Un grand merci à Babelio et aux éditions Casterman pour ce beau livre.
L'autrice, écrivaine et blogueuse, adepte des réseaux dits sociaux, sur les conseils de son attaché de presse et de son éditrice, part sur le chemin de Compostelle, de septembre à octobre 2020, entre les deux confinements. Dans ce récit graphique, elle nous raconte sa randonnée.
Ce livre, très coloré même dans l'écriture, est parsemé de dessins un peu enfantins, de gravures façon images d'Epinal, de photos de familles et de selfies (un peu trop à mon gré, je le trouve très autocentré, c'est là le hic !).
Cependant,
Lili Sohn fait preuve d'humour et d'autodérision qui m'ont bien fait sourire.
J'ai apprécié ses remarques de féministe avérée envers les gros "relous" ; sur le Chemin, elle fait de belles rencontres (certain.e.s deviendront des ami.e.s) et d'autres qui le sont moins. Elle découvre aussi les méfaits de l'humain sur la nature.
Ses conseils seront fort utiles aux randonneurs.
Ce livre est plein des émotions de celle qui a laissé ses parents (quoique, adeptes de cette randonnée depuis longtemps, ils la rejoignent parfois), son bébé et son compagnon pour tracer la route en solitaire.
La solitude et la déconnexion lui ont été bénéfiques ? Oui, surtout dans un premier temps après son retour. La phrase finale, en particulier, est belle et me convient parfaitement.