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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aujourd'hui on lit, « If We were Villains » – de M. L. Rio (USA – On l'applaudit pour son Premier Roman) - 2017 – Titan Books LTD --
Plaisir de découvrir une plume féminine et assez jeune.
Je m'excuse pour ce style de critique un peu « particulier » que j'essaie en ce moment. A base de citations des passages les plus pertinents de la première moitié, donnant ainsi plus de parole à l'auteur et moins à mon ressenti personnel… J'espère que ça vous plaira.
« Assis, les poignets menottés à la table, je songe : S'il ne m'était pas interdit de dire les secrets de ma prison, je ferais un récit dont le moindre mot te ravagerait l'âme. le garde posté près de la porte m'observe fixement, comme s'il attendait quelque chose. »
« — Oliver, ce n'est pas le fait de punir quelqu'un qui m'intéresse. Plus maintenant. Une peine a été purgée… et c'est déjà trop rare de voir ça, quand on fait ce boulot. Mais je n'ai pas envie de rendre mon tablier et de gâcher dix années de plus à me demander ce qui s'est vraiment passé, à l'époque. »
« Répondez-moi franchement, dit-il. Ça vous arrive de regarder le plafond, allongé dans votre cellule, en vous demandant comment vous avez fait pour atterrir ici ? de ne pas réussir à dormir, obsédé par la pensée de ce qui s'est passé ce jour-là ? »
Y a rien que je n'apprécie plus qu'une bonne punchlines qui à elle seule te fait lire les dix prochaines pages.
« — Elle est plus tenace que nous. C'est peut-être pour ça que Gwendolyn s'amuse à la torturer.
— Juste parce qu'elle est assez forte pour tout encaisser ? m'exclamai-je en jetant mes propres habits en tas sur le sol. C'est de la cruauté.
Il haussa les épaules.
— C'est Gwendolyn. »
Des Teen font du théâtre (Bedo, alcool, amitié et amour)… Je ne suis ni Théâtreux ni Teen… Je préférais l'histoire sur le relâché de prison juste avant… Ils se parlent de qui pourrait jouer tel personnage, inversent les rôles, etc…
C'est vraiment porté sur le Théâtre.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Du théâtre, de l'alcool, un meurtre, des amours passionnées, une peine de prison, un secret.
Un cocktail qui a bien fonctionné pour moi, puisque dévoré en quelques jours je l'ai. Maître Yoda, sors de ce clavier !
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If we were villains est le récit d'une confession, d'une tentative de mettre en mots la passion qui a régi notre petit groupe d'étudiants en ces années de représentations théâtrales.
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Déjà, mention spéciale pour ces personnages qui réussissent à porter leurs stéréotypes au delà du stéréotype.
Bizarre cette analyse ? Pas tant que ça :
A force de dire à quelqu'un qu'il est un crétin, il finit par se comporter comme un crétin. (Coucou Perceval de Kaamelott ! Tu n'es pas un crétin, tu es un grand chevalier, nous on t'aime ! Fin de la digression.)

