindre attachement.

Et sans mauvais jeu de mots, je reste sur un sentiment de survol de ce livre qui lui-même m'a semblé survoler son histoire ou plutôt, beaucoup de petites histoires sans en creuser aucune.

Dommage...
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critiques presse (3)
Telerama
26 avril 2017
Un premier roman ironique et tendre et manie joliment illusions et mensonges.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeFigaro
07 avril 2017
Alexia Stresi peint une fantastique galerie de portraits. Un récit sublimé par une grand-mère et sa petite-fille qui insufflent un vrai esprit de liberté.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LeMonde
31 mars 2017
Le premier roman d’Alexia Stresi est tout entier nimbé de ce goût du risque et de l’aventure que la grande ­Noelie a transmis à son entourage. Et de sa conviction selon laquelle l’essentiel n’est pas ce qui nous arrive, mais « la beauté de l’histoire qu’on se raconte avec ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Noélie voue un culte aux enfants. Ils sont lumière. Ils sont innocents. Ils ont raison. Noélie a-t-elle jamais été plus heureuse qu'entourée de bambins ? Elle m'a appris à chasser les papillons. A siffler comme un gecko. A grimper aux arbres. A piloter une mobylette. Une voiture. Un bateau. A savoir reconnaître, parmi toutes les beautés cachées sous la mer, la tanière d'un poulpe. Tout simple. Si tu vois un édifice splendide, avec colonnades de bernicles empilées et petit jardin japonais à l'entrée, c'est qu'une madame poulpe vit là. Le poulpe est esthète. Comme les enfants, il aime construire des châteaux merveilleux. Viens, mon chaton, je t'emmène en voir un.
p240
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Dans l'immédiat après-guerre, les partis politiques italiens issus des rangs de la Résistance (à la guerre, aux nazis ou au fascisme) eurent le vent en poupe. Non moins éphémères comme force politique de premier plan, les communistes. Puis dès 1948, la Démocratie chrétienne, couramment appelée DC (Prononcer Ditchi).
Ce parti possédait de nombreux atouts. Il était généreusement financé par les milieux bancaires et industriels pour faire rempart aux Rouges. Le Vatican ne pouvait que soutenir une démocratie dite chrétienne. Enfin, comme ce parti était centriste dans l'acception le plus large du mot, il pouvait à sa guise tirer un bord une fois sur sa gauche, une autre sur sa droite, selon les évolutions de la société et les résultats d'élections rendant parfois nécessaires des coalitions. Le tout, sans jamais chavirer.
p181
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Cet homme rendait sa mère idiote ou heureuse, selon qu'on était d'humeur jalouse ou généreuse au moment du constat.
p57
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Ce serait cocasse et pas finaud, qu'un père tombé du ciel tue au petit feu de l'indifférence une mère bénie des dieux.
p81
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Le père des enfants fit alors une chose impensable. Il s’assit face à Noëlie, posa sa lance et son bouclier au sol, descendit son chèche pour libérer ses lèvres. A son tour, doucement, il commença à chanter en dialecte berbère, la langue de son enfance à lui, celle de toute son histoire. Noëlie, hypnotisée, garda les enfants dans son giron pendant toute la mélopée de leur père et personne ne se rendit compte de l’avion en train de se poser près d’eux. L’appareil soulevait pourtant des tourbillons de sable chaud, qui piquaient les yeux et entraient dans les narines. Les lèvres du touareg remuaient sans qu’on entende plus rien. C’est seulement quand Bruno posa la main sur la nuque de Noëlie que la parenthèse s’acheva. Eut-il conscience d’arriver au seuil du paradis ?
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Vidéo de Alexia Stresi
Découvrez un flamboyant récit sur le destin vibrant d'un ténor d'exception.
Paris, 1935. Lors de la première du Rigoletto de Verdi à l'Opéra-Comique, un ténor défraie la chronique en volant la vedette au rôle-titre. le nom de ce jeune prodige ? Elio Leone. Né en Italie à l'orée de la Première Guerre mondiale, orphelin parmi tant d'autres, rien ne le prédestinait à enflammer un jour le Tout-Paris. Rien ? Si, sa voix. Une voix en or, comme il en existe peut-être trois ou quatre par siècle. Cette histoire serait très belle, mais un peu trop simple. L'homme a des failles. D'ailleurs, est-ce vraiment de succès qu'il rêvait ? En mettant en scène avec une générosité folle et une grande puissance romanesque des personnages inoubliables, Alexia Stresi nous raconte que ce sont les rencontres et la manière dont on les honore qui font que nos lendemains chantent et que l'on sauve sa vie.
+ Lire la suite
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Alexia Stresi
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