S’il ne m’était pas interdit de dire les secrets de ma prison, je ferais un récit dont le moindre mot te ravagerait l’âme.
« — Elle est plus tenace que nous. C’est peut-être pour ça que Gwendolyn s’amuse à la torturer.
— Juste parce qu’elle est assez forte pour tout encaisser ? m’exclamai-je en jetant mes propres habits en tas sur le sol. C’est de la cruauté.
Il haussa les épaules.
— C’est Gwendolyn. »
Les acteurs sont, par nature, instables ; des créatures alchimiques composées d’éléments explosifs… l’émotion, l’amour-propre, la jalousie. Quand on les chauffe et qu’on mélange, il arrive qu’on obtienne de l’or. Et parfois… un désastre.
Renonce pour un temps à la félicité. Mais pour un temps, seulement. Le spectacle n’est pas fini. Un noble cœur se rompt. Bonne nuit. Nous autres n’avons pas d’autres choix que de continuer.
Bien trop souvent, je m'étais demandé si la fiction était le reflet de la réalité, ou si c'était l'inverse.
C'est ainsi qu'une tragédie comme la nôtre, ou comme le Roi Lear, brise le cœur des gens ; en leur faisant croire qu'une fin heureuse est encore possible, jusqu'à la dernière minute.
Il n’y a pas de pire torture que les décisions qu’on ne prend pas.
Il n'y. pas pire torture que les décisions qu'on ne prend pas.
« - Oui, je l’aimais. »
Ce n’est pas l’entière vérité. La vérité, c’est que je l’aime encore.
J’ai besoin du langage autant que j’ai besoin de me nourrir.