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EAN : 9782203221918
296 pages
Casterman (04/05/2022)
4.02/5   122 notes
Résumé :
Après Vagin Tonic et Mamas, Lili Sohn livre une nouvelle quête introspective.

2 mois pour rejoindre Saint-Jacques de Compostelle depuis Cajarc et le Mas de Jantille.
2 mois et 1250 km, seule et le strict nécessaire dans un sac à dos.
2 mois pour se réapproprier l'espace et le mouvement entre deux confinements.
2 mois de marche, de réflexion et d'initiation.
2 mois pour questionner son rapport au corps, aux autres, à la... >Voir plus
Que lire après Partir : Sur les chemins de CompostelleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Pour les néophytes, c'est à dire pour ceux qui ne connaissent pas vraiment les rites de la religion catholique, il aurait été bon de préciser tout au début en quoi le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle est important ainsi que le parcours de 930 Km qui part du Puy-en-Velay jusqu'à cette ville située en Espagne et plus précisément en Galice au nord-ouest.

Il faut savoir que depuis 2013, les chemins de Compostelle attirent plus de 200 000 pèlerins chaque année, chiffre qui connaît un taux de croissance de plus de 10 % par an. Notre auteure Lili Sohn a commencé son périple en mai 2020 jusqu'en septembre pendant la période post-confinement.

Je n'ai pas trop aimé le dessin qui apparaît comme assez enfantin. En même temps, cette simplicité du trait permet une certaine efficacité pour nous décrire un véritable carnet de voyage truffé de détails et d'anecdotes assez intéressantes.

J'ai bien aimé le ton léger, l'humour et cette légèreté qui fait parfois du bien au détour d'une d'expérience humaine assez instructive. Comme dit, j'aime bien ce genre de partage même si le trekking n'est clairement pas dans mes centres d'intérêts. Après tout l'auteure, fan de ses réseaux sociaux à travers le blog qu'elle anime est addictive de son téléphone portable et elle a du s'en passée (au profit d'un Nokia vieille génération).

Bref, c'est un chemin que beaucoup empruntent et qui donne envie malgré parfois quelques mauvaises rencontres. C'est clair que les pèlerins sont des individus qui ont également leurs faiblesses et mauvais côtés. Si c'était des saints, cela se saurait ! Il est vrai que les hommes en prennent pour leurs grades mais bon, si cela correspond à la réalité.

Au final, cela va sans doute influencer des randonneurs à la recherche d'un bien-être pour le corps et l'esprit dans un sentiment de liberté absolue.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Casterman pour ce beau livre.
L'autrice, écrivaine et blogueuse, adepte des réseaux dits sociaux, sur les conseils de son attaché de presse et de son éditrice, part sur le chemin de Compostelle, de septembre à octobre 2020, entre les deux confinements. Dans ce récit graphique, elle nous raconte sa randonnée.
Ce livre, très coloré même dans l'écriture, est parsemé de dessins un peu enfantins, de gravures façon images d'Epinal, de photos de familles et de selfies (un peu trop à mon gré, je le trouve très autocentré, c'est là le hic !).
Cependant, Lili Sohn fait preuve d'humour et d'autodérision qui m'ont bien fait sourire.
J'ai apprécié ses remarques de féministe avérée envers les gros "relous" ; sur le Chemin, elle fait de belles rencontres (certain.e.s deviendront des ami.e.s) et d'autres qui le sont moins. Elle découvre aussi les méfaits de l'humain sur la nature.
Ses conseils seront fort utiles aux randonneurs.
Ce livre est plein des émotions de celle qui a laissé ses parents (quoique, adeptes de cette randonnée depuis longtemps, ils la rejoignent parfois), son bébé et son compagnon pour tracer la route en solitaire.
La solitude et la déconnexion lui ont été bénéfiques ? Oui, surtout dans un premier temps après son retour. La phrase finale, en particulier, est belle et me convient parfaitement.

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Témoignage en demi-teinte.

