Faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète ?

Un peu - beaucoup - déçu par cet ouvrage. Je reconnais que l'auteur fait un effort dans les 3 premiers quart de l'ouvrage pour être neutre sur le sujet "faut-il arrêter de faire des enfants pour sauver la planète" à coup de chiffres, d'études, etc., mais si au final, il nous livre son avis d'homme qui souhaite à tout prix avoir des enfants, je trouve que cela perd un peu de sa substance. Je suis entièrement d'accord sur le fait que diminuer les populations africaines est une aberration car ils ne sont pas responsables comme les européens du dérèglement climatique, mais quid des petits européens et américains ? Il ne faut pas se leurrer, les modes de vie des occidentaux et de leurs enfants sont une catastrophe pour la planète. Mais bon... Je trouve dommage que l'auteur ne se soit pas davantage rapprocher de personnes sans enfant par choix pour des raisons écologiques pour les écouter.

Un livre très dense, bien documenté mais parfois peu agréable à lire tant l'auteur a le nez plongé dans les chiffres.
Toutefois, c'est un sujet nécessaire, qui a le mérite de débunker une croyance largement répandue en Occident : le problème écologique serait causé par l'humanité tout entière. Or, nous peinons à remettre en question nos modes de vie, en allant toujours regarder ailleurs, souvent sous couvert d'un racisme décomplexé : "Le problème, c'est les africain.e.s qui font trop d'enfants" entend-on trop régulièrement.
Cet ouvrage permet de remettre l'Eglise au milieu du village : le problème, ce n'est pas l'être humain en soi, mais bien la société industrielle capitaliste occidentale.

Livre très intéressant, très bien documenté sans prise de partie (très flagrante en tout cas, il est toujours difficile de rester 100% objectif) avec beaucoup de recherches, d'études, de chiffres et beaucoup de si qui permettent de bien se rendre compte de la situation actuellement dans laquelle nous nous trouvons, à tout ceux qui se posent cette question, à tout ceux à qui ça n'a jamais traversé l'esprit, allez y !