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EAN : 9791095776017
443 pages
La mécanique générale (01/01/1900)
3.82/5   106 notes
Résumé :
Enquête sur un sujet tabou : le conditionnement d'une nation.

Qui est Big Brother ?
Le sommet de la pyramide. Le gouvernement. L'administration. Les médias. Les experts. Les idéologues. La pensée unique. Les écrans. Une organisation qui a pris toutes les apparences d'une société libre et démocratique.
Big Brother, c'est la Voix, la rumeur du monde, le bruit de fond qui nous apprend à consommer, à obéir, à penser. Celui qui vous répète to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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La France Big Brother c'est un peu le suicide français d'E. Zemmour expliqué à « Monsieur Moyen » – autrement dit nous, les laborieux ! – par quelques affidés imaginaires d'un système autrement plus pernicieux que celui d'Orwell en réalité : le nôtre. Car s'il a l'apparence du Vox populi vox Dei, ledit système n'en a pas le goût.
Bien sûr, il faut être un « réactionnaire moisi » pour apprécier à leur (in)juste valeur ces sortes de galéjades textuelles développées par Obertone, mais il n'empêche que ce livre, sinon génial, est au moins bien tourné et souvent pertinent, voire divertissant.
Pourquoi divertissant ? Parce que moi aussi, quelquefois, je prends le parti d'ironiser sur une tragédie dont je suis, parmi la multitude, le jouet plutôt que la victime, chosifié à ce point que je me demande si j'ai encore droit au statut d'animal pensant.
Oui, moi aussi – ignorant d'en bas que je suis, faites excuse ! – il m'arrive de croire que médias, « spécialistes » à la louche, politiques de carrière, petits penseurs mondains, artistes de la décadence caviar, etc., se donnent la main pour une farandole tellement absurde qu'on la croirait tout droit sortie de l'imaginaire de Lewis Carroll !
Obertone, dernier lauréat de la vindicte officielle, y va certes aux forceps pour démasquer çà et là les petits arrangements entre amis d'en haut – voir par exemple le coût financier exorbitant des syndicats qui ne représentent guère qu'eux-mêmes, ou celui des associations anti tout qui ont un pouvoir de nuisance si efficace ! –, mais il n'anticipe pas un monde comme le vieux George : il n'a qu'à regarder ce qui l'entoure.
Obertone congratule – toujours ironiquement – les ténors de la « liberté de penser comme nous et de s'y soumettre », dont un certain BHL, qui est à la philosophie ce que je suis à la mécanique quantique, c'est dire !
Obertone nous fait parfois rire, mais ce n'est pas drôle : c'est hélas la sale vérité.
Alors je veux bien que le fascisme de grand-papa soit à nos portes, mais le totalitarisme qui est dans nos murs c'est celui qu'on nous inflige au nom d'une fausse morale universelle, pour parfaire ce que l'auteur appelle notre domestication. L'ennui c'est que nous ne résistons pas beaucoup à ce dressage cynique qui se donne des allures de commandement biblique.
On nous gave de restrictions budgétaires et en face on déploie des trésors d'ingéniosité pour balancer l'argent par les fenêtres. Je pense notamment à ces centaines de postes administratifs de complaisance, artificiellement créés par le système pour les cadres du système, cette grande famille ! Et la multitude de satisfaire sans broncher les ambitions délirantes d'une minorité d'apprentis sorciers.
Mais la poussière doit rester sous le tapis. Malheur à qui en soulève un coin ! C'est soit le tribunal pour outrage, soit le mépris facile – « pamphlet réactionnaire et sexiste », titre l'hebdomadaire L'Express à propos de la France Big Brother, avant de le démonter religieusement –, soit le silence imposé, l'auteur ayant été déprogrammé de plusieurs émissions. Les mêmes émissions qui invitent des rappeurs fiers de dire qu'ils ouvrent une bouteille de champagne à chaque fois qu'un flic se fait descendre ! Démocratie, d'accord, mais pour qui ?
Et comme il fait le choix de l'outrance, Obertone provoque, parce c'est peut-être là le seul recours devant tant de déni et de contre-vérités qu'on nous assène sur un ton péremptoire. On veut nous faire avaler que les catholiques intégristes – et je ne nie pas leur existence, loin de là ! – sont aussi dangereux, sinon plus, que les intégristes d'un autre bord. On chasse le néonazi – au mauvais endroit, soit dit en passant ! – mais on continue de glorifier le passé maoïste de certaines élites de tout poil, au mépris des millions de Chinois exterminés par le Grand Timonier.