Lili Sohn a décidé de faire le pèlerinage de Compostelle. L'occasion d'avoir deux mois d'introspection et de revoir son mode de vie.

ça se laisse lire. L'autrice donne son témoignage du pèlerinage de Compostelle. Son objectif est notamment de se désintoxiquer des réseaux sociaux. Il y a également quelques touches d'humour. L'ensemble est intéressant.

Le dessin est passable. J'ai du mal avec le style brouillon volontaire. C'est original au début, puis ça devient lassant. Il y a vraiment un côté faussement amateur. ça fait forcé et inauthentique.

Je vais être polémique. L'autrice a des opinions, ce que je respecte, mais interpréter toutes ses rencontres à travers celles-ci n'est pas le plus pertinent. En lisant cette bande dessinée, j'ai eu l'impression que 99% des hommes qu'elle a rencontré était au choix sexistes ou agresseurs voire les deux. Là où 99% des femmes rencontrées étaient magnifiques, formidables... C'est une vision non-nuancée des relations femmes-hommes. La réalité est bien plus complexe et n'est pas aussi simpliste.

En bref, un sujet très intéressant, mais crispant à lire sur la durée.

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Alors que Lili Sohn vient de terminer sa dernière bande dessinée , son agent et son éditeur lui « imposent » le thème de sa prochaine BD: les chemins de St Jacques de Compostelle. Guère enthousiaste au fait qu'elle n'a pas eu son mot à dire, ce départ fait son bout de chemin dans sa tête.
C'est décidé, elle va le faire : marcher seule pendant 45 jours sans internet, sans téléphone qui peut prendre des photos….

Ma fille qui travaille en librairie m'a offert ce merveilleux livre pour mon anniversaire. Ce fut un coup de coeur pour elle et voulait me le partager.

Je me suis réjouie en lisant ce témoignage. Tout d'abord, parce que j'ai également marché sur ces chemins de Compostelle et que beaucoup de souvenirs sont remontés à la surface.
Ensuite j'ai aimé la façon dont Lili Sohn témoigne. Elle n'a pas hésité à montrer que ce pèlerinage est parfois signe de compétitions entre marcheurs. Et que nous ne pouvons pas aimer toutes les personnes que nous rencontrons. Je me suis régulièrement retrouvée dans cette histoire.
Par contre, je n'ai jamais eu à faire face à des pèlerins agressifs ou sexistes .

Le graphisme peut déplaire. Personnellement, j'ai adoré et j'ai trouvé qu'il correspondait au rythme du récit.

Un roman graphique qui m'a donné envie de ressortir mes chaussures de randonnée, mon sac à dos et mes bâtons. Merci Lili Sohn.
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Autant j'ai surkiffé la trilogie de Lili Sohn sur son cancer du sein, autant je suis un peu resté à quai (ou au gîte) avec ce périple vers Compostelle. A quoi m'attendais-je? Je n'en sais rien, mais sans doute à autre chose. Quelque chose de différent de ce que Lili Sohn propose, sans doute.

Lili Sohn raconte son voyage à Compostelle. 1000 km au bas mot fait de jambes non rasées, de gros beaufs croisés sur le trajet, de chouettes rencontres, de pluies, de gîtes rustiques en plein COVID, de contacts épars avec son mari. Elle mélange croquis, cartes faites main, photos, impressions, portraits, conseils, humeurs. On partage quelques bribes de sa vie au gré de son périple.

