Ce texte atypique, dépeint 5 parcours d'autistes adultes face au quotidien et à ses situations sociales complexes pour eux ; Debbie, Sonia, Gabriel, Sixte-Henri, Jessica et même le narrateur Josef exposent leur dialogue intérieur souvent en proie à des angoisses qui les submergent.
Certes le vocabulaire est abscons mais l'auteur est un des seuls à "faire voir" l'autisme de l'intérieur, et c'est pour cela que c'est émouvant.
J'ai été tout de même un peu frustrée car pour moi, la thématique de l'amour, signifiait l'amour dans le couple, et c'est ce qui m'intéressait de comprendre. Josef Schovanek entend lui amour au sens large, aussi bien amour physique, que platonique, amour des livres, des langues anciennes, des tissus, des mathématiques...
Et le découpage choral du texte montre un aspect trop hachée de certains récits.
En revanche, je tire mon chapeau à l'auteur pour avoir donné la part belle aux personnages féminins, car c'est moins connu mais l'autisme touche aussi les femmes. D'autant plus que ce sont de beaux personnages auxquels on s'attache.
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Je suis sans doute passée à côté de ce texte, bien que m'étant accrochée jusqu'aux dernières pages. Trop complexe? Trop haché sans nul doute, et pour certains passages du vocabulaire abscons qui aurait mérité un petit lexique.
Cette ouverture sur le monde de l'autisme sera peut être plus accessible aux autres lecteurs.
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Moins passionnant que son autobiographie, c'est un livre qui se laisse lire, une plongée dans l'univers sentimental des autistes à très haut potentiel. C'est un livre un peu bancal, comme s'il n'était pas tout à fait fini.
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C'est un livre que j'ai lu en deux fois. La premiere fois, je me suis forcé, je n'ai pas été au bout.
La deuxième fois, après 15 ans au contact de travailleurs handicapés, je n'hesite pas a dire que ce livre est magnifique, passionnant, tellement juste, mais pas forcément facile. Ce n'est pas son objectif sinon, il serait sans intérêt. Je suis comme sur un pont suspendu entre deux mondes que l'auteur decrit formidablement
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La conclusion que je tire aujourd'hui n'est pas neuve: j'y tendais peu à peu avant de l'atteindre tout à fait. Tout au long de ma vie, je me suis livré à une estimation: étant, de toute évidence entouré d'abrutis, il convenait d'évaluer au plus près le pourcentage réel de ceux-ci au sein de la population. Avec le temps, mon estimation ne fit qu'augmenter, au fur et à mesure que je dévoilais la véritable nature d'individus que jusqu'alors je croyais non abrutis. Actuellement, je suis convaincu que le taux d'abrutis est au moins égal à 99%
Et que le véritable amour n'est autre que cet instant d'éternité qui permet que des mondes qui ne devaient pas se lier se rencontrent. L'ultime moteur qui permet de s'arracher à son confort, à son connu, à son même.
Chaque dimanche sur Europe 1, dans l'émission « Carnets du monde », Josef Schovanec, philosophe-saltimbanque de l'autisme et de la différence, tient la chronique « Voyage en Autistan », dans laquelle il pose un regard plein d'humour et d'érudition sur un pays, une culture, une langue, une cérémonie, un plat national... Mêlant grande histoire et petites anecdotes recueillies au fil de ses nombreux périples sur tous les continents - il est chercheur spécialiste de la philosophie des religions et des coutumes -, cet infatigable globe-trotter et polyglotte nous prouve que voyages et autisme ne sont pas contradictoires, bien au contraire ! Car les voyages revêtent une importance particulière pour toutes les personnes autistes : ailleurs, elles se sentent enfin comme les autres. Avec ce nouveau recueil de ses meilleures chroniques, vous ne verrez plus notre planète du même oeil !
http://www.gibertjoseph.com/voyages-en-autistan-chroniques-des-carnets-du-monde-saison-2-8285287.html
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