Est-ce à dire qu'Obertone est toujours dans le vrai ? Non, j'en veux pour preuve son affirmation fausse que Matisse ne savait pas dessiner, même s'il a par ailleurs raison : l'Art contemporain se vautre désormais dans ses propres déjections. Idem pour sa démonstration alambiquée des différences intellectuelles entre hommes et femmes ; démonstration hasardeuse qu'il aurait pu s'éviter car la meute se jette déjà dessus comme sur un os.
On accusera aussi l'auteur d'eugénisme forcené, faute d'avoir mis les gants avant d'écrire. La vérité est pourtant là : à force de nous gaver de plaisirs abrutissants, de défier les lois de la Nature, nous nous sommes condamnés à une indéniable dégradation. Mais évoquer ces sujets, c'est, selon la phrase canonique : « rappeler les heures les plus sombres de notre Histoire. » Clore le débat en réveillant les spectres du passé, et le tour est joué !
Cette lecture, si je n'en partage pas tous les points de vue, me conforte donc dans le fait qu'une société édifiée par une poignée d'oligarques n'est plus une société : c'est une tyrannie.
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Notre beau pays serait-il tombé sous la coupe d'une dictature archaïque de type « Big Brother » (1984), cet esprit omniscient et omnipotent qui voit tout, contrôle tout, décide de tout et ne laisse à l'individu que sa solitude, sa faiblesse et son incapacité à réagir ? Quand on sait que le célèbre roman de George Orwell fut écrit en s'inspirant des méthodes de propagande et de coercition du régime stalinien, on peut pousser les hauts cris et rester persuadé qu'Obertone exagère, qu'en France, on n'exécute pas les opposants d'une balle de révolver dans la nuque et qu'on n'envoie pas plus les dissidents au Goulag que les intellectuels en asile psychiatrique. Et pourtant la tyrannie politique et médiatique est partout présente, plus insidieuse, plus efficace, plus achevée, moins rustique, moins primaire et moins barbare, car parée des plumes chatoyantes de la morale, de la démocratie et des fameuses et indéfinissables « valeurs de la République ».
Dans cet essai aux allures de pamphlet comme peu d'auteurs n'osent en écrire aujourd'hui, de peur de tomber sous les fourches caudines du politiquement correct, l'auteur démontre point par point que tout ce qu'a décrit en son temps Orwell se retrouve sous une forme ou sous une autre dans notre société. le citoyen lambda est matraqué, bombardé à longueur de journées par le flot ininterrompu d'une propagande assurée par les politiciens, les journalistes, les publicitaires, les artistes, les religieux et autres « people » plus ou moins célèbres. Toutes ces belles consciences répètent à l'envi des mensonges qui deviennent des vérités, prônent des déviances qui se transforment en normes et surtout manient l'anathème avec ardeur, diabolisent et condamnent sans appel tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les ruinent dans des procès en sorcellerie et les acculent à l'exil ou à la mort sociale. Toutes les valeurs naturelles sont perverties, inversées, pour mieux déstabiliser la société, la rendre malsaine, fragile et surtout idiote et soumise. Sans crainte ni du ridicule ni du paradoxe. « On abhorre la peine de mort et on adore l'euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l'esclavage et on ne rêve que d'avoir des gens à son service. L'immigration massive, qui n'existe pas, est une chance qui rapporte, car les immigrés, qui n'existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n'ont pas enrichi leur pays d'origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s'ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la Sécu ne cesse de grandir », écrit Obertone. Il faut lire « La France Big Brother », même si sa lecture désole, attriste ou enrage, ne serait-ce que pour découvrir combien le mal est profond, enraciné et quasiment incurable, ne serait-ce que pour ne pas mourir idiot en racontant : « Je ne savais pas », « Je n'aurais jamais imaginé » ou « Cela ne concerne que les autres »…
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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L'objectif de cet ouvrage est plutôt louable : secouer - sous la forme d'un pamphlet - le cocotier de la bienpensance ambiante.
Même si très orientée, j'ai trouvé cette lecture salutaire malgré tout, ne serait-ce parce qu'elle contraint le lecteur à un questionnement intense sur son environnement médiatique, elle le repousse dans des retranchements inédits (pour ma part et jusqu'alors, aucune lecture politique ne m'avait poussé à remettre en cause certains des réflexes de pensée que je pensais être miens).