Ici c'est cette idée qui est posée sur le papier : à force de se voir affilier les mêmes rôles à longueur de temps, les héros se fondent dans leur personnage, et ce qui était un trait de caractère certes présent en eux s'en retrouve exacerbé, au point d'occulter le reste...
Mais les gens, quand ils sont vrais, ne sont pas limités comme le sont les stéréotypes utilisés au théâtre (ou dans les romans), ils sont plus complexes, ils sont pluriels, ils ont droit à l'évolution.
Et finalement, quelque chose qui aurait pu passer pour simple (la disposition des perso) s'avère plus travaillé que prévu, et amène à la beauté du roman ci nommé, et finalement, le sujet.
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Alors je suis d'accord avec les détracteurs : il ne se passe pas grand chose.
Si vous êtes en quête d'une lecture qui décoiffe, avec du sang qui éclabousse les murs et des explosions, passez votre chemin.
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Mais pour dire vrai, je n'aurais pas lu les critiques négatives pointant ce fait que je ne m'en serais pas rendue compte.
A-t-on besoin d'actions pétaradantes pour en prendre plein les mirettes ? Pour apprécier la beauté du verbe, de l'ambiance, du lieu et du son ?
Pour moi, la réponse est non.
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J'ai adoré prendre mon temps, flirter avec les mots de Shakespeare, attendre que les perso se dévoilent et découvrir le château. (Oui, le château ! Ami de Poudlard, de Dracula ou des Highlands, vous n'aurez pas le piquant magique du premier, non plus le piquant sanglant du second, et encore moins le piquant du kilt du troisième, mais les vieilles pierres, oui, ça vous aurez ! Avec la bibliothèque immense et ses meubles en bois lustré, une foultitude de canapé douillets, un feu de cheminée et l'heure du thé !)
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Alors oui, on y trouve un décorum parfait propre à l'imaginaire, mais quel joie de le voir se craqueler au fil des pages ! Quelle joie de réfléchir sur la notion de culpabilité et quelle joie d'entrer dans les coulisses d'un monde somme tout particulier ! Quelle profondeur quand on part explorer la psyché humaine avec des personnages si cassés qu'ils préfèrent la compagnie des mots à celui du monde...
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Je me suis laissée bercer par Shakespeare et je me suis laissée prendre au jeu (théâtral) et c'était très bien ainsi.
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Thriller sur fond de pièces de Shakespeare. Oliver sort de prison après y avoir passé 10 ans pour le meurtre d'un de ses amis...Mais que s'est il réellement passé ?

Quatrième année de conservatoire pour sept étudiants. Cette année, c'est Shakespeare qui va les suivre. L'autrice nous présente rapidement les personnages que ce soit à la fois par leur personnalité mais aussi par le type de rôle qu'ils interprètent. Ils sont d'ailleurs souvent cantonnés aux mêmes personnages et finissent parfois par se fondre en eux.

L'aspect thriller commence ici. Comment redevenir soi-même quand on campe des personnages qui nous ressemblent tant? On suit les frustrations des protagonistes, leur vague espoir que ça finisse par changer...Tout ces sentiments finissent par mener à l'implosion et presque à une dissociation d'eux-mêmes.

J'ai beaucoup apprécié la montée progressive de la tension et la manière dont est découpé le récit en acte et en scène pour appuyer la dimension théâtrale de l'histoire. Les références à Shakespeare sont très bien amenées et m'ont donné envie de relire des pièces.

C'est un thriller très efficace avec des personnages bien écrits. Malgré une petite longueur au début, on est vite pris dans l'histoire et tout comme l'inspecteur, on a envie de savoir ce qu'il se cache quand le rideau tombe.

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Premier Dark Academia pour moi, et… bof.
Enfin je ne condamne pas forcément tous les ouvrages du genre, mais je n'ai pas été convaincue par celui-ci.

L'histoire se divise en 5 actes, commençant tous par un prologue qui voit s'affronter Oliver, notre protagoniste principal et le commissaire Colborne, qui l'a mis en prison 10 ans auparavant. Aujourd'hui, à l'aube de la retraite du commissaire, Oliver est libéré et accepte de dévoiler à Colborne la vérité sur le meurtre pour lequel il a été condamné une décennie plus tôt.

Au début, ils étaient sept. Les 7 élèves de dernière année de Dellecher, conservatoire d'art dramatique qui enseigne (exclusivement) Shakespeare à ses élèves, et qui promet une carrière incroyable à ceux qui finiront leur cursus. Alors, comme toute bonne école élitiste, les rivalités et la compétition prévalent.

Ces 7 protagonistes sont des clichés d'eux-même (le jeune prodige qui rafle toujours le premier rôle, la meuf inexistante qui joue des rôles androgynes, celui cantonné aux rôles de méchants,…). Alors bien évidemment, leurs personnages déteignent sur eux et ils ont de plus en plus de mal à discerner le jeu de la réalité.

Après le fond, la forme : j'ai l'impression que l'auteure a fait le strict minimum pour fournir une intrigue qui tient plus ou moins la route. Les vers Shakespeariens auraient dû nourrir l'histoire, or ici j'ai eu l'impression que l'intrigue était au second plan et venait justifier le fait que nos personnages se parlent comme s'ils étaient constamment en train de performer du Shakespeare.
D'autre part, comment juger un roman dont 25% sont des copiers-collers de dialogues de Hamlet, César et Roméo & Juliette ?

