Tout d'abord, j'ai cru que
Yasmina Reza était un homme, la confondant avec
Yasmina Khadra.
Et je me demandais comment les dialogues pouvaient fonctionner si les personnages étaient trois femmes. Je ne pense pas que des femmes auraient eu les mêmes réflexions.
J'espère que la pièce jouée doit apporter d'autres sensations, d'autres plaisirs. Car je dois dire que je suis restée complètement imperméable à la lecture des dialogues. Je trouve que c'est daté, démodé. Les réflexions sur l'art contemporain sont éculées. Les personnages sont creux, tournent en rond.
Le personnage d'Yvan, le benêt, en tous cas décrit comme tel, qui sert de tampon mais qui est à côté de la plaque se perd dans ses tirades sur son mariage annoncé. Cet humour vulgaire ne fait pas rire, on se croirait au cirque. C'est d'une misogynie crasse qu'on n'accepterait plus de nos jours (en tous cas j'espère)
La réflexion sur l'amitié de trois mecs ? Elle se perd dans ce galimatias de paroles qui se veulent éclairées.
Franchement, ça ne me donne pas envie d'aller au
théâtre.