Depuis que je suis adolescent, j'écoute France-Inter, France-Culture, je lis le Monde, le Monde diplomatique, L'Obs, Alternatives économiques, visionne les documentaires diffusés par France Télévision.
Pourquoi ce qui est véhiculé par ces médias ferait force de loi ? Pourquoi la seule raison appartiendrait à un petit groupe de personnes qui informe les millions de lecteurs, auditeurs, téléspectateurs d'une nation ?
Pourquoi la parole véhiculée par ces médias depuis de longues décennies (que l'auteur dénonce comme répondant à la parole sacrée de gauche) serait LA seule et UNIQUE parole ? Celle qui nous "dicte" de façon indirecte ce qu'il est de bon ton de dire, de ne pas dire, de penser, de ne pas penser.

Il n'est qu'à voir lors de certaines matinales de France-Inter (par exemple...) la façon dont étaient traités les invités dont le bord politique n'était pas raccord avec celui des interviewers (j'ai notamment le souvenir désagréable de l'agressivité ouatée de Pascale Clark il y a quelques années, sans parler des sorties d'Aymeric Caron sur le plateau d'ONPC) : l'auteur du livre a raison, c'est bien de lynchage médiatique qu'il est question et cela m'a toujours gêné.
Lorsqu'on se rend vraiment compte de cela, lorsqu'on croise certaines données, on s'aperçoit que tous les journalistes sont bel et bien nourris à la même matrice (et ce n'est pas être ni populiste, ni sympathisant de partis politiques extrêmes que de reconnaître cela !).

C'est vrai, après tout : notre système de pensée peut très bien être le résultat d'une manipulation basée sur une forme de répétition doucereuse (discours toujours identique mais déversé sous diverses formes).
Une manipulation qui ne serait pas forcément planifiée et réfléchie en haut-lieu (ce qui reviendrait à marcher sur les plates-bandes de la Théorie du Complot), mais distillée dans nos médias depuis des décennies.

A l'aide de nombreuses contradictions pointées par l'auteur, la démonstration s'avère souvent convaincante, étayée avec un talent certain.
Mais...
... aurais-je été victime d'une autre forme de manipulation à la lecture de ce livre ? Mon libre-arbitre aurait-il été mis à mal par quelques sophismes bien amenés ?
Serais-je victime d'un manipulateur qui me rangerait à sa cause par la mise en garde contre un plus grand projet de formatage des esprits ?

Car oui : pourquoi les seuls hommes politiques nommés voués aux gémonies par l'auteur se limitent à Hollande, Valls et Hidalgo ? Pourquoi la moulinette décapante de l'auteur ne vise que les hommes de gauche ? Dans un ouvrage dont la thèse se veut universaliste, pourquoi ne pas tirer aussi à boulets rouges sur la classe politique en général, indépendamment de son bord politique, surtout lorsqu'un chapitre est entièrement consacré aux petits privilèges des serviteurs de l'Etat ? (cooptation, népotisme, gros profits, gabegie, administration outrancière, etc...).

L'auteur est certes décomplexé, mais lorsqu'on se prononce au nom de l'objectivité la plus totale, lorsque l'on écrit sous une forme accessible au plus grand nombre en maniant le sarcasme et l'ironie dans le but d'ouvrir les yeux du lecteur, alors encore faudrait-il commencer - je pense - par faire soi-même preuve d'une honnêteté intellectuelle sans faille.
C'est regrettable, car à mes yeux, cela décrédibilise en partie les efforts de rhétorique engagés par l'auteur.

La lecture de ce livre est néanmoins intéressante car il nous est rarement donné de lire des choses remplies d'une telle hargne.

Je remercie Babelio et les éditions La Mécanique générale pour m'avoir permis de remporter ce livre dans le cadre de la Masse Critique du mois de mai 2016.
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La vision d'Obertone des femmes développée dans ce livre est absolument sidérante. J'invite à lire la page 193 à 196 (de l'édition de poche) : Obertone justifie scientifiquement (en s'appuyant sur "des études" pas citées) le fait que les femmes sont beaucoup moins "exceptionnelles" que les hommes.
Oui oui ! Réellement, sincèrement, sans rire : Obertone développe longuement l'idée que les "intelligences moyennes" des hommes et des femmes sont à peu près équivalentes, mais qu'il y a beaucoup plus de génies hommes que de génies femmes (tout comme beaucoup plus de cancres hommes que de cancres femmes). En clair, les hommes ont une amplitude beaucoup plus élevée que les femmes : il vont beaucoup plus bas que la moyenne (il y a plus de décrocheurs H que F), mais aussi beaucoup plus haut (il y a plus de surdoués H que F), alors que les femmes restent massivement dans la moyenne. Elles ne descendent pas très bas, mais elles ne montent pas très haut. Ceux qui sont capables de monter très haut, de développer les intelligences supérieures et le génie, ce sont les hommes.
Ce qui explique pour Obertone que s'il y a bien 60% de doctorantes femmes, il n'y ait rien d'illogique à ce qu'elles occupent seulement 20% des postes de chercheur : les intelligences supérieures sont toujours des hommes, donc même s'ils sont minoritaires dans les doctorants, c'est eux qui développeront les meilleures idées et obtiendront au mérite les postes de chercheurs, logique.