Finalement, je trouve qu'on se rapproche très fort des formats Young Adult avec des quêtes d'identité émotionnelles et sexuelles pour presque tous nos personnages, poussées à l'extrême et sans vraiment plus de sens. On passe d'une crise existentielle à l'autre sans aucun répit.

À posteriori, je me suis rendue compte que le seul intérêt que je trouvais à cette histoire était justement les réminiscences de mes lectures de Shakespeare étant ado. 🤷🏼‍♀️
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🎭 Cette lecture m'a intriguée à sa sortie face à son succès et son originalité (sans parler du format relié qui est assez pépitas !). Me voilà donc avec ce petit bijou dans ma bibliothèque.
Février me semblait le bon moment pour sortir ce roman de ma bibliothèque : temps brumeux, pluie… l'atmosphère idéale pour ce roman qui s'annonce assez sombre.

🏰 Malgré ma grande motivation et détermination à le découvrir, mon avis se trouve nuancé pour différentes raisons.

➡️ J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, j'ai trouvé que leurs émotions étaient assez détachés, surtout aux vues des événements et de l'ambiance du roman, du coup je ne suis pas parvenue à avoir d'empathie pour eux.

➡️ J'ai également retrouvé quelques longueurs et peut être parfois une traduction un peu « lourde » (mais attention, je ne suis pas experte dans ce domaine !).
Je m'attendais à un énorme plot twist vu ce qui était vendu par les autres chroniques mais je n'ai pas eu cet effet de surprise que j'attendais.

✨ Mais, même si les aspects cités ont parfois fait tiquer ma lecture, il y en a d'autres que j'ai beaucoup aimé :

➡️ L'ambiance du roman m'a énormément plu. J'ai adoré l'aspect théâtre et la construction du roman. La mise en abîme avec Shakespeare et ce point du fusion entre la fiction et la réalité des personnages étaient très bien cherché et travaillé. En effet, chacun des personnages est une caricature du théâtre shakespearien, un choix original et intéressant. J'ai aussi vraiment apprécié quand les répliques du théâtre de Shakespeare se mêlait aux dialogues des personnages. Il y a de très beaux passages dans ce roman et des réflexions intéressantes sur la place des personnages dans le monde.
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Une bonne lecture, mais une petite déception...
Pour commencer, j'ai du mal à cerner le genre de ce livre. Policier, thriller, tragédie ? Il m'a été vendu comme un thriller par les critiques sur la quatrième de couverture alors que je le trouve à mille lieux d'être un thriller. Au final, je trouve qu'il s'apparente plutôt à une sorte de tragédie renforcée par l'univers shakespearien.

L'histoire s'ouvre sur la libération d'Oliver, qui a purgé sa peine de dix ans d'emprisonnement pour meurtre, et la volonté du commissaire Colborne désormais à la retraite qui veut avoir le fin mot de cette enquête qu'il a pourtant bouclé. Puis, on fait la connaissance des six autres personnages principaux par le biais de flashbacks découpés en différentes Scènes, comme au théâtre. Les sept apprentis acteurs se distinguent par des caractéristiques propres à chacun. Chaque élève incarne un archétype : le méchant, l'insipide, le héros, la femme fatale, etc...
Et là, on tombe sur ma première déception : j'ai trouvé que les personnages manquaient de nuances et de vie. Sans la passion qui les anime pour le théâtre, et l'archétype qu'ils incarnent, ils ne sont pas grand-chose. Même Oliver, que l'on suit à la première personne, ne semble pas exister en dehors de ses rôles au théâtre. J'ai été déçue de ne pas pouvoir m'attacher à eux, à cause de ça. Ils n'étaient pas assez réalistes pour me transmettre des émotions. Au final, je n'ai apprécié que Richard, qui, animé d'une méchanceté pure, a eu le mérite de me provoquer quelque chose.

Par rapport au théâtre, j'ai aimé l'originalité de coupler le roman à des extraits de Shakespeare, nous immergeant vraiment dans le théâtre. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de théâtre. Les citations de Shakespeare prennent le pas sur les dialogues, ce qui n'aide pas à approfondir les personnages. On ne les lit qu'au travers des lignes qu'ils récitent. Bien ce que soit probablement le but de l'autrice, d'insister sur leur capacité à jouer, je trouve que ça manquait d'un petit quelque chose pour vraiment me captiver.

