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EAN : 9782709670654
J.-C. Lattès (24/04/2024)
4/5   21 notes
Résumé :
Etablissant un parallèle entre la femme et le chien, des êtres relégués aux basses besognes, l'auteure explique le lien particulier qui les unit. Depuis la féministe Marguerite Durand et son cimetière pour chiens au XIXe siècle jusqu'aux bénévoles dans les refuges au XXIe siècle, elle fait de cette entente entre les clébards et les "sales chiennes" un révélateur de la société patriarcale.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique

Depuis l'enfance, La vie d' Ovidie est liée à celle des chiens. le chien est en effet le garant de sa sécurité quand elle part faire des courses à vélo. le chien est toujours le garant de la sécurité des femmes quand elles décident, ces insensées, de marcher seules en forêt, ou en campagne. Pourquoi croyez-vous que mon beagle et moi parcourons toujours ensemble les champs alentours ?
La thèse d'Ovidie, et j'y adhère volontiers est que si les chiens et les femmes ont créé un lien si fort c'est parce qu'ils sont tous deux, sous des formes différentes , victimes de la violence de la société patriarcale. Mêlant récit personnel et informations historiques, Ovidie nous offre ici un texte sensible et fort qui ne pourra que toucher (mais aussi instruire ) tous les ami.e.s des canidés. 


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Cet essai a plusieurs niveaux . Premièrement c'est le témoignage d'une femme qui nous parle de ses chiens, et notamment du deuil de son premier chien Raziel. Ensuite, ce livre est une mine d'informations sur la culture canine (les chiens dans la fiction, les chiens des punks, le premier cimetière pour chiens...). Et enfin, cet essai est texte engagé. Ovidie réfléchit en féministe à la condition des femmes et des chiens. Cet essai se lit facilement mais il fait réfléchir. Je l'ai achetée car j'aime les chiens et je suis le parcours d'Ovidie. Je ne suis pas du tout déçue.
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A l'image d'Ovidie: sensible, intelligente et drôle, cette courte pièce parle de l'ancestrale histoire d'amour entre humains et chiens. Pour l'humanité en général, pour elle en particulier. On lit bien sûr le parallélisme qu'Ovidie souligne entre la destinée des chiens et le sort réservé aux femmes : jusqu'aux "canicides", et au sacrifice de Laïka la chienne cosmonaute choisie pour sa docilité, et ses successeures publiquement ramenées à leur statut de procréatrices après leur vol spatial. Il y a des pages émouvantes (le cortège funèbre de Raziel, l'impensé du deuil de nos chiens).
Et surtout, c'est l'occasion pour nous de découvrir de nouveaux chapitres de l'autobiographie qu'Ovidie nous distille petit à petit, un livre après l'autre.
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J'adore les chiens et j'apprécie beaucoup Ovidie, je ne pouvais donc qu'aimer ce livre. Avec un juste équilibre, elle alterne entre tranches de vie, réflexions (féministes) sur nos rapports aux chiens et vraies anecdotes historiques. J'ai évidemment versé ma petite larme quand elle évoque la fin de vie de Raziel... Bref, ce court ouvrage se lit très vite et facilement!
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critiques presse (1)
Dans son dernier essai, « Assise, debout, couchée », paru le 24 avril aux éditions J.C. Lattès, Ovidie explore les liens qui existent entre les femmes et les chiens. Elle convoque pour cela sa propre histoire et effectue des parallèles passionnants entre luttes féministes et cause animale.
Lire la critique sur le site : MadmoizellePresse
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais si on accepte que la mort d'un animal nous plonge dans une telle douleur, ne doit-on pas aussi accepter la valeur de sa vie ? C'est peut-être pour ça que le deuil canin reste un impensé. Parce qu'il nous force à envisager la valeur de ces vies animales que nous concevons si volontiers comme mineures ou sacrifiables.
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Il va falloir enrouler Raziel dans un drap pour le transporter à pied jusqu'au cabinet. Sur le chemin, les passants regardent passer le cortège funèbre, le vétérinaire en blouse vert clair, le père de ma fille qui porte le corps, et moi qui pleure derrière.
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Strelka passera de chienne cobaye à utérus sur pattes pendant que des hommes joueront à la guerre. Après avoir été réduite à un corps, un organisme vivant envoyé dans l'espace, elle retrouvera son destin de femelle terrestre : génitrice.
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Videos de Ovidie (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Ovidie
13 juin 2022 « C’est une sorte de dystopie ou les rapports de genre sont inversés, dans un monde dirigé par des femmes et où les hommes font office de chair fraiche. » On a adoré écouter Ovidie nous parler de sa série, Des Gens Bien Ordinaires, disponible sur CANAL+
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