Dommage car Obertone développait bien quelques idées qui mériteraient la parole (par exemple sa critique de la parité, très bien vue : à quand la parité dans les écoles de puéricultrices, à l'école de la magistrature, etc. : pourquoi la parité dans un sens et pas dans l'autre ?)

Mais avec de tels arguments sur l'infériorité naturelle des femmes, comment dire... je ne pensais pas que cela existait, que je lirais cela un jour, dans un livre écrit en 2015.

Que faut-il penser d'un livre qui dit des choses fort intéressantes, par exemple, sur l'unanimisme des médias et la faillite des intellectuels, mais qui justifie aussi quelques pages plus loin l'infériorité naturelle des femmes par le fait que "les génies sont tous des hommes" ?
Pour ma part, j'en dis que l'ensemble du propos est totalement discrédité.

A noter aussi les pages terriblement dérangeantes sur l'eugénisme dont Obertone regrette qu'il ne soit pas institué par un Big Brother dont la main tremble au moment d'empêcher les "porteurs de gênes dégénérés" de se reproduire.
Je cite, page 378 :
"N'importe qui doit avoir le droit de se reproduire, et puisque n'importe qui s'en prive justement moins que la moyenne, nous devenons n'importe quoi."
Suite à quoi, Obertone dénonce le fait divers suivants : un couple de déficients mentaux a eu 5 enfants. Je le cite "Déficients mentaux, cinq enfants, et nous ne prendrons aucune mesure pour les interrompre. [...] Pendant ce temps-là, les féministes encouragent les femmes des classes supérieures à avoir peu ou pas d'enfants."

J'avoue que je n'avais pas conscience que ces idées sur l'infériorité naturelle des femmes, ainsi que sur les handicapés qu'il faudrait stériliser, existent encore en 2015. Ce livre m'a permis de prendre conscience que ces idées existent encore.


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Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

- critique de Julie Lyon -
:

" - La vision d'Obertone des femmes développée dans ce
livre est absolument sidérante. J'invite à lire la page
193 à 196 (de l'édition de poche): Obertone justifie
scientifiquement (en s'appuyant sur "des études" pas
citées) le fait que les femmes sont beaucoup moins
"exceptionnelles" que les hommes.
Oui oui ! Réellement, sincèrement, ans rire Obertone
développe longuement l'idée que les "intelligences
moyennes" des hommes et des femmes sont à peu
près équivalentes, mais qu'il y a beaucoup plus de
génies hommes que de génies femmes (tout comme
beaucoup plus de cancres hommes que de cancres
femmes). En clair, les hommes ont une amplitude
beaucoup plus élevée que les femmes : il vont
beaucoup plus bas que la moyenne (il y a plus de
décrocheurs H que F), mais aussi beaucoup plus haut
(il y a plus de surdoués H que F), alors que les femmes
restent massivement dans la moyenne. Elles ne
descendent pas très bas, mais elles ne montent pas
très haut. Ceux qui sont capables de monter très haut,
de développer les intelligences supérieures et le
génie, ce sont les hommes.
Ce qui explique pour Obertone que s'il y a bien 60% de
doctorantes femmes, il n'y ait rien d'illogique à ce
qu'elles occupent seulement 20% des postes de
chercheur : les intelligences supérieures sont toujours
des hommes, donc même s'ils sont minoritaires dans
les doctorants, c'est eux qui développeront les
meilleures idées et obtiendront au mérite les postes
de chercheurs, logique.
Dommage car Obertone développait bien quelques
idées qui mériteraient la parole (par exemple sa
critique de la parité, très bien vue : à quand la parité
dans les écoles de puéricultrices, à l'école de la
magistrature, etc.: pourquoi la parité dans un sens et
pas dans l'autre ?)
a
Mais avec de tels arguments sur l'infériorité naturelle
des femmes, comment dire... je ne pensais pas que
cela existait, que je lirais cela un jour, dans un livre
écrit en 2015.
Que faut-il penser d'un livre qui dit des choses fort
intéressantes, par exemple, sur l'unanimisme des
médias et la faillite des intellectuels, mais qui justifie
aussi quelques pages plus loin l'infériorité naturelle
des femmes par le fait que "les génies sont tous des
hommes" ?
Pour ma part, j'en dis que l'ensemble du propos est
totalement discrédité.
A noter aussi les pages terriblement dérangeantes sur
l'eugénisme dont Obertone regrette qu'il ne soit pas
institué par un Big Brother dont la main tremble au
moment d'empêcher les "porteurs de gênes
dégénérés" de se reproduire.
Je cite, page 378:
"N'importe qui doit avoir le droit de se reproduire, et
puisque n'importe qui s'en prive justement moins que
la moyenne, nous devenons n'importe quoi."
Suite à quoi, Obertone dénonce le fait divers suivants :
un couple de déficients mentaux a eu 5 enfants. Je le
cite "Déficients mentaux, cinq enfants, et nous ne
prendrons aucune mesure pour les interrompre. [...]
Pendant ce temps-là, les féministes encouragent les
femmes des classes supérieures à avoir peu ou pas
d'enfants."
J'avoue que je n'avais pas conscience que ces idées
sur l'infériorité naturelle des femmes, ainsi que sur
l'eugénisme dont Obertone regrette qu'il ne soit pas
institué par un Big Brother dont la main tremble au
moment d'empêcher les "porteurs de gênes
dégénérés" de se reproduire.
Je cite, page 378:
"N'importe qui doit avoir le droit de se reproduire, et
puisque n'importe qui s'en prive justement moins que
la moyenne, nous devenons n'importe quoi."
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Suite à quoi, Obertone dénonce le fait divers suivants :
un couple de déficients mentaux a eu 5 enfants. Je le
cite "Déficients mentaux, cinq enfants, et nous ne
prendrons aucune mesure pour les interrompre. [...]
Pendant ce temps-là, les féministes encouragent les
femmes des classes supérieures à avoir peu ou pas
d'enfants."
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J'avoue que je n'avais pas conscience que ces idées
sur l'infériorité naturelle des femmes, ainsi que sur
les handicapés qu'il faudrait stériliser, existent encore
en 2015. Ce livre m'a permis de prendre conscience
que ces idées existent encore. " - fin -

