Des lendemains qui chantent

Un roman que je n'ai pas fini... ça ne m'arrive que très, très rarement.
C'est l'histoire d'un jeune italien à la voix d'or.
Il démarre mal dans la vie puisqu'à peine né il est orphelin . Il rencontre des professeurs qui petit à petit le feront sortir de l'anonymat.
Rien à reprocher à l'histoire, mais le style m'a vraiment gênée : Souvent trop familier, sans aucune fluidité ni légèreté (pour un roman sur la voix...!), il y a des longueurs. Dommage j'aime passionnément les grandes voix, mais celle là ne m'a pas accrochée

Elio, jeune soprano de génie, suit les méandres de la vie au milieu du XXème siècle avec ce que L Histoire comporte de remous. de beaux passages sur la musique, Verdi, l'opéra, les beaux rôles et les belles pièces, le succès. Un jeune ingénue frappé par le succès

Cependant, j'ai eu beaucoup de mal à me laisser emporter par l'histoire et par le style d'écriture très foisonnant. Un style indirect libre qui éparpille la lecture, lui offrant un dynamisme presque épuisant pour le lecteur. À mon sens, le roman prend des détours qui deviennent des longueurs. Malgré ses errances, le personnage principal manque de mordant et de relief. Ce sont ses rencontres qui colorent le récit. J'ai presque dû arrêter ma lecture

J'en retiens toutefois de beaux passages : l'amitié avec Eugène pleine de délicatesse, le retour au pays, quelques passages sur les premières très bien écrit, rendant sa part belle au monde du spectacle, des lumières et de la gloire.