C'est sympa. Mais je n'ai pas rêvé, je ne me suis pas projeté. A aucun moment je ne me suis dit... "oh tiens, et si j'y allais moi aussi". J'ai regardé cela comme un spectateur qui regarderait un peu sa montre en se demandant quand cela allait se terminer. Ce n'est ni mal ni bien. Là où le récit autour du cancer du sein était intime mais universel, le récit de son périple vers Compostelle est individuel, pas intime ni universel. C'est sans doute cela qui a coincé en ce qui me concerne. J'ai l'impression que ce voyage n'appartient qu'à la personne qui l'entreprend (contrairement au cancer du sein qui concerne tout le monde). Et c'est ce qui me laisse assez distant.
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critiques presse (2)
LigneClaire
05 octobre 2022
Indispensable pour les marcheurs avant le départ.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
9emeArt
05 octobre 2022
Après lecture, on ressent vraiment une envie de partir et d’éprouver nous aussi cette étrange liberté mentale proposée par l’épuisement du corps. Dans la lignée de ses livres précédents, l’autrice s’attache à partager, transmettre et questionner son environnement au travers d’une expérience très personnelle.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Être immergée dans la nature (aussi industrialisée et maltraitée qu'elle soit) me permet de constater à quel point l'empreinte humaine est prégnante. Trop prégnante. Le point d'équilibre a été perdu entre l'homme, l'animal et la nature. Et je me demande si un jour on pourra revenir en arrière, défaire, partir et laisser faire. Sûrement que non. Je ne me sens pas défaitiste, juste réaliste.
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Je fais mon Compostelle, mon chemin, mon expérience, selon mes règles !
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Covid. Pandémie mondiale. Confinement. Mon départ est reporté.
Au début, j'ai cru que cette période pouvait créer ce temps hors du temps que je cherchais.
Enfermés à trois dans un appartement, jamais seule, toujours connectée pour avoir un lien avec l'extérieur et en recherche d'activités pour me sentir utile.
Ca n'a pas du tout été une parenthèse, plutôt un révélateur. Ce confinement ajoute un éclairage et une nécessité en plus à ma démarche : le besoin de se réapproprier l'espace, la liberté de mouvement, l'envie de solitude, mais aussi de relations humaines, la lenteur, le vide, et les questionnements écologiques.
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Au milieu de cette nature, il y a beaucoup de vide, de rien, de silence. Enfin non, il y a le bruit de la nature.
Et il y a aussi la voix dans ma tête qui ne s'arrête pas. Qui comble et espace inoccupé ! Il faut dire que je n'ai pas l'habitude. Dans ma vie quotidienne je ne laisse pas beaucoup de place au vide. Je le comble de réseaux sociaux. Des qu'il y a un petit espace, une respiration, hop, je sors mon téléphone !
Je sais marcher, mais comment avancer dans cette immensité ?
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Cette nouvelle habitude, ces nouveaux gestes constituent un quotidien inédit pour moi. C'est un rapport à la nature réinventé qui m'ancre dans le concret, dans le "ici et maintenant".
Il n'y a plus de montre au poignet pour donner un horaire strict. Désormais, c'est mon ressenti qui prime. Mon corps face à la faim, à la fatigue, au soleil qui se lève ou se couche, aux intempéries.
Je deviens ce que je fais.
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Videos de Lili Sohn (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lili Sohn
Dans le 176e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente L’être nécessaire, premier tome sur deux d’Habemus bastard que l’on doit au scénario de Jacky Schwartzmann et au dessin de Sylvain Vallée, qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Bâtardes de Zeus que l’on doit à Agnès Maupré et aux éditions Dupuis - La sortie de l’album Vert que l’on doit à Mario Besançon qui co-signe le scénario avec Patrick Lacan pour un titre édité chez Rue de Sèvres - La sortie de l’album La part des lâches que l’on doit à Marguerite Boutrolle qui édite ce nouvel ouvrage chez Virages graphiques - La sortie de l’album Silence d’amour que signe Matthieu Parciboula et qu’édite la maison Casterman - La sortie de l’album Chroniques du grand domaine que signe l’autrice Lili Sohn et qu’édite Delcourt dans la collection Encrages - La sortie de l’intégrale de la série Darnand, le bourreau français, trois tomes réunis dans un seul volume signé Pat Perna pour la partie scénario, Fabien Bédouel pour le dessin et c’est publié chez Rue de Sèvres.
+ Lire la suite
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