Abject ce type.Je n'ai pas grand chose à rajouter à la critique excellente de Julie Lyon.
Si ce n'est que la gauche et le système politico-mediatico-judiciaire a tellement débilement censuré et crié au loup sur tous les sujets , à tout bout de champ , et criminalisé tout et absolument n'importe quoi que quand le loup arrive personne n'y croit et s'y jette même corps et âme comme des damnés assoiffés et affamés en se disant c'est magnifique ! C'est extraordinaire ! C'est pas de gauche ! Et ça se dit pas à la télé ouh , ouh , ouh , donc c'est vrai ! Alors qu'avec les éditions Ring leurs " consommateurs " ne s'aperçoivent   même pas que c'est pas parce que le gouvernement le dit pas ou que ça passe pas à la télé qu'ils ne boivent pas de la pisse ou ne mangent pas de la merde !  ...
Tu peux prohiber n'importe quoi , tout le monde se jettera dessus comme des bêtes , c'est le principe de la prohibition d'ailleurs.
Par contre grand génie de la supériorité naturelle et biologique des hommes , Virginie Woolf , Doris Lessing , Gertrude Stein , Mary Shelley , la philosophe simone Weil , Marie Curie , et sainte Jeanne d'Arc t'écrasent petite teigne !
comme l'infini à l'échelle d'un brin de poussière...
Tapez son nom sur google et regardez bien sa tête , une blague ce mec  !
Quand on a pas le courage de tuer alors qu'on mouille en secret pour des assassins et des salopards comme Anders Breivik on se fait éditer par Ring avec des couvertures rose bonbon : ça aussi c'est une forme de hiérarchie finalement.
Après aux États-Unis les démocrates ont de faux néo-nazis et Ku-kux-clan payés pour faire de l'agit-prop contre leurs adversaires politiques républicains donc à voir comme il est discret sur sa vie privée et à un nom de plume - courage légendaire c'est sûr - donc les éditions Ring à quoi ils jouent vraiment à faire systématiquement nimp et publier de la merde à voir mdr .
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critiques presse (1)
Lexpress
15 janvier 2015
L'auteur de La France Orange mécanique entend s'attaquer dans son nouveau livre, [...] aux éditions Ring, au "conditionnement" des masses par le système. Avec des conclusions invraisemblables.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (116) Voir plus Ajouter une citation
Jadis, on exhibait des femmes à barbe sans penser à mal, aujourd'hui, on les exhibe en pensant à bien. On scande « Nous sommes toutes des guenons » pour soutenir une femme noire, on se félicite de voir des noirs ramasser et manger dignement des bananes sur des terrains de football, on applaudit les handicapés qui tentent d'imiter les valides, on assure que les races et les sexes n'existent pas et n'ont pas d'importance mais on mesure et déplore des discriminations scandaleuses qu'il convient de... discriminer, cette fois positivement. La religion est un poison méprisable; en revanche, il n'y a rien de plus louable que la religion des droits de l'Homme. On impose notre progrès, nos droits, notre aide et nos mœurs au reste du monde en affirmant que toute culture se vaut et que les autres n'ont jamais eu besoin de nous pour s'en sortir, on prétend « améliorer l'homme » par l'éducation et le métissage tout en exécrant l'eugénisme. On abomine le déterminisme tout en prétendant que « tout est social ». On abhorre la peine de mort et on adore l'euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l'esclavage et on ne rêve que d'avoir des gens à son service. L'immigration massive, qui n'existe pas, est une chance qui rapporte car les immigrés, qui n'existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n'ont pas enrichi leur pays d'origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s'ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la sécu ne cesse de grandir. Le multiculturalisme n'est pas une source de tensions et n'a aucun lien avec l'insécurité, mais il apparaît urgent de réinventer un modèle de vivre ensemble pacifié. L'insécurité, qui n'existe pas, est la conséquence de la pauvreté. Les citoyens sont égaux sans distinction de race ni de religion, et tous doivent ensemble se scandaliser, dénoncer l'atteinte insupportable, le coup porté à la République, quand le sentiment d'insécurité concerne les journalistes, les Musulmans ou les Juifs.
L'obsession progressiste pour la race est souvent au cœur de la double-pensée. « Je ne vois pas les couleurs de peau », d'ailleurs « mon meilleur ami est Noir », « je ne suis pas raciste, d'ailleurs je préfère les Noirs » ou « ce serait bien de mettre des Noirs en avant pour emmerder les racistes ».
La diversité, c'est le métissage. Notre devise antinomique mériterait de figurer au panthéon des slogans d'Orwell. Banaliser la différence, exalter la différence, aduler la différence, nier la différence. Brandir les droits de l'Homme et la liberté de se déplacer et s'établir là où on veut, et hurler quand Arthur ou Depardieu mettent un pied en Belgique. Refuser toute idée d'hérédité sauf vis-à-vis de l'hérétique, qui ne peut pas changer, pour qui « le naturel revient toujours au galop », condamné qu'il est à « renouer avec ses origines », parce c'est « inscrit dans son ADN », « dans le sang », « dans son génome », ou « dans ses gènes ».