L'histoire est prenante sans pour autant être haletante, les rebondissements ne cognent pas assez forts à mon goût. J'ai même trouvé qu'il n'y en avait pas vraiment, au final… Doucement mais sûrement, on s'attend à tout. Puisque les personnages ne sont que des archétypes, il est très facile de deviner leur choix et donc les révélations. Par rapport à la fin, j'avoue que j'aurais voulu aller au bout de la tragédie, un peu à la Roméo et Juliette. Néanmoins, j'ai bien aimé cette dernière petite surprise -que je ne spoilerai pas-, j'ai eu un sourire aux lèvres à 1H du matin.

Au final, c'était une bonne lecture, sans plus. On sent que l'auteur est encore jeune et qu'elle aurait pu pousser son histoire encore plus loin. Toutefois, j'ai énormément apprécié sa plume et son ode à la littérature et les belles plumes, c'était même mon élément préféré !
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Alors j'avoue que les premiers chapitres n'ont pas été simples à lire du fait du temps de plantage de décors mais aussi et surtout du monde théâtrale omniprésent.
Dans les chapitres, une grosse partie du texte fait référence aux répliques de différentes pièces de théâtre et ce n'est pas toujours « facile » à lire et à comprendre.
Par la suite on se rend compte que ces passages peuvent se confondre avec ce qu'ils vivent au moment T.
On retrouve donc 7 personnages principaux en quatrième année dans un conservatoire pour devenir comédiens. En parallèle Oliver nous raconte son histoire qui l'a amené à faire 10 ans de prison.
Ces protagonistes sont tortures chacun a sa façon. On sait bien que la vie d'artiste n'est jamais simple. Je me suis facilement laissé attacher à eux avec chacun une personnalité bien à part. Ma préférence va à Alexander.
J'ai réussi à m'imprégner de l'ambiance,sombre parfois, grâce à la référence de @laretourneusedetemps comparant ce petit groupe à celui de la série MURDER que j'avais adoré.
L'histoire est cohérente, l'écriture complexe avec l'option « théâtre » mais addictive malgré tout. On cherche sans arrêt la raison de l'incarnation de Oliver. On arrête de respirer quand la pression est trop forte, quand les émotions trop intenses.
On est immergé dans le monde du théâtre et on en voit même l'envers du décors. Tout autant que celui de personnages.
Un plot Twist final aussi éprouvant qu'émouvant. On s'attache énormément aux différents protagonistes, on a l'impression de faire partie de leur cercle.
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Sept jeunes brillants étudiants en théâtre, tous promis à un bel avenir, passent leurs jours plongés dans les livres de la bibliothèque et les ouvrages de Shakespeare.
Ce qu'ils ignorent en commençant le livre, tout comme toi en le lisant, c'est que le rideau est sur le point de se lever sur l'un des plus grands drames de leur vie, et qu'ils seront les acteurs de leur propre tragédie.

L'originalité de ce roman réside dans sa fusion entre le théâtre et la réalité.
Les personnages sont des étudiants de théâtre passionnés par Shakespeare.
Ils s'identifient profondément aux personnages shakespeariens, et chacun d'entre eux incarne un rôle spécifique, que ce soit le héros, le méchant, le tyran, la tentatrice, ou l'ingénue.
Cette identification aux personnages de Shakespeare se répercute sur leur propre vie, et les frontières entre la réalité et la fiction deviennent de plus en plus floues au fil de l'histoire.
À la moitié du récit, on bascule complètement, les rôles s'inversent. Une autre dynamique s'installe.

Je ne suis pas une spécialiste de ce dramaturge anglais, cela ne m'a pas empêché de comprendre ce roman, même si par moment je devais me concentrer pour comprendre, car ils parlent souvent entre eux en vers de Shakespeare.

L'hostilité monte crescendo, avec des personnages que tu ne cernes pas bien, tu attends qu'ils entrent en scène pour comprendre leur psyché.
Les fins d'actes et de scènes sont des cliffhangers qui te poussent à continuer la lecture.

La fin est digne de ce que Shakespeare aurait pu écrire, M.L. Rio laisse planer certaines explications.
Cependant, je trouve que la psychologie de certains des sept protagonistes n'est pas aussi développée que d'autres.

Malgré cela, c'est une belle lecture, une belle découverte que j'ai lu avec mon amie Murielle (@labulledeslivres)
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💻Chronique plus complète sur le blog 💻
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Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Prenez place, la pièce va bientôt commencer et au programme ce soir, If we were villains, un hommage à Shakespeare, une tragédie qui flirte avec le thriller psychologique. le rideau s'ouvre : Oliver, le personnage principal, sort de prison après 10ans à purger sa peine pour meurtre.
Cela fait également 10ans que l'inspecteur Colborne en charge de l'enquête n'est pas certain qu'il soit le véritable coupable. Et ça y est il est temps, Oliver va raconter son histoire et celle de ses camarades. Replongeons donc dans son passé, alors que lui et ses amis sont étudiants en théâtre dans une prestigieuse université, où ils vivent et respirent Shakespeare.
Attention, nous ne sommes par contre pas dans un polar, contrairement à ce que l'on pourrait penser.
Nous sommes donc plongés dans la vie étudiante de ce groupe de sept amis, consumés par les péchés mis en scène dans les pièces de Shakespeare. L'envie, la luxure... de ce point de vue là, c'est véritablement Gossip Girl, des amitiés qui se fracturent, des disputes, des soirées bien arrosées, (alcools, drogues...) de quoi faire des potins pour toute l'école ! Gossip girl oui, mais dans une ambiance dark Academia ! On y retrouve ainsi l'université de prestige et les références littéraires sont légion. Les personnages parlent très souvent en vers et font beaucoup de références à Shakespeare, effectivement entre le théâtre et la réalité, nos sept personnages ont tendance à ne plus voir la différence...
J'ai adoré ! le changement d'ambiance entre les actes, les personnages qui dérivent tout doucement vers la folie comme les personnages qu'ils incarnent, les références, l'intrigue et que dire du final !
Le début de l'histoire est totalement déstabilisant dû à l'originalité de l'écriture.
Cependant, c'était vraiment une lecture qui m'a ramené à mon moi adolescent, de par ce côté drama que peuvent avoir certains personnages.

Alors si vous avez envie de découvrir un Gossip girl version théâtre et thriller psychologique, If we were villains est pour vous !
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L'avis d'Ophélie:
Un roman qui m'a permis de découvrir un peu plus le genre "dark romance".

Dès le début, j'ai adoré l'univers qu'à construit l'auteur. C'est un monde d'un coté attachant avec l'amitié entre les personnages mais avec une part sombre et malaisante. En effet, tous le long du récit, les personnages tanguent entre leur réel personnalité et celles de leurs personnages. Malgré cela, ces deux éléments font un combo addictif qui nous pousse jusqu'à la dernière page. Un des aspects que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, c'est l'imprégnation du théâtre au sein même de l'histoire. En effet, entre répliques de pièce de théâtres en pleines discutions ordinaires et répétitions, j'ai vraiment eu l'impression de vivre ce que les personnages vivaient. L'auteur a réussi à créer une atmosphère qui nous transporte complètement dans son univers. de plus, le livre m'a fait pensé à "Qui ment ? ", car on a une personnage qui va mourir et les autres vont être "suspectés". Malgré cela, il y a une ombre au tableau. Effectivement, j'ai trouvé que la révélation sur les événements passés étaient prévisibles et cela ne m'a pas du tout surprise. Par contre, j'ai apprécié la "deuxième fin" qui laisse planer un doute sur ce qui se passe après les derniers mots que l'auteur a écrit.

Les personnages sont hauts en couleurs avec des parts sombres. J'ai beaucoup aimé James au début, il me fessait un peu pensé à Cardan dans le Prince Cruel. Il a un part sombre qui le rend attirant mais aussi un halo lumineux qu'il ne relève qu'à ses plus proches amis. Mais je ne l'ai pas vraiment apprécié à la fin, trouvant son comportement et ses actions dérangeants... Pour Oliver, j'étais "obligée" de l'apprécier. Nous avons son point de vue, ce qui le rend attachant et son côté à voir toujours le bon dans tous le monde, le rend encore plus attachant et j'ai eu envie de le protéger comme il protège ses amis.

Un livre à découvrir absolument qui vous embarquera dans un monde à double facette et qui vous donnera peut être envie de vous plonger dans une pièce de Shakespeare.
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