L'aide de l'Autre, la charité ostensible, la sensibilité à la détresse d'autrui, la détermination face à ce qui pourrait le mettre en péril ( « résistons », « indignons-nous » ), se transforme en gêne, en apathie, en indifférence et même en haine vis-à-vis des victimes de l'insécurité. Ceux qui tombent seront remplacés, invisibles, oubliés. Les victimes de l'insécurité, on ne les voit qu'à l'étranger. Biais psychologique spectaculaire.
Loin de n'être qu'utile à l'artiste, au politicien ou au journaliste, la double-pensée est garante de notre équilibre psychique au quotidien, en particulier dans la rue ou les transports en commun.
Par exemple, si le quartier sensible vient à moi pour m'envoyer un sentiment d'insécurité dans le bas- ventre, avant de m'asséner à coups de talon une présomption de traumatisme crânien, je m'enfermerai dans mon dogme, préférant devenir martyr du vivre ensemble que victime de l'insécurité. C'est une tendance générale. Le cardinal Philippe Barbarin encourageait les chrétiens d'Irak à y demeurer, en dépit des massacres dont ils font l'objet, pour « continuer à vivre ensemble » (RMC, le 29 juillet 2014).
Ainsi nos désirs prennent le pas sur toute réalité. Les victimes doivent oublier et aller de l'avant, mais nous tous devons avant tout nous souvenir, ne penser qu'au passé, à nos culpabilités coloniales et collaborationnistes, à nous contraindre, nous repentir et nous flageller.
La double-pensée prône la discrimination, l'intolérance et la haine contre les hommes blancs. Leur fierté est interdite, franchouillarde, cocardière, chauvine, pétainiste, xénophobe, suspecte. En revanche, la fierté LGBT, trans, diverse, est noble, courageuse, sponsorisée, bankable, subventionnée, télégénique, encouragée.
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Dans le monde d'avant, l'art, émotion pure, se passait du langage. Le beau n'avait pas besoin de notice. L'art contemporain, parce qu'il n'est pas de l'art, en dépend. Il faut bien indiquer aux touristes distraits qu'il s'agit d'art, d'abord, et ensuite il faut leur en donner les clés, pour les renvoyer à leur totale ignorance de cet art-là, pour leur expliquer tout ce qu'ils n'ont pas été fichus de comprendre. Reste que même avec une parfaite maîtrise du langage, ce n'est pas facile d'expliquer pourquoi Jeff Koons, le plus fort d'entre nous, parvient à vendre un chien de baudruche 50 millions d'euros.
« Il y a tout un travail ». « Il y a toute une réflexion ». « Ici, il faut se dessaisir d'une partie de ses sens ». « Là, l'artiste a voulu montrer... ». « La sensibilité du visiteur est engagée ». « Il faut donner libre cours à l'interprétation de son Moi à la fois le plus altruiste et le plus intime ». « Univers déconstruit et subversif ». « Détournement heuristique des conventions ». « Sortir des sentiers battus ». « S'affranchir de la mimèsis ». « Portée ontologique à rebours de l'intuition ». « Refus contingent de faire œuvre ». « Il essaie de faire sens à partir de ce qui se donne à voir » . Finalement, de tels textes deviennent eux-mêmes une œuvre.
Artistes, journalistes, technocrates, politiciens, universitaires, tous les membres du Parti ont besoin d'un jargon hermétique, afin de tenir leur discipline la plus éloignée possible de la basse compréhension des foules, de l'abject bon sens toujours tapis dans l'ombre, de tout ce qui ressemble à la nature humaine et sa honteuse jouissance artistique préconçue. Nous sommes supérieurs, nous avons notre langage symbolique et excluant. Pour nous, pour notre groupe - quasiment ethnique - le refus contingent de faire œuvre, ou ce qui fait sens dans le paradigme ontologique, ça veut dire quelque chose.
« Il n'est pas surprenant, nous dit Jean Clair, que personne ne comprenne la signification d'une oeuvre minimaliste comme un tas de charbon dans une salle de musée. Cela ne relève ni du domaine du savoir, ni du domaine esthétique, ni de la délectation. »
Ceux d'en bas, dont tu es, et dont les sens grossiers se laissent encore abuser par une cathédrale ou une sculpture de Michel-Ange, se disent tous la même chose : l'art contemporain ne ressemble à rien, mais il est convenu de faire semblant. Doute interdit, acceptation obligatoire. Et si tu n'adhères pas, mon pauvre petit Monsieur Moyen, c'est que tu es enfermé dans ta triste petite réalité et que tu ne te donnes pas les clés de ton évasion. Tu devrais suspendre l'activité fasciste de ton système sensoriel, renoncer à la tyrannie de tes sens et de ton intelligence. Sortir de l'humain, de la nature, de la vie. Si tu doutes de la portée artistique d'un frigo renversé sur un tas de sable, je te répondrai qu'il n'y a pas si longtemps aussi on brûlait les « œuvres dégénérées ». La notion même de « beau » a quelque chose de fasciste.
« L'art moderne est le désir de détruire la beauté », proclamait le peintre abstrait Barnett Newman.
L'art de l'ancien monde était la représentation. La soumission à un ordre que notre cerveau jugeait parfait, qu'il soit divin ou naturel. L'art du Parti doit renverser toutes vos certitudes. C'est notre cerveau qui soumet le monde.
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Un désir coïncidant rarement avec le réel - quiconque a un peu d'expérience de la vie en sait quelque chose -, les incohérences du Parti sont forcément massives. Les défenseurs du régime, qui haïssent l'intolérance et l'inégalité, se mettent à plusieurs médias pour condamner un seul homme à la mort sociale. Ils luttent pour la dignité mais font tout pour t'humilier. Ils assurent défendre les petites gens, sans jamais s'intéresser à la France périphérique, forcément remplie de beaufs, incultes et racistes. Comme Terra Nova, « laboratoire d'idées » progressiste (financé par l'État et ses obligés : Areva, Air France, EDF, Sanofi, SNCF, Vivendi...), « le Parti enseignait que les prolétaires étaient des inférieurs naturels » (1984). Nos membres sont persuadés qu'il leur faut rééduquer la plèbe et traquer sa pensée « populiste ». « Le Parti prêche, envers la classe ouvrière, un mépris dont, depuis des siècles, il n'y a pas d'exemple » (1984). Les dominants « égalitaires » passent leur temps à critiquer les goûts et les mentalités des dominés (conduite, habitudes alimentaires, idées, votes, morale, goûts, etc.). On méprise le petit blanc qui se pose des questions sur l'immigration, l'identité, la femme qui veut être mère au foyer, le prolétaire qui vote mal. Le mépris est une composante essentielle de l'art contemporain.
Existe-il chose symboliquement plus violente et méprisante qu'un progressiste? Quand le bobo affiche sa dérision, clame son amour de l'autre, ne jure que par les manifestations festives, les engagements citoyens, l'indignation, décrète un jour de jeûne par mois contre l'injustice climatique (Libération, 4 juin 2014), éclaire la nuit contre le cancer, se verse de l'eau glacée sur la tête contre la maladie de Charcot, manifeste contre le climat (Le Monde, le 21 septembre 2014), il le fait d'abord pour étaler sa supériorité morale. Et quand une « marche citoyenne contre la pluie, la haine et la mort de Dumbledore », attire davantage de personnes que les manifestations d'hommage à Clément Méric (Le Figaro, 9 juin 2014), on se dit qu'encore une fois l'idéologie dominante n'est plus distincte de la parodie.
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Les petits Blancs sont devenus les esclaves de leur propre morale.
La société est un pari qui repose sur une culture commune, des capacités communes, des intérêts communs, une morale commune, une abnégation commune et même un commun degré de domestication. Sans surprise, la solidarité, le civisme, le patriotisme et le sens du sacrifice sont beaucoup plus puissants au sein des nations homogènes.
Dans une société hétérogène et individualiste, les gens traitent leurs semblables comme des paillassons. Ils cherchent à tirer parti de tout, font de l'espace public ce que bon leur semble. Plus le collectif grandit et se délite, moins les individus font d'efforts pour lui. C'est le « comportement du tire-au-flanc social ». Les gens n'ont plus l'esprit corporatiste que cherchent à imposer les dominants. L'État réagit en conséquence, surveille et menace ses citoyens. Il n'a plus confiance en vous, vous n'avez plus confiance en lui. L'État est tyran, le citoyen est menace, le contrat est oublié, la confiance est brisée Concrètement, le black-out de New-York (1977), les émeutes raciales américaines (1992), françaises (2005) ou britanniques (2011), les grèves de la police canadienne (1969), argentine (2013) ou brésilienne (2014), le séisme et le tsunami de l'Océan Indien (2004), l'ouragan de la Nouvelle-Orléans (2005), le séisme d'Haïti (2010), ont occasionné les mêmes scènes de pillage massif et leur lot de meurtres. Les jours suivant leur séisme et leur tsunami (2011), les Japonais affamés faisaient sagement la queue devant les magasins d'alimentation.
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Le talent étant subjectif et inutile, l'art n'est plus un don. Comme tout le monde peut se dire artiste, empiler des pneus verts sur un tabouret et décréter que le tout forme une « œuvre », nous sommes obligés de nous « réserver » le jugement de l'art. Le public n'a pas le droit de juger l'art contemporain. Seul le guide, seul l'artiste, seul l'élite, peut voir l'œuvre. Notre jugement est aristocratique, sans quoi notre art ne serait plus un vecteur de pouvoir. Être le seul capable de voir « quelque chose d'intéressant » dans le baiser de deux saucisses géantes (œuvre d'Erwin Wurm), ça relève du don. La classe supérieure gagne toujours. Nous, on sait, nous on voit. Pas vous.
On adhère à l'art comme on adhère à la morale, pour montrer ses prétentions élitistes. Quand un enfant décrète que Matisse dessinait très mal, les adultes sourient et essaient de lui expliquer pourquoi « ce n'est pas si simple » . En réalité, si, ça l'est : Matisse dessinait très mal, mais il a été divinisé par une coalition de trompeurs qu'il convient de révérer pour avoir une chance d'entrer un jour dans le club des gens du monde.
Pour combiner cet élitisme avec la morale égalitaire, nous sommes contraints de multiplier les œuvres « engagées », luttant contre « l'ordre établi » et défendant bruyamment la morale dominante.
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Laurent Obertone - Passe-sanitaire, vaccins : La révolte contre Macron. 17 juil